mardi 30 août 2022

Liyahou Haddad, victime d'un assassinat antisémite

Liyahou Haddad, juif handicapé âgé de 34 ans, a été assassiné à coups de couteau et de hache le samedi 20 août 2022, à Longperrier (Seine-et-Marne), par Mohammed Dridi, 
âgé de 24 ans et d'origine tunisienne. Un assassinat révélé par le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) le 28 août 2022. Le compte Facebook de Baha Dridi, présenté comme celui du suspect, révèle sa piété - chahada ou shahada, profession de foi islamique, réitérée dans plusieurs posts - son soutien aux "Palestiniens", sa haine de la France, du blasphème et d'Israël, ainsi que son mépris envers le Président de la République Emmanuel Macron et son épouse Brigitte MacronD’origine djerbienne (Tunisie), la victime a été enterrée le 1er septembre 2022 au matin à Beer Sheva, où vit sa famille d'origine djerbienne (Tunisie).

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Le samedi 20 août 2022, Liyahou Haddad, juif âgé de 34 ans, a été assassiné à Longperrier, ville située au nord-est de Paris (Seine-et-Marne) par Mohammed Dridi. Celui-ci "a lui-même prévenu la police, selon les informations du BNVCA et d'i24NEWS. Jusque là sans casier judiciaire, il a été interpellé puis mis en examen pour meurtre". La victime et le prévenu auraient été mis en contact par des relations communes.

Le dimanche 28 août 2022, le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) a révélé, dans un communiqué, cet assassinat.

« L’assassinat aurait été commis par un suspect de confession musulmane... [Le suspect a] fracassé le crâne de sa victime au moyen d’une hache, et aurait même commencé à enterrer le corps. L’auteur présumé des faits, qui témoignent d’un terrible acharnement, a lui-même prévenu la police, a été interpellé et placé en détention... Le suspect aurait déclaré lors de son arrestation que la victime, qui cohabitait avec lui, lui devait 100 euros et ne les avait pas rendus. Et dans un deuxième temps, il aurait avoué qu’il l’avait tué parce qu’il était Juif... L’inquiétude est avivée par le silence qui entoure cette affaire ».

Le BNVCA a demandé « que les faits soient examinés en envisageant le caractère antisémite, et en ne l’écartant pas a priori ». Son avocat se constituera partie civile « afin de vérifier si le caractère antisémite est à confirmer ».

Le communiqué du BNVCA circulait sur les réseaux sociaux. 

De nombreux Internautes, donc Damien Rieu, ancien candidat du Rassemblement national (RN), puis de Reconquête !, parti d'Eric Zemmour, ont diffusé cette information tragique. 

Certains diffusaient des copier-coller du compte Facebook d'un Baha Dridi vivant à Montreuil, originaire de La Courneuve, maudissant la France, montrant une photographie de La Mecque, et écrivant en arabe la shahada ou chahada, affirmation de la foi du croyant musulman. 

Il s'est photographié avec d'autres individus.

Ce Baha Dridi a indiqué parmi ses autres noms, comme pseudos : "Muhammed", "Mohammed" et "Kaatrevintréze" (93, département de la Seine-Saint-Denis situé dans la banlieue au nord de Paris et à forte population immigrée musulmane, Nda).

Dans un post illustré du drapeau "palestinien" sur lequel est écrit en lettres capitales "PRAY FOR GAZA" (Priez pour Gaza, ndt), Baha Dridi a écrit : 
"Ya ALLAH détruit la colonie des sionistes sanguinaires et criminels en Palestine. Amîne
Ya ALLAH anéantit les par ta Puissance. Amîne
Ya ALLAH anéantit les par ta Force. Amîne
Ya ALLAH accorde la victoire à l'Islam et aux musulmans. Amîne".
Le lundi 29 août, l'Observatoire juif de France (OJF) diffusait un "communiqué de presse urgent" indiquant notamment : "D’après des informations qui viennent de nous être communiquées Monsieur Eyal Haddad (Zal) avait l’habitude de dire le Kaddish au cimetière de Pantin. Nous sommes consternés par le silence des autorités, de la presse, des chaines d’information et Institutions juives et pas seulement juives. Nous demandons avec gravité que nos Institutions soient plus réactives face aux dangers auxquels les juifs de France sont confrontés." 

Le Président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), Yonathan Arfi, twittait sur cet assassinat : 
« Le Crif exprime sa pleine solidarité à la famille d'Eliahou Haddad, tué le 19 août à Longperrier (77). Nous espérons rapidement des informations et demandons que toutes les pistes soient explorées à ce stade, y compris l'éventualité du facteur aggravant d''antisémitisme »

Mais des radios juives occultaient ce meurtre dans leurs flashes d'informations.

"Le suspect aurait asséné des coups de couteau et de hache à la victime Eyal Haddad pour la tuer, avant de l'enterrer et de prévenir les autorités. Il aurait avoué son crime deux jours plus tard, le dimanche", a déclaré, en se fondant sur "des informations transmises par l'institut médico-légal", Noémie Halioua, correspondante à Paris d'i24news.

"D'après les premiers éléments de l'enquête, les deux hommes avaient été présentés par des amis communs. Le suspect, âgé de 24 ans et d'origine tunisienne, logeait chez sa victime depuis plusieurs jours en échange de travaux effectués dans sa maison."

"Selon le procès verbal, le suspect aurait justifié son acte par des attouchements sexuels répétés, affirmant que Eyal Haddad aurait tenté à plusieurs reprises de le forcer à avoir des rapports sexuels avec lui, et qu'il se serait montré particulièrement entreprenant le soir du meurtre".

"Contacté par i24NEWS à propos de cette hypothèse, l'avocat de la famille, Elie Korchia, a affirmé qu'il s'efforçait de rassembler des éléments afin de mieux cerner la personnalité et les penchants du suspect, et déterminer si la possibilité d'un crime de haine était avérée. Il a toutefois insisté sur le fait que rien ne permettait d'accréditer cette thèse pour le moment".

"Cela ne semble pas être une attaque antisémite", a déclaré lundi au Jerusalem Post un haut responsable d'une grande organisation juive à propos du meurtre de Haddad. Selon le responsable, les dirigeants juifs ont été informés de ce meurtre depuis au moins une semaine et ils sont en contact avec les forces de l'ordre. "Nous faisons pression en ce moment pour que les autorités comprennent s'il s'agit réellement d'un meurtre antisémite ou plutôt d'une simple bagarre entre amis", a-t-il déclaré et il a ajouté qu'il semble que l'attaque soit liée à "une relation interpersonnelle". Les deux personnes se connaissaient très bien".

Et le quotidien israélien de poursuivre : "Le responsable a assuré que son organisation est en contact permanent avec le ministère de l'Intérieur en France. "S'il s'agit d'un meurtre avec un motif antisémite, nous aimerions le savoir, mais si ce n'est pas le cas - nous devons aussi le savoir", a-t-il déclaré. Il a ajouté que "cela fait trois mois que trois Juifs ont été tués dans des situations étranges en France, et nous devons donc comprendre s'il y a une raison derrière ces situations terribles.".

Le mardi 30 août 2022, les radios juives franciliennes ont évoqué cet assassinat en soulignant la piste antisémite.

Sur RCJ, radio du Fonds social juif unifié (FSJU), Me Elie Korchia, avocat de la famille de Liyahou Haddad, a indiqué qu'il s'agissait pour le moment d'un meurtre - l'intention de tuer n'étant pas prouvée -, qu'il était allé lundi au Tribunal pour obtenir le dossier et que le suspect avait été incarcéré.

"La famille est éplorée, et se serait passée maintenant d'une médiatisation... L'enterrement est prévu demain. L'intérêt est de respecter son deuil, laisser la police travailler... On est dans un crime atroce, à l'arme blanche, avec une hache et un couteau, un déchainement de violence. Ces deux personnes se connaissaient... Le suspect n'a jamais déclaré "J'ai tué parce qu'il était juif ou parce qu'il me devait cent euros". Il ne faut pas être pollué par de fausses informations... La possible circonstance aggravante d'antisémitisme n'est pas exclue. Le sujet est complexe. Tout sera fait pour la manifestation de la vérité", a déclaré Me Elie Korchia sur Radio J.

Hervé Tétier, procureur par intérim de Meaux, a précisé dans un communiqué transmis à l'AFP :
"Le 21 août, un individu se présentait aux services de police en déclarant avoir tué deux jours plus tôt un homme chez lequel il était hébergé à Longperrier (77). 
Les recherches immédiatement entreprises au domicile indiqué permettaient la découverte du corps de M. Liyahou HADDAD, enfoui dans le terrain. 
L'autopsie de la victime, âgée de 44 ans, établissait une  mort violente par arme blanche. 
Dans ses auditions, le mis en cause âgé de 24 ans déclarait connaitre la victime depuis plusieurs années et avoir été hébergé chez elle, par intermittence. Il expliquait que son geste était intervenu en réaction à des attouchements prodigués à son encontre par la victime dans un contexte d'alcoolisation.
Une information judiciaire était ouverte le 23 août 2022. A l'issue de son interrogatoire de première comparution, l'individu était mis en examen du chef d'homicide et placé en détention provisoire.
Les investigations sont depuis cette date menées sous l'autorité d'un juge d'instruction et sur commission rogatoire confiée au groupement de gendarmerie de Seine-et-Marne.
L'information judiciaire s'attachera à recueillir toutes les preuves utiles pour établir les circonstances exactes des faits, les motifs de l'agression et préciser la personnalité du mis en examen, ainsi que la nature des relations entretenues avec la victime.
Si l’enquête ne comportait pas d’élément objectif mettant en lumière une motivation discriminatoire, et notamment antisémite, tout élément permettant de l’établir donnera lieu à des réquisitions du parquet tendant à une aggravation de la qualification pénale retenue ».
"Une source proche du dossier avait indiqué lundi à l’AFP qu’il avait été tué à coups de hache et de couteau."

Me Elie Korchia a twitté : "Suite au communiqué de presse du Procureur de la République de Meaux, je veillerai aux côtés et dans l'intérêt de la famille Haddad, à ce que toute la lumière soit faite dans l'instruction en cours sur les circonstances et les motivations de ce crime horrible."

Sur Radio Shalom, Moshé Lewin, conseiller du Grand Rabbin de France, rabbin de la synagogue du Raincy et vice-président de la Conférence des rabbins européens, a dit : "Il y a eu un conflit d'ordre sexuel qui aurait eu lieu. Des demandes de cette personne décédée. Chaque fois qu'il y a eu de l'antisémitisme, le Consistoire ou d'autres ont été très vigilants. Dans une autre affaire, un tram à Bobigny, certains avaient avancé la piste antisémite. On ne les entend plus. Pour le moment il n'y a rien. Ayons cette réserve de vérifier les choses. Me Elie Korchia est aussi le Président du Consistoire de France. Rien n'est écarté. Par nature, les enquêteurs n'écartent rien. Il y a un travail très important fait par le SPCJ. Faisons confiance aux organisations... Il faut être prudent sur le mot antisémitisme" pour éviter de "crier au loup" sans raison et n'être plus cru.

Sur i24news, Me Elie Korchia a confié être interpelé par les posts du meurtrier sur Facebook et que ce criminel était en situation irrégulière en France : "Chaque dossier [d'antisémitisme] est différent. Il faut le travailler". Meyer Habib, député français, a révélé que la famille de la victime l'avait rapidement contacté et a insisté sur la gentillesse de Liyahou Haddad, "en surpoids" et qui avait des animaux : "Depuis mercredi dernier, je suis au courant de cette affaire". Un orateur a craint une "banalisation du meurtre d'un Juif en France". Quant à l'essayiste et romancier Joseph Macé-Scaron, il a analysé avec pertinence les posts sur Facebook du suspect en y détectant un profil psychologique particulier, nombriliste, aspirant à un islam quasi-rédempteur et en pointant le point commun entre plusieurs assassinats antisémites : le meurtrier connaissait sa victime qui l'accueillait avec gentillesse à son domicile.

Devant le cercueil de Liyahou Haddad, quelques dizaines se sont recueillies en écoutant un homme pieux rendre hommage au défunt.

Le jeudi 1er septembre 2022,
sur Radio Shalom, la sœur de Liyahou Haddad a exprimé son émotion. Shana B. Marer Bismuth, dirigeant l'association Paul Marer, a appelé à des dons, qui bénéficieront de reçus Cerfa, afin d'atteindre plus de 20 000 euros destinés à financer l'enterrement Liyahou Haddad. Elle est joignable au 06 51 43 08 35 ou via le site Internet de l'association.

Long silence
La polémique sur les propos de Sandrine Rousseau en date du 27 août 2022 - "Il faut changer aussi de mentalité pour que manger une entrecôte cuite sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité" - a obnubilé plusieurs jours les médias, notamment les chaines d'informations. 

Le Parisien a publié un article le 24 août 2022 sur ce crime.

Pourquoi ce silence médiatique et politique durant quatre à cinq jours ? Pour ne pas interférer dans la visite officielle (25-27 août 2022) du Président de la République Emmanuel Macron en Algérie et ne pas être accusé de rendre plus difficile cette visite ? 

Pourtant, l'annonce de cette visite, dont la délégation devait comprendre le Grand Rabbin de France Haïm Korsia, avait suscité des messages haineux officiels de musulmans. Une opposition dont les médias mainstream s'étaient faits l'écho. In fine, Haïm Korsia avait déclaré avoir été testé positif au coronavirus, et ne s'était pas joint à cette délégation. Et cette visite s'est soldée par un cuisant échec - aucun contrat, notamment de fourniture de gaz, n'a été signé - et le Président Emmanuel Macron a été copieusement insulté.

Les déclarations alambiquées du rabbin Moshé Lewin ont visé à rassurer ses coreligionnaires. A-t-il réussi ? On peut en douter tant des dirigeants communautaires sont discrédités auprès de très nombreux Français juifs. Doit-on rappeler les noms de Juifs français abandonnés par des instances communautaires - Dr Lionel Krief, David Amzallag - et ceux sur lesquels des bribes de vérité ont été trouvées non par des enquêteurs, mais par la famille de la victime, tel Jérémie Cohen, alors que le Crif relayait la parole officielle "rassurante" ? Souvenons-nous du silence de dirigeants communautaires après les assassinats de Sarah Halimi au printemps 2017 - un silence suivi de prises de paroles relayant les propos du Procureur - et de Jérémie Cohen en février-mars 2022. Doit-on comprendre que selon Moshé Lewin, la famille isolée de Jérémie Cohen, qui sollicitait récemment la générosité publique pour financer des plaintes judiciaires, aurait du continuer son enquête, et donc manifester ainsi sa défiance envers la police et la justice ? 

Pourquoi des dirigeants communautaires, notamment ceux qui alertent sur l'antisionisme ou "l'anti-israélisme", sont-ils si précautionneux alors que des éléments probants accréditent l'antisémitisme/antisionisme de l'assassin présumé ? Ignoreraient-ils qu'en arabe, les Israéliens sont désignés "Yahoud" (juifs) ?

Quant à l'intentionalité, est-il fréquent, voire normal, de se munir d'un couteau et d'une hache, et de s'acharner ainsi sur une victime ?

Une configuration communautaire nouvelle est apparue. Comme dans l'assassinat de René Hadjadj, ce sont des Internautes juifs qui ont cherché, trouvé et rendu publics les posts antijuifs et anti-israéliens de Mohamed Didi. Des preuves précieuses pour ajouter la circonstance aggravante d'antisémitisme. Et ce sont des dirigeants communautaires qui ont réitéré des messages de soutien à la famille de Liyahou Haddad et de demande que l'enquête recherche les motivations, notamment l'éventuel antisémitisme, du criminel. Comme si ces posts ne justifiaient pas immédiatement l'ajout de cette incrimination.

Car le compte Facebook de Baha/Mohamed Dridi fourmille de posts, messages et vidéos réitérant l'attestation de la foi islamique, dénigrant et dédaignant le Président Emmanuel Macron et son épouse Brigitte Macron, hostiles à la liberté d'expression et au blasphème - vidéo d'une manifestation au Pakistan contre les caricatures de Mahomet, d'une cérémonie présidée par le chef de l'Etat rendant hommage à Samuel Paty -, à l'Etat d'Israël - drapeau brûlé, arrestation d'un terroriste "palestinien" à son domicile par des soldats israéliens -, et indignés par le "deux poids/deux mesures" dont bénéficieraient les Juifs. 

Que fait cet individu, immigré irrégulier, haineux en France où il était arrivé en 2017 et dont il aurait du ou devait être expulsé ? Pourquoi Facebook n'a-t-il pas censuré ses posts, messages et vidéos ?

Selon Eric Zemmour, la France enregistrerait près de 400 000 entrée par an, soit deux millions d'entrées durant le premier quinquennat du Président Emmanuel Macron.

En 2022, Gérald Darmanin a déclaré : « Le petit-fils d'immigrés que je suis ne fait pas le lien entre immigration et délinquance... Il serait idiot de ne pas dire qu'il y a une part importante de la délinquance qui vient de personnes immigrées... 48 % des gens interpellés pour des actes de délinquance à Paris, 55 % à Marseille et 39 % à Lyon sont des étrangers... Bien sûr que l'étranger n'est pas par nature un délinquant. Mais il est évident que nous avons un problème de délinquance étrangère. Un étranger qui commet un acte de délinquance grave doit être expulsé très vite, parce qu'il crache sur le sol qui l'accueille. La question est “quel est le niveau d’acceptation qu’on doit avoir d’un étranger qui commet des actes de délinquance sur le territoire national ? Il faut qu’on ait ce débat, car on peut être démocrate et ferme, et il ne faut pas le laisser au Rassemblement national ni à la vindicte populaire des réseaux sociaux ».


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Avant le communiqué du parquet, le prénom de la victime a été diffusé en des orthographes variés : "Eyal", "Eliahou".

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