jeudi 1 décembre 2022

Le château de Chambord

Situé dans le Val de Loire, le château de Chambord est le plus grand des châteaux de la Loire. Construit au début du XVIe siècle sous le règne du roi François 1er, ce château bénéficie d’un jardin d’agrément et d’un parc de chasse classés Monuments historiques. Arte diffusera le 3 décembre 2022 à 13 h 30 « Chambord - Le château, le roi et l’architecte » (Pracht und Prunk an der LoireSchloss Chambord), documentaire passionnant de Marc Jampolsky. Quatre nouvelles salles enrichissent le parcours de visite sur ce thème abordant une période historique contemporaine cruciale : « Chambord, 1939-1945 : « Sauver un peu de la beauté du Monde ».

« Louise Weiss, une femme pour l’Europe » par Jacques Malaterre 

Le château de Chambord est le plus grand des châteaux de la Loire. 

Edifié au début du XVIe siècle sous le règne du roi François 1er, ce château bénéficie d’un jardin d’agrément et d’un parc de chasse classés Monuments historiques.

Il est l'écrin dans lequel ont été tournées des scènes du film Peau d'âne de Jacques Demy sur une musique de Michel Legrand.

En 1981, il a été inscrit au Patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

« Le château des énigmes »
« Chambord, l'un des onze châteaux érigés par François Ier, est loin d’avoir livré tous ses secrets, comme en témoigne un documentaire de Marc Jampolski. Visite guidée avec Luc Forlivesi, conservateur général du domaine. Propos recueillis par Christine Guillemeau ».

« Ce qui rend Chambord unique ? "Son architecture conceptuelle, assure Luc Forlivesi. De l’escalier central à double révolution à la duplication selon un plan giratoire d’appartements de superficies identiques, Chambord procède par concentration d’innovations." Inscrit depuis 1981 au patrimoine mondial de l’Unesco, le château, en plus de ses hardiesses architecturales et techniques, est investi d’une portée symbolique. "Avec ce projet, poursuit le conservateur général du domaine national de Chambord, François Ier manifeste en majesté, par la pierre, sa puissance politique, dynastique et spirituelle. " Avec ses 5 500 hectares clos de 32 kilomètres de murs depuis 1660, une superficie quasi égale à celle de Paris intra-muros, le domaine royal constitue en outre "un cas d’école", au cœur des forêts giboyeuses du Val de Loire. »

« Mais Chambord, c’est également une avalanche de questions. Même si l’esprit du génial Léonard de Vinci, mort avant les premiers coups de pioche en 1519, plane assurément sur certains éléments de la demeure royale, le nom de son architecte reste inconnu. De même, on en sait peu sur ses différentes phases de construction au fil des siècles, sur son réseau hydrologique ou encore  sur l’histoire des paysages et des peuplements du site. "Il reste beaucoup à trouver, rappelle Luc Forlivesi. C’est pourquoi nous sommes engagés dans une dynamique passionnante de recherches interdisciplinaires." Terrain de chasse pour plus d’une cinquantaine de chercheurs (historiens, historiens de l’art ou de l’architecture de la Renaissance, archéologues et scientifiques), Chambord attire chaque année quelque 780 000 visiteurs. Pour partager leurs découvertes académiques, le domaine développe de nombreuses actions de médiation culturelle. "Cette année, qui marque le 500e anniversaire du couronnement de François Ier, précise Luc Forlivesi, nous avons par exemple mis à la disposition du public un outil de visite inédit : l’HistoPad Chambord. Grâce à la réalité augmentée, chacun peut ainsi découvrir, sur tablette numérique, plusieurs pièces du château comme elles l’étaient à l’origine." Une innovation, elle aussi, royale. »

« Chambord - Le château, le roi et l’architecte »
Arte diffusera le 3 décembre 2022 à 13 h 30 « Chambord - Le château, le roi et l’architecte » (Pracht und Prunk an der LoireSchloss Chambord) de Marc Jampolsky.

« Du projet d’un pavillon de chasse imaginé par le jeune François Ier au rôle mystérieux joué par Léonard de Vinci, une enquête captivante sur l’énigme Chambord et sur son commanditaire, couronné il y a un peu plus de 500 ans. »

« Sans rival, Chambord demeure une énigme sur laquelle les chercheurs se penchent depuis des générations. Qui en fut l’architecte ? Quel sens son créateur et commanditaire, François Ier, a-t-il voulu lui donner, et quelle fut l’influence de son maître et ami Léonard de Vinci ? »

« Imaginé par un jeune monarque épris de chasse et de chevalerie, ce "rêve de pierre" n’en finit pas de susciter la perplexité cinq siècles après sa construction, d’autant qu’aucun plan du projet initial n’a été retrouvé ». 

« Pourquoi le souverain entreprend-il ce chantier titanesque au milieu des marécages, en 1519 ? Et comment a été élaborée cette œuvre de génie à l’allure féerique, qui mêle références aux forteresses médiévales et élégance de la Renaissance, influence italienne et savoir-faire des maçons locaux, autour de son fascinant escalier central aux deux montées entrelacées et de sa (presque) parfaite géométrie en croix ? »

« Aujourd’hui, fouilles archéologiques, numérisation et modélisation en 3D du château, prospection géophysique des sous-sols et retour aux sources manuscrites fournissent de précieux indices ». 

« Plongeant tout à la fois dans le règne tourmenté de François Ier et dans les dédales du monument, avec ses quatre tours, ses soixante-dix-sept escaliers et ses quatre cents pièces, cette investigation captivante assemble peu à peu le puzzle de sa mystérieuse architecture ».

« De sobres évocations historiques ponctuent ce voyage dans le temps, qui nous emmène à la recherche du projet d’origine, sur la piste de Léonard de Vinci, de Florence à Romorantin. Repartant aussi du concept initial pour expliquer le château que nous connaissons, le réalisateur enquête sur la réalité de sa construction et le passionnant destin de son fondateur. »


« À Chambord, un palais peut en cacher un autre »
Arte diffuse sur son site Internet, dans le cadre d’« Invitation au voyage » (Stadt Land Kunst), « À Chambord, un palais peut en cacher un autre » de Fabrice Michelin.

« Linda Lorin nous emmène à la découverte de notre patrimoine artistique, culturel et naturel. À Chambord, un palais peut en cacher un autre. »

« Le château de Chambord évoque une cité idéale et incarne l’affirmation du pouvoir royal de François Ier. Au début du XVIe siècle pourtant, c’est un tout autre palais qui devait être construit pour le roi par un grand maître italien... » 

« Chambord, 1939-1945 : « Sauver un peu de la beauté du Monde »
« Trésors sauvés en temps de guerre »… Chambord consacre quatre nouvelles salles permanentes à ce thème qui a marqué son histoire ». 

« Chambord explore le destin des œuvres d’art en temps de conflit à travers un nouveau parcours de visite permanent dédié à la vie du monument pendant la Seconde Guerre mondiale, un pan de son histoire aussi méconnu que saisissant ». 

« Simultanément, pour prendre la pleine mesure de la résonance actuelle de cette thématique, Chambord présenta Déplacements, une exposition temporaire réunissant les travaux récents de l’artiste canadienne Dominique Blain sur la représentation et la protection des œuvres d’art ».
 
« En 1939, afin de les préserver des bombardements et de la convoitise des nazis, des milliers d’œuvres sont expédiées par convois vers onze châteaux et abbayes du Centre et de l’Ouest de la France dont Chambord ». 

« Le château, fermé au public, va abriter des milliers d’oeuvres d’art, majoritairement issues des collections publiques françaises. Chambord deviendra ainsi le plus grand dépôt de France. Des oeuvres iconiques, telles que La Joconde de Léonard de Vinci, La Liberté guidant le peuple de Delacroix ou encore La Dame à la licorne, ont été cachées à Chambord ». 

« Ce nouvel espace, accessible depuis les terrasses du château, souligne le rôle joué par le monument dans la préservation des trésors de l’humanité, dans l’esprit de l’Unesco qui l’inscrira sur sa liste du patrimoine mondial en 1981. Grâce à une médiation innovante, la visite, qui lèvera le voile sur un épisode de la vie de Chambord jusque-là inexploré, parle à tous les publics, y compris aux plus jeunes ». 

« La question du sort des oeuvres d’art en temps de conflit constitue un enjeu terriblement actuel, au cœur de la réflexion de Dominique Blain. L’artiste canadienne rend hommage au rôle des citoyens et des citoyennes dans la protection du patrimoine de l’humanité. Organisée en partenariat avec le Centre culturel canadien à Paris, cette exposition permet au public de s’interroger sur ce que représentent pour chacun de nous les œuvres d’art. Que sommes-nous prêts à faire pour protéger nos chefs - d’oeuvre en temps de guerre, de crises, face à la répression et aux atteintes à la liberté d’expression ? »

« En ouvrant simultanément le nouveau parcours permanent consacré au rôle du château pendant la Seconde Guerre mondiale et l’exposition temporaire de Dominique Blain, Chambord propose aux visiteurs d’entrer dans toute la richesse du dialogue entre l’Histoire et la réflexion contemporaine sur la question majeure et toujours actuelle de la préservation de notre patrimoine en temps de guerre. »


« À Chambord, un palais peut en cacher un autre » de Fabrice Michelin 
France, 2021, 45 min
Coproduction : ARTE France, Éléphant Doc
Émission présentée par Linda Lorin 
Sur arte.tv du 03/11/2022 au 08/01/2023

France, 2015, 91 min
Coproduction : ARTE France, Gedeon Programmes, CNRS Images, Inrap, Domaine national de Chambord
Sur Arte les 3 décembre 2022 à 13 h 30, 21 décembre 2022 à 9 h 25, 29 décembre 2022 à 1 h 20
Sur arte.tv du 26/11/2022 au 31/01/2023
Visuels :
© Ludovic Letot
© Léonard de Serres/Domaine national
© Sophie Lloyd
© Ludovic Letot
© Léonard de Serres/Domaine national
© Sophie Lloyd
© Guillaume Perrin

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Les citations viennent d'Arte et du dossier de presse de Chambord.

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