jeudi 7 octobre 2021

Mon interview par Radio Chalom Nitsan le 7 octobre 2021

J'ai été interviewée sur Radio Chalom Nitsan (RCN) le 7 octobre 2021 à 11 h, dans le cadre d'Israël d'hier et d'aujourd'huiémission animée par 
André Barmo'ha, sur le 
procès des attentats terroristes islamistes du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis - antisémitisme de l'attentat au Bataclan occulté, accueil souvent incompris des premières déclarations du terroriste islamiste Salah Abdeslam -. Par manque de temps, je n'ai pas pu évoquer le livre d'Eric Zemmour « La France n'a pas dit son dernier mot ». Gentiment, André Barmo'ha m'invitera le 14 octobre 2021 pour que nous évoquions ce livre intéressant à la lecture stimulante.

Mon interview par Radio Chalom Nitsan du 25 mars 2010
Mon interview sur Radio Chalom Nitsan les 13 et 20 février 2020 
Mon interview par Radio Chalom Nitsan le 7 octobre 2021

« Il y a mille façons d'informer. Il n'y en a qu'une pour dire la vérité »... Radio Chalom Nitsan émet de Nice. Cette "radio de la communauté Juive de la Côte d'Azur" dispose d'un site Internet, d'un compte Facebook, et d'une chaine Youtube

Dans le cadre d'Israël d'hier et d'aujourd'huiémission « sur l'actualité d'Israël et la géopolitique du monde » animée par André Barmo'ha qui laisse ses invités s'exprimer librement, j'ai évoqué le procès des attentats terroristes islamistes du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis

Mon interview du 7 octobre 2021 débute à partir de la 35e minute ici.

On peut écouter les interviews en live et sur divers supports. Diffusions de l'Émission ( HD )
- Sur Internet / le site RCN rcnradio.info & Appli Radio
- Sur Smartphone / l'Appli Gratuite de RCN & Appli Radio
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Attentat au Bataclan
Le 13 novembre 2015, des commandos terroristes islamistes ont commis, au nom de l'Etat islamique (ISIL, ISIS ou Daech), des attentats près du Stade de France à Saint-Denis, et à Paris aux terrasses de café ainsi qu'au BataclanIls ont tué 130 personnes, dont 90 dans cette salle de spectacles. Le procès de ces attentats, où comparaîtront 20 accusés, a débuté le 8 septembre 2021 et devrait s'achever le 25 mai 2022

La principale cible des terroristes s'avère le Bataclan, lieu de spectacles menacé par les islamistes pour son accueil de soirées en solidarité avec l'Etat Juif et dont les propriétaires étaient jusque récemment des Français Juifs. Une salle de spectacles recevant ce 13 novembre 2015 le groupe américain de rock Eagles of Death Metal qui venait de se produire en Israël, malgré les appels au boycott

Tous ces faits prouvent que l'antisémitisme caractérise ces attentats. L'Etat islamique (ISIS) vise à terroriser les Occidentaux, les kouffars, les Yaoud, probablement aussi à réduire le chiffre d'affaires des entreprises détenues par des Français Juifs, à les marginaliser dans la  société française, à ce qu'ils soient évités, boycottés par leurs concitoyens, et in fine à ce qu'ils quittent la France. Car ISIS a bien conscience que les Français juifs sont les plus ardents défenseurs de la république, de la démocratie, de la France.

Le 13 novembre 2017, lors de l'émission Les Grandes Gueules sur RMC, Alain Marsaud, ancien chef du service central de lutte antiterroriste au parquet de Paris, a déclaré : "Nous avons un enregistrement complet de ce qui s'est passé au Bataclan... Les terroristes du Bataclan disaient, avant d'assassiner, de tirer au coup par coup : "Tiens espèce de sale juif’ !" Chez ces gens venus de Molenbeek ou passés par le circuit Grèce, on a un antisémitisme latent aussi dans l'affaire du Bataclan. Il n'y a pas que l'Hypercacher".

Le procès de ces attentats, où comparaîtront 
20 accusés, s'ouvrira le 8 septembre 2021 et devrait s'achever le 25 mai 2022. "
Durant neuf mois, le plus long procès jamais organisé en France va se tenir à Paris. Voici les principaux chiffres à connaître sur cette longue séquence judiciaire.

Neuf mois, 140 jours d’audience : de l’ouverture du 8 septembre au verdict du 25 mai, le procès va s’étaler sur neuf mois, avec une coupure autour de l’anniversaire des attentats.
- 1 800 parties civiles, 330 avocats : les victimes survivantes et les proches des 130 morts qui se sont constitués partie civile seront présentes et représentées, comme plusieurs associations de victimes. Une trentaine d’avocats défendront les accusés.
- 20 accusés : de Salah Abdeslam, seul survivant des commandos, à Mohammed Abrini, 20 hommes sont cités à comparaître. 14 seront présents au procès, cinq étant présumés morts en Syrie et un autre étant détenu en Turquie, ayant refusé l’extradition.
- 542 tomes de procédure : l’enquête menée par les juges d’instruction du parquet national antiterroriste, qui a abouti à l’acte d’accusation, condense un million de pages.
- Trois avocats généraux : le parquet national antiterroriste a mobilisé trois magistrats pour assurer les fonctions du ministère public. La cour d’assises spéciale sera dirigée par un président de la chambre à la Cour d’appel de Paris, Jean-Louis Peries.
- 7,5 millions d’euros : c’est le prix des travaux nécessaires à la construction de la salle d’audience conçue spécialement à l’intérieur du palais de justice de l’Île de la Cité. En plus de la salle principale, 14 salles annexes ont été aménagées pour accueillir les avocats, les parties civiles et les journalistes attendus. Au total, elle accueille 2 000 personnes."

« Nos années de plomb - Du Caire au Bataclan : Autopsie d'un désastre » est une enquête minutieuse de Philippe Cohen-Grillet sur l’attentat du 22 février 2009 au Caire (Egypte) qui a causé la mort de Cécile Vannier, lycéenne de 17 ans et blessé 24 autres personnes. Accablant pour des autorités politiques, des magistrats et des médias français.

Après les attentats terroristes islamistes du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis, Philippe Cohen-Grillet, journaliste, révélait dans Le Canard enchaîné que, « malgré le déni et les mensonges du gouvernement, la justice française était au courant de menaces contre le Bataclan depuis 2009, et que rien n'avait été fait ». Ni information des propriétaires de la salle de concerts, ni protection policière du lieu, ni recherche des plans du bâtiment. Pourquoi ?

Occultations d'informations et mensonges à la famille de Cécile Vannier, indifférence de médias à l'égard de cet attentat, diplomatie française peu claire... Philippe Cohen-Grillet brosse un tableau effrayant d'une France cible du terrorisme islamiste, ainsi que de magistrats et agents du renseignement irresponsables.

Le 27 novembre 2015, François Hollande, alors Président de la République, a prononcé un discours unitaire en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015. Il a affirmé que la France avait été frappée pour ce qu'elle était et que la Nation pleurait les victimes :
« La France « a été frappée lâchement, dans un acte de guerre organisé de loin et froidement exécuté. Une horde d'assassins a tué 130 des nôtres et en a blessé des centaines, au nom d'une cause folle et d'un dieu trahi. Aujourd'hui, la Nation tout entière, ses forces vives, pleurent les victimes. 130 noms, 130 vies arrachées, 130 destins fauchés, 130 rires que l'on n'entendra plus, 130 voix qui à jamais se sont tues. Ces femmes, ces hommes, incarnaient le bonheur de vivre. C'est parce qu'ils étaient la vie qu'ils ont été tués. C'est parce qu'ils étaient la France qu'ils ont été abattus. C'est parce qu'ils étaient la liberté qu'ils ont été massacrés ».
Le Chef de l’Etat a ainsi occulté le caractère antisémite de l’attentat au Bataclan.

Donc l'instruction a été menée pendant des années sans ce grief d'antisémitisme.

"La recevabilité des demandes de personnes morales, dont également les villes de Paris et Saint-Denis ou encore des sociétés propriétaires de cafés et restaurants [ainsi que le Bataclan] attaqués par les djihadistes était au cœur de l’audience, ce lundi 4 octobre 2021, au procès des attentats dans la capitale. « Il n’y a pas eu de procès Charlie Hebdo sans l’hebdomadaire Charlie Hebdo. Il ne peut y avoir le procès des attentats du 13-Novembre sans le Bataclan. » Me Marie Burguburu estime « incompréhensible » la position du ministère public, qui conteste la constitution de partie civile de la société d’exploitation des spectacles Bataclan."

« Nous ne disons pas que le Bataclan et d’autres ne sont pas des victimes des attentats, a précisé l’avocat général Nicolas Braconnay. Nous ne contestons pas d’ailleurs leur nécessaire indemnisation par le biais d’assurances ou d’aides publiques. »

"Mais selon le parquet national antiterroriste, pour qu’une « constitution de partie civile soit recevable, il faut un préjudice personnel et direct en lien avec l’infraction et les faits poursuivis ». Or « seule une personne physique peut être une victime directe de meurtre ou de tentative de meurtre », ajoute-t-il, s’appuyant notamment sur une décision de 2019 de la Cour de cassation, qui a rejeté la constitution de partie civile de la ville de Nice dans l’enquête sur l’attentat du 14 juillet 2016.

« Soutenir que le Bataclan n’aurait subi qu’un préjudice indirect est une aberration », rétorque Marie Burguburu. L’avocate de la société d’exploitation du Bataclan souligne que ce lieu « intimement lié au 13-Novembre », où quatre-vingt-dix personnes ont été tuées, a été une « cible choisie, préméditée ». "Elle rappelle aussi que la « SNCF a été jugée recevable » au procès de l’attaque déjouée du Thalys en août 2015. « Refuser au Bataclan le droit au procès pénal s’apparenterait à un déni de justice, politiquement à un scandale et humainement à un mépris et un non-sens. »

"Concernant Paris, le ministère public estime « que la ville a été prise pour cible en qualité de capitale. C’est la politique française qui est visée. C’est François Hollande. Pas Anne Hidalgo ». La Ville ne s’est « pas constituée à chaque attentat sur son territoire, réplique son avocat, Me Patrick Klugman. Elle le fait ici parce qu’elle a été spécifiquement ciblée et directement éprouvée […] ». La cour d’assises spéciale va délibérer « au calme » sur ces demandes de constitutions de parties civiles, a annoncé le président, sans préciser toutefois quand la décision sera rendue".

Le 15 septembre 2021, Salah Abdeslam, seul survivant des commandos du 13-Novembre 2015, « a tenté de justifier les attentats de Paris devant la cour d’assises spéciale de Paris, où il était invité, comme les treize autres accusés, à faire une déclaration sur les faits qui lui sont reprochés. "On a attaqué la France, on a visé la population, des civils mais il n’y avait rien de personnel. Quand on a visé ces gens-là, on a visé la France et rien d’autre. Quand François Hollande a pris la décision d’attaquer l’État Islamique, il savait que sa décision comportait des risques. Il savait qu’en prenant cette décision, des Français allaient trouver la mort", a déclaré Salah Abdeslam, masque noir baissé sur sa barbe.

« Et de poursuivre, en reprenant les codes de la propagande jihadiste : "Les avions français qui bombardent l’État islamique ne font pas de distinctions entre les hommes, les femmes, les enfants, ils détruisent tout sur leur passage. On a voulu que la France subisse la même douleur que nous subissons. François Hollande a dit que nous avons combattu la France à cause de ses valeurs, mais c’est un mensonge." 

Comme les attentats terroristes islamistes à Mumbai (nouvelle dénomination de Bombay), "capitale financière et plus grande ville de l'Inde. du 26 au 29 novembre 2008, les attentats du 13 novembre 2015 ont visé plusieurs lieux, dont l'un d'eux est Juif : le centre 'Habad-Loubavitch à Nariman House dirigé par où le rabbin Gavriel Holtzberg et son épouse Rivka, émissaires (« chlou'him ») du Rabbi de Loubavitch et directeurs du Centre et d'autres personnes sont torturés et assassinés. A Paris, ce lieu perçu comme juif était le Bataclan qui avait accueilli des soirées organisées par des associations françaises juives. Ainsi, le Collectif contre les extrémismes, de droite et de gauche, avait organisé une réunion le 5 juin 2002 au Bataclan. Des intellectuels - Pierre-André Taguieff, Shmuel Trigano, Jacques Tarnero, Marc Knobel et Me Gilles-William Goldnadel - avaient signalé la gravité pour la République et les Juifs d’une situation propice aux ennemis de la démocratie. Répondant à un questionnaire, les candidats - Cap 21, MDC, PS, RPR, UDF - aux élections législatives s'étaient parfois engagés devant un auditoire houleux.

Des services de sécurité de divers pays avaient tiré les conclusions des attentats à Mumbai en prévoyant la réponse à une éventuelle situation identique dans leur pays.

Le 6 octobre 2021, 
René Lévy, président de l'Observatoire Juif de France, m'a confié envisager, si un fait nouveau apparaît lors du procès, de se constituer partie civile.

Le 8 septembre 2021, entièrement vêtu de noir - Salah Abdeslam "a été invité à décliner son identité à l'ouverture de l'audience. Il s'est présenté comme "un combattant de l'Etat islamique". "La salle, remplie d’avocats et de quelques dizaines de parties civiles, frémit". « Tout d’abord, je voudrais témoigner qu’il n’y a d’autre Dieu qu’Allah et que Mahomet est son messager. » « On verra ça plus tard », répond Jean-Louis Periès, président de la Cour d'assises. Les noms de ses père et mère ? Ils n’ont « rien à faire ici ». Le président les cite à sa place. Sa profession ? « J’ai délaissé ma profession pour devenir un soldat de Dieu. » « J’avais “profession : intérim” », reprend Jean-Louis Périès. Salah Abdeslam a répété : "J'ai délaissé toute profession pour devenir un combattant de l'État islamique".

Et il a ajouté : « Vous êtes bien, ici, vous avez des écrans plats, l’air conditionné, mais nous, on est comme des chiens. Ça fait six ans que je suis traité comme un chien. Je ne me suis jamais plaint, parce que je sais que je vais ressusciter, et que vous allez rendre des comptes. » « Monsieur Abdeslam, là, on est sur un autre registre, répond très calmement le président Jean-Louis Péries. Nous ne sommes pas dans un tribunal ecclésiastique, ici, mais dans un tribunal démocratique. »

"Marie-Claude Desjeux, présidente de la Fenvac (Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs), se dit surprise de la volubilité de Salah Abdeslam après tant d’années de mutisme. « C’est glaçant pour les proches des victimes, cela donne le ton du procès, mais faut-il y accorder tant d’intérêt ? » 

"Thierry, rescapé du Bataclan, fait partie des rares parties civiles à vouloir parler aux médias. Il rapporte devant micros et caméras l’émotion qu’il a perçue autour de lui, dans la salle d’audience principale, lorsque Salah Abdeslam a énoncé la profession de foi islamique. Pour Thierry, Abdeslam a voulu « faire le mariole ».

Le Président Jean-Louis Périès "se lance dans un propos liminaire. Il sait toute la charge qui repose sur lui, il sait surtout les attentes placées dans cette audience prévue pour s’étirer pendant près de neuf mois. « Ce procès est qualifié d’historique et d’hors norme, débute-t-il la voix claire. Historique, il l’est certainement, car les faits que nous allons examiner sont déjà inscrits indubitablement par leur intensité dans les événements nationaux et internationaux de ce siècle. Hors norme, il l’est aussi par le nombre des intervenants, le nombre de victimes, le nombre de parties civiles et de conseils, le nombre de témoins à la barre et les moyens dévolus par l’État. »

"Mais ce magistrat expérimenté, qui prendra sa retraite à l’issue du procès, prévient immédiatement : « L’essence même du procès criminel, c’est le respect de la norme, l’application de la procédure pénale et le respect des droits de chacun à commencer par les droits de la défense ». Jean-Louis Périès a donc un impératif : « intégrer aussitôt la norme » dans ce procès qui explose tous les superlatifs. « Notre cour d’assises a pour fonction d’examiner les charges à l’encontre de chacun des accusés et d’en tirer toutes les conséquences sur le plan pénal après avoir entendu les paroles de chacun. (…) Il faut garder ce cap, de façon à maintenir la justice dans sa dignité. Je sais faire confiance à chacun d’entre vous. »

Pour le journaliste et essayiste Eric Zemmour interviewé sur CNews le 9 septembre 2021, Salah Abdeslam « n’est pas un provocateur. Il exprime ce qu'il est. Il tient un double discours. Premier discours à destination de nous, médias occidentaux : le discours victimaire habituel. En réalité, c'est une prison quatre étoiles : il a sa propre salle de sports, tout cela pour qu'il n'ait pas de contact soi-disant avec les autres et qu'il ne puisse pas les "radicaliser" comme on dit dans le jargon imbécile de notre époque. Mais il a quand même des contacts avec les autres pour faire du prosélytisme. [Deuxième discours], il y a les propos d'un musulman impeccable. Dans le Coran, il est dit qu'il faut imiter Mahomet, le "beau modèle" qui est à la fois un prophète et un chef de guerre, un combattant, un type qui va faire couper la tête à ses ennemis... Il annonce la parole divine et un combattant. Quand on est un bon musulman, on imite ce "beau modèle". Abdeslam se sent comme le meilleur musulman du monde puisqu'il a imité en tout ce que l'on raconte de la vie de Mahomet... Il le dit. Il y a un décalage entre notre regard sur la religion, en particulier sur la religion islamique parce que la plupart des Occidentaux et des observateurs sont des ignorants : ils n'ont pas lu le Coran, ils voient l'islam comme une espèce de christianisme oriental pour les Arabes... Quand on dit la différence, ils vous insultent et vous disent que vous êtes anti-musulman. Je préfère discuter avec des musulmans qui connaissent leur religion ». 

"La 3e journée du "procès du siècle", ce vendredi 10 septembre, sera consacrée à l'appel des témoins ainsi qu'à la lecture du rapport. Une audience perturbée, la veille, une nouvelle fois par les mots du principal accusé, Salah Abdeslam, qui, sans en avoir eu la permission, a plusieurs fois pris la parole. Une première fois pour dédouaner ses co-accusés, puis en expliquant qu'il y avait aussi des victimes en Syrie et en Irak et qu'elles n'auraient pas la parole lors de ce procès."

"Un comportement qui pose la question de l'attitude à adopter à son égard. Faut-il le laisser chaque jour se mettre en scène, ou bien se montrer plus ferme ? Philippe Duperron, dont le fils Thomas est mort au Bataclan, est pour la seconde option : "Il y a un vrai débat de fond qui se pose, et la police de l'audience est très difficile à assurer. Le président (du tribunal) Périès conserve une main ferme et essaye d'endiguer la logorrhée de Salah Abdelslam. C'est un vrai problème".

"Celui qui s'est constitué partie civile ne veut pas voir l'accusé "prendre le lead sur le procès" et, à l'inverse, souhaite que celui-ci "retrouve sa place dans le box". "Il faut absolument le recadrer", assène-t-il."


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