mardi 6 avril 2021

« Démocraties : sont-elles en danger ? »

Arte diffusera le 11 avril 2021, dans le cadre de « Vox pop », « Démocraties : sont-elles en danger ? » (Demokratien: Ein Modell in Gefahr). « Abstention, mouvements de contestation, montée des populismes… : déjà forte, la défiance des citoyens européens envers les systèmes démocratiques est aujourd’hui amplifiée par la crise du Covid-19, qui a conduit à des dérives autoritaires dans certains pays. Enquête en Allemagne, où se multiplient des actes de violence à l’encontre des élus ».


« Dans le classement annuel de The Economist, la France et le Portugal ont ainsi basculé dans la catégorie des démocraties "imparfaites", rejoignant l’Italie, Malte ou la Grèce, sans oublier la Pologne, la Bulgarie, la Hongrie et la Roumanie ». 

« Peut-on rendre nos démocraties plus justes et plus inclusives ? » Inclusives envers qui ?

« Nora Hamadi s’entretient avec Yascha Mounk, politologue et professeur de sciences politiques à l’université Johns-Hopkins de Washington, et Karolina Wigura, historienne des idées et professeure assistante à l’Institut de sociologie de Varsovie ». 

« Sans oublier l’éclairage des correspondants de l’émission : au Portugal, où les jeunes cèdent de plus en plus aux sirènes de l’extrême droite, et en Slovaquie, où une révolte populaire a mis fin à la corruption et au populisme. »

Quid des magouilles électorales ayant faussé les résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020 ?

Il aurait été intéressant d'approfondir la situation de la France qui, d'instrumentalisation politique du coronavirus (loi d'urgence sanitaire, report d'élections législatives partielles, etc.) en réformes des modalités du vote (vote par procuration), via le "politiquement correct" imprégnant les médias, la marginalisation du Parlement et l'omniprésence de politiciens cyniques, incompétents ou moins que médiocres, présente des points communs avec une "démocrature". Sans parler du "gouvernement des juges" et d'une Union européenne qui a absorbé l'essentiel de la souveraineté nationale de ses Etats membres.

C'est incroyable ! Tous les visuels disponibles pour la presse montrent la présentatrice. De face. De trois quarts... Pourquoi ? Les experts interrogés ne mériteraient-ils pas eux aussi une photographie ? 

« On assiste, depuis quelques années, à la construction d’un nouvel ennemi quasi mondial, baptisé « le populisme ». Passons sur l’indétermination du terme dans ses usages ordinaires et polémiques. Il fonctionne habituellement en tant que synonyme approximatif d’expressions telles que «extrême droite », « droite extrême », « droite radicale », « droite autoritaire », « droite réactionnaire ». Certains l’emploient même comme substitut lexical de « fascisme ». La confusion sémantique s’accroît du fait que certains ex-communistes prétendent défendre un «populisme de gauche». Il est temps de sortir de la pensée-slogan », a analysé le politologue Pierre-André Taguieff (Le Figaro, 24 novembre 2016).

Populisme est un vocable choisi par des dirigeants politiques, des journalistes, etc. pour désigner, avec dédain, ceux dont le vote n'a pas l'heur d'être « politiquement correct » et est caractérisé par la défense de la nation et d'un Etat assurant ses missions régaliennes, notamment la sécurité des biens et des personnes, l'appartenance à des civilisations nationale et européenne, un conservatisme concernant les « questions sociétales », un scepticisme croissant à l'endroit des édiles et médias, souvent une angoisse à l'égard de changements rapides dans leur pays et un pessimisme concernant son avenir, parfois l'adhésion au libéralisme économique, etc. Et la volonté de citoyens de demeurer maîtres de leur Histoire.



Présentation : Nora Hamadi
France, 2019, 29 minutes
Sur Arte le 11 avril 2021 à 20 h 10

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Les citations sont d'Arte.

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