vendredi 6 août 2021

Barbra Streisand


Née le 24 avril 1942, Barbra Streisandcélèbre et talentueuse chanteuse, réalisatrice, productrice, compositrice, militante démocrate et philanthrope, Juive américaine alterne comédies musicales et drames, devant et derrière la caméra. Elle a interprété des standards de Broadway et de Hollywood dans son dernier album. Le 13 août 2021, Arte rediffusera Barbra Streisand, naissance d'une diva 1942-1984, documentaire de Nicolas Maupied. 

Fred Astaire (1899-1987)

Barbra Streisand est née en 1942, dans une famille Juive de Brooklyn, à New York.

Son père, Emmanuel Streisand, professeur estimé, meurt quand Barbra a 15 mois. Sa mère, Diana, se remarie en 1949 avec Louis Kind. Elle n'est pas une mère très aimante. Ce dont souffre sa fille, qui grandit aussi... dans la rue.

« Une actrice qui chante »
Adolescente, Barbra Streisand débute comme chanteuse de nightclub.

En 1960, elle se produit dans un club gay The Lion à Greenwich Village (Manhattan).

Elle chante aussi au Canada, puis revient aux Etats-Unis en 1961.

La télévision s’intéresse à cette jeune chanteuse.

1962 marque ses débuts à Broadway.

En 1963, son premier disque The Barbra Streisand Album reçoit deux Grammy Awards. Barbra Streisand obtient le contrôle artistique total sur ses disques. Exceptionnel à l'époque.

Barbra Streisand chante en duo avec Judy Garland à la télévision.

Retour à Broadway en 1964 en interprétant le rôle de Fanny Brice dans Funny Girl, aux côtés de Sydney Chaplin, avec des titres phares : People, composée par Jule Styne et Bob Merrill (“A feeling deep in your soul/says you were half, now you’re whole”), et Don't Rain on My Parade. Deux semaines après la première, Barbra Streisand fait la couverture d'un grand magazine américain. 


Quatrième album studio de l'artiste, People occupe le 7 novembre 1964 la  première place du Billboard, et y reste pendant cinq semaines. Avec plus d'un million de disques vendus, il devient disque de platine.


Un succès mondial qui l’amène à Londres et lui vaut ses premières émissions télévisées centrées sur elle. En 1965, Barbra Streisand a son show sur CBS. Son contrat stipule dix émissions en dix ans pour cinq millions de dollars.


En 1966, naît Jason Gould, le fils de Barbra Streisand et de son mari, le comédien Elliott Gould.


Barbra Streisand reprend le rôle de Fanny Brice dans le film Funny Girl réalisé par William Wyler (1968) avec Omar Sharif. La relation amoureuse entre l'actrice Juive et l'acteur égyptien, chrétien converti à l'islam, crée une polémique.


Je suis arrivée à Hollywood sans avoir fait modifier la forme de mon nez, sans avoir fait poser de couronnes sur mes dents, ou sans avoir changé mon nom. C'est très gratifiant pour moi”, a déclaré Barbra Streisand.

Ses deux films suivants sont tirés eux aussi de comédies musicales : Hello Dolly! de Gene Kelly (1969) avec Walter Matthau et Louis Armstrong, et On a Clear Day You Can See Forever (Melinda) de Vincente Minelli (1970) avec Yves Montand.

"Hello Dolly!"
"Hello, Dolly!" est une comédie musicale américaine réalisé par Gene Kelly (1969) avec Barbra Streisand, Walter Matthau, Michael Crawford et Louis Armstrong. 

A l'origine : "The Merchant of Yonkers", pièce de théâtre de Thornton Wilder (1938) que l'auteur a réécrite et retitrée en 1955 " The Matchmaker". Michael Stewart l'adapte pour la comédie musicale "Hello Dolly!" dont la musique et les lyriques sont signés par Jerry Herman.

La comédie musicale est créée au Fisher Theater de Detroit le 18 novembre 1963, dans une mise en scène et une chorégraphie de Gower Champion et une production de David Merric. En 1964, elle est présentée à Broadway et remporte 10 Tony Awards, dont celui du Best Musical.

"Seule depuis le décès de son époux, Dolly Levi a décidé de consacrer son existence à parfaire celle des autres femmes. C'est ainsi qu'elle s'est trouvée une vocation de marieuse. Un jour, un séduisant millionnaire sollicite ses services pour sa nièce. Dolly décide de lui trouver une épouse : elle-même..."


Comédies dramatiques 
Barbra Streisand intègre la pop culture, et entame un premier virage avec Stoney End.

De sa filmographie émergent des comédies, comme What’s Up, Doc ? (On s'fait la valise, Docteur ? 1972) avec Ryan O’Neal, The Way We Were (Nos plus belles années) avec Robert Redford (1973), une comédie dramatique sur fond de guerre froide et maccarthysme, et un remake de A Star Is Born (Une étoile est née, 1976) de Frank Pierson avec Kris Kristofferson.

"Nos plus belles années"
Le 16 avril 2017, Arte diffusa Nos plus belles années (The Way We Were), de Sydney Pollack. "De milieux et de tempéraments contraires, Hubbell et Katie s'aiment mais ne s'entendent pas... Un somptueux mélodrame de Sydney Pollack, sur fond de maccarthysme, avec Robert Redford et Barbra Streisand".

"New York, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Fervente militante de gauche et employée à la radio, Katie n'a pas une minute à elle. Un jour, elle croise Hubbell, qu'elle a connu à la fac en 1937. À l'époque, cet étudiant doué pour l'écriture faisait partie d'une clique fortunée et frivole que Katie, prise entre son job, ses cours et le Parti communiste, réprouvait. Mais elle n'en pinçait pas moins pour le jeune homme. Aujourd'hui, elle est décidée à ne pas le laisser filer. Une liaison orageuse s'engage entre eux. Katie, par ses convictions et sa détermination, force l'admiration de Hubbell, en même temps qu'elle l'épuise".

"Ce film raconte à la fois une passion sans issue, une ségrégation sociale insidieuse et la dérive maccarthyste, le tout empaqueté dans une fresque nostalgique, en quête de l'Amérique perdue, thème récurrent chez Sydney Pollack. Le cinéaste nous entraîne d'un campus en automne (inventif générique qui embrasse en montage alterné les jeunesses parallèles de Katie et Hubbell) à un Hollywood veule qui se plie mollement à la délation. Ce mélo flamboyant repose aussi sur un casting en or : la rencontre entre le beau gosse Wasp (Robert Redford, remarquable de sensibilité) et la pasionaria juive, vif-argent au cœur de midinette, rôle à la mesure de l'explosive Barbra Streisand, qui offre au film une bande-son aux somptueux trémolos".

Nos plus belles années (The Way We Were, 1973) de Sydney Pollack "compte parmi les réussites de Pollack, cinéaste néo-classique attaché à prolonger un certain glamour hollywoodien – il a toujours cherché à travailler avec les grandes stars de son époque – tout en y ajoutant certaines notes critiques.
Ainsi, Nos plus belles années s’inscrit dans la tradition des mélodrames et des grandes histoires d’amour du cinéma américain des années 40 ou 50, avec aussi l’ambition d’évoquer le climat politique des Etats-Unis de 1937 à 1950. Nos plus belles années est en effet la première fiction sortie d’un studio à traiter de la sombre période du maccarthysme à Hollywood, lorsque Hubbell Gardiner, aspirant romancier, est invité à écrire pour le cinéma, en pleine « chasse aux sorcières ». Dalton Trumbo, l’une des victimes de cette page noire de Hollywood, a participé au scénario sans être crédité au générique. Cet épisode fut pourtant très réduit au montage par Pollack, au grand regret de Barbra Streisand qui souhaitait que le film reste une œuvre engagée. C’est sans doute la limite du cinéma de Pollack, cinéaste soucieux de ne pas faire de vagues, préoccupé par le succès au point d’accepter parfois trop de compromis", a écrit Olivier Père.

Et d'observer : "Mais le film gagne en romanesque ce qu’il a perdu en acuité politique, et baigne dans une touchante mélancolie. De leur rencontre sur les bancs de l’université jusqu’à des retrouvailles impromptues devant l’Hôtel Plaza à New York, le film suit la romance contrariée entre Katie (Barbra Streisand) et Hubbell (Robert Redford) que tout oppose au début de leur relation. Elle est juive, militante communiste, exaltée et issue d’un milieu modeste. Il est WASP, apolitique, flegmatique et appartient à la jeunesse dorée. Leur passion amoureuse souffrira de l’idéalisme de l’une et du carriérisme de l’autre".

"La scène au début du film où Katie observe lors d’une fête pendant la Seconde Guerre mondiale Hubbell en uniforme de la marine, d’un blanc immaculé, assoupi debout au comptoir indifférent à la foule autour de lui résume bien l’originalité de Nos plus belles années. C’est l’homme qui est transformé en icône inaccessible, objet de désir, beauté passive et presque irréelle, tandis que la femme joue le rôle de la combattante en perpétuel mouvement, aimante, maladroite mais forte de ses convictions. Les deux acteurs sont très à l’aise dans leurs personnages. Pollack encourage la nonchalance de Redford, tandis que Barbra Streisand déploie son énergie habituelle. Un beau couple de cinéma".


Réalisatrice
Productrice – Barbra Streisand cofonde First Artists Production Company en 1969 avec Paul Newman, Sidney Poitier et Steve Mc Queen -, elle devient réalisatrice en 1983 avec Yentl, inspiré par une nouvelle d’Isaac Bashevis Singer, The Prince of Tides (Le Prince des marées, 1991), avec son fils Jason Gould né de son mariage avec l’acteur Elliott Gould, et The Mirror Has Two Faces (Leçons de séduction, 1996).

Le 26 mai 2016, à 15 h 15, le Cercle Bernard Lazare a projeté Yentl de et avec Barbra Streisand (1983, 132 minutes), Inspiré de la nouvelle d'Isaac Bashevis Singer : Yentl, the Yeshiva Boy (1962), ce film a pour interprètes principaux : Mandy Patinkin, Amy Irving. La musique est signée de Michel Legrand. Les paroliers des chansons sont Alan et Marilyn Bergman. Barbra Streisand a du se battre quinze ans pour trouver le financement du film dédié à son défunt père.

Le 12 décembre 2018, est ressorti, notamment au cinéma Max Linder Panorama en une version restauré Yentl.


Disques
Barbra Streisand excelle à surfer sur les vogues – disco -, multipliant les duos avec Johnny Mathis, Donna Summer, Tony Bennett ou Neil Diamond – tout en restant fidèle à son style et attirant des compositeurs de mélodies (Guilty produit par Barry Gibb contient Woman in Love). Lors de ce concert, elle chante avec le quatuor Il Divo notamment Somewhere.

Sa carrière décrite sur son site Internet s’apparente au tableau d’honneur de la première de la classe.

« Une actrice qui chante ». C’est ainsi que se définit Barbra Streisand dont la vocation la destinait à la comédie.

Arte a rediffusé Barbra Streisand Live in Concert de Barbra Streisand et Gary Smith (2009). La célèbre et talentueuse chanteuse, réalisatrice, productrice, compositrice, militante démocrate et philanthrope, Juive américaine interprète des standards de Broadway et de Hollywood devant le public conquis d’un concert en Floride en 2006. Eblouissante.

Naturel, professionnalisme, sensibilité, humour, lyrisme, élégance… Barbra Streisand déploie tous ses talents de chanteuse devant un public enthousiaste lors de sa tournée en 2006.

En Floride, accompagnée magnifiquement par son orchestre admirablement dirigé par Bill Ross, entre deux anecdotes teintées d'humour, elle enchaine Starting Here, Starting Now, Come Rain Or Come Shine, Funny girl, My man, The Way We Were, titre-phare du film realise par Sydney Pollack (1973) avec Robert Redford, People, Somewhere ou Don't Rain On My Parade.

Le coréalisateur Gary Smith capte les enthousiasmes des spectateurs, célèbres ou anonymes, les préparatifs, l’activité dans les coulisses, la relation d’amour partagé entre une artiste exigeante, distinguée par de nombreux prix – Oscar, Tony Award, Emmy Award, Golden Globe, Légion d’Honneur - et son public au cours d’une carrière couronnée par 51 disques d’or et 30 de platine.

La perfection.

En 2012, est sorti l'album Release Me de Barbra Streisand, suivi par la tournée Back to Brooklyn.

Israël
Le 17 juin 2013, lors de son séjour en Israël, Barbra Streisand a reçu un diplôme docteur en philosophie honoris causa de l'université hébraïque de Jérusalem qui abrite The Emanuel Streisand Building for Jewish Studies.  Elle a rencontré le Président Shimon Peres qui a fêté son 90e anniversaire.

Cette chanteuse a donné ses deux premiers concerts en Israël, au Bloomfield Stadium à Tel-Aviv les 20 et 22 juin 2013, devant 16 000 spectateurs. Elle a notamment interprété Avinu Malkeinu et Peoplepuis a entonné la HaTikva.

"Hello, Gorgeous!"
En 2013, le Museum of Jewish Heritage à New York a présenté le festival cinématographique Hello, Gorgeous! centré sur Barbra Streisand.

"Partners"
Le 16 septembre 2014, est sorti Partners36e album de Barbra Streisand, Douze standards américains interprétés en duos avec notamment Stevie Wonder, Michael Bublé (It Had to Be You), Blake Shelton (I’d Want It to Be You), Billy Joel (New York State of Mind) et Lionel Richie (The Way We Were) et en virtuel avec Elvis Presley (Love Me Tender). Selon la firme discographique Warner, il pourrait se vendre à plus de 150 000 exemplaire en une semaine, soit avant le 21 septembre prochain. Barbra Streisand a vendu 72 millions de disques aux Etats-Unis et 140 dans le monde.

Dans le cadre de la programmation Du Shtetl à Broadwayle cinéma Le Balzac projeta le 10 février 2015, à 20 h, Funny Girl  de William Wyler, avec Barbra Streisand et Omar Sharif. Le film était  précédé d'une présentation par le journaliste Denis Jeambar.

Médaille de la liberté
Le 24 novembre 2015, à la Maison Blanche (Washington), le Président Barack Obama a remis en particulier à Barbra Streisand et au réalisateur Steven Spielberg la Médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute distinction civile américaine. Celle-ci est distingue  des personnalités qui "ont contribué de manière particulièrement méritante  à la sécurité ou aux intérêts nationaux des Etats-Unis, à la paix mondiale, ou aux efforts culturels ou d'autres apports privés ou publics".

Le 16 mai 2016, Barbra Streisand a annoncé la sortie de son prochain album, intitulé Encore: Movie Partners. Elle y interprète des airs de Broadway où elle a débuté avant d'entamer une carrière cinématographique. Sorti les 26 août 2016, cet album réunit Alec Baldwin, Antonio Banderas, Jamie Fox, Anne Hathaway, Hugh Jackman, Seth MacFarlane, Melissa McCarthy, Chris Pine, Daisy Ridley, Patrick Wilson, et un duo "spectaculaire virtuel avec Anthony Newley". Ce disque s'est rapidement hissé à la première place des classements de meilleures ventes aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en Australie.

Barbra Streisand a publié la liste des dates des récitals lors de sa prochaine tournée.

Elle n'a pas apprécié la manière dont "l'application de commande vocale Siri de l'iPhone prononçait son nom. Elle a appelé Tim Cook, PDG d'Apple, pour réclamer une modification". Elle lui a expliqué vers le 20 août 2016: « [Siri] a mal prononcé mon nom. (...) C’est Streisand avec un "S" doux, comme du sable sur la plage. C’est comme cela que je l’ai prononcé toute ma carrière », et non comme un « z ».  Elle a relaté son intervention lors d'une interview sur la station musicale NPR, radio publique des États-Unis. Tim Cook s'est engagé à rectifier cette erreur "lors de la prochaine mise à jour du logiciel, prévue le 30 septembre".

Elle présidera le Centre d'arts qui sera édifié sur le site des attentats terroristes islamistes commis le 11 septembre 2001 par al-Qaïda à New York. Ce Centre devrait être inauguré en 2020.

Donald Trump
Barbra Streisand illustre ces Américains juifs fidèles au Parti démocrate.

Lors du premier concert de sa tournée, elle a décoché des flèches visant Donald Trump, candidat du Parti républicain à l'élection présidentielle de novembre 2016. Elle a participé à de nombreux événements en faveur d'Hillary Clinton, alors candidate du Parti démocrate à l’élection présidentielle américaine.

Fin août, dans « The Tonight Show », elle a chanté en duo avec Jimmy Fallon incarnant Donald Trump. Tous deux ont interprété « Anything You Can Do » où ils "ont critiqué un grand nombre de déclarations de Trump faites pendant la campagne électorale, y compris son intention de construire un mur le long de la frontière mexicaine".

Barbra Streisand a confié à Michael Usher durant "60 minutes", émission de la télévision australienne, qu’elle était « stupéfaite » par la popularité de Trump et espérait que ses partisans allaient « revenir à la raison ». « Il n’a pas de faits [à son compte]. Je ne sais pas, je ne peux pas le croire. Soit je viens dans votre pays, si vous me laissez, ou au Canada ».

Le 9 septembre 2016, lors d'une soirée de gala à Manhattan en faveur de Hillary Clinton, Barbra Streisad a parodié, de manière méchante, la chanson "Send in the Clowns" en évoquant Donald Trump. Extraits :
"Couplet 1
Is he that rich?
Maybe he's poor?
'Til he reveals his returns who can be sure?
Who needs this clown?
Couplet 2
Something's amiss
I don't approve
If he were running the free world, where would we move?|
Name me a town?
Just who is this clown?"
Parmi les invités : les stylistes Isaac Mizrahi, Donna Karan, et Diane von Furstenberg; les acteurs Michael Urie, Laverne Cox, Debra Messing, Mary Louise Parker, Cynthia Nixon, Zachary Quinto, Marisa Tomei, et Jesse Tyler Ferguson, et le mogul hollywoodien Harvey Weinstein.

Cette soirée a ciblé la communauté LGBT, gay, dont Barbra Streisand est "la plus grande icone".

Barbra Streisand présidera le Centre d'arts qui sera édifié sur le site des attentats terroristes islamistes commis le 11 septembre 2001 par al-Qaïda à New York.

"Barbra Streisand, naissance d'une diva 1942-1984"

Le 13 août 2021, Arte rediffusera Barbra Streisand, naissance d'une diva 1942-1984, documentaire de Nicolas Maupied. "Avec une incroyable pugnacité, Barbra Streisand a raflé tous les succès sans jamais se renier. De son enfance difficile à Brooklyn aux comédies musicales de Broadway, de "Funny girl" à "Yentl", voici le récit d'une irrésistible ascension".

"Orpheline de père, mal aimée par une mère désargentée, Barbra Streisand a grandi dans le Brooklyn juif orthodoxe. À l'école, ses camarades se moquent de sa "laideur". Mais cette petite fille délurée en mal de reconnaissance, qui rêve déjà d'être une star, apprend vite les vertus de l'autodérision. Elle fait preuve d'une détermination étonnante. Dans le film, l'acteur Allan Miller se souvient que, lorsqu'il enseignait le théâtre, elle assistait à tous ses cours et le bombardait de questions. Mais elle est recalée à toutes les auditions. La jeune fille joue alors son va-tout en révélant un talent caché pour le chant. Dès lors, Barbra s'impose dans les cabarets, à la télévision, au hit-parade. Viennent aussi les comédies musicales de Broadway. De là à Hollywood, il n'y a qu'un pas que cette "entertaineuse" née franchit allègrement".

"En restant elle-même, en assumant tout – son nez, sa judéité et sa véhémence dans un show-biz à dominante blonde et anglo-saxonne –, en s'emparant du pouvoir sans complexe dans une industrie masculine, Barbra Streisand, incarnation sexy et pragmatique du girl power, a ouvert la voie aux mégastars actuelles. C'est un des enseignements de ce documentaire, qui met aussi l'accent sur son statut d'icône gay et sur son charisme. Retraçant sa carrière, des joyeux débuts de Funny girl à Yentl, film dédié à son père où elle cumule toutes les casquettes (actrice, réalisatrice, scénariste, productrice), ce documentaire comporte de nombreuses archives inédites. On y découvre une Barbra Streisand clownesque, vive, pleine d'éclat, captant immédiatement l'attention. Le récit glamour d'une vertigineuse ascension".


Michael Jackson
Le 22 mars 2019, Barbra Streisand a déclaré au quotidien britannique The Times à propos de Michael Jackson : « Ses besoins sexuels étaient ce qu’ils étaient, que ce soit à cause de son enfance ou de son ADN ». Et, concernant ses victimes, Barbra Streisand a ajouté : « C’est un mélange de sentiments. Je me sens mal pour eux. Je me sens mal pour lui (Michael Jackson). Je pense que c’est de la faute des parents, qui ont laissé leurs enfants dormir avec lui. Pourquoi Michael Jackson aurait-il eu besoin d’avoir avec lui ces petits enfants habillés comme lui, avec les mêmes chaussures, les mêmes chapeaux, qui dansent comme lui ? »

"Streisand va ensuite jusqu’à relativiser le traumatisme subi par Wade Robson et James Safechuck. « Vous pouvez utiliser le terme d’agression sexuelle. Mais ces enfants, comme ils le disent dans le documentaire, étaient ravis d’être avec lui. Aujourd’hui ils sont tous les deux mariés et ont des enfants, donc ça ne les a pas tués »… Ces derniers mots ont suscité une réaction directe du réalisateur de « Leaving Neverland » Dan Reed. Celui-ci a écrit sur Twitter : « Ça ne les a pas tués. Barbra Streisand, avez-vous vraiment dit ça ? »

A la suite de la vague d'indignation suscitée par ses propos, Barbra Streisand a exprimé le 23 mars 2019 sur Twitter ses regrets : « Je suis profondément désolée pour la peine ou les malentendus que j’ai causés en ne choisissant pas mes mots avec plus de précaution à propos de Michael Jackson et de ses victimes, parce que les mots qui ont été imprimés ne reflètent pas mes vrais sentiments. Je n’avais aucune intention de nier le traumatisme que ces garçons ont expérimenté. Comme tous ceux qui ont survécu à une agression sexuelle, ils en porteront le poids jusqu’à la fin de leurs jours. Je regrette profondément et j’espère que James et Wade savent que je les respecte vraiment et que je les admire d’avoir dit leur vérité. »


"Hello, Dolly!" de Gene Kelly 

Etats-Unis, 1969, 2 h 18
Production : 20th Century Fox
Scénario : Ernest Lehman, d'après la comédie musicale de Michael Stewart et la pièce de Thornton Wilder
Musique et paroles : Jerry Herman
Chorégraphie : Michael Kidd, assisté de Shelah Hackett
Avec Barbra Streisand, Walter Matthau, Michael Crawford et Louis Armstrong. 
Sur Ciné + Classic le 13 mai 2020 à  22 h 30.
Disponible jusqu'au 29/06/2020

Nos plus belles années (The Way We Were), de Sydney Pollack
Rastar Productions, Columbia Pictures, 1973, 114 min
Image : Harry Stradling Jr.
Montage : John F. Burnett
Musique : Marvin Hamlisch
Producteur/-trice : Ray Stark
Réalisation : Sydney Pollack
Scénario : Arthur Laurents
Avec Patrick O'Neal, Bradford Dillman, Barbra Streisand, Robert Redford, Lois Chiles, Viveca Lindfors
Sur Arte le 16 avril 2017 à 20 h 55

Visuels 
Hubbell (Robert Redford) et Katie (Barbra Streisand)
Katie (Barbra Streisand)
Katie (Barbra Streisand) et Hubbell (Robert Redford)
© Columbia Pictures Industries, Inc./All rights reserved

Barbra Streisand, naissance d'une diva 
1942-1984, de Nicolas Maupied

Roche Productions, Arte France, 2015, 59 min
Sur Arte le 16 avril 2017 à 22 h 50, les 6 juillet à 23 h 10 et 8 juillet 2018 à 9 h 5513 août 2021 à 22 h 25
Disponible du 01/07/2021 au 11/10/2021
Visuels 
Portrait de Barbra Streisand par le photographe Steve Shapiro
© Steve Shapiro

Du 26 juin au 6 août 2013
Au Museum of Jewish Heritage à New York
Edmond J. Safra Plaza. 36 Battery Place. New York, NY 10280
Tél. :  646.437.4202  

Etats-Unis, 2009, 108 minutes
Diffusions les 31 juillet 2011 à 22 h 35, 4 août 2011 à 2 h 15, 20 mai 2013 à 0 h 30

Photos : © Sony Music Entertainment-Steve Shapiro

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Cet article a été publié pour la première fois le 31 juillet 2011. Il a été republié le :
- 29 octobre 2012 en raison de la sortie de l'album Release Me et de la tournée Back to Brooklyn de Barbra Streisand,
- 14 mai, 17 et 25 juin, 28 juillet et 8 novembre 2013, 24 avril et 20 septembre 2014, 9 février et 30 novembre 2015, 25 mai et 11 septembre 2016, 16 avril 2017, 8 juillet 2018, 3 janvier 2019 et 13 mai 2020.
Il a été modifié pour la  dernière fois le 6 août 2021.

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