mardi 5 décembre 2023

La guerre israélienne "Swords of Iron" (Glaives de fer) sur Arte

Sur la guerre israélienne existentielle Swords of Iron (Glaives de fer) visant à annihiler les organisations terroristes dans la bande de Gaza et à ramener les otages capturés le 7 octobre 2023, Arte diffusera le 12 décembre 2023 à 20 h 55 « Israël - Le combat des tribus » de Duki Dror, Naftaly Gliksberg et Jens Strohschnieder, puis à 22 h 25 « La bataille de Jérusalem », film partial et émaillé de fautes historiques de Stéphane Amar, et le 13 décembre 2023 à 00 h 20, dans le cadre de « Tracks East », « Israël, vivre après la terreur ». Des reportages ou documentaires parfois partiaux.

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Sous le titre « Guerre Israël-Hamas : un conflit sans fin », Arte consacre un dossier pour suivre des évènements « au jour le jour » par des reportages ou documentaires.

« Le conflit entre Israéliens et Palestiniens dure depuis des décennies et la violence perdure. Le 7 octobre, une offensive du Hamas contre Israël a fait au moins 1400 morts, essentiellement des civils désarmés. Israël a riposté avec d'intenses bombardements de la bande de Gaza, faisant au moins de 15 000 victimes, selon le Hamas. Une trêve dans les combats a été observée pendant une semaine afin de libérer des otages israéliens contre des prisonniers palestiniens. Le 1er décembre, les combats ont repris. » Une présentation biaisée : la haine s'avère unilatérale, venant de "Palestiniens" de l'Autorité palestinienne (AP) ou de la bande de Gaza. Le chabbat du 7 octobre 2023, correspondant à la fête juive de Souccot, plus précisément, à Chemini Atséret. Ce samedi matin, des djihadistes essentiellement du Hamas et des civils Gazaouis, dont ceux travaillant dans des kibboutzim, ont envahi le sud d'Israël où ils ont commis viols, tortures, assassinats, razzias, incendies, etc.

Face à la recrudescence d'actes antisémites dès ce djihad en Israël, Arte a rediffusé sur son site Internet la série documentaire sur l'histoire de l'antisémitisme, réalisée par Jonathan Hayoun.

« Israël : le désarroi de la gauche »
« Dédié à l’actualité européenne et internationale, « ARTE Reportage » témoigne des soubresauts du monde. Des documents exceptionnels et exclusifs. De Grands reportages d’actualité. Présenté par Andrea Fies et William Irigoyen, tous les samedis à 18 h 35. »

Dans ce cadre, le site Internet d’ARTE propose « Israël : la désillusion de la gauche » retitré « Israël : le désarroi de la gauche » de Stéphane Amar. 

« Israël : le 7 octobre, le Hamas a notamment attaqué des kibboutz, bastions de la gauche israélienne. Nombre de victimes prônaient la création d'un État palestinien et la coexistence pacifique ». La Jordanie est composée à plus des trois quarts de "Palestiniens".

« Les plus anciens racontent des histoires de l'époque dorée où ils se rendaient librement à Gaza et entretenaient des rapports parfois amicaux avec leurs relations de travail ou leurs commerçants. »

« Aujourd'hui, tout cela paraît appartenir à l'imaginaire. »

« En frappant aveuglément ces civils, le Hamas a déstabilisé la gauche israélienne. Il a rendu inaudible pour longtemps les discours modérés. Comment imaginer reprendre le dialogue après une telle agression ? Comment défendre face à l'opinion la possibilité d'une paix négociée avec les Palestiniens ? »

« Tourné dans la semaine suivant les massacres, ce reportage sonde les traumatismes et les désillusions de la gauche israélienne. Attachée à la solution à deux États depuis des décennies mais en perte de vitesse depuis l'échec d'Oslo, elle continuait de croire en la paix. Rescapés du massacre, militants ou penseurs, nous livrent leur regard sur ces heures tragiques. Et aussi leur espoir, malgré tout. » C'est l'échec d'une idéologie fondée sur la "paix contre les territoires" et "l'apaisement" face au djihad.

« Attaque du Hamas : les rescapés de la rave-party »
Arte diffuse sur son site Internet « Attaque du Hamas : les rescapés de la rave-party » (32 min), film bouleversant de Duki Dror.

« Le 7 octobre 2023, des terroristes du Hamas ont tué plus de 360 participants du festival israélien Tribe of Nova et pris en otage une quarantaine d'entre eux. Cinq survivants du massacre témoignent de ce qu'ils ont vécu. »

« Les attentats terroristes commis contre les raveurs réunis dans le désert du Néguev pour la première édition du festival Tribe of Nova marquent un tournant historique pour Israël. » Il s'agit d'un djihad.

« Le 7 octobre 2023, vers 6h30, des combattants du Hamas pénètrent sur le territoire israélien et font de cette fête techno le théâtre des pires exactions. Plus de 360 personnes sont massacrées. Les assaillants font une quarantaine d’otages. » Parmi ces djihadistes : des civils gazaouis.

« Cette rave-party est la première cible du Hamas sur son parcours meurtrier qui a déclenché une nouvelle guerre au Proche-Orient. »

« Dans ce reportage bouleversant, cinq survivants décrivent leur traumatisme abyssal et leur combat pour retrouver le goût de vivre. »

« Michal Ohana a assisté pendant six heures au massacre de ses meilleurs amis – elle est la seule de la bande à avoir survécu. »

« Tomer Viner et Shoval Roberman sont ensemble depuis peu quand ils prennent la route du Néguev pour rejoindre le site du festival Tribe of Nova. Pendant les attaques, le jeune couple se cache dans les champs alentour. Depuis, Tomer ne se sent plus en sécurité nulle part. L’ancien officier ne quitte plus son pistolet. »

« Racheli Nachmias a pratiquement grandi sur des festivals, où elle allait avec sa mère. Pour elles, c’était un "safe space". Racheli se dit soulagée que sa mère ait – au dernier moment – renoncé à l’accompagner. Une décision qui lui a permis d’échapper à l’horreur. »

« Noam Cohem, photographe de 19 ans, a trouvé refuge dans un petit bunker avec un groupe d’une trentaine de personnes. Mais les terroristes ont découvert leur cachette, tiré sur eux et lancé des grenades à l’intérieur. Noam a survécu en faisant le mort parmi les cadavres qui l’entouraient. Il fait partie des rares personnes qui arrivent à en parler. » 

« Des témoignages rares qui évoquent la perte, la survie et l’horreur indicible qui a fait basculer leur existence. »

« Le documentaire "Attaque du Hamas - Les rescapés de la rave party" est contextualisé par un entretien mené par Andrea Fies avec le cinéaste israélien Duki Dror et l'historien et réalisateur français Christian Delage. La question de l'utilisation et de l'impact des images de guerre est au cœur de l'échange. »

« Israël - Le combat des tribus »
Arte diffusera le 12 décembre 2023 à 20 h 55 « Israël - Le combat des tribus », documentaire partial de Duki Dror, Naftaly Gliksberg et Jens Strohschnieder qui ne justifient pas le choix du mot "tribus".

Le film débute par les images du djihad, se poursuit par la contestation de la réforme judiciaire.

« Les différents groupes de population qui constituent la société israélienne paraissent aujourd’hui irréconciliables. Qui sont-ils et comment leur histoire peut-elle aider à mieux comprendre la situation actuelle du pays ? » Au contraire, malgré les prédictions pessimistes durant les mois de manifestations d'opposition à la réforme judiciaire, les Israéliens, juifs ou non, ont été immédiatement unis face au djihad.

« Le 7 octobre 2023, l’attaque du Hamas frappe une population israélienne plus divisée que jamais : depuis plusieurs mois, des centaines de milliers de manifestants défilent chaque semaine pour protester contre le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahou. Tandis que pour les uns, sa politique met à mal la démocratie du pays, pour les autres, elle est garante de sa stabilité. Mais au-delà de ces dissensions politiques, si Israël apparait comme une nation si fragmentée, il le doit surtout à son identité très composite aux nombreuses fractures culturelles. » Le service militaire apparait l'un des principaux vecteurs d'assimilation créant un citoyen israélien patriote.

« Ce documentaire plonge au cœur des principaux groupes ethniques qui constituent Israël – des communautés qui paraissent irréconciliables. » Il désigne Bat-Zion Zar, Israélienne vivant dans les "territoires disputés" - Judée, Samarie -, favorable au sionisme religieux ou à la droite, comme une "femme colon" !? Par contre, Polly Bronstein, Israélienne de gauche ayant soutenu Yitzhak Rabin et Ehud Barak, est présentée comme une "militante en politique". 

« Les Ashkénazes, venus d’Europe durant les premières vagues d’immigration, ne parviennent pas à oublier la mort du président Yitzhak Rabin, assassiné en 1995 par un extrémiste opposé au processus de paix avec la Palestine. »  Ils sont présentés comme le "camp de la paix" atteints de cécité face à la "guerre d'Oslo". 

« D’un autre côté, les Mizrahim, venus d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient dans les années 1960 et relégués au rang de citoyens de seconde zone depuis, ne pardonnent pas aux Ashkénazes ces décennies de discriminations. » Le vocable "Mizrahim" (Orientaux, en hébreu) semble inadéquat. Les Juifs d'Afrique du nord se sont désignés comme sépharades, et vivaient dans la partie occidentale du monde islamique. Cette animosité n'est pas réelle, ou généralisable. Le film occulte les raisons de l'exil contraint des Mizrahim de leurs pays d'origine.

« Quant aux ultra-orthodoxes, ils ne veulent ni d’un état moderne et libéral, ni accomplir leur service militaire. » Une extrapolation infondée. Un nombre croissant de juifs orthodoxes, appelés parfois haredim, effectuent leur service militaire, et se sont engagés auprès des Forces de défense d'Israël (IDF) dès le lendemain du djihad du 7 octobre 2023. Tsahal n'a pas les moyens, la logistique pour intégrer les jeunes ultra-orthodoxes. Avraham Menkes, rabbin, s'est insurgé contre le "gouvernement des juges" incarné par la Cour suprême qui a étendu, sans fondement législatif, ses domaines d'intervention et s'est érigé en pouvoir au-dessus de la Knesset, parlement monocaméral israélien. Ce qui a menacé la démocratie. 

Le film impute à tort à la visite d'Ariel Sharon sur le mont du Temple le déclenchement de l'Intifada 2. Or, cette visite avait été autorisée par le Waqf, et Arafat avait fomenté cette Intifada.

Et le rôle déterminant joué par Benjamin Netanyahou pour faire émerger la "Start-up Nation" est éludé.

« Enfin, les Arabes israéliens savent combien leur appartenance à la société peut être à tout moment remise en cause. » Non, tout dépend d'eux et de la force d'Israël. Parmi les Arabes israéliens, les chrétiens ont perçu le danger islamiste (ISIS) et les persécutions dans des Etats ou entités musulmans (Autorité palestinienne, Iraq, etc.), ainsi que la sécurité offerte par l'Etat Juif. Quant aux Arabes musulmans, un grand nombre ont choisi la loyauté tant que l'Etat d'Israël est fort, et beaucoup ont sauvé le 7 octobre 2023 des jeunes fuyant les djihadistes.

« Des Israéliens issus de différents groupes de population apportent leurs points de vue sur la situation actuelle du pays, tandis que des chercheurs contextualisent leurs témoignages. »

« Alors que la guerre avec le Hamas éclipse à nouveau ces tensions internes, les réalisateurs israéliens Duki Dror et Naftaly Gliksberg, ainsi que l’Allemand Jens Strohschnieder, montrent combien le chemin vers la paix et l’unité s’annonce long et complexe. » 

Le désengagement de la bande de Gaza, où vivaient "plus de 9000 juifs" dans "21 colonies", est décidé par Ariel Sharon, et se révèle désastreux. 

« La bataille de Jérusalem »
Arte diffusera le 12 décembre 2023 à 22 h 25 « La bataille de Jérusalem », film partial et émaillé d'erreurs historiques du journaliste Stéphane Amar.

« Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre, Jérusalem se retrouve plus que jamais au cœur des enjeux du conflit israélo-palestinien. Retour sur le passé et le présent de la ville aux trois croyances, plus que jamais divisée. » Non, elle est unifiée. Le berceau de l'islam est l'Arabie saoudite.

« Le 7 octobre dernier, le Hamas attaquait Israël, donnant à son opération le nom de code de “Déluge d’Al-Aqsa”, en référence à la célèbre mosquée de Jérusalem. Cristallisant les antagonismes entre les deux peuples depuis près d’un siècle, la Ville sainte se retrouvait une fois de plus au cœur du conflit israélo-palestinien. » "Al-Aqsa" (plus lointaine, en arabe) a toujours été instrumentalisée contre les Juifs, notamment par le grand mufti de Jérusalem Haj Mohammad Amin al-Husseini (1897-1974) - rumeur infondée "al-Aqsa en danger" du djihad -, l'Etat d'Israël lors de djihads, et n'a jamais été la capitale d'un Etat ou empire musulman. Vincent Lemire occulte le rôle du grand mufti al-Husseini. 

L'ONU n'a pas voulu créer en 1948 un "Etat palestinien", mais un "Etat Arabe".

« Comme si tous les ingrédients du conflit se concentraient dans les limites, somme toutes étroites, de cette ville d’un million d’habitants, placée vainement sous un statut international lors du plan de partage de la Palestine en 1947. » 

« En 1967, lors de la guerre des Six Jours, l’armée israélienne s’emparait de Jérusalem-Est, qui se trouvait alors sous le contrôle des forces jordaniennes. » Jérusalem a été la capitale du peuple Juif dès l'Antiquité. Et, en 1948, les armées Arabes avaient chassé les habitants juifs de la vieille ville. Malheureusement, le général Moshe Dayan a confié au Waqf le contrôle sur le mont du Temple. Une faute spirituelle, historique, politique, géostratégique grave. Quant à l'Intifada 2, elle a été planifiée par Yasser Arafat, et non provoquée par la visite d'Ariel Sharon sur le mont du Temple.

« Depuis, les Israéliens avancent à marche forcée, avec l’objectif affiché de renforcer la souveraineté juive sur la ville tout entière et de rendre irréversible cette annexion. Les plus nationalistes militent même pour la reconstruction du temple de Jérusalem, sur le mont du Temple, où se trouve l’actuelle esplanade des Mosquées. » Quid des vestiges archéologiques détruits par le Waqf ?

« Les spécialistes du plus vieux conflit du monde s’accordent sur un point : rien ne se réglera sans une solution pour Jérusalem (Al-Qods en arabe, “le saint”). Saisir précisément les enjeux antagonistes, politiques et religieux, qui sont à l’œuvre dans la ville aux trois croyances s’avère donc essentiel. » 

Yehuda Glick affirme avec pertinence qu'il ne faut pas accepter le terrorisme : les menaces de "guerre mondiale" proférées si l'ambassade des Etats-Unis était déplacée de Tel Aviv à Jérusalem ne se sont pas réalisées.

« Ce documentaire, tourné après le 7 octobre, replace dans leur contexte les récents événements et remonte le fil de l’extraordinaire histoire de cette région pour éclairer le présent. Il interroge acteurs et témoins de ce conflit : islamistes, nationalistes juifs, imams, rabbins, intellectuels, urbanistes, militaires… » 

« Ce documentaire, réalisé par le correspondant d’ARTE en Israël, Stéphane Amar, dévoile aussi une ville où les communautés se croisent sans toujours se haïr, où la modernité côtoie l’Antiquité et où l’espoir d’une résolution pacifiste n’a pas complètement disparu. »

"Gaza : un reporter sous les bombes"
Arte diffusera le 12 décembre 2023 à 23 h 25, dans le cadre « ARTE Reportage », "Gaza : un reporter sous les bombes" réalisé par Ahmed Deeb. 

Le djihad du 7 octobre 2023 est appelé par le documentariste l'"offensive meurtrière du Hamas" !? Quid des civils et autres mouvements terroristes islamistes qui ont participé à ce djihad ?

"Après l'attaque du Hamas le 7 octobre, Israël a lancé une vaste offensive sur Gaza. Le reporter et cameraman Mohammed Alaloul, qui travaille pour l'agence de presse turque Anadolu, apprend le 4 novembre qu’un bombardement israélien a frappé son quartier..." Adadolu est l'agence de presse officielle de la Turquie, qui soutient le Hamas contre Israël.

"À Gaza, le reporter et caméraman Mohammed Alaloul a perdu quatre enfants lors d’un raid israélien, mais veut continuer à exercer sur le terrain son métier d’informer. Un reportage poignant sur un quotidien au-delà du tragique".

"Nous livrons le point de vue palestinien", reconnait Mohammed Alaloul, qui agit donc comme militant politique, et non comme journaliste. Un journalisme indépendant peut-il travailler en toute liberté sous la férule du Hamas ? Curieusement, il ne filme jamais le mouvement terroriste islamiste, ni les tunnels dans les écoles ou mosquées, ni l'enseignement de la haine... Malgré les allégations de bombardements dans toute la ville, des immeubles intacts sont visibles en arrière plan du reportage.

"Le 4 novembre 2023, le camp de réfugiés d'Al Maghazi, à Gaza, est la cible d’une attaque de l’aviation israélienne causant la mort d’au moins 47 personnes et occasionnant de nombreux blessés. Mohammed Alaloul, cameraman pour l'agence de presse turque Anadolu Agency, travaille sur le terrain lorsqu'il apprend que son quartier a été touché par l’une des frappes. Les premières informations font état de maisons de plusieurs étages rasées et de corps d’enfants morts amenés à l'hôpital voisin. Mais très vite, une nouvelle dévaste littéralement le reporter : quatre de ses enfants ont été tués pendant le raid. Retrouvés à quelques mètres de leur maison, la femme d'Alaloul, Amnah, et leur fils d'un an, Adam, ont été blessés mais ont survécu. Quatre frères et trois de ses neveux n’auront pas cette chance. "Est-ce notre faute ? Nous sommes innocents. Il n’y avait que des enfants ici", déclarait le reporter en creusant dans les décombres de sa maison pour en sortir ses enfants". Israël cible les terroristes islamistes et sa logistique, tout en réduisant le nombre de blessés ou morts civils. Les victimes auraient-elles été causées par un tir raté de roquette du Hamas ou d'un autre mouvement terroriste islamiste qui serait retombée dans la bande de Gaza, comme lors du tir raté à l'hôpital al-Ahli ?

"Alors que la catastrophe aurait pu annihiler son courage, Mohammed prend la décision quelques jours plus tard de retourner sur le terrain et de continuer à documenter la guerre. "Les médias occidentaux racontent l'histoire israélienne, mais nous, ici, nous devons raconter l'histoire palestinienne, confie-t-il. Rien ne peut nous empêcher de remplir notre mission et notre devoir de journalistes." Le reportage suit le quotidien de ce reporter à l'étonnante combativité, porté par sa volonté d’informer coûte que coûte, alors que près de 60 journalistes et professionnels des médias palestiniens ont été tués depuis le début de la riposte israélienne". Des journalistes ou des membres de mouvements terroristes islamistes, dont certains ont accompagné les djihadistes le 7 octobre 2023 et filmé les horreurs commises ?

La journaliste d'ARTE, qui interroge Stéphane Amar, évoque le refus par le Premier ministre israélien d'un cessez-le-feu, mais n'explique pas ce refus par les ruptures réitérées de cessez-le-feu par le Hamas. Quant à Stéphane Amar, la paix ne passera pas par un partage du territoire, mais par la "coexistence pacifique sans checkpoint. Cela demande un changement complet de mentalité, et cela passera par l'éducation".

« Israël, vivre après la terreur »
« Tracks East » « met le cap vers les pays de l’Est et rencontre des journalistes et des artistes qui portent un regard différent sur les enjeux de la géopolitique actuelle. »

« En Israël, tout a basculé du jour au lendemain le 7 octobre dernier. Dans ce numéro, "Tracks East" se penche sur la situation dans l’État hébreu. »

Arte rediffusera le 13 décembre 2023 à 00 h 20, dans le cadre de « Tracks East », « Israël, vivre après la terreur ».

« Sofie Berzon MacKie se trouvait au kibboutz de Beeri pendant l’attaque du Hamas. Elle a réussi à se cacher avec ses enfants, mais d’autres membres de la communauté ont été massacrés devant leur porte. »

« Le quotidien d’Ori Szternfeld est marqué par un cruel entre-deux. Alors que sa femme est enceinte, pas une minute ne passe chez ce couple sans que l’angoisse ne vienne le disputer à la joie préfigurant cet heureux événement. Dans quel monde vivra l’enfant qui va naître ? »

« Quant au pro de la vague et fondateur de Surfing4Peace Arthur Rashkovan et à la chanteuse Omer Moskovich, ils tentent de poursuivre leurs activités, malgré la peur et l’incertitude. »

« Survivre à Gaza : un Berlinois témoigne »
Arte diffuse, dans le cadre de « Tracks East », « Survivre à Gaza : un Berlinois témoigne ».

« La guerre au Proche-Orient domine l’actualité. Abed, un horloger berlinois, était avec sa mère en visite dans la famille à Gaza. Mais début octobre, tout a basculé et il a été pris au piège. Pour « Tracks East », il filme la situation sur place. Et un mois plus tard, il parvient enfin à quitter l’enclave palestinienne. » Et il ne savait rien ? Il n'a pas vu l'endoctrinement à la haine et au djihad - manuels scolaires, médias, etc. - et la formation militaire au djihad dès l'enfance ?

« Le Berlinois Abed Hassan, 27 ans, a vécu au plus près la guerre à Gaza. Début octobre, il part avec sa mère rendre visite à leur famille palestinienne. Mais lorsque le conflit éclate entre Israël et le Hamas, il est pris au piège. Sur les réseaux sociaux, il commence alors à documenter les destructions, la perte d’êtres chers et la lutte des Gazaouis pour leur survie. Ses vidéos sont vues par des millions de personnes. » Donc, le blocus (électricité, Internet) par Israël n'était pas si éprouvant puisqu'il ne l'a pas gêné...

« Près de cinq semaines plus tard, il réussit à entrer en Égypte en passant par Rafah. Aujourd’hui, Abed et sa mère sont de retour dans la capitale allemande. »

« Tracks East l’a rencontré à Berlin : Abed témoigne de ce qu’il a vécu là-bas, sa fuite et aussi du destin de ses proches restés à Gaza, sous le feu des bombardements. » Israël a prévenu les Gazaouis par flyers, par appels téléphoniques, via les médias de ses bombardements et les a invités à suivre un couloir humanitaire sécurisé pour s'éloigner des zones de combat. Le Hamas a essayé de les empêcher de se sauver.

« Cisjordanie : la face cachée du conflit »
Arte propose, dans le cadre de « ARTE Reportage », « Cisjordanie : la face cachée du conflit » de Sophie Nivelle-Cardinale.

« Pendant que le monde a les yeux rivés sur Gaza, les colons accélèrent le dépeuplement de la vallée du Jourdain et des collines au sud d’Hébron. Depuis le 7 octobre, plus d’un millier de Palestiniens ont été chassés de leurs villages. » Un habitant juif de la Judée et de la Samarie n'est pas un "colon" sur ces terres bibliques qui constituent en droit international des "territoires disputés" ou des "territoires contestés", et qui ont été désignés notamment lors de la conférence de San Remo comme revenant à l'Etat Juif. De nombreux "Palestiniens" effectuent des constructions illégales dont une infime partie est détruite.

« Des déplacements forcés de petits groupes qui se multiplient, mais qui passent inaperçus dans le contexte du drame national du 7 octobre vécu par les Israéliens et de la catastrophe humanitaire de Gaza. Face aux menaces et à la violence, les habitants du village bédouin Wadi Al Siq de la Vallée du Jourdain ont quitté leurs collines. Au sud d’Hébron, à Wadi Al Tiran, quelques familles tiennent encore bon mais pour combien de temps ?  Les habitants du village voisin Zanuta, eux, ont quitté les lieux. » Il n'y a pas de catastrophe humanitaire à Gaza : le Hamas continue de viser l'Etat d'Israël, Pallywood demeure actif, et les ONG ainsi que divers Etats ou organisations supranationales (Union européenne) ont alloué argent, électricité, nourriture, etc. aux Gazaouis qui perçoivent l'aide israélienne. Pourquoi les Etats arabes voisins - Egypte, Jordanie, etc. - ou européens n'accueillent-ils pas les Gazaouis ?

« Les colons les plus extrémistes sont à la manœuvre, encouragés par la rhétorique messianique et suprémaciste des ministres d’extrême-droite au gouvernement. Parmi eux, le ministre de la Sécurité nationale qui a annoncé la distribution de milliers d’armes aux volontaires chargés de la sécurité « en Judée Samarie » - le nom donné par les Israéliens à la Cisjordanie qui selon l’ONU, est un territoire palestinien occupé. Près de 500 000 Israéliens vivent aujourd’hui dans des colonies en Cisjordanie. Reportage de Sophie Nivelle-Cardinale dans ce territoire occupé, un autre front du conflit. » L'expression "extrême-droite" n'est pas définie par Arte. Hors de Judée et de Samarie, des milliers d'Israéliens ont acheté des armes, des munitions et se sont entrainés au tir afin de défendre leurs vies.


« Israël : le désarroi de la gauche » de Stéphane Amar
France, 2023, 53 min
Auteur : Stéphane Amar
Disponible du 20/10/2023 au 19/11/2023
Émission du 21/10/2023

Allemagne, 2023, 55 minutes
Sur Arte le 28 novembre 2023 à 22 h 50
Disponible du 29/11/2023 au 28/11/2024
Film suivi d'un entretien

« Israël - Le combat des tribus » de Duki Dror, Naftaly Gliksberg et Jens Strohschnieder
Allemagne, 2023, 90 min
Sur Arte le 12 décembre 2023 à 20 h 55

« La bataille de Jérusalem » de Stéphane Amar
France, 2023, 52 min
Coproduction : ARTE GEIE, Découpages
Production : Découpages
Producteur : Myrto Grecos
Auteur : Stéphane Amar
Sur Arte le 12 décembre 2023 à 22 h 25

"Gaza : un reporter sous les bombes" réalisé par Ahmed Deeb
France, 2023, 13 min
Production : ARTE GEIE
Auteur : Ahmed Deeb
Adaptation : Philippe Brachet, Uwe Lothar Müller
Image : Mohammed Abu, Samra Belal Khaled
Montage : Ahmed Deeb, Pascal Bach
Sur Arte le 12 décembre 2023 à 23 h 25
Disponible du 11/12/2023 au 04/12/2093

Allemagne, 2023, 32 min
Sur Arte le 13 décembre 2023 à 00 h 20
Disponible du 13/11/2023 au 06/12/2024

« Cisjordanie : la face cachée du conflit » de Sophie Nivelle-Cardinale
France, 2023, 13 min
Production : Caravelle
Producteur : Sylvain Lepetit
Auteure : Sophie Nivelle-Cardinale
Disponible du 01/12/2023 au 25/11/2026

Allemagne, 2023, 14 min
Disponible du 24/11/2023 au 22/11/2024


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