jeudi 2 juillet 2020

« Karen Carpenter - Vivre à côté de sa vie » par Jobst Knigge


Arte rediffusera les 3 et 11 juillet 2020, dans le cadre de la série « Trop jeune pour mourir » (Too Young to Die), « Karen Carpenter - Vivre à côté de sa vie » (Karen Carpenter - Sehnsucht nach Leben) par Jobst Knigge. « Le destin tragique du célèbre duo Carpenters, dont l'inoubliable chanteuse, Karen, disparut en 1983, à l'âge de 32 ans ».

Fred Astaire (1899-1987)
« Dans les années 1970, avec son frère aîné Richard, Karen Carpenter fut la jeune icône d'une contre-révolution musicale américaine adoubée par Nixon et adulée par la télévision pour ses chansons sans sexe, ni drogues, ni rock'n'roll ».

« Groupe mythique des années 1970, le duo The Carpenters incarnait, à l’époque des hippies, de la guerre du Viêtnam et des meurtres de Charles Manson, les valeurs traditionnelles de l'Amérique ».

« Âgés de 19 et 21 ans, Karen Carpenter et son frère Richard, deux musiciens de talent, connaissent des débuts fulgurants et vendront 100 millions de disques au cours de leur carrière ».

La chanteuse Petula Clark se souvient que Karen Carpenter avait du mal à assumer son statut de vedette.

Karen Carpenter épouse Thomas James Burris, homme d'affaires, en 1980. Devant le refus de son époux d'avoir des enfants, elle divorce en 1982.

« Mais cette success-story de l’ère Nixon dissimule une tragédie : fragilisée par le succès, l’anorexie et la mélancolie, la chanteuse à la voix enchanteresse est retrouvée morte le 4 février 1983, à l’âge de 32 ans ».

Dotée d'une voix mélodieuse, Karen Carpenter souffrait « d’anorexie mentale qui la minait depuis des années ».

Elle « fut bien plus qu'une jolie fille trop sage dévorée vive par le star-system. Musicienne hors pair, notamment à la batterie, sacrée meilleure chanteuse du XXe siècle par Paul McCartney, la voix des Carpenters sut insuffler une émotion intense à la moindre bluette concoctée par son frère, lui-même génial arrangeur ».

« C'est peut-être en partie en raison de sa tragédie intime, qui ne fut révélée qu'après sa mort, qu'elle a fasciné le cinéaste Todd Haynes (Superstar : The Karen Carpenter Story, 1988) et le journaliste Clovis Goux (La disparition de Karen Carpenter, Actes Sud, 2017) ».

« Coup de projecteur sur la saga sombre d’un groupe iconique ».


Allemagne, 2018, 54 min
Sur Arte les 8 mars 2019 à 22 h 30, 23 mars 2019 à 5 h 20, 3 juillet 2020 à 23 h 45, 11 juillet 2020 à 6 h 20
Disponible du 02/07/2020 au 01/08/2020
Visuels : © Jean Schablin

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Les citations sont d'Arte. Cet article a été publié le 5 mars 2019.

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