mardi 24 janvier 2023

L'Orchestre rouge

La Gestapo a dénommé "Orchestre rouge" (die Rote Kapelle) des groupes liés à l'Union soviétique et opposants actifs au nazisme durant la Deuxième Guerre mondiale. Léopold Trepper a élaboré des groupes de renseignements à Paris (France) et à Bruxelles (Belgique) sous le paravent de sociétés commerciales. Arte diffusera dès le 25 janvier 2023 à 23 h 45 « L'Orchestre rouge » (Geheimsache Rote Kapelle), série en deux parties de Carl-Ludwig Rettinger et Lorenz Findeisen et le 26 janvier 2023 à 2 h 25 « Les bons ennemis. Mon père, l'Orchestre rouge et moi » (Die guten Feinde. Mein Vater, die Rote Kapelle und ich ; Good Enemies – My Father, The Red Orchestra And I), documentaire réalisé par Christian Weisenborn.  


Edité en 1967, L'Orchestre rouge de Gilles Perrault a été republié en 1989 par Fayard. « Désormais légendaire, l'Orchestre rouge fut le réseau de renseignement le plus important et le plus efficace de la Deuxième Guerre mondiale. Implanté au coeur même de l'empire nazi, tissant sa toile sur toute l'Europe occupée, il a joué un rôle décisif dans la défaite allemande. Plusieurs dizaines de ses membres furent décapités, fusillés ou pendus, mais leur action, selon l'amiral Canaris, chef du contre-espionnage de la Werhmacht, a coûté à l'Allemagne la vie de deux cent mille de ses soldats. »

« A la tête du réseau, un homme exceptionnel, Leopold Trepper. On l'appelait le Grand Chef. Juif polonais, militant révolutionnaire depuis son adolescence, il sut réunir et inspirer une élite d'hommes et de femmes prêts à tous les sacrifices pour abattre l'ennemi nazi. Averti des succès pour lui catastrophique de l'Orchestre rouge, Hitler rassembla les meilleurs agents de la Gestapo au sein du Kommando Rote Kapelle, qui reçut mission de détruire à tout prix l'organisation du Grand Chef. " Nettoyez-moi cette pourriture juive à l'Ouest! " ordonna de son côté Himmler, chef des SS. »

« Au terme d'une traque de trois ans à travers l'Europe, Gilles Perrault a retrouvé les survivants de cette dramatique guerre secrète, qu'ils soient anciens du réseau ou de la Gestapo. Passionnant récit d'espionnage, document historique indispensable à la compréhension du deuxième conflit mondial, ce livre est aussi le roman vrai de personnages hors du commun. »

« Publié pour la première fois en 1967, L'Orchestre rouge fut traduit en dix-neuf langues et connut un succès international. De nombreux cinéastes voulurent le porter à l'écran. C'est finalement Jacques Rouffio qui en a réalisé l'adaptation, avec Claude Brasseur dans le rôle du Grand Chef. Cette édition, revue et augmentée, intègre tous les témoignages et documents rassemblés au cours des vingt dernières années. »

En 1975, Leopold Trepper avait relaté, avec la collaboration de Patrick Rotman, son récit dans Le Grand Jeu. "En butte à l'antisémitisme dans l'empire austro-hongrois, puis en Pologne, Léopold Trepper (1904-1982), comme de très nombreux ouvriers juifs, voyait dans le socialisme la solution au problème de l'oppression du peuple juif d'Europe orientale. Il fait le récit de sa participation à un épisode particulier de la seconde guerre mondiale — l'histoire de l'Orchestre Rouge — en même temps qu'il retrace son parcours de militant au destin et au rôle exceptionnels. Riche en analyses et en illustrations sur les acteurs et les événements de la période historique qu'elle recouvre (de la fin de la première guerre mondiale à la mort de Staline), cette œuvre témoigne en outre du combat mené par toute une génération de révolutionnaires."

En 2015, Nouveau monde éditions a publié "La véritable histoire de l’Orchestre rouge" de Guillaume Bourgeois. "L’histoire de l’Orchestre rouge est la plus célèbre de toutes les affaires d’espionnage de la Seconde Guerre mondiale. Difficile de compter les films, les livres et les articles qui lui ont été consacrés. Aidé par un bataillon de héros anonymes et abrité derrière des sociétés-écran, son grand chef, Léopold Trepper, parvint à rassembler une masse d’informations nouvelles sur la machine de guerre nazie ! Et si Staline refusa de le croire lorsqu’il lui annonça, en juin 1941, l’imminence de l’invasion de l’URSS, Trepper rendit possible sa victoire lors de la bataille de Stalingrad."

"La vérité des faits est beaucoup moins séduisante. Les officiers du service de renseignement militaire soviétique (GRU) déployés en France et en Belgique n’ont guère été efficaces et leur grand chef s’est conduit en dilettante. Arrêté par le Sonderkommando Rote Kapelle constitué pour lutter contre eux, Trepper livra de lui-même les hommes et les femmes de son réseau. Il affirma plus tard avoir berné les Allemands (son célèbre « Grand Jeu ») et avoir tout fait pour les sauver mais c’est là pure invention. Embourbé dans sa collaboration avec les Allemands, il leur permit de pénétrer le cœur du dispositif clandestin du PCF. Si près que le Sonderkommando faillit arrêter Jacques Duclos et décapiter la résistance communiste."

"Au-delà de sa relecture sans concession de quelques épisodes clés de la Seconde Guerre mondiale, l’auteur propose une réflexion sur la mémoire de cette épopée sanglante, qui ne laissa aucune place à ses véritables héros et glorifia l’imposteur. Il s’interroge sur la capacité de la société à se satisfaire d’une légende et à accepter naïvement le mensonge en tant que fragment d’histoire."

Le 9 octobre 2015, Les Rendez-vous de l'Histoire à Blois, dont le thème était Les Empires, ont proposé La véritable histoire de l'orchestre rouge, une conférence avec Guillaume Bourgeois, maître de conférences à l’université de Poitiers. "L’histoire se construit-elle sur la base de mensonges ? L’imposteur a-t-il d’autant plus de chance d’imposer son récit qu’il a pris la peine d’éliminer les témoins ? Les héros sincères sont-ils condamnés à la discrétion, voire au silence ? Telles sont les questions posées par la plus célèbre des affaires d’espionnage de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, l’Orchestre rouge, sujet qui a donné lieu à d’innombrables livres et articles, à des films et des feuilletons télévisés. Ces vingt dernières années, Guillaume Bourgeois a visité l’essentiel des archives reliées à cette question. Il s’est livré à une patiente et totale déconstruction de ce monument de la guerre secrète. Après en avoir remis debout les pans, suivant les méthodes de l’historien, il a été frappé par le nombre de pistes très nouvelles qui s’ouvraient, par la quantité de personnages qui n’avaient jamais été identifiés, de témoins décisifs qui n’avaient jamais été interrogés."

"Il en ressort que presque tout ce que l’on a su sur cette affaire était faux. Le groupe dit de « l’Orchestre rouge », basé successivement à Bruxelles puis à Paris, n’a livré aucune information stratégique à l’Union soviétique. Son chef a commis des bévues telles qu’il l’a conduit à son rapide démantèlement. Lui-même, Léopold Trepper, a livré aux Allemands ce qui restait de son réseau, condamnant à mort la presque totalité de ces hommes et femmes, juifs pour la plupart. Il a collaboré presqu’un an avec la Gestapo, dans un tel climat de confiance propice à ce que les policiers nazis relâchent leur pression, lui permettant de s’évader. Après avoir été condamné par les Soviétiques pour haute trahison et purgé une dizaine d’années d’emprisonnement, Léopold Trepper eut la chance de croiser Gilles Perrault à qui il affirma avoir berné les Allemands. Le « Grand Jeu » qu’il prétendit avoir joué aurait contraint Berlin à révéler d’essentiels secrets aux Soviétiques et à préserver les gens de son réseau."

"Une légende appelée à durer presque 50 ans puisque le livre L’Orchestre rouge, sorti en 1967 continue sa carrière de best-seller, après avoir été traduit en une vingtaine de langues. Utilisant tous les subterfuges, Léopold Trepper imagina pour bâtir ladite légende une version suffisamment astucieuse et congruente des événements pour sembler crédible. Il réussit à berner, tour à tour, son biographe et tous ses interlocuteurs ultérieurs. Ceux qui avaient le plus de raisons de douter finirent par consentir à sa version. Pourquoi la société tout entière voulut-elle le croire ? Pourquoi fit-elle de son récit l’emblème de l’âpreté au combat et de l’esprit de sacrifice des résistants ? Comment le mythe des insolents succès de Trepper devint-elle une gigantesque fausse bonne nouvelle ? Autant de questions auxquelles nous réfléchirons avec Guillaume Bourgeois."

Arte propose des documentaires dans son dossier « Les nazis au pouvoir. Terreurs, résistances et libération » (Die NS-Zeit - Von Terror, Krieg und Befreiung). « Le 27 janvier est dédié à la mémoire des victimes de l'Holocauste. 1933, Adolf Hitler devient chancelier du Reich. À partir de 1939, l'Allemagne nazie impose au monde guerre et meurtres de masse. De l'horreur de la Shoah à la délivrance, des témoins et des historiens racontent cette funeste période de l'histoire du XXe siècle. Une collection de films documentaires pour mieux retracer la réalité du nazisme. »

« L'Orchestre rouge »
Arte diffusera dès le 25 janvier 2023 à 23 h 45 « L'Orchestre rouge » (Geheimsache Rote Kapelle), série en deux parties de Carl-Ludwig Rettinger et Lorenz Findeisen.

« Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux réseaux distincts de résistance aux nazis, l’un implanté à Bruxelles puis à Paris, et l’autre à Berlin, ont livré des informations aux Soviétiques. Ce documentaire fouillé retrace l’histoire de ses membres et la traque lancée contre eux par le IIIe Reich. » 

« Après-guerre, ses membres seront vus à l’Ouest comme des traîtres, à l’Est, comme des héros. Aujourd’hui, l’Orchestre rouge est considéré comme le groupe de résistance au nazisme le plus important de la Seconde Guerre mondiale, un vaste réseau de renseignements implanté, l’un à Bruxelles puis Paris, l’autre à Berlin. Il s’agissait à l’origine de deux réseaux distincts, sans liens entre eux, sinon Moscou. Leur point commun ? La même volonté de fournir des informations à l’Union soviétique et d’empêcher le IIIe Reich de gagner la guerre. »

« Construit autour de deux fictions réalisées en RFA et en RDA au début des années 1970 - la série télévisée ouest-allemande Die Rote Kapelle, de Franz Peter Wirth (1972) et le film est-allemand KLK an PTX - Die Rote Kapelle, de Horst E. Brandt (1971) -, de visites de lieux clés et d’archives, cette enquête fleuve hybride – mi-documentaire, mi-fictionnelle – retrace l’histoire de ses principaux membres, dont la plupart furent arrêtés, emprisonnés, et un grand nombre, condamnés à mort. Un sort funeste auquel échappa Léopold Trepper, qui fut pourtant soupçonné d’avoir livré lui-même son réseau parisien ». 

« Nourri des éclairages de l’historien Guillaume Bourgeois (La véritable histoire de l’Orchestre rouge, éd. Nouveau Monde, 2015), le film, et c’est sa part la plus poignante, est ponctué des témoignages de plusieurs descendants de ses protagonistes, notamment Lital Levin, petite-nièce de Trepper, et Hans Coppi Jr., le fils de Hilde et Hans Coppi, arrêtés et exécutés peu après sa naissance. »


Première partie. En juin 1938, Léopold Trepper, agent des services secrets extérieurs de l’URSS, s’installe à Bruxelles pour y créer un réseau d’espionnage en Europe de l’Ouest. » 

« Renouant avec Leo Grossvogel, un ami avec lequel il avait gagné la Palestine dans les années 1920 afin d’y créer un État juif, il ouvre une société spécialisée dans la vente d’imperméables, qui lui servira de couverture. Le mentor de Trepper à Moscou ayant été liquidé lors des purges staliniennes, Anatoli Gourevitch, alias Kent, est envoyé à Bruxelles pour surveiller l’espion sur son terrain. En août 1939, la signature d’un pacte de non-agression entre l’Allemagne et l’URSS rebat les cartes : Staline stoppe les activités d’espionnage contre Berlin. Rappelé en URSS, Trepper refuse d’obéir et reste en Belgique. L’occupation de la France l’année suivante le décide à fonder à Paris, toujours avec Leo Grossvogel, la Simex, une société-écran d'import-export. Approvisionnant l'occupant en marchandises de toutes sortes, son groupe commence à recueillir des informations. À Berlin, Harro Schulze-Boysen, un jeune officier au ministère de l’Aviation, est pour sa part entré en résistance avec un groupe d’amis, notamment Arvid Harnack, employé au ministère de l’Économie, et sa femme Mildred. Clandestinement, ils distribuent des tracts antinazis et viennent en aide aux juifs persécutés et aux déserteurs. Bientôt, ils coopèrent avec les Russes et leur livrent des informations secrètes....

Seconde partie. « Le contre-espionnage allemand et la Gestapo ont engagé une traque contre les résistants des deux réseaux. Sans se concerter, ils leur ont donné le même nom, l’Orchestre rouge. »

« À la fin de l’année 1941, les nazis localisent le poste de transmission bruxellois du réseau dirigé par Trepper et Gourevitch. Ces derniers parviennent à leur échapper et décident de passer en France pour poursuivre leurs activités. À Bruxelles, les agents de Trepper se sont réorganisés. Ils changent maintenant régulièrement de lieux d’émissions et le contre-espionnage allemand peine à les localiser. La Gestapo a intercepté nombre de leurs messages émis et reçus, mais sans clé pour les déchiffrer, elle ne peut remonter les filières. Arrêté en Belgique en septembre 1942, Johann Wenzel, l’un des opérateurs radio allemands du réseau bruxellois, finit par révéler sous la torture le fameux code. Le déchiffrage d’un message envoyé par Moscou à Bruxelles donne l’adresse de Harro Schulze-Boysen… »

« Les bons ennemis. Mon père, l'Orchestre rouge et moi »
Arte diffusera le 26 janvier 2023 à 2 h 25 « Les bons ennemis. Mon père, l'Orchestre rouge et moi » (Die guten Feinde. Mein Vater, die Rote Kapelle und ich ; Good Enemies – My Father, The Red Orchestra And I), documentaire réalisé par Christian Weisenborn. « Voyage dans le temps sur les traces d’un groupe de résistants, porté en filigrane par la recherche intime et sans fard du père par le fils ».

Günther Weisenborn (1902-1969) était un journaliste, comédien, dramaturge allemand.

Bien que ses livres soient interdits par les Nazis, il a continué à écrire en recourant à des pseudonymes. 

En 1936, il a émigré aux Etats-Unis, puis est revenu en Allemagne en 1937. Il a entamé une double vie : il travaillait pour l’establishment culturel nazi, tout en résistant clandestinement : il est devenu membre de l’Orchestre rouge (Die Rote Kapelle), dénomination par la Gestapo de groupes luttant contre le nazisme et liés à l’Union soviétique. Parmi ces groupes : ceux du renseignement conçus par Léopold Trepper (1904-1982), journaliste juif polonais et espion communiste, à Paris et à Bruxelles.

En 1941, Günther Weisenborn a travaillé au Schiller Theatre et épousé Margarete Schnabel (1914-2004).

En septembre 1942, il a été arrêté, jugé pour haute trahison et condamné à mort. Grâce au témoignage d’un codétenu, sa peine a été commuée en dix ans d’emprisonnement à Luckau.

En avril 1945, Günther Weisenborn a été libéré par l’Armée rouge.

Après avoir été brièvement le maire de Langengrassau, près de Luckau, il est retourné à Berlin Ouest, et a fondé le Hebbel Theater avec Karlheinz Martin. 

De 1945 à 1947, il a été co-rédacteur en chef du magazine satirique Ulenspiegel. Il a aussi co-fondé Studio 46 qui a présenté sa pièce Die Illegalen, drame biographique sur sa résistance.

Weisenborn a aussi, de 1951 à 1953, été le principal dramaturge au Hamburg Kammerspiele.

En 1953, est paru Der lautlose Aufstand (La Rébellion silencieuse), le premier livre recensant de manière approfondie la résistance allemande. Pour ses conférences, Weisenborn s’est rendu en Chine, en Inde, en Union soviétique, à Londres, à Paris, à Prague et à Varsovie.

Ce pacifiste a milité contre le réarmement de la République fédérale d’Allemagne (RFA) et contre la menace atomique.

En 1955, il a co-écrit le scénario de Der 20. Juli (Le Complot pour assassiner Hitler) pour lequel il a reçu un Prix cinématographique allemand.

Il a aussi été membre d’académies artistiques, d’associations d’auteurs, etc.

« Racontée ici par Christian, son fils, l’histoire de Günther Weisenborn, mort en 1969 à l’âge de 66 ans, permet de réhabiliter les sympathisants de l'"Orchestre rouge". 

« Démantelée en 1942 par la Gestapo, l’organisation a vu la plupart de ses membres considérés comme des agents du KGB et des traîtres à la patrie, puis condamnés à mort par l’administration hitlérienne ». 

Günther Weisenborn « est l’un des rares à échapper de justesse à son exécution. Il s’efforcera ensuite de blanchir ses camarades, en vain ».

« Il faudra attendre l’année 2009 pour que la vérité éclate et que soit lavée la réputation du groupe, qui souhaitait essentiellement freiner la progression du nazisme et mettre fin à la guerre ». 

« En 2016, une commission d’historiens s’est réunie pour documenter la calomnie orchestrée par les services secrets allemands de l’époque, permettant ainsi de rendre justice à ces jeunes gens engagés pour le bien commun ».


« L'Orchestre rouge » de Carl-Ludwig Rettinger et Lorenz Findeisen
Allemagne, 2019
Production : Lichtblick Film, Iota Production, Vice Versa Films, RBB, ARTE, RTBF
Producteurs : Joachim Ortmanns, Isabelle Truc, Gidi Avivi
Scénario : Carl-Ludwig Rettinger
Image : Lutz Reitemeier, Olivier Verdoot
Musique : Eloi Ragot
Montage : Martin Kayser-Landwehr
Chargés de programme : Christian von Behr, Andreas Schreitmüller
Son : Benedikt Gaussling, Damien Rouchaud
Avec Werner Kreindl (Leopold Trepper), Klaus Piontek (Harro Schulze-Boysen), Rada Rassimov (Margarete Barcza), Georges Claisse (Kent), Günther Neutze (Karl Giering)
Sur Arte les 
1ère partie : 25 janvier 2023 à 23 h 45
2e partie : 26 janvier 2023 à 01 h 05
Sur arte.tv du 25/01/2023 au 31/01/2023

« Les bons ennemis. Mon père, l'Orchestre rouge et moi » par Christian Weisenborn
Allemagne, 2016, 90 min
Sur Arte les 12 décembre 2018 à 23 h 30 et 26 janvier 2023 à 02 h 25

Visuels : © Kick Film

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Les citations proviennent d'Arte. Cet article a été publié le 12 décembre 2018.

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