dimanche 4 mai 2025

Steven Spielberg

Né dans une famille juive américaine en 1946, Steven Spielberg est un réalisateur, scénariste, producteur (Amblin Entertainment, DreamWorks SKG) et distributeur de cinéma américain génial. Repéré par "Duel" en 1971, il est rendu célèbre par "Les Dents de la mer" (1975)
. Le premier blockbuster d'une série de films populaires et d'auteur qui lui valent le surnom de « The Entertainment King » (« le roi du divertissement ») : "E.T., l'extra-terrestre" (1982), "Indiana Jones" (1981-2008), "Jurassic Park" (1993), "La Liste de Schindler" (1993), "Il faut sauver le soldat Ryan" (1998)... 
Arte diffusera le 4 mai 2025 à 20 h 05 « Steven Spielberg, l'homme et l'enfant », documentaire de Michaël Prazan, ensuite à 21 h 05 « Pentagon Papers » de Steven Spielberg avec Meryl Streep, Tom Hanks, Sarah Paulson et Bob Odenkirk, puis à 22 h 55 "Les dents de la mer", un succès monstre », documentaire d’Olivier Bonnard et d’Antoine Coursat, enfin à 23 h 50 "E.T.", un blockbuster intime », documentaire de Clélia Cohen et Antoine Coursat.


« Le seul moment que nous haïssons dans vos films, c’est quand le mot « Fin » apparaît sur l’écran », a déclaré le réalisateur français Claude Lelouch lors d’une cérémonie des César à Paris. 

Et c’est vrai.

Né dans une famille juive américaine, Steven Spielberg s’est révélé un jeune réalisateur hyperdoué. Il est parvenu à réaliser des films d’auteur populaires et souvent à succès, à assurer son indépendance en produisant ses films, en bénéficiant des produits dérivés de ses films, en marquant les rétines et mémoires des spectateurs par des scènes-cultes révélant son brio technique au service d’une histoire et sa maîtrise de la direction d’acteurs, en demeurant fidèle à une équipe performante. Une carrière construite sur plusieurs décennies avec passion.

Distingué par de nombreux Prix, Steven Spielberg créé la fondation Shoah Foundation Institute for Visual History and Education afin de collecter les témoignages

Arte proposa en octobre 2017 un cycle Steven Spielberg en diffusant quatre films du réalisateur américain juif : DuelLes Dents de la merL’Empire du Soleilet A.I. Intelligence artificielle (Artificial Intelligence: AI).

« Cinéaste surdoué, Steven Spielberg a marqué de son empreinte le septième art des cinquante dernières années avec des succès planétaires. ARTE lui consacre sa soirée du 4 mai 2025 avec un film et trois documentaires. »

« Steven Spielberg, l'homme et l'enfant »
Arte diffusera le 4 mai 2025 à 20 h 05 « Steven Spielberg, l'homme et l'enfant », documentaire de Michaël Prazan.

« Cinéaste surdoué, Steven Spielberg marque de son empreinte le cinéma depuis plus d’un demi-siècle, de "Duel", en 1972, à "The Fabelmans", en 2022. Exhumant des archives méconnues, ce portrait met en lumière les éléments autobiographiques dont il a nourri son oeuvre foisonnante. »

« À l’en croire, tout a commencé au début des années 1950 quand son père l’a emmené voir Sous le plus grand chapiteau du monde de Cecil B. DeMille. Émerveillé par le spectaculaire accident ferroviaire du film, le petit Steven ne s’est pas contenté d’en reproduire d’autres avec son premier train électrique : s’emparant de la caméra Brownie 8 mm paternelle, il s’est amusé aussi à les filmer. "Le frisson coupable que j’ai ressenti à ce moment-là m'a entraîné vers un hobby qui est ensuite devenu ma profession", confia le cinéaste bien des années plus tard. »

« Né à Cincinnati en 1946 dans une famille de confession juive, dont l’explosion au moment du divorce de ses parents l’a longtemps laissé meurtri, Steven Spielberg se fait remarquer dès Duel, son premier film, tourné au départ pour la télévision et sorti en 1972. »

« Malgré un tournage plus qu’épique, la traque du requin tueur des Dents de la mer qu’il orchestre ensuite, en 1975, va faire frémir la planète tout entière. Considéré comme le premier blockbuster de l’histoire du cinéma, le film lance sa carrière et plus rien ne l’arrêtera… »

« Cinéaste surdoué, scénariste et producteur célébré, Steven Spielberg marque de son empreinte le septième art depuis plus d’un demi-siècle. Entre Duel et The Fabelmans (2022), le cinéaste a conquis en une trentaine de longs métrages tout à la fois le public, la critique et ses pairs. »

« Cet enfant gâté du cinéma a déployé son talent dans de multiples genres, du film d’horreur à la fresque historique, du drame intimiste au thriller politique, du film de guerre à la comédie d’aventure. »

« Au travers d’archives méconnues, d’extraits et de making of de ses films ainsi que d’entretiens que le cinéaste a accordés tout au long de sa carrière, Michaël Prazan (La passeuse des Aubrais, 1942) met en lumière les joies et les blessures de jeunesse, les peurs et les rêves qui ont contribué à façonner une œuvre bien plus autobiographique qu’il n’y paraît. »




"Spielberg"
"Spielberg" est un documentaire réalisé par Susan Lacy (2017). 

"Long de 2 heures et demi, ce documentaire non-exhaustif retrace le parcours du réalisateur en cherchant à dévoiler l'homme qui se cache derrière la légende. Grâce aux images amateurs glanées auprès des proches du réalisateur, le film dévoile de rares moments d'intimité, où on voit Spielberg jouer au billard avec des lunettes d'un autre âge. Triplement oscarisé® , il fait figure de mythe du cinéma américain, aux côtés de George Lucas, Brian De Palma, Francis Ford Coppola et Martin Scorsese avec qui il formait le Nouvel Hollywood des seventies".
            
"Duel"
Un « automobiliste est pris en chasse par le conducteur d’un rutilant poids lourd... Premier film de Steven Spielberg, une course-poursuite impressionnante de maîtrise et d’ingéniosité ».

« Sur une route californienne, David Mann, un représentant commercial, est suivi par un énorme camion. Alors qu’il tente de poursuivre son chemin, le routier le laisse passer puis le double, ralentit dangereusement et joue avec ses nerfs. Un combat sans merci s’engage entre les deux conducteurs… »

« En 1971, Steven Spielberg, 24 ans et alors inconnu du grand public, réalise « Duel » pour la télévision américaine. Le succès est tel que le film sort en salles à l’étranger deux ans plus tard, ouvrant ainsi les portes du septième art à celui qui deviendra l’une des personnalités les plus influentes du cinéma américain ». 

« Adapté d’une nouvelle de Richard Matheson, « Duel » met en scène un face-à-face acharné entre l’homme et la machine, personnifiée par les phares de l’imposant poids lourd, semblables à une paire d’yeux menaçants ». 

« Car le conducteur lui-même n’apparaît jamais à l’écran – à l’exception de ses santiags et de son avant-bras, laissant le spectateur dans le flou quant à ses réelles motivations ». 

« À partir d’un scénario d’une simplicité déconcertante, Spielberg alterne brillamment les angles de vue et distille un suspense angoissant, appuyé par la partition mécanique et entêtante du compositeur Billy Goldenberg. Un tour de force ».

"Les Dents de la mer" 
Un « requin boulimique sème la panique dans une station balnéaire... Magistralement orchestré par Steven Spielberg, le premier blockbuster hollywoodien a toujours la dent acérée. Avec Roy Scheider, Richard Dreyfuss et la musique obsédante de John Williams ».

« Un été, dans le Massachusetts. La découverte d'un cadavre atrocement mutilé met la petite cité balnéaire d'Amity en ébullition. Convaincu d'avoir affaire à un requin, le shérif Brody veut fermer les plages, mais se heurte au veto du maire, qui craint la réaction des commerçants, dans cette ville qui ne vit que l'été. Le lendemain, sous les yeux effarés des vacanciers, le requin dévore un jeune garçon. Le maire met la tête du squale à prix, tandis que Brody reçoit le renfort d'un jeune océanographe, Hooper. Tous deux embarquent sur le bateau de Quint, un chasseur de prime hâbleur et revêche, pour attraper le monstre, un requin blanc de plusieurs mètres, avide de chair humaine ».

« Ta, tan, ta tan ! » La « B.O. de John Williams, plusieurs fois récompensée, a contribué à l'aura du film ». 

« Tirant parti d'un tournage techniquement difficile, Steven Spielberg a l'idée géniale de raréfier les apparitions de son requin en carton-pâte, au point d'utiliser la caméra subjective et l'obsédant ostinato de Williams pour signaler son approche ». 

« Ancrée dans une Amérique banale, épinglée pour son âpreté au gain, prise en main par trois héros ordinaires, et magistralement interprétés, cette irruption savamment orchestrée du monstrueux dans le train-train quotidien n'en est que plus efficace ». 

« Avec ces « Dents de la mer » maintes fois copiées, au frisson intact plus de quarante ans après, Spielberg s'impose comme un maître du film catastrophe et inaugure l'ère du blockbuster ».

"Les dents de la mer", un succès monstre »
Arte diffusera le 4 mai 2025 à 22 h 55 "Les dents de la mer", un succès monstre », documentaire d’Olivier Bonnard et d’Antoine Coursat.

« En 1975, Steven Spielberg terrorise la planète avec un requin tueur. Un demi-siècle plus tard, ce documentaire revient sur le tournage épique d’un film dont le succès a métamorphosé l’industrie du cinéma. »

« Auréolé du succès de Duel, son premier film tourné pour la télévision, Steven Spielberg se voit proposer en 1974 par Dick Zanuck et David Brown, les producteurs du studio Universal avec qui il est sous contrat depuis cinq ans, la réalisation d’un "gros, gros film qui [lui] permettra de faire tous les grands films [qu’il] veut". 

« D’abord réticent, Spielberg accepte. »

« Le tournage, qui se tient dans le Massachusetts sur la petite île de Martha’s Vineyard, ne va pas se dérouler sans encombre. Entachée par de multiples déboires – tensions avec les acteurs, temps épouvantable, requin électronique en carafe… –, l’aventure se solde par un important dépassement de budget, qui fait craindre le pire pour sa carrière au jeune réalisateur de 28 ans. »

« Mais quand il sort sur les écrans à l’été 1975, Les dents de la mer enthousiasme le public. Bousculant une industrie du cinéma un peu endormie, ce blockbuster va ouvrir la voie à la naissance des franchises et à l’essor des multiplex. »

« Adaptée d’un best-seller de Peter Benchley, paru en 1974, l’histoire du squale tueur ne devait être au départ qu’un petit film de série B comme les studios en produisaient alors à la pelle. »

« Récompensé en 1976 par trois Oscars (montage, musique et son), Les dents de la mer marque une rupture dans l’histoire du cinéma américain, au moment où se referme la parenthèse du Nouvel Hollywood. »

« Revenant sur son tournage épique et sur ce qui a contribué à son succès, notamment la mise en scène audacieuse de Spielberg et la bande originale composée par John Williams, Olivier Bonnard et Antoine Coursat ("E.T.", un blockbuster intime) appuient leur démonstration sur de riches archives, ponctuées d’extraits du film, et sur les témoignages, recueillis un demi-siècle après la sortie en salle du film, de plusieurs de ses protagonistes, parmi lesquels la comédienne Lorraine Gary, la veuve de l’auteur Wendy Benchley, le chef décorateur Joe Alves et le scénariste Carl Gottlieb. »

"Indiana Jones - À la recherche de l'âge d'or perdu"
Arte diffusa le 14 mai 2021 "Indiana Jones - À la recherche de l'âge d'or perdu" (Indiana Jones - Eine Saga erobert die Welt) de Clelia Cohen et Antoine Coursat.

"Silhouette iconique, l’archéologue imaginé par Spielberg et Lucas fête ses 40 ans. La bio mouvementée du héros sexy qui a dépoussiéré le film d’aventures."
  
"Mai 1977. Steven Spielberg rejoint à Hawaii George Lucas, qui fuit la pression liée à la sortie de La guerre des étoiles. Le box-office les ayant rassurés, les deux amis se mettent en quête d’un sujet pour Spielberg. Celui-ci rêve d’un James Bond. Lucas se propose de le produire et lui soumet Indiana Jones : l’histoire d’un aventurier des années 1930, à la façon des serials, feuilletons à grand frisson et petit budget des cinémas de quartier, désuets mais chers au cœur de ces grands gamins cinéphiles". 

"Philip Kaufman, l’un des coscénaristes, futur réalisateur de L’étoffe des héros, enrichit le script d’un souffle épique avec l’idée d’une quête de l’arche d’Alliance. Mais les studios n’y croient pas". 

"Par ailleurs, Spielberg traîne une réputation de cinéaste dépensier et peu respectueux des délais. Lucas se porte garant et accepte même à contre-cœur de "prêter" Harrison Ford, la vedette de Star Wars. Sous son influence amicale, Spielberg va réviser sa façon de tourner et ne dépassera jamais plus ni budget ni planning". 

"Fort de cette sage gestion, Indiana Jones et les aventuriers de l’arche perdue, bijou de divertissement sorti en 1981, deviendra l’un des films les plus rentables de l’histoire du cinéma". 

"À la fois inventif et en phase avec les goûts du public, le tandem Spielberg/Lucas a mis au point une mécanique d’action frénétique que l’on qualifiera plus tard de "cinéma parc d’attraction". 

"Avec son allure reconnaissable – fouet, chapeau et barbe de trois jours –, Indiana Jones fait entrer le cinéma dans l’ère des franchises et du merchandising, générant jeux vidéo, séries, figurines ou BD."

"Nourri d’interviews des principaux intéressés, ainsi que d’archives savoureuses, avec un Harrison Ford clownesque entre deux prises, ce documentaire raconte, quarante ans après la sortie du premier volet, la formidable trajectoire d’un archéologue sexy (et un brin macho), qui a remis à la mode le film d’aventures au point de devenir une référence". 

"Il tire un portrait complet du héros et de ses nombreux emprunts : l’arrogance de Charlton Heston, le cynisme de Bogart, la droiture de Stewart Granger, les cascades de Jean-Paul Belmondo. Traits qui, combinés à un tempérament gaffeur et attachant, en ont fait un héros universel".



"E.T.", un blockbuster intime »
Arte diffusera le 4 mai 2025 à 23 h 50 "E.T.", un blockbuster intime », documentaire de Clélia Cohen et Antoine Coursat.

« 1982. Un film accomplit le triple exploit de donner naissance à un personnage emblématique de la pop culture, de révolutionner le cinéma de science-fiction et d’émouvoir aux larmes le monde entier. Retour sur le paradoxal "E.T., l’extra-terrestre", à la fois blockbuster et oeuvre intime, sans doute la plus personnelle de Steven Spielberg. 

« En 1982 sortait le septième long métrage de Steven Spielberg, E.T. l’extra-terrestre. Ce film sur l'enfance et la différence allait émouvoir des centaines de millions de spectateurs dans le monde, s'imposant en son temps comme le plus gros succès de l'histoire du cinéma. Son réalisateur ne l'avait pourtant pas imaginé comme un film commercial, mais comme une œuvre intime, inspirée par ses propres blessures, racontant l’amitié hors normes d’un jeune garçon avec une créature aussi perdue que lui. »

« Après avoir inventé le blockbuster avec Les dents de la mer, dynamité le vieux cinéma d'aventure avec Indiana Jones, Steven Spielberg transforme une nouvelle fois la pellicule en or avec E.T., conte fantastique d’apparence modeste, dont le pouvoir d'émerveillement va se révéler irrésistible. »

« Le documentaire de Clélia Cohen et Antoine Coursat (qui ont déjà œuvré, entre autres, sur Indiana Jones) raconte ce miracle à travers des archives qui font la part belle à la parole du cinéaste. »

« Délesté de la lourdeur budgétaire de ses précédents films, aidé par un extraterrestre en parfait état de marche (contrairement au requin des Dents de la mer, dont les défaillances techniques lui avaient fait frôler la catastrophe), donnant libre cours à sa formidable capacité de connexion avec les comédiens enfants, Spielberg a pu se concentrer sur la dimension émotionnelle de son film, pensé dès le départ comme un récit personnel : celui d'un grand adolescent de 35 ans, marqué par le traumatisme causé par le divorce de ses parents, qui se souvient de son enfance rêveuse et solitaire. »

« Par son extraordinaire pouvoir de résonance, E.T. a changé l'homme ainsi que sa carrière, et marqué l'imaginaire du monde entier pour plusieurs décennies. »

« La couleur pourpre »
Arte diffusa le 2 juillet 2023 à 21 h 00 « La couleur pourpre » (The Color Purple), film américain réalisé par Steven Spielberg (1985), d'après le roman de Alice Walker, et interprété par Whoopi Goldberg, Danny Glover, Margaret Avery et Oprah Winfrey. « Le long chemin vers l'émancipation d'une jeune femme noire (Whoopi Goldberg), abusée par son père et martyrisée par un mari brutal (Danny Glover). Par Steven Spielberg, un mélodrame poignant interprété par une pléiade de stars afro-américaines. »

« Début du XXe siècle, en Géorgie, un État du sud des États-Unis. Afro-américaine de 14 ans, Celie accouche de son deuxième enfant, fruit d'un inceste paternel. À peine mise au monde, sa petite fille lui est arrachée pour être adoptée, tout comme le fut son premier-né. En proie au chagrin, Celie ne trouve de réconfort qu'auprès de Nettie, sa soeur cadette dont elle est inséparable. Quand Albert Johnson, un fermier veuf qui fréquente leur paroisse, demande la main de Nettie, son père refuse mais lui concède celle de Celie. Mariée contre son gré et privée de sa soeur, la jeune fille supporte mille maltraitances jusqu'à ce que Shug Avery, une chanteuse à succès dont Albert s'est épris, s'installe chez eux... »

« Imagine-t-on un destin de femme plus tragique que celui de Celie : adolescente abusée par son père, oeuvrant en esclave du lever au coucher pour un mari brutal, privée de ses enfants et de l'affection de sa soeur bien-aimée ? »

« Déployé sur trois décennies, c'est son long chemin vers l'émancipation et le bonheur, grâce aux rencontres décisives avec des femmes de caractère, que retrace Steven Spielberg en adaptant le roman de la militante féministe Alice Walker, Prix Pulitzer en 1983. »

« Nommé dans onze catégories aux Oscars, ce film déchirant - émaillé aussi de moments de joie, de fêtes, de petites victoires et de superbes chansons composées par Quincy Jones - n'en récolta aucun, mais les Golden Globes surent, eux, distinguer le talent en devenir de Whoopi Goldberg dans son premier rôle au cinéma ». 

« Entourant l'actrice, un casting entièrement composé de comédiens afro-américains, de Danny Glover (Albert) à Margaret Avery (Shug Avery) ou Oprah Winfrey (la frondeuse Sofia), livre une partition saisissante. »

Meilleure actrice dans un rôle dramatique (Whoopi Goldberg), Golden Globes 1986


"L’Empire du Soleil" 
« La survie d'un enfant dans un camp de concentration japonais durant la Seconde Guerre mondiale... Adaptation du livre autobiographique de l'écrivain J. G. Ballard, un tournant dans l'oeuvre de Steven Spielberg, avec le jeune Christian Bale et John Malkovich ».

« Shanghai, 1941. Alors que la guerre sino-japonaise fait rage depuis trois ans déjà, les Occidentaux continuent de vivre dans une opulence insouciante, à l'abri de la concession internationale. Mais en décembre 1941, l'armée japonaise, qui va passer à l'attaque à Pearl Harbor, envahit la ville. Élevé dans le luxe par des parents aimants qui n'ont pas vu venir le danger, un petit garçon anglais passionné d'aviation, James, est séparé d'eux par la foule des fuyards. Errant dans la ville, il croise la route d'un jeune trafiquant américain, avec qui il se retrouve interné dans un camp de concentration… »

« Comme dans beaucoup des films de Spielberg, un enfant héros parvient à supporter la dureté de la réalité grâce à la force de ses rêves, et se découvre dans l'adversité des forces insoupçonnées ». 

« Mais en adaptant le livre autobiographique de l'écrivain J. G. Ballard, plus connu pour ses romans de science-fiction, l'alors jeune réalisateur d'« E.T. » ouvre un tournant dans son œuvre : c'est la première fois qu'il aborde de front la tragédie historique qui l'obsède, celle de la Seconde Guerre mondiale ». 

« Comme « La liste de Schindler », qu'il préfigure, « Empire du soleil » a profondément divisé la critique à sa sortie, certains accusant le cinéaste de trahir la vérité des faits au profit des bons sentiments ». 

« Trente ans après la polémique, cette épopée hollywoodienne en forme de récit initiatique, portée par deux futures stars qu'il est émouvant de (re)découvrir si jeunes (Christian Bale, alors âgé de 9 ans, et le déjà grand Malkovich), est devenue un classique ».

"A.I. Intelligence artificielle"  
« Abandonné par sa mère adoptive, un enfant-robot fait tout pour la retrouver... Une planète submergée par les océans, les méandres de l'intelligence artificielle, des robots vus comme une menace, traqués, au ban de la société ». 

« Sorti en 2001, ce film, échafaudé sur les cendres d'un projet de Kubrick, prouve une fois de plus le talent visionnaire de Spielberg. Avec Jude Law, une troublante hybridation entre conte naïf et science-fiction crépusculaire ».

« Dans un monde ravagé par le dérèglement climatique, les « méca », des androïdes, font marcher l'économie. Le professeur Hobby s’emploie d'ailleurs à mettre au point un robot plus avancé, capable d'aimer. Son entreprise propose à Monica et Henry, qui tentent de commencer à faire le deuil de Martin, leur fils mourant, d'accueillir ce méca nouvelle génération. Baptisé David et très attachant, celui-ci fait fondre les réticences de Monica. Mais Martin guérit et une rivalité toxique naît entre les deux garçons. Monica refuse de rendre David à l'usine, qui le détruira. La mort dans l'âme, elle l'abandonne dans la forêt. Dès lors, l'enfant-robot n'aura de cesse de la retrouver ».

« S'il montre avec subtilité à quel point la présence d'un androïde – si « humain » qu'il en est angoissant – brouille les repères, « A.I. » convoque aussi, sous le manteau de la science-fiction, les obsessions du cinéaste : la persécution des juifs, à travers celle des robots, et l'enfance meurtrie, plongée trop tôt dans le chaos de l'âge adulte ». 

« C'est d'ailleurs un méca prostitué, campé par un Jude Law clownesque, qui, tel un sulfureux (mais dévoué) mentor, guide David dans cet univers dévoyé. Une troublante hybridation entre conte naïf et science-fiction crépusculaire ».

La scène finale suscite un malaise, une gêne.

« Pentagon Papers »
Arte diffusera le 4 mai 2025 à 21 h 05 « Pentagon Papers » de Steven Spielberg avec Meryl Streep, Tom Hanks, Sarah Paulson, Bob Odenkirk.

« Au début des années 1970, le gouvernement Nixon tente d’empêcher deux quotidiens de publier des dossiers secrets défense sur la guerre du Viêtnam... Porté par Meryl Streep et Tom Hanks, un brillant thriller de Steven Spielberg sur le pouvoir de la presse. » 

« À la mort de son mari, au début des années 1970, Kay Graham a repris la direction du Washington Post, le quotidien fondé par son père. Alors que le journal subit la désaffection des lecteurs et qu’elle essaie de s’imposer dans un monde masculin, elle se résout à une entrée en Bourse, afin de trouver de l’argent frais pour assurer la pérennité du titre. »

« Quand l’administration Nixon interdit au New York Times de publier des documents classés secret défense par le secrétaire d’État Robert McNamara et portant sur l’intervention militaire américaine au Viêtnam, une course contre la montre s’engage. Ben Bradlee, le rédacteur en chef, se démène pour en récupérer une copie et la divulguer, malgré les réticences de sa patronne et les risques encourus… » 

"La presse doit servir les gouvernés, pas les gouvernants", rappelle la Cour suprême des États-Unis dans un finale que n’aurait pas désapprouvé Frank Capra ou John Ford. »

« Rendant hommage au quatrième pouvoir, Steven Spielberg orchestre un thriller à la précision documentaire autour d’un combat légitime : révéler les mensonges des présidents américains qui se sont succédé de 1945 à 1967 quant à l’issue victorieuse de la guerre qu’ils menaient au Viêtnam. »

« Inspiré de faits réels, un grand film historique, porté avec conviction par Meryl Streep et Tom Hanks. » 

"Le rêve hawaïen de Spielberg"
"Invitation au voyage" (Stadt Land Kunst), "Le rêve hawaïen de Spielberg / Corse / Auckland" (Spielbergs hawaiianischer Traum / Korsika / Auckland).

"Linda Lorin nous emmène à la découverte de notre patrimoine artistique, culturel et naturel. Dans ce numéro : "Jurassic Park", le rêve hawaiien de Spielberg - Le vin, aux racines de l’âme corse - À Auckland, rien ne sert de courir... "Jurassic Park", le rêve hawaiien de Spielberg". "Des arbres immenses aux racines géantes, des falaises et des cascades peuplent l’archipel d’Hawaï. Ici s’est développée une nature hors norme, des paysages démesurés à la hauteur des ambitions du réalisateur Steven Spielberg. Dans la nature spectaculaire des îles hawaiiennes du Pacifique, va germer le projet pharaonique de “Jurassic Park”. Tourné en grande partie dans ces paysages hawaïens, le film Jurassic Park va devenir l’un des plus grands succès de l’histoire d’Hollywood.

Fondation Jewish Story Partners
Début mai 2021, la Fondation Jewish Story Partners, fondée par Steven Spielberg et son épouse Kate Capshaw, et visant à aider le financement "des films documentaires sur le thème du judaïsme, a annoncé sa première liste de bénéficiaires".

"Parmi les lauréats, un film sur une drag queen étudiante en école rabbinique et un autre sur une comique israélienne qui incite les Israéliens à remettre en question leurs préjugés".

"Les dix projets ont reçu un total de 225 000 dollars de la part de la Righteous Persons Foundation de Spielberg et du Maimonides Fund, avec une aide supplémentaire de la Jim Joseph Foundation."



« Réunissant des interviews données par le cinéaste au cours de sa carrière, le portrait que lui consacre Michaël Prazan dévoile des pans méconnus de sa vie. Propos choisis de A à (presque) Z. Propos choisis par Christine Guillemeau. »

« A comme Afro-Américains
"J'ai sept enfants, dont deux sont afro-américains. Jusque-là je n'avais pas vraiment fait de film pour mes propres enfants, j'ai fait celui-là pour mes deux enfants noirs" (à propos d’Amistad).

D comme Divorce
"Ma mère était si malheureuse, si proche de la dépression, que lorsque mes parents ont divorcé, j'ai pensé que cela lui avait sauvé la vie. […] Elle a toujours eu la fibre artistique : elle était pianiste concertiste. Mon père a quitté l'armée de l'air en 1945. Il faisait partie de l'équipe qui a inventé le premier ordinateur à la RCA [Radio Corporation of America, société pionnière de l'informatique, NDLR]. Il a passé sa vie à inventer et à perfectionner des ordinateurs. C’était un scientifique. Entre eux, ç'a toujours été un choc des cultures." 

E comme Extraterrestre
"Quand j'étais jeune, j'adorais observer les étoiles et penser à la vie en dehors de notre planète, imaginer à quoi ressemblerait un ovni. Nos comics du dimanche parlaient de soucoupes volantes et j'ai grandi dans cette psychose qui consistait à voir des lumières étranges dans le ciel et à imaginer une rencontre sur Terre avec quelqu'un venu de l'espace. Je n'imagine pas que des extraterrestres ayant parcouru des millions d'années-lumière, en sacrifiant plusieurs générations d'entre eux, viendraient d'aussi loin pour nous envahir. Il me semble plus vraisemblable qu'ils viennent en ambassadeurs de paix et d'amitié" (à propos de Rencontres du troisième type).

F comme Famille
"Enfant, j'ai été traumatisé par l'éclatement de ma famille. J'ai toujours voulu raconter l'histoire de ma mère, de mon père, de mes sœurs et de cette incroyable lutte entre l'art et la famille. […] Au début de l'année 2020, quand nous sommes tous restés enfermés un long moment, Dieu merci j’étais entouré de ma famille. Cela m’a permis de souffler et de réfléchir à un film qu’autrement je n’aurais pas pris le temps de faire. J'ai pensé à la mort, au vieillissement et c'est vraiment le Covid qui m'a encouragé à raconter ma propre histoire" (à propos de The Fabelmans).

G comme Génocides
"L'USC Shoah Foundation* est le plus grand travail social que j'aie fait en termes de sensibilisation. La liste de Schindler a fait naître en moi une responsabilité : celle de m’impliquer au-delà du film. C'est devenu, pour moi, le travail le plus important jamais engendré par un film. Et j'en suis extrêmement fier. Je continue à beaucoup m'y investir, et nous recueillons dans le monde entier des témoignages d'Arméniens des troisième et quatrième générations, des témoignages à Sarajevo, au Cambodge, au Rwanda. Nous avons élargi notre travail à d'autres génocides."

J comme Judéité
"Je l’ai niée pendant longtemps. J’ai souvent dit que mon patronyme était allemand, pas juif. […] La liste de Schindler est le fruit d'années de reconnaissance et de reconquête qui m'ont permis de m'assumer comme juif. Ce n'était pas le cas quand j'étais jeune, car mes parents nous élevaient dans des quartiers non juifs."

M comme Mer
"La mer me terrifie. Depuis que je suis enfant, j'ai peur de l'océan. Si je ne ressentais pas cette peur, je ne pourrais pas la transmettre. Quand on a testé le requin dans l'eau, c’était un désastre ! Si bien qu'au montage je manquais d'images du requin et j'ai dû suggérer plus que ce que je devais montrer" (à propos des Dents de la mer).

N comme Nouvel Hollywood
"George Lucas, Scorsese, Coppola et moi-même formions une 'Nouvelle Vague américaine'. Nous avons tous fait nos débuts en même temps et nos films nous ont fait connaître au même moment – Scorsese avec Mean Streets et George avec American Graffiti. On était amis, on traînait ensemble, on allait les uns chez les autres. On se plaignait des studios, de leur façon de nous traiter, de remonter nos films."

P comme Peur
"Vivre avec la peur fait partie de mon ADN. Au New Jersey, il y avait cet arbre horrible, effrayant et nu, devant la fenêtre. Il me terrifiait. Plus tard, une fois adulte, lorsque j'ai écrit Poltergeist, j'ai créé un arbre qui prend vie et qui aspire le petit garçon dans une de ses cavités."

R comme Rêves
"Le cinéma n'a pas été le moyen d'exorciser des choses dont je voulais me débarrasser. Au contraire ! J’ai voulu les garder précieusement toute ma vie. Les films sont des rêves, chéris, que l'on n'oublie jamais."

S comme Shoah
"Mes grands-parents parlaient constamment de la Shoah. Ma grand-mère enseignait l'anglais à des survivants. J'ai donc eu un contact direct, à 3 ou 4 ans, avec des survivants de l'Holocauste. […] Je devais être en classe de sixième, à Phoenix, quand on nous a montré un documentaire en noir et blanc d'environ une heure, intitulé The Twisted Cross. J'ai été terrifié. Après toutes ces discussions à table, à propos de la Shoah, de tous ces proches que nous avions perdus, ce film m'a fait réaliser ce qui s'était vraiment passé, et qui allait me changer à jamais."

* Créée par Steven Spielberg en 1994.


« Né il y a plus de quarante ans, E.T. l'extra-terrestre a bouleversé les spectateurs terriens dans un parfum d’enfance. Retour sur les clés du succès d’une œuvre magique qui a marqué une rupture dans le cinéma de science-fiction. Par Jonathan Lennuyeux-Comnène. »
 
« Un alien pas comme les autres
Avant E.T., la plupart des créatures venues de l'espace étaient non seulement effrayantes, mais pleines de mauvaises intentions. Fantasmes nés de la guerre froide, reflets d'angoisses sécuritaires ou ennemis intérieurs, les extraterrestres se voyaient le plus souvent représentés comme des prédateurs. Spielberg, lui, pensait que des êtres possédant l'intelligence et la technologie pour se lancer dans un voyage de plusieurs années jusqu'à la Terre ne pouvaient qu’être animés par une curiosité pacifique. À Carlo Rambaldi, le spécialiste ès marionnettes chargé de concevoir son E.T., il indique que la créature doit ressembler à un vieillard à la fois laid, sage et innocent. C’est dans son chat himalayen que Rambaldi trouvera l’inspiration. Le mouvement, les attitudes et la voix achèveront de faire du personnage le compagnon magique dont tout enfant rêverait.

Un lien privilégié avec l’enfance
L'idée d'E.T. est née d’une conversation de Spielberg avec François Truffaut, sur le tournage de Rencontres du troisième type. En remarquant l'aisance avec laquelle il dirigeait le jeune garçon du film, Truffaut l’avait encouragé à poursuivre dans cette voie. Les archives qui montrent Spielberg sur le plateau d'E.T. avec Henry Thomas et Drew Barrymore, au travail ou plaisantant entre deux prises, attestent de son étonnante capacité de connexion avec les enfants. Ses détracteurs ont d’ailleurs pu dire qu’il était resté un grand enfant lui-même… Mais le fait est qu’il a été l'un des premiers à considérer les enfants comédiens en tant que tels, en leur faisant prendre conscience de leur rôle sans pour autant les transformer en singes savants, ni les manipuler. Il en résulte une alchimie particulière dont on retrouvera des traces dans des films comme A.I. ou La guerre des mondes, mais dont E.T. reste l’exemple le plus émouvant.

La puissance de l'intime
Les dents de la mer avait pulvérisé tous les records d’audience en faisant bondir les spectateurs de leurs sièges. E.T. réitère l'exploit en les touchant au cœur. Avec ce film à “petit” budget (10 millions de dollars) à l’histoire simple et aux personnages peu nombreux, Spielberg a voulu réaliser une œuvre intimiste, en écho au traumatisme causé par le divorce de ses parents et au sentiment de différence qu’il éprouvait enfant. Eliott, dont le père est en passe de quitter le foyer, et E.T., abandonné sur Terre, sont ses semblables. Leur histoire, celle d’un apprentissage de la séparation, porte une dimension cathartique universelle. Spielberg ne cherchait pas à créer des univers extraterrestres merveilleux, comme son ami George Lucas. Son monde à lui est résolument humain. »


20 films préférés

Au magazine Far Out, Steven Spielberg a listé ses vingt films préférés : 
"It’s a Wonderful LifeFrank Capra (1946)
The Godfather – Francis Ford Coppola (1972)
Fantasia -Walt Disney (1940)
A Guy Named Joe – Victor Fleming (1943)
Guardians of the Galaxy – James Gunn (2014)
War of the Worlds – Byron Haskin (1953)
Psycho – Alfred Hitchcock (1960)
2001: A Space OdysseyStanley Kubrick (1968)
Lawrence of Arabia – David Lean (1962)
Untouchable – Olivier Nakache and Éric Toledano (2011)
The Dark Knight – Christopher Nolan (2008)
The 400 BlowsFrançois Truffaut (1959)
Day for Night – François Truffaut (1973)
Citizen KaneOrson Welles (1941)
Captains Courageous – Victor Fleming (1937)
The Best Years of Our LivesWilliam Wyler (1946)
The SearchersJohn Ford (1956)
TootsieSydney Pollack (1982)
Seven Samurai – Akira Kurosawa (1954)
Dumbo Walt Disney (1941)".


"L’évolution de la saga Indiana Jones, née il y a quarante ans, reflète celle de son tandem de créateurs, Spielberg et Lucas. Démonstration en quatre films alors qu’ARTE consacre un trépidant documentaire au beau baroudeur. Par Augustin Faure."
 

"En quatre opus, il est devenu l’incarnation de l’aventure au cinéma et le miroir intime de ses deux "papas". Collage pop empruntant à l’érotisme de Tarzan, au panache de Zorro, au glamour de James Bond et au brio d’une série d’aventuriers sur grand écran, Indiana Jones est né en 1977, sur une plage hawaiienne. Steven Spielberg confie alors à George Lucas son désir inassouvi de réaliser un épisode de James Bond, frustration que son ami de dix ans contourne en lui offrant clé en main un héros né de son amour des serials, feuilletons d’avant-guerre mâtinés d’exotisme. Une aubaine pour Spielberg, dont le film précédent, 1941, s’est révélé catastrophique, le petit génie ayant explosé délais et budget. En lui inculquant efficacité et discipline, Les aventuriers de l’arche perdue le remet en selle en 1981. Le succès mondial du film appelle inévitablement une suite, sortie en 1984, et infusée alors que les deux acolytes étaient chacun en butte à une séparation douloureuse. Ces tourments personnels expliquent peut-être la tonalité un brin misogyne d’Indiana Jones et le temple maudit, et son atmosphère plus violente – Spielberg y dévoilant un sadisme inédit qu’il reniera par la suite. Ce basculement bouleverse au passage l’industrie hollywoodienne, qui instaure alors une nouvelle classification, la PG-13, déconseillant le film aux moins de 13 ans.

Héros dur à cuire
Cinq ans plus tard, "Indy", toujours incarné par Harrison Ford, reprend du service dans Indiana Jones et la dernière croisade, qui redonne de l’air aux deux cinéastes, après une série d’échecs publics. Ce troisième opus permet de raccorder la série à sa source d’inspiration première en donnant le rôle (hautement symbolique) du père d’Indiana à James Bond en personne : Sean Connery. Un épisode que beaucoup crurent conclusif, à l’image de son dernier plan : une chevauchée de western au soleil couchant. Le professeur d’archéologie aventurier revint pourtant en 2008, en quête cette fois d’un "Royaume du crâne de cristal", quatrième itération du mythe bien plus désirée par Lucas que par Spielberg. En découle un film brouillon et désincarné, vécu par les fans comme une trahison, mais moins médiocre que sa réputation. Plus d’une décennie plus tard, que reste-t-il comme horizon au plus dur à cuire des héros ? Annoncé pour juillet 2022, sans qu’aucune information tangible ne vienne nourrir les espoirs ou les craintes, un cinquième volet serait en préparation. Après la vente de son studio à Disney, George Lucas s’est définitivement séparé de sa création, et Steven Spielberg a lui jeté aussi l’éponge, refilant la réalisation à James Mangold  (Walk the Line, Wolverine – Le Combat de l'immortel, Le Mans 66). Vers quelles contrées étranges ce cinéaste tout-terrain emmènera l'intrépide aventurier ?'


« Steven Spielberg, l'homme et l'enfant » de Michaël Prazan
France, 2024, 56 min
Coproduction : ARTE GEIE, Ellis Films, A_Bahn
Sur Arte les 4 mai 2025 à 20 h 05, 13 mai 2025 à 15 h 25, 17 mai 2025 à 6 h 20
Sur arte.tv du 27/04/2025 au 02/06/2025

"Spielberg" par Susan Lacy
2017, 2 h 20
Avec les témoignages de Steven Spielberg, Martin Scorsese, Richard Dreyfuss, Bill Butler (Himself)
Sur OCS Géants les 12 décembre 2019 à 15 h 25, 16 décembre 2019 à 18 h 15 et 24 décembre 2019 à 03 h 20.

"Indiana Jones - À la recherche de l'âge d'or perdu" de Clelia Cohen et Antoine Coursat
France, 2020, 53 min
Coproduction : ARTE France, Ma Drogue à moi
Sur Arte les 14 mai 2021 à 22 h 45 et 29 mai 2021 à 1 h 40
Disponible du 07/05/2021 au 12/07/2021
Visuels :
Affiche 
Indiana Jones et le temple maudit, 1984 par Steven Spielberg. Harrison Ford dans le rôle d' Indiana Jones
© Paramount Pictures / Lucasfil

Indiana Jones et le temple maudit, 1984, réalisateur Steven Spielberg avec Kate Capshaw, George Lucas et Harrison Ford
© Lucasfilm

Le réalisateur Steven Spielberg sur le plateau de tournage des " Aventuriers de l' Arche perdue"
© Sunset Boulevard / Corbis / G

© Murray Close / Getty Images

© Sunset Boulevard / Corbis / Getty Images


"Le rêve hawaiien de Spielberg"
France, 2019, 14 min
Sur Arte le 15 juin 2020 à 16:30
Disponible du 08/06/2020 au 13/08/2020

"Duel"
1971, 86 minutes
Auteur : Richard Matheson
Image : Jack A. Marta
Montage : Frank Morriss
Musique : Billy Goldenberg
Production : Universal Television Group
Producteur/-trice : George Eckstein
Scénario : Richard Matheson
Avec Dennis Weaver, Eddie Firestone, Tim Herbert, Carey Loftin, Lucille Benson, Shirley O’Hara, Jacqueline Scott, Lou Frizzell
Sur Arte le 30 octobre 2017 à 20 h 50

1975, 119 min
Auteur : Peter Benchley
Image : Bill Butler
Montage : Verna Fields
Musique : John Williams
Production :Universal Pictures, Zanuck-Brown Productions
Producteur/-trice : Richard D. Zanuck, David Brown
Scénario : Peter Benchley, Carl Gottlieb
Avec Roy Scheider, Robert Shaw, Richard Dreyfuss, Lorraine Gary, Murray Hamilton, Carl Gottlieb
Sur Arte le 22 octobre 2017 à 20 h 55

"Les dents de la mer", un succès monstre » d’Olivier Bonnard et d’Antoine Coursat
France, 2024, 53 min
Coproduction : ARTE France, Capa Presse
Sur Arte les 4 mai 2025 à 22 h 55, 17 mai 2025 à 5 h 25, 04 juin 2025 à 22 h 35
Sur arte.tv du 27/04/2025 au 01/02/2026

"E.T.", un blockbuster intime » de Clélia Cohen et Antoine Coursat
France, 2022, 53 min
Coproduction : ARTE GEIE, Ma drogue à moi
Sur Arte  le 4 mai 2025 à 23 h 50 
Sur arte.tv du 20/11/2024 au 18/10/2025


« La couleur pourpre » de Steven Spielberg
Etats-Unis, 1985
Auteure : Alice Walker
Scénario : Menno Meyjes
Production : Amblin Entertainment, The Guber-Peters Company
Producteurs : Quincy Jones, Kathleen Kennedy, Frank Marshall, Steven Spielberg
Image : Allen Daviau
Montage : Michael Kahn
Musique : Quincy Jones
Avec Whoopi Goldberg (Celie Johnson), Danny Glover (Albert), Margaret Avery (Shug Avery), Oprah Winfrey (Sofia), Willard Pugh (Harpo Johnson), Akosua Busia (Nettie Harris), Desreta Jackson (Celie Harris jeune), Leonard Jackson (M. Harris)
Sur Arte les 2 juillet 2023 à 21 h 00, 09 juillet 2023 à 13 h 30, 20 juillet 2023 à 23 h 30

1987, 144 min
Auteur : J.G.Ballard
Image : Allen Daviau
Montage : Michael Kahn
Musique : John Williams
Production :Amblin Entertainment, Warner Bros., Robert Shapiro Production
Producteur/-trice :Steven Spielberg, Kathleen Kennedy, Frank Marshall
Scénario : Tom Stoppard
Avec Christian Bale, John Malkovich, Miranda Richardson, Nigel Havers, Joe Pantoliano, Leslie Phillips, Robert Stephens, Paul McGann, Masato Ibu, Emily Richard, Rupert Frazer, 
Sur Arte le 29 octobre 2017 à 20 h 55

2001, 137 min
Auteur : Brian Aldiss
Image : Janusz Kaminski
Montage : Michael Kahn
Musique : John Williams
Production : Warner Bros., DreamWorks Animation, Amblin Entertainment, Stanley Kubrick Productions
Producteur/-trice : Bonnie Curtis, Kathleen Kennedy, Steven Spielberg
Scénario : Ian Watson, Steven Spielberg
Avec Jude Law, Haley Joel Osment, Frances O'Connor, William Hurt, Sam Robards, Jake Thomas
Sur Arte le 23 octobre 2017 à 20 h 50

« Pentagon Papers » de Steven Spielberg
 
Etats-Unis, 2017, 1 h 48 mn
Production : Amblin Entertainment, Pascal Pictures, Star Thrower Entertainment, 20th Century Studios
Producteurs : Kristie Macosko Krieger, Amy Pascal, Steven Spielberg
Scénario : Liz Hannah, Josh Singer
Image : Janusz Kamiński
Montage : Michael Kahn, Sarah Broshar
Musique : John Williams
Costumes : Ann Roth
Décors de film : Rick Carter
Avec Meryl Streep (Katharine "Kay" Graham), Tom Hanks (Ben Bradlee), Sarah Paulson (Antoinette "Tony" Pinchot Bradlee), Bob Odenkirk (Ben Bagdikian), Tracy Letts (Fritz Beebe), Bradley Whitford (Arthur Parsons), Bruce Greenwood (Robert McNamara), Matthew Rhys (Daniel Ellsberg), Alison Brie (Lally Graham), David Cross (Howard Simons), Curzon Dobell (Richard Nixon)
Sur Arte les 4 mai 2025 à 21 h 05, 13 mai 2025 à 13 h 35 
Sur arte.tv du 04/05/2025 au 10/05/2025


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Les citations sont d'Arte. Cet article a été publié le 22 octobre 2017, puis les 12 décembre 2019, 11 mai 2021, 29 juin 2023.

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