dimanche 2 novembre 2025

Zohran Mamdani

Né en Ouganda en 1991, d'origine indienne, se revendiquant musulman, Zohran Mamdani est membre de l'Assemblée de l'État de New York pour le 36e district depuis 2021. Il est le candidat islamo-gauchiste, anti-israélien - pro-BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions), refus de reconnaitre la légitimité de l'Etat Juif -, sous bannière démocrate à l'élection du maire de New York le 4 novembre 2025. Arte diffuse sur son site Internet « Mamdani : un socialiste à la mairie de New York ? », et diffusera le 4 novembre 2025 à 19 h 30, dans le cadre de la série « Le dessous des images », « Zohran Mamdani : la conquête de New York ».


Zohran Mamdani est né en 1991 à Kampala (Ouganda). 

Sa mère est la réalisatrice indo-américaine hindoue Mira Nair, distinguée par la Caméra d'or au Festival de Cannes 1988 pour son film Salaam Bombay!, et avait divorcé de photographe Mitch Epstein. En 2025, elle "figurait parmi les cent professionnels du cinéma ayant signé une lettre ouverte demandant à l'Académie des arts et des sciences du cinéma d'interdire à l'actrice israélienne Gal Gadot d'assister à la cérémonie des Oscars. En juillet 2013, Mira Nair avait décliné une invitation au Festival international du film de Haïfa en tant qu'« invitée d'honneur » pour protester contre la politique d'Israël envers les Palestiniens. Elle est soutenue financièrement, pour ses projets cinématographiques, par le Qatar, proche des Frères musulmans.

Quant au père, Mahmood Mamdani, il est un universitaire ougandais d'origine indienne goudjaratie, musulman d'obédience chiite duodécimaine (croyance dans le retour du mahdi).  Son fils se revendique musulman chiite de cette obédience.

La famille Mamdani s'installe au Cap (Afrique du Sud) en 1996, puis, deux ans plus tard, à New York. Mahmood Mamdani est professeur de sciences politiques et d'anthropologie à l'université Columbia (États-Unis), et est l'auteur de Citizen and Subject: Contemporary Africa and the Legacy of Colonialism

Mahmood Mamdani a déclaré aux étudiants et aux professeurs de Columbia :
« Nous (le mouvement anti-Israël) ne devrions pas être fixés sur une seule tactique... La violence et la non-violence ne sont pas des opposés. ” ZohranK Mamdani a dit que son père a façonné sa politique.

Zohran Mamdani est diplômé de la Bank Street School for Children et du Bronx High School of Science. Il a étudié au Bowdoin College, où il a co-créé la section des Students for Justice in Palestine (SJP). "Durant son passage à Bowdoin au sein du SJP, Mamdani a invité et accueilli Ali Abunimah, antisémite virulent et cofondateur d' Electriconic Intifada , qui fournit une source inépuisable de fausses informations diffamatoires sur Israël." En 2014, il obtient une licence en études afro-américaines.

Zohran Mamdani a été recruté comme conseiller en prévention des saisies, joueur de cricket, puis a débuté une carrière politique. Il a été chanteur de rap dans les stations de métro de New York et MC (maître de cérémonie) de hip-hop sous le nom de scène Mr. Cardamom. Dans une chanson de rap datant de 2017 et découverte par The Canary Mission, Zohran Mamdani a loué les "Holy Land 5", condamnés pour avoir versé 12 millions de dollars au Hamas et "leur a envoyé son « amour ». Ce titre exhorte aussi à démolir le mur frontalier américain

En 2017, il a œuvré bénévolement lors de la campagne infructueuse de Khader El-Yateem, pasteur luthérien palestinien et socialiste démocrate à Bay Ridge, Brooklyn, candidat au Conseil municipal de New York. En 2018, il a aussi dirigé la campagne de Ross Barkan au Sénat de l'État de New York. L'année suivante, il a été organisateur de terrain pour la campagne de la socialiste démocrate Tiffany Cabán pour le poste de procureur du district du Queens. Des campagnes soldées par des échecs.

Membre du Parti démocrate, Zohran Mamdani est affilié aux Socialistes démocrates d'Amérique (DSA), ancrés à l'extrême-gauche et à l'agenda anti-américain. Les membres de DSA ont pratiqué l'entrisme pour instrumentaliser le parti démocrate en le transformant, de l'intérieur, en un mouvement révolutionnaire, non réformateur, anti-capitaliste, et opposé aux valeurs américaines. Une manière de détruire le parti démocrate. Lors de la convention de DSA en 2023, Zohran Mamdani a déclaré que la "libération de la Palestine avait toujours été au cœur de sa politique".

Le 4 novembre 2025, ont eu lieu les élections municipales à New York.

Elu en 2021 sous la bannière du Parti démocrate, le maire sortant, Eric Adams s'est retiré de la course le 28 septembre 2025. 

Trois candidats restaient en lice : Zohran Mamdanimembre de l'Assemblée de l'État de New York et vainqueur de la primaire démocrate le 24 juin 2025, Curtis Sliwa, militant républicain et candidat en 2021, Andrew Cuomo, ancien gouverneur de l'État de New York et candidat indépendant. 

En mai 2025, Zohran Mamdani s'est marié à Dubaï lors d'une cérémonie fastueuse et dans le cadre de la sharia (nikah). Il a épousé 
Rama Duwaji, illustratrice et céramiste musulmane d'origine syrienne, et enseignante parfois au Qatar, notamment en 2019. 

En octobre 2025, sur son compte Instagram, cette artiste a déploré - quatre cœurs brisés, “Beloved Jafarawi” - la mort de Saleh Al-Jafarawi, connu sous le nom ironique de “Mr. FAFO,” qui avait glorifié l'agression djihadiste du 7 octobre 2023, avait acquis une célébrité mondiale en interprétant diverses saynètes de Pallywood ou Gazawood. Ce Gazaoui proche du Hamas a été tué par une milice anti-Hamas, vraisemblablement affiliée au clan gazaoui Doghmush. 

Pour financer son programme électoral visant en particulier à réduire le budget de la police, à favoriser la "désincarcération, y compris la fermeture du complexe pénitentiaire emblématique de Rikers Island à New York", à adopter une politique favorable aux locataires et d'"open borders" (frontières ouvertes) - Zohran Mamdani critique l'arrestation des immigrés illégaux par les agents de l'Immigration and Customs Enforcement (ICE) prélude à leur expulsion -, ainsi qu'à créer des bus publics gratuits, ce candidat prévoit d'augmenter la fiscalité, notamment des entreprises et des contribuables les plus riches... Bref, New York deviendra une "ville sanctuaire" pour les immigrés illégaux, désertée par les classes moyennes et les entreprises, caractérisée par la violence, prônée par le parti DSA (Socialistes démocrates d'Amérique) ainsi que la pauvreté.

Zohran Mamdani "s'est engagé à couper les financements caritatifs privés et à stopper les livraisons d'armes à Israël, poursuivant ainsi la politique anti-israélienne qu'il menait lorsqu'il était membre de l'assemblée législative de l'État".

Parmi les soutiens à Zohran Mamdani : Linda Sarsour - organisatrice de manifestations de Black Lives Matter, ancienne directrice exécutive de l'Arab American Association de  New York, coprésidente de la Women's March en 2019, militante pro-Hamas qui soutient les Frères musulmans et dit qu'elle serait "honorée de  mourir en shahid". -, l'imam Siraj Wahhaj, mentor de Linda Sarsour ayant dit  “C'est un honneur de mourir dans le djihad.” Et Linda Sardout a révélé que l'ascension de Zohran Mamdani n'a rien de populaire, ne résulte pas  : elle a été payée par CAIR (Council on American-Islamic Relations), organisation musulmane qualifiée de terroriste par les Emirats Arabes Unis (E.A.U.) en raison de ses liens avec les Frères musulmans.

Zohran Mamdani a refusé de reconnaître l'Etat d'Israël comme Etat Juif. 

"S’il est élu la semaine prochaine, Zohran Mamdani, progressiste de 34 ans, serait le premier maire de New York issu du militantisme pro-palestinien et le premier à rejeter l’idée qu’être maire d’une ville comptant un million de Juifs signifie être un partisan d’Israël. Cette perspective a ébranlé un courant juif dominant qui a longtemps tenu ce soutien pour acquis, considère le sionisme comme un pilier de son identité juive et voit en Mamdani un instigateur des manifestations anti-israéliennes virulentes qui les font se sentir en danger. En conséquence, les rabbins des cinq arrondissements de New York et d'ailleurs sont contraints de prendre position, non seulement en défendant le sionisme et la sécurité des Juifs, mais aussi en dénonçant Mamdani et en soutenant ses rivaux. Depuis la levée, en juillet, par le fisc américain (IRS), de l'interdiction vieille de plus de soixante ans qui empêchait les lieux de culte de soutenir ou de s'opposer à des candidats , les rabbins qui auraient préféré rester à l'écart de la polémique se retrouvent exposés", a écrit Andrew Silow-Carroll ("On Mamdani, rabbis Angela Buchdahl and Elliot Cosgrove show the split in the pulpit over political endorsements", JTA, 28 octobre 2025) 

Et Andrew Silow-Carroll d'expliquer : "L'époque où la décision d'utiliser la bimah (ou tebah, espace surélevé où le chantre lit la Torah et où est célébré l'office à la synagogue) "comme tribune était une affaire entre un rabbin et sa congrégation est révolue. Les synagogues non orthodoxes publient régulièrement les sermons du Shabbat de leurs rabbins sur YouTube. Une pétition signée par plus de 1 100 rabbins, appelant les électeurs à rejeter les candidats antisionistes comme Mamdani, est devenue un véritable ralliement public des rabbins prêts à s'engager directement dans la vie politique. Le rôle inévitablement public d'un rabbin en pleine campagne électorale cruciale s'est illustré par les positions contrastées des dirigeants de deux synagogues influentes et prospères de Manhattan. Dans un sermon diffusé sur YouTube et sur le site web de la synagogue, le rabbin Elliot Cosgrove de la synagogue de Park Avenue a clairement exprimé sa position dès sa première phrase : « Je crois que Zohran Mamdani représente un danger pour la sécurité de la communauté juive de New York. » Non seulement il a exhorté les membres de sa synagogue conservatrice à voter pour le principal rival de Mamdani, l'ancien gouverneur de New York, Andrew Cuomo, mais il a également exposé une stratégie précise pour convaincre les électeurs juifs indécis ou simplement curieux de connaître Mamdani de faire de même... « L’instinct de conservation et l’intérêt personnel sont non seulement légitimes, mais essentiels au maintien d’une vie éthique », a-t-il déclaré, citant le sage talmudique Hillel". 

"À une trentaine de pâtés de maisons au sud, la rabbin Angela Buchdahl de la synagogue Central, dont le récent sermon sur la guerre de Gaza a été visionné plus de 120 000 fois sur YouTube, a écrit une lettre à sa congrégation réformée au sujet de l’élection municipale . Sans nommer Mamdani, elle a insisté sur le fait que les élus « doivent rejeter l’idée que l’autodétermination juive soit négociable », tout en réaffirmant la position de sa synagogue, qui consiste à « ne pas soutenir ni s’opposer publiquement à des candidats politiques ». Certains pourraient trouver cela ambigu – une version rabbinique de la position controversée du New York Times, qui avait choisi de ne pas soutenir Cuomo. Mais Buchdahl est devenue l'une des rabbins les plus connues du pays, notamment grâce à sa capacité à exprimer les préoccupations juives d'une manière qui inclut et respecte ceux qui ne partagent pas son avis", a souligné Andrew Silow-Carroll.  

Et Andrew Silow-Carroll. de conclure : "Cosgrove avait particulièrement anticipé les types d'objections — principalement tactiques — qu'il pensait pouvoir recevoir de la part des fidèles : s'opposer à un candidat populaire comme Mamdani provoquerait une réaction antisémite, ou placer le sionisme au centre de la course à la mairie confirmerait la calomnie de double allégeance. Buchdahl a subi une pression inverse : des fidèles insistaient pour qu’elle soutienne Cuomo. Des publications Instagram acerbes l’ont qualifiée de timide , et des commentaires laissaient entendre que certains fidèles auraient démissionné suite à cette affaire. Dans sa lettre, Buchdahl insiste sur le fait que son refus d'apporter son soutien ne signifie pas qu'elle et la synagogue se dérobent à leur responsabilité envers la sécurité des Juifs. Au contraire, écrit-elle, la synagogue remplit sa mission en inculquant les valeurs qui guident les choix politiques de ses fidèles. « Notre rôle », a-t-elle écrit, « n’est pas de participer à des campagnes politiques, de soutenir ou de critiquer des candidats, mais d’apporter une clarté morale et spirituelle sur des questions publiques importantes. »

"Une deuxième lettre rabbinique, réfutant la première, a été signée par 740 Juifs. Parmi eux, 230 sont des rabbins, dont 40 situés à New York ou dans ses environs. Intitulée « Les Juifs pour un avenir commun », elle rejette l'argument selon lequel Zohran Mamdani serait inacceptable en raison de son opposition à Israël : « En réponse aux préoccupations des Juifs concernant la course à la mairie de New York, nous reconnaissons que le soutien du candidat Zohran Mamdani à l'autodétermination palestinienne ne découle pas de la haine, mais de ses profondes convictions morales ». Certains des signataires ont déjà apporté leur soutien public à Mamdani, notamment Sharon Kleinbaum, qui a pris la parole lors de son rassemblement dans le Queens." 

Parmi les soutiens à ce candidat : l'acteur juif américain de gauche Mandy Patinkin, virulent critique de la guerre existentielle menée par Israël dans la bande de Gaza, l'association juive américaine gauchiste Jews for Racial and Economic Justice (JFREJ), des députés de La France Insoumise (LFI)...

"Alors qu'une grande partie des dirigeants laïcs juifs américains (Fédération juive, ADL, AJC, Conférence) baissent la tête dans une soumission craintive et une capitulation morale, le rabbinat — par un acte de courage exceptionnel — s'est levé pour défendre le peuple Juif", a écrit l'essayiste Pamela Geller. Et de saluer la lettre hostile à Zohran Mamdani publiée par The Jewish Majority, et montrant que le judaïsme libéral est divisé.

Intitulée "A Rabbinic Call to Action: Defending the Jewish Future" (« Un appel rabbinique à l'action : défendre l'avenir juif »), la lettre a été révélée lors du débat des candidats à la mairie de mercredi 22 octobre, où Mamdani a promis de servir les intérêts de « tous les Juifs new-yorkais ». Son adversaire, l'ancien gouverneur Andrew Cuomo, a répliqué en soulignant que « des centaines de rabbins » avaient condamné le bilan de Mamdani. « Il ne s’agissait pas de quelques rabbins, Zohran », a déclaré Cuomo. « Il s’agissait de 650 rabbins. » Ont signé la lettre 1178 rabbins dans tous les Etats-Unis. Les signataires accusent le député de l’Assemblée de New York de saper la légitimité d’Israël et d’avoir défendu par le passé le slogan « Mondialiser l’Intifada » (Globalize Intifada). Bien que Mamdani ait depuis pris ses distances avec ces propos, la lettre insiste sur le fait que ses positions « menacent la sécurité et la dignité des Juifs dans toutes les villes ». « Nous n’accepterons pas une culture qui traite l’autodétermination juive comme un idéal négociable », indique le communiqué, exhortant les électeurs à soutenir les candidats qui « affirment le droit d’Israël à exister en paix et en sécurité ».

"Cherchant à rassurer ses détracteurs, Mamdani a rencontré les responsables des synagogues et s'est engagé à renforcer le financement municipal des initiatives de lutte contre les crimes haineux. Cependant, les sondages montrent que l'électorat juif reste divisé : 42 % soutiennent Cuomo, 38 % Mamdani et 13 % le républicain Curtis Sliwa. Le 24 octobre 2025, "Cuomo a rencontré des dirigeants orthodoxes à Flatbush et a reçu le soutien de la Coalition de la communauté juive de Flatbush, le même groupe que l'ancien maire Eric Adams avait qualifié de clé de sa victoire en 2021. Parallèlement, le vote anticipé a déjà commencé dans toute la ville de New York. Selon la Commission électorale, plus de 79 000 électeurs ont voté dès le premier jour, Manhattan et Brooklyn enregistrant les plus fortes participations".

Chercheur associé Shillman au David Horowitz Freedom Center, fondateur de Jihadwatch, Robert Spencer a analysé le 25 octobre 2025 le sondage Quinnipiac qui "montre que Mamdani obtient des résultats catastrophiques auprès des Juifs. Cuomo recueille 60 % des voix juives, Sliwa 12 % et Mamdani 16 %. Certes, certains objecteront que 16 % est un score trop élevé, mais il ne faut pas oublier que nombre de ceux qualifiés de « juifs » sont des militants de gauche ayant peut-être des origines juives. Nous vivons dans un monde où Alexandria Ocasio-Cortez a, à un moment donné, revendiqué des origines juives. 84 % des électeurs juifs ne voteront pas pour Mamdani. Malgré cela, certains, poursuivant des objectifs politiques habituels, affirmeront que les Juifs soutiennent Mamdani. Il est à noter, cependant, que Mamdani obtient de mauvais résultats auprès de tous (ou presque tous) les groupes religieux. Il ne bénéficie que du soutien de 36 % des protestants et de 28 % des catholiques. C'est un résultat notable dans une course où, soi-disant, 48 % des électeurs noirs soutiennent Zohran Mamdani, et 43 % des hispaniques l'appuient également. Alors, qui sont ces électeurs noirs et hispaniques ? Très peu d’entre eux sont religieux. Mais Mamdani obtient de bons résultats auprès d'un groupe en particulier : les « autres ». Si l'on tient compte des bouddhistes, des hindous et des musulmans, et du soutien quasi unanime des musulmans, on pourrait très bien atteindre les 50 %."

Dans La Règle du jeu (3 novembre 2025), Bernard-Henri Lévy a écrit dans l'article "Un maire antisémite à New York ?" :
"L’élection municipale de ce mardi 4 novembre verra sans doute entrer au City Hall de New York un maire antisémite, Zohran Mamdani. Séisme.
Cet homme qui, selon tous les sondages, caracole loin devant Andrew Cuomo et Curtis Sliwa, ses rivaux, n’a pas de passé politique.
Il n’a, hormis quelques résolutions démagogiques, populistes et irréalisables sans le concours de l’État, pas de programme digne de ce nom.
Rien n’indique qu’il soit capable de gérer un budget de 110 milliards de dollars, de piloter 300.000 fonctionnaires municipaux, bref, de diriger cet État dans l’État qu’est la ville de Fiorello La Guardia, Ed Koch, Felix Rohatyn et Michael Bloomberg.
Et, last but not least, il tient, depuis le début de sa campagne, sur les Israéliens et les Juifs, des propos d’une violence inouïe qui n’ont rien à envier à ceux, en France, d’une Rima Hassan ou d’un Jean-Luc Mélenchon.
Qu’on en juge.
L’homme qui, selon toute vraisemblance, deviendra donc maire de New York est un partisan résolu du boycott du seul État juif de la planète.
Il répugne, d’ailleurs, à dire « État juif » et à reconnaître le caractère juif du pays qu’ont construit, depuis soixante-dix-sept ans, les survivants des pogroms et de la Shoah.
Il ne se cache pas d’être venu à la politique à travers la cause palestinienne et grâce à elle.
Il reprend à son compte, sans état d’âme, les accusations de famine organisée et de génocide portées contre Israël.
Il a dit et redit qu’il se ferait un plaisir de voir le Premier ministre de l’État hébreu arrêté si, lors de la prochaine Assemblée générale des Nations unies par exemple, il s’avisait de poser le pied dans la ville.
Jérusalem étant la capitale, selon lui, d’un État génocidaire et nazi, c’est sans difficulté non plus qu’il compare les résistants palestiniens aux insurgés du ghetto de Varsovie.
Il condamne, certes, le 7-Octobre – mais du bout des lèvres et à condition de condamner aussi, dans le même souffle, l’« occupation » et l’« apartheid ».
Il ne trouve rien à redire au projet de « globaliser l’Intifada » – si les mots ont un sens, et puisqu’il n’y a, que l’on sache, pas de soldats de Tsahal stationnés à Manhattan, cela veut dire qu’il ne serait pas défavorable à l’idée de voir cibler des civils juifs partout où il s’en trouve et, pourquoi pas, dans les rues de New York.
J’ajoute enfin que, quand ce possible et, hélas, probable futur maire de New York commémore, comme il se doit, la tragédie américaine du 11-Septembre, il y a une victime, une seule, qui semble lui arracher une larme : ce ne sont pas les presque 3.000 New-Yorkais tués dans les tours jumelles en feu – c’est sa tante qui, parce qu’elle portait le voile, ne se serait, dans les semaines qui ont suivi, plus sentie « en sécurité » dans le métro.
Alors les jeux, bien sûr, ne sont pas faits...
Les grandes synagogues de New York, à l’image de la synagogue de Park Avenue du rabbin Elliot Cosgrove, sont sorties de leur réserve et leurs mises en garde s’amplifieront, je le crois, dans les jours qui viennent.
Et peut-être les déclarations de chefs d’entreprise, qui sont les vrais pourvoyeurs d’emplois, faisant savoir qu’ils n’hésiteront pas à quitter la ville et à s’installer dans un État voisin si un maire antisémite vient aux commandes, feront-elles réfléchir les électeurs avant de commettre l’irréparable.
Mais le plus vraisemblable est que l’on passe outre et que l’on réponde à l’avertissement par des fanfaronnades du type « L’Amérique n’est pas à vendre ».
Ce serait une date noire pour les Juifs de New York.
Une insulte à la mémoire de Saul Bellow, Elie Wiesel, Leonard Bernstein.
Un crachat au visage d’Emma Lazarus, la poétesse dont les mots de bienvenue aux humiliés, affligés, sans nom et sans patrie, qui arrivaient à Ellis Island sont gravés sur le piédestal de la statue de la Liberté.
Ce serait un commencement de rupture du pacte séculaire noué entre la ville-monde et le peuple-livre.
Un séisme dans l’histoire de ce judaïsme qui, à l’heure où on voulait partout l’anéantir, découvrait à New York le dernier lieu de la planète où il pouvait, non seulement être sauvé, mais se réinventer.
Et, au-delà des Juifs, ce serait le Parti démocrate tout entier qui tournerait le dos à l’héritage de John Fitzgerald Kennedy, Bill Clinton, Barack Obama et Joe Biden, pour se rallier à une faction qui, sous couvert d’« intersectionnalité », confond le drapeau vert du Hamas avec celui des travailleurs.
D’un côté, l’« America First ».
De l’autre, Alexandria Ocasio-Cortez et les siens, dont cette percée new-yorkaise renforcerait les tentations totalitaires.
L’Amérique est prise en étau.
Et c’est le monde libre tout entier qui, si New York tombe, vacillera une fois de plus sur ses bases."

Zohran Mamdani a été élu maire de New York. 

Le 4 novembre 2025 à 13 h 56, Elon Musk a diffusé sur son réseau social X, ex-Twitter la photographie d'un bulletin de vote qu'il a commenté :
"Le formulaire de vote de la ville de New York est une arnaque !
Aucune pièce d'identité n'est requise.
- D'autres candidats à la mairie apparaissent deux fois
- Le nom de Cuomo est le dernier en bas à droite".


Cette élection importante a suscité l'inquiétude en Israël. Des sondages montrent qu'environ un tiers des électeurs juifs newyorkais ont voté pour Zohran Mamdani. Ce qui est un taux faible : aux élections nationales ou locales, le "vote juif" américain se porte à hauteur des trois quarts vers les candidats démocrates.

Après des maires musulmans à Londres (Sadiq Khan, travailliste d'origine indo-pakistanaise) puis à New York (Zohran Mamdani), Paris aura-t-elle en 2026 une maire musulmane française, Rachida Dati, alignée sur la position du Quai d'Orsay, liée au Qatar soutien du Hamas, et à l'Azerbaïdjan ("diplomatie du caviar") ayant commis une épuration ethnico-religieuse au Haut-Karabakh, poursuivie pour corruption et trafic d'influence (procès du 16 au 28 septembre 2026) ? 

Déjà, malgré le cambriolage au Louvre et le rapport de la Cour des comptes fustigeant la gestion de ce célèbre musée, la ministre de la Culture et candidate Les Républicains (LR) à la mairie de Paris, Rachida Dati mène sa campagne électorale, notamment auprès de la communauté juive parisienne. Elle a diffusé le 31 octobre 2025 sur X les photographies d'une réunion qu'elle a commentée :
"En ce début de Shabbat, amicales pensées pour la synagogue de l’ACIP qui m'a généreusement reçue. Merci à la communauté juive de #Paris20 pour ce moment de partage.
Avec moi, Paris ne cédera jamais face à l’#antisémitisme et à toute forme de haine et de discrimination."
Une formule déjà entendue tant et tant de fois. Une manière de noyer l'antisémitisme.

Le 6 novembre 2025, sur BFMTV, Bruno Retailleau, ancien ministre de l'Intérieur et Président des Républicains, a justifié le choix de son parti pour Rachida Dati en affirmant qu'elle était selon les sondages, la mieux placée pour vaincre la gauche aux élections municipales de 2026. Est-ce The critère pour choisir un candidat ? La mairie parisienne réunissant toute la gauche est si discréditée que la droite aurait sa chance avec d'autres candidats. On peut regretter que Les Républicains aient choisi Rachida Dati, qui, lors d'une réunion avec des élus LR, avait avancé le soutien du Président Emmanuel Macron. 

« Mamdani : un socialiste à la mairie de New York ? »
Arte diffuse sur son site Internet « Mamdani : un socialiste à la mairie de New York ? »

« New York s'apprête à élire son nouveau maire. Et le nom qui sortira des urnes le 4 novembre pourrait bien être celui de Zohran Mamdani, élu local de 34 ans issu de la gauche du Parti démocrate. Il souhaite rendre la vie à New York de nouveau plus abordable et pourrait devenir le premier maire musulman. »

« Zohran Mamdani : la conquête de New York »
« Le dessous des images », ou « Regarder pour mieux voir. Sonia Devillers raconte avec passion l’histoire d’une photo, d’une image. De sa construction à son impact sur notre vision du monde, comment expliquer sa viralité et ses pouvoirs ? Le magazine “Le dessous des images” propose une interprétation qui nous apprend à voir au-delà du premier regard. »

Arte diffusera le 4 novembre 2025 à 19 h 30, dans le cadre de la série « Le dessous des images », « Zohran Mamdani : la conquête de New York ».

« Musique rap et montage survolté : voici Zohran Mamdani en train de dépoussiérer l’exercice du clip électoral. »

« Candidat à la mairie de New York, il s’impose un an après son entrée en lice, avec une image populaire qui résonne avec la culture et l'histoire de New York. »

« Le spot de campagne de Zohran Mamdani a marqué le coup d’envoi d’une ascension fulgurante. Publié sur X le 23 octobre 2024, jour de l’annonce de sa candidature à la mairie de New York, il réunit tous les ingrédients qui feront de lui le favori des sondages un an plus tard. »

« Arash Azizi, historien et observateur politique, explique pourquoi ce clip de campagne concentre tous les éléments de la popularité qu’il s’est construite. L’historien et spécialiste de la politique new-yorkaise Chris McNickle revient sur cette nouvelle figure politique qui incarne une identité profondément ancrée dans la culture new-yorkaise. »

La journaliste est admirative devant le nombre extraordinaire d'Internautes suivant les comptes de Zohran Mamdani sur les réseaux sociaux.

"Dans mon analyse préliminaire des raisons de la nomination de Mamdani, j'avais constaté une forte mobilisation de la population musulmane pakistanaise et bangladaise installée à New York, contrastant avec la faible participation et le manque d'enthousiasme des démocrates traditionnels, peu séduits par Cuomo et son équipe. Les 5 % de New-Yorkais ayant voté aux primaires représentaient une minorité infime. Cette campagne était en réalité menée par les musulmans indiens, compatriotes de Mamdani, vivant au Pakistan et au Bangladesh occupés", a écrit Robert Spencer le 4 novembre 2025.

Et Robert Spencer de poursuivre : "De plus en plus de personnes pointent du doigt l'origine factice de l'engagement de Mamdani sur les réseaux sociaux : il proviendrait de fermes de bots basées au Pakistan et en Inde, et non d'utilisateurs new-yorkais authentiques. Le fil d'actualité X est inondé de publications promouvant Mamdani, provenant de comptes dont le nombre de vues et de mentions « J'aime » explose soudainement pour atteindre des dizaines, voire des centaines de milliers. Il ne s'agit pas d'un engagement organique, mais d'une campagne de promotion orchestrée par des puissances étrangères hostiles cherchant à manipuler une élection américaine."

Le New York Post a publié une enquête approfondie le 3 novembre 2025 : 
 "L’association de défense des droits des immigrés Desis Rising Up and Moving (DRUM) – et sa branche politique, DRUM Beats – ont mis en place ce que les initiés considèrent comme l’opération de terrain la plus efficace de mémoire récente en politique municipale. (Le terme « Desis » désigne les personnes nées ou d’origine indienne qui ne résident pas sur le sous-continent indien.)

Dans une publication Facebook du 8 octobre 2025, Mamdani  a cité ce chiffre, écrivant : 
« Selon @nytimes, le taux de participation des électeurs sud-asiatiques a augmenté de 40 % lors des primaires de juin par rapport à il y a quatre ans. Des milliers de ces New-Yorkais votaient pour la première foisCe n'était pas un hasard. Dès le début de la campagne, nous avons travaillé en étroite collaboration avec des organisations comme @drumbeatsnyc et @caaavvoice, qui ont rencontré plus d'un tiers des résidents sud-asiatiques avant les primaires. Nous avons réalisé des vidéos en bengali et en ourdou. Nous étions présents partout, tout le temps. Et ce n'est que le début. »

"DRUM  et  DRUM Beats  partagent la même adresse à Jackson Heights et ont le même directeur général, Fahd Ahmed. Les archives municipales  indiquent que la campagne de Mamdani a versé à DRUM Beats  un total de 20 000 $ lors des primaires municipales de 2025. Malgré son implication dans la campagne, Kazi Fouzia est présentée comme directrice de l'organisation de DRUM sur son profil LinkedIn". Le "chevauchement important entre DRUM et DRUM Beats pourrait poser des problèmes juridiques, car les organisations 501c(3) comme DRUM sont interdites par la loi fédérale d'activité de campagne politique", a rappelé Robert Spencer.

"Selon les analyses compilées à partir des comptes de médias sociaux de Mamdani, examinées" par The Post, "entre le 1er juin et le 1er juillet, le nombre d'abonnés de Mamdani sur Instagram est passé de 213 000 à près de 3 millions, soit une augmentation de 1 295 %, tandis que son nombre d'abonnés sur TikTok a augmenté de plus de 1 000 %. À l'approche des primaires, l'engagement des utilisateurs en Inde, au Pakistan et au Bangladesh a dépassé celui des États-Unis. Des messages coordonnés comme « Let's go bhai ! » (« frère ») ont été répétés dans plus de 750 commentaires quasi identiques sur Instagram." C'est tout à fait identique. L'objectif était d'encourager la participation électorale des musulmans pakistanais et bangladais de la ville de New York". Ce qui explique la longue tunique blanche, souvent portée dans le sous-continent indien, portée par le candidat dans son clip électoral.

"Selon DRUM, la participation électorale au Bangladesh a bondi de 13 % par rapport à 2021, tandis qu'au Pakistan, elle a progressé de 11 %. DRUM s'est félicité que « près de la moitié des Bangladais inscrits sur les listes électorales se soient déplacés pour voter ». Dans un article de septembre consacré à DRUM, le New York Times rapportait que la participation des Sud-Asiatiques aux primaires avait connu une hausse spectaculaire de 40 % par rapport à 2021".

"L'article du Post documente comment cela recoupe les groupes pro-Hamas et les groupes écrans communistes chinois. Voilà à quoi ressemble l'ingérence étrangère dans les élections", a conclu Robert Spencer

En outre, ces historiens et la journaliste n'ont pas fait preuve d'esprit critique, ni d'une grande d'honnêteté intellectuelle : s'ils ont complimenté Zohran Mamdani pour sa prestation lors d'un débat télévisé, ils ont omis d'indiquer que ce candidat avait alors refusé de reconnaitre la légitimité de l'Etat Juif. Ils n'ont pas évoqué les juifs newyorkais, alors qu'ils forment une partie importante de la population newyorkaise. Je n'ai pas vu de juifs orthodoxes dans les extraits de ce clip de campagne qui montraient souvent des Afro-américains. Même lorsque ces historiens et 
Sonia Devillers ont complimenté Fiorello La Guardia (1882-1947), maire de New York (1934-1946) pour son sens de la communication, ils ont occulté que sa mère était une juive sépharade, et que cet édile était donc juif selon la halacha (loi juive).

"Nouveau maire à New York : une ville de pouvoirs"
"Le dessous des cartes - L'essentiel" est un "rendez-vous du lundi au jeudi avec "Le dessous des cartes - L'essentiel" : un zoom de 2mn30 pour décrypter l'actualité géopolitique internationale..."

Arte diffusa le 5 novembre 2025 à 20 h 50, dans le cadre de la série "Le dessous des cartes - L'essentiel" un numéro consacré au maire élu et intitulé "Nouveau maire à New York : une ville de pouvoirs".

"Plus jeune maire de l'histoire de New York, Zohran Mamdani se présente comme "démocrate-socialiste" avec des propositions simples : gels des loyers, gratuité des bus… Il tient par ailleurs au statut de "ville refuge" pour les migrants traqués par l’administration Trump et défend la cause palestinienne. Le voici désormais à la tête de l’une des villes les plus emblématiques des États-Unis". Toute administration américaine a le droit de définir sa politique en matière d'immigration et de faire respecter la loi prévoyant l'expulsions des immigrés illégaux.

Ce numéro présente, carte à l'appui, les centres de pouvoirs à New York - The New York Times, université Columbia, siège de l'ONU (Organisation des Nations unies), etc. - avec un parti pris favorable aux migrants illégaux et hostile au Président Donald Trump, sans montrer une seule image des manifestations anti-israéliennes à l'université Columbia organisées par SJP. On n'apprend rien sur le nouveau maire.


France, 2024, 4 min
Présentation : Émilie Aubry
Sur arte.tv du 12/11/2025 au 18/01/2027


France, 2025, 11 mn
Présentation : Sonia Devillers
Sur Arte le 4 novembre 2025 à 19 h 30
Sur arte.tv du 04/11/2025 au 08/10/2030


France, Allemagne, 2025, 3 min
Journaliste : Clarisse Riotor
Disponible jusqu'au 27/10/2026

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