mardi 28 octobre 2025

« Auschwitz-Birkenau vu par Raymond Depardon »

Le Mémorial de la Shoah accueille l’exposition « Auschwitz-Birkenau vu par Raymond Depardon ». « En 1979, pendant deux semaines, le photographe et réalisateur Raymond Depardon réalise une série de photographies en noir et blanc sur le site d’Auschwitz-Birkenau. Ces images, une commande du magazine Paris Match, ont été publiées depuis dans plusieurs magazines internationaux. » Il fixe des images emblématiques du camp nazi en Pologne, sous la neige.


Un contraste marqué entre le noir et le blanc, un souci des lignes géométriques, les rails sombres du chemin de fer, partiellement couverts de neige et convergeant vers l’entrée d’un baraquement surmonté d'une tourelle-mirador… Avec la photographie de la porte d'entrée en fer forgé du camp Auschwitz I au-dessus de laquelle figure l'inscription « Arbeit macht frei » (« le travail rend libre »), ce cliché montrant le camp nazi d’Auschwitz-Birkenau II (Pologne) est vraisemblablement l’image emblématique de ce camp. Raymond Depardon en est l’auteur. 

Gravé dans l'imaginaire collectif et individuel, ce souvenir iconique a fixé l'image de cet immense complexe concentrationnaire nazi situé près d'Oświęcim, en Pologne.

Un reportage pionnier
« Le 27 janvier 1945, l’Armée rouge découvre le complexe d’Auschwitz-Birkenau, un périmètre de plus de 40 km² comprenant des zones industrielles, des camps de concentration et un centre de mise à mort, où les nazis ont assassiné 1,1 million de personnes, dont un million de Juifs. »

« En 1979, pendant deux semaines, le photographe et réalisateur Raymond Depardon réalise une série de photographies en noir et blanc sur le site d’Auschwitz-Birkenau. Ces images, une commande du magazine Paris Match, ont été publiées depuis dans plusieurs magazines internationaux. »

« La même année, le site entre au patrimoine mondial de l’Unesco : « Le camp d’Auschwitz-Birkenau, témoignage frappant du caractère criminel de la politique antisémite et raciste nazie, a vu l’anéantissement de plus d’un million de personnes, dont 90 % de Juifs. Les enceintes, les barbelés, les voies de garage, les quais, les baraquements, les potences, les chambres à gaz et les fours crématoires d’Auschwitz-Birkenau montrent clairement le déroulement de la Shoah, ainsi que la politique allemande nazie de meurtre de masse et de travail forcé. Les collections sur le site préservent le témoignage de ceux qui ont été assassinés avec préméditation, et présentent le mécanisme systématique de ce mode d’exécution. Les effets personnels figurant dans les collections témoignent de la vie des victimes avant leur envoi dans les camps de concentration, ainsi que l’utilisation cynique de leurs biens et de leurs restes. Le site et son paysage représentent un haut niveau d’authenticité et d’intégrité d’autant que les preuves originelles ont été soigneusement conservées sans aucune restauration superflue.»

« C’est un Auschwitz-Birkenau sous la neige que découvre Raymond Depardon. La blancheur immaculée du paysage contraste avec la noirceur des bâtiments et clôtures du camp et de la végétation qui émerge çà et là. Une impression de solitude et d’immensité géométrique se dégage, ponctuée d’éléments rappelant l’humain : une robe de prisonnière, une herbe, un arbre. Pas âme qui vive. Recouvert de blanc poudré, le camp, et ce que nous en savons, est bien là, et Raymond Depardon en saisit les éléments les plus signifiants. Vingt ans plus tard, il reviendra avec Claudine Nougaret et leurs deux fils pour une visite personnelle sur ces lieux, une démarche qu’ils jugent indispensable. »

« Des vestiges à perte de vue, le portail surmonté de l’inscription « Arbeit macht frei », la porte de Birkenau : autant d’images emblématiques de l’entreprise meurtrière nazie, sur lesquelles Raymond Depardon pose son regard. »

« À l’occasion de la 80e commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah, Raymond Depardon a accepté que soit publiée la série photographique qui rend compte du site devenu un musée depuis 1947. Ces photographies n’avaient jamais fait l’objet ni d’une exposition ni d’une publication dédiée. »

Dans une salle d'exposition sont juxtaposées des photographies de Raymond Depardon  : le Block 11 ou Block de la mort (Todesblock), bâtiment en briques dans le camp de concentration principal d'Auschwitz, des fours ouverts situés vraisemblablement à Auschwitz-Birkenau. Un visiteur risque de penser que ces photos ont été prises dans le même édifice.

La coordination de l’exposition a été assurée par Sophie Nagiscarde, Clara Lainé, assitées d’Andréa Pechin, et Raphaëlle Modelin, directrice administration et finance, Mémorial de la Shoah.

Les textes sont signés par Alexandre Bande et Sophie Nagiscarde. 

Le 6 novembre 2025 à 19h30, le Mémorial de la Shoah propose une visite guidée et gratuite de l'exposition au 3e étage. Participants : 30 maximum

Un beau-livre « Auschwitz-Birkenau vu par Raymond Depardon », coédité par le Mémorial de la Shoah et Calmann-Lévy, accompagne l’exposition. « En 1979, alors que le site d’Auschwitz-Birkenau entre au patrimoine mondial de l’Unesco, le photographe et réalisateur Raymond Depardon se rend sur place. Il y reste plus de deux semaines : son regard multiple et juste se pose sur ce qu’il reste de la plus implacable des machines de mort mise au point par l’homme. Son reportage est l’un des premiers à avoir été réalisé sur le site. Ses images, dont de nombreuses sont publiées ici pour la première fois, sont un élément majeur de la construction de la mémoire de la Shoah. »

« À l’occasion de l’exposition, « Auschwitz Birkenau vu par Raymond Depardon », le photographe réalisateur a choisi de confier toutes les photographies au Mémorial de la Shoah. »

« Les photographies seront préservées au Mémorial de la Shoah et disponibles à la consultation sur le catalogue en ligne de la photothèque. Les demandes d’utilisation sont à adresser à l’agence Magnum. »


ENTRETIEN AVEC RAYMOND DEPARDON

Extraits de l’entretien de Raymond Depardon pour le beau-livre qui paraît à l’occasion de l’exposition.

« Le magazine Paris Match vous envoie à l’hiver 1979 sur le site de l’ancien camp d’Auschwitz-Birkenau pour y faire un reportage photographique. De quelle manière aborde-t-on ce type de lieu lorsqu’on est documentariste, cinéaste et photographe ? Vous êtes-vous documenté avant de partir, aviez-vous vu des images faites par d’autres photographes ?
Raymond Depardon :
Non, je ne me suis pas vraiment documenté. En 1979, je venais de passer de l’agence Gamma à l’agence Magnum, ce qui a été un événement pour moi.
Je revenais de plusieurs reportages assez difficiles et j’étais encore un peu orphelin de Gilles Caron, qui avait disparu dix ans auparavant au Cambodge, capturé par les Khmers rouges. Avec d’autres photographes, nous étions tous très marqués par le Vietnam.
Comme cela se passe souvent dans les journaux - c’est presque une caricature - on me demande : « Raymond, est-ce que tu pourrais aller faire un reportage à Auschwitz pour Paris Match ? » Donc je réponds oui et je me retrouve là-bas un matin. Ça a été l’un des plus grands chocs de ma vie. Je me suis demandé : « Mais qu’est-ce que c’est ? Un décor de cinéma ? Un film d’épouvante ? » J’ai alors décidé de tout visiter. Chaque jour, je découvrais l’horreur. J’essayais de visiter peu à peu, car je devais travailler ; sans cela, j’aurais été abasourdi, je me serais assis et je n’aurais rien fait. Je commence par la caserne d’Auschwitz. Le site est en très bon état : une vieille caserne polonaise. On reconnaît le portail, bien sûr. C’était en hiver, sous la neige. J’ai travaillé méticuleusement. J’avoue que j’essayais de garder mon sang-froid.
Quand on est photographe, il faut garder son sang-froid.

Avec quel matériel avez-vous travaillé ?
À l’époque, je ne travaillais pas encore à la chambre et il me restait beaucoup de films très lents que j’avais utilisé pour photographier le désert. J’ai pensé qu’ils seraient parfaits et que je travaillerais sur pied.

Comment avez-vous été reçu par le personnel du mémorial ? Vous a-t-on guidé pour visiter le camp ?
Oui, au début, ils m’ont montré les lieux où les gens dormaient, les fours, l’endroit où les trains arrivaient, l’endroit où les Juifs débarquaient.
Ils m’ont également montré des films. J’ai été très marqué par celui des caméramans de l’Armée rouge qui découvrent le camp. C’est un film insensé, incroyable. Pour moi c’est l’un des films les plus émouvants au monde parce que je crois qu’ils ont vraiment été surpris. Je crois qu’ils savaient, mais ils ne s’attendaient pas à ce qu’ils ont vu.
Ils ont filmé avec une caméra KS-4, copie soviétique de la Eyemo Bell & Howell, qui est une caméra formidable. Quand j’ai fait Ian Palach en 1969, j’ai filmé une minute de silence avec cette caméra Bell & Howell. C’est une caméra portable qui ne vous protège pas tellement de ce que vous filmez. Par la suite, en tournant Faits divers ou en tournant dans les palais de justice, j’étais protégé par la caméra. Heureusement, sinon j’aurais craqué.
Pour Claudine*, qui enregistrait, c’était plus difficile : elle était à découvert. Les gens la fixaient et l’interpellaient du regard pour trouver de l’aide.
Dans ce film soviétique, ils font une chose que je n’aurais jamais osé faire : des plans fixes des quelques personnes survivantes. On imagine cet hiver 1945. Ils sont libérés, mais ils ne sont pas sortis du camp. Ils doivent être soulagés de voir arriver les Soviétiques, mais ils sont dans un tel état. Les caméramans font des gros plans des gens accrochés aux barbelés, des plans fixes, comme des photos. On voit, par exemple, les sourcils ou la bouche de ces rescapés qui bougent à peine.
J’ai l’impression qu’avant cette fin des années 1970 on avait peu parlé d’Auschwitz et de la Shoah.

Avec les images qui sont parues dans la presse depuis 1979, nous publions aujourd’hui une grande partie des 77 planches-contacts qui constituent le reportage. Pourquoi avoir fait autant d’images ?
Claudine avait vu les photos, mais lorsqu’elle a regardé les planches-contacts, elle a eu beaucoup d’émotion devant la multitude de détails des prises de vues. Je n’avais jamais fait ça, j’étais un photographe comme tout le monde. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait cela. « Bracketter », on dit ça en photographie. J’ai beaucoup mitraillé, et c’est peut-être la preuve de mon malaise. Le fait qu’il n’y ait personne est très fort. Toute ma vie, j’ai photographié les gens, les paysans, les nomades, des gens qui manifestent leur douleur ou leur joie. À la fois, on a en tête toutes ces photos personnelles des victimes comme on en voit au Mémorial. Quand j’étais en Éthiopie sur la route n° 1, la route historique, j’ai un peu lu Salomon. Salomon est le premier à dire que « l’image est talisman ». Autrefois, et aujourd’hui encore, les gens de là-bas gardent sur eux des images des personnes qu’ils aiment. Ce sont des rouleaux, souvent dessinés. L’image porte chance et les accompagne.
J’avais commencé à lire Erving Goffman, parce que cela m’aidait à faire du cinéma direct. En cinéma direct comme en photographie, on n’intervient pas auprès des humains, on ne fait pas d’interview. Il y a aussi des gens comme Barthes qui parlent du texte comme un relais à la photographie. Claudine et moi avons beaucoup lu des auteurs tels que ceux-là.
« Moins tu bouges, plus on écoute » : quand nous tournions dans des lieux douloureux, comme les hôpitaux ou les palais de justice, je ne bougeais pas. J’étais comme un porte-manteau, un lampadaire, et c’est comme cela que je pouvais filmer, enregistrer. Non pas pour être voyeur, mais pour permettre la parole.
Mais là, à Auschwitz, il n’y a plus personne. Et dans ces photos vides de Birkenau, il y a peut-être de cela : du vide pour dégager l’écoute. Le texte peut apporter quelque chose en relais : tous ces survivants qui ont raconté, ces mots rarissimes, je trouve cela très fort. 
Suis-je un peu obsédé par le passé ? C’est vrai, je parle beaucoup du passé. Ai-je des regrets d’avoir raté des photos ? J’ai, par exemple, toujours regretté de ne pas avoir photographié mon père, mais je n’y arrivais pas. Je souhaite à tout le monde de visiter l’un de ces camps pour comprendre ce qu’il s’est passé au siècle dernier. Le passé, le présent, la photo : la photo est l’avenir, elle est fixée pour toujours. C’est un aller-retour. »

* Claudine Nougaret est la femme de Raymond Depardon.

RAYMOND DEPARDON

« Né en 1942 à Villefranche-sur-Saône (Rhône), Raymond Depardon occupe une place singulière dans le champ de l’image contemporaine. Cinéaste autant que photographe, il met l’image fixe et l’image animée au service d’une écriture unique.

Co fondateur de l’agence Gamma en 1966, il couvre comme photographe et cinéaste l’actualité mondiale de 1974 à 1977, dont la prise d’otage au nord du Tchad de l’ethnologue Françoise Claustre. Il signe aussi à cette période ses premiers films documentaires.

Il rejoint Magnum Photos en 1979 et continue le grand reportage et les publications de livres.

Après le succès de son film Reporters en 1981, il participe en 1984 à la mission photographique de la Datar sur le paysage français tout en poursuivant sa carrière de cinéaste (Faits divers, Urgences, La Captive du désert). 

À partir de 1987, il partage sa passion artistique avec Claudine Nougaret, son épouse, ingénieure du son et productrice.

Honoré du Grand Prix national de la photographie en 1991, il reçoit le César du meilleur film documentaire pour Délits flagrants quatre ans plus tard. Il entreprend par la suite un long travail photographique et cinématographique consacré au monde rural français. Il obtient le Prix Louis-Delluc avec La Vie moderne en 2008. 

En 2011, il expose à la BnF son travail de quatre années sur les routes intitulé « La France de Raymond Depardon ». 

En 2012, année de la sortie en salle du film Journal de France, il réalise le portrait officiel du Président de la République François Hollande. 

En 2013, l’exposition « Un moment si doux », présentée au Grand Palais (Paris), rencontre un grand succès et sera reprise en 2014 au Mucem.

En 2022, il initie deux grandes expositions : l’une conjointement avec Kamel Daoud « Son oeil dans ma main, Algérie 1961-2019 » à l’Institut du monde arabe (Paris) et « Communes » au Pavillon populaire de Montpellier. En 2023, à Shangaï, la grande exposition « La Vie moderne » rencontre un large public.
Il obtient le Lucie Awards pour l’ensemble de son travail photographique.

En 2024 ses photos des Jeux olympiques s’exposent en grand dans les rues de Paris. Il est le lauréat du Prix de la Bnf 2024 récompensant l’ensemble de son oeuvre.

Raymond Depardon a réalisé 21 longs métrages tous remarqués dans les plus grands festivals, a publié plus de 70 livres de photographies et est présent dans de nombreuses collections photographiques des plus prestigieux musées. »

LE COMPLEXE D’AUSCHWITZ-BIRKENAU

« Implanté par les autorités nazies à la périphérie de la petite ville d’Oswiecim, le complexe d’Auschwitz s’est déployé à partir du printemps 1940 dans une région particulièrement riche en matières premières : la Silésie, nouvellement conquise et rattachée au Reich. Entre la Vistule et la Soła, les SS créent la zone d’intérêt du KL Auschwitz d’une superficie de plus de 40 km².

Cette zone, sous surveillance permanente, devait être la moins peuplée possible afin d’empêcher les Polonais de devenir des témoins potentiels de ce qui se produisait dans la région et d’éviter au maximum les contacts entre les civils et les déportés. Initialement conçu comme l’un des camps, de concentration du Reich, Auschwitz s’est rapidement imposé comme un gigantesque complexe concentrationnaire doté de nombreux sous-camps à proximité desquels se sont installées plusieurs entreprises allemandes.

À partir du printemps 1942, Auschwitz s’impose également comme le plus meurtrier des centres de mise à mort des Juifs d’Europe.

Au sein de ce vaste ensemble, trois espaces se distinguent particulièrement :

• Auschwitz I, le camp principal (ou camp souche), fondé par la SS au début de l’année 1940 au sein d’une ancienne caserne de l’armée polonaise.

• Auschwitz II (Birkenau), dont la construction a débuté en 1941 sur le site du village de Brzezinka, à quelques kilomètres du camp principal. À partir de 1942 et ce jusqu’à l’été 1944 où le nombre de déportés culmine à près de 100 000, Birkenau est un immense camp de concentration, mais également le lieu où se déroule le processus d’extermination de masse des Juifs d’Europe.

• Auschwitz III (Monowitz ou Buna-Monowitz), où est implanté, à partir de l’automne 1942, à proximité du village de Monowitz, un immense complexe industriel de production de caoutchouc synthétique en faveur de l’entreprise allemande I.G. Farben. Le camp, qui se déploie à proximité de l’usine, devient tellement important qu’au mois de novembre 1943 il devient un camp à part entière qui dispose de ses propres sous-camps.

Vidé progressivement de ses déportés encore valides entre l’automne et le mois de janvier 1945, et découvert par les Soviétiques le 27 janvier de la même année, le complexe d’Auschwitz disparaît mais les lieux perdurent et évoluent.

Les autorités polonaises prennent en charge le site de l’ancien complexe concentrationnaire. Elles cèdent aux populations locales les baraques de Birkenau encore debout et, sous la pression de survivants polonais du camp, décident de faire d’Auschwitz I un musée. La loi du 2 juillet 1947 sur la création du musée du Martyre à Oswiecim, votée par le Parlement polonais, entérine officiellement la décision de conserver ad aeternam le site de l’ancien camp d’Auschwitz-Birkenau et d’y créer un musée (qui porte aujourd’hui le nom de musée d’État d’Auschwitz-Birkenau). Le poids de la mémoire d’Auschwitz dans l’imaginaire collectif, en particulier à l’échelle française en raison du fait qu’il fut le lieu de l’assassinat de l’écrasante majorité des Juifs déportés depuis la France, est très important. »


« Auschwitz-Birkenau vu par Raymond Depardon ». Mémorial de la Shoah et Calmann-Lévy, 2025, 128 pages. 22 euros. EAN : 9782702194553


Du 26 janvier au 9 novembre 2025
Au 3e étage
17, rue Geoffroy–l’Asnier. Paris 4e
Tél. : 01 42 77 44 72
Tous les jours, sauf le samedi, de 10h à 18h.
Nocturne jusqu’à 22h le jeudi.
Entrée gratuite
Visuels :
Affiche
Le mirador central de Birkenau, communément appelé porte de Birkenau. 
Crédit : Raymond Depardon / Magnum Photos.

Vue de l'exposition Auschwitz-Birkenau vu par Raymond Depardon 
@ Mémorial de la Shoah - Yonathan Kellerman

Vue aérienne du site de Birkenau.
© Raymond Depardon / Magnum Photos
"À la fin de son séjour sur le site d’Auschwitz-Birkenau, Raymond Depardon et les journalistes qui l’accompagnent empruntent un hélicoptère depuis Varsovie. Raymond Depardon réalise les vues aériennes qui complètent les images faites au sol, leur donnant une cohérence géographique, et qui soulignent l’immensité du camp."


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