mercredi 14 février 2018

Les Emirats de la péninsule arabe


L'histoire des Emirats de la péninsule arabique est celle de populations arabes de pêcheurs, commerçants, notamment de perles et d'esclaves, et pirates enrichies au XXe siècle par d'énormes gisements de pétrole et de gaz, et se dotant d'Etats associant luxe et archaïsme, cumulant des contradictions et affichant une diplomatie active et diverse : "soft power", soutien à des mouvements islamistes, etc. 
Emirats, les mirages de la puissance (Die Flimmernde Macht Der Emirate) est une série documentaire en deux volets – La conquête du Golfe (Der Golf wird erobert) et La conquête du monde (Die Welt wird erobert) - de Frédéric Compain.

« Micro-États, le Qatar et les Émirats arabes unis (EAU), Abu Dhabi et Dubaï en tête, se rêvent en géants politiques autant qu'économiques. Pour la première fois, ce documentaire captivant explore de l'intérieur leur histoire et leur présent, grâce à des archives rares ».

Du « désert aux cités vertes. Des villages de pêcheurs aux villes-mondes. Du commerce de la perle au capitalisme financier... Les émirats ont connu une transformation unique lorsqu'ils ont découvert que la fortune gisait sous leurs pieds, il y a près d'un demi-siècle. Avec des ressources pétrolières et gazières pharaoniques, le Qatar, les Émirats arabes unis et, dans une moindre mesure, le Koweït sont parvenus depuis les années 1970 à renverser le rapport de force séculaire avec l'Occident ». Et un taux d'alphabétisation d'environ 90%.

Mais « leur avenir est sans cesse menacé par l'instabilité du Golfe - où trois guerres ont éclaté en près de trente ans - alors que leurs populations, ultraminoritaires dans leurs propres territoires en raison de l'immigration massive, restent à l'écart du pouvoir réel ».

Les « riches images d'archives, prises de vue spectaculaires et entretiens approfondis, notamment avec des historiens émiratis, proposent un éclairage inédit sur la réalité contradictoire de ces micro-États qui voudraient dominer le monde ».

Zubara est citée pour la première fois vers 1600. Ce village dans le Qatar était dominé par trois clans, dont l'un spécialisé dans les perles. Le Bahreïn commercialisait les perles. Vers 1830, les forces turques aidées par les habitants du Bahreïn taxent fortement les habitants du Qatar. Ce qui induit un exil et la création de Doha.

Les marchands indiens à Bombay s'enrichissent par le travail et la revente de ces perles.

Les plongeurs travaillent en apnée, en retenant leur respiration deux ou trois minutes. Les vieux pêcheurs sont subventionnés par le gouvernement du Qatar et se souviennent de ce travail épuisant, pendant trois à quatre mois en mer.

D'Anvers à New York, le commerce des perles se mondialise. Des empires financiers s'édifient. Banques, concessionnaires de voitures, joailliers... Toutes ces activités tournent autour des perles.

Le Golfe est au centre de routes commerciales importantes menacées par les pirates..

Les Britanniques interviennent pour mettre un terme aux pirates. Le comptoir commercial devient un lieu soutenu par l'armée britannique et partie de l'empire.  Les "Etats de la trêve" - "truce" désigne un accord moratoire. Signé en 1820 avec 11 cheikhs des côtes, dont du Bahreïn, cet accord instaure un protectorat - sont placés sous la tutelle des Britanniques aux XIXe siècle. La Grande-Bretagne assure la défense et la diplomatie de ces Etats qui ne sont pas autorisés à céder une portion de leur territoire à un autre Etat.

La conquête du Golfe
Ce « premier volet remonte au début du XXe siècle. Les émirats sont des terres sans frontière, peuplées de tribus nomades... »

« Au début du siècle passé, les émirats sont des terres sans frontières, peuplées de tribus nomades. Leurs habitants dépendent déjà d'une ressource rare et convoitée : les perles, qui leur permettent de vivoter... jusqu'à l'entre-deux-guerres ».

Le problème vient du Japon qui crée la perle de culture. Une catastrophe pour la population des Etats du Golfe.

Dès 1929, le « marché perlier s'effondre, engendrant famine et misère ».

Les émirats se dépeuplent. Abu Dhabi était un village de pauvres pêcheurs. De 20 000 habitants dans les années 1920, la population s'effondre à quelques milliers quelques décennies plus tard.

En 1938, un accord pétrolier est signé par Abu Dhabi après la découverte de gisements on shore et off shore.

Mais rapidement, un « nouveau trésor surgit du Golfe, « l'or noir ». Les premiers forages pétroliers démarrent en 1940, mais il faut attendre les années 1960 pour que les émirats prennent place parmi les grands producteurs de pétrole ». Ingénieurs pétroliers, géologues, cadres, affairistes et aventuriers débarquent.

Ces émirats ? "Une organisation tribale dépendante du Royaume-Uni".

« Quelques hommes initient ce tournant, au premier rang desquels le charismatique cheikh Zayed, émir d'Abu Dhabi ». Ce cheikh aspirait au changement. Avec les chefs de tribus, ce gouverneur règle les problèmes sociaux et économiques. En 1966, encouragé par les Britanniques, il prend le pouvoir. Tous les pouvoirs. Ecoles, hôpitaux, routes, immeubles... L'Etat constructeur se dote d'infrastructures indispensables.

En 1968, « après le retrait des Britanniques, il parvient à convaincre cinq de ses pairs de fonder les Émirats arabes unis, pour peser face aux mastodontes iranien et saoudien ». Un projet qu'il met trois ans pour achever. Un premier axe Abu Dhabi/Dubaï se profile. Les familles régnantes discutent. Le Qatar et le Bahreïn expriment des désaccords sur des points fondamentaux. L'Arabie saoudite rogne sur le territoire des EAU. Mais le cheikh Zayed laisse faire, car il espère que ce pays voisin sera son protecteur.

Quatre bandeaux colorés symbolisent l'unité arabe. Des couleurs reprises d'une ère de puissance du monde arabe.

Les découvertes de pétrole sont tardives à Dubaï qui développe son commerce, notamment avec l'Iran. L'Etat devient une plate-forme prisée des contrebandiers.

Les Britanniques avaient découpé le territoire en fonction des tribus. Ce qui induit des problèmes à ce jour.

En « 1973, le premier choc pétrolier accélère les transferts de richesses des pays développés vers les membres de l'Opep » (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et les investissements des pétro-dollars en Occident. Le pétrole est utilisé contre Israël et ses alliés. L'embargo pétrolier induit une hausse considérable du pétrole.

Les « émirats connaissent alors un essor économique fulgurant, à l'origine d'une véritable métamorphose » soumise aux soubresauts des guerres du Golfe : entre l'Iran et l'Iraq, entre l'Iraq et le Koweït - opération américaine Tempête du désert en 1991 -, troisième guerre du Golfe pour chasser Saddam Hussein - implantation d'une base américaine au Qatar. 

La conquête du monde
Ce second volet « raconte comment ces nations à peine constituées ont réussi en quelques décennies à devenir puissantes et incontournables sur la scène internationale ».

« Pays carrefours, nations à peine constituées, régimes autoritaires et novateurs à la fois, les Émirats arabes unis et le Qatar ont construit en quelques décennies de puissants États, devenus incontournables sur la scène internationale ». Ils sont favorisés par les gouvernements de droite et de gauche de pays occidentaux en déclins, soucieux d’attirer la manne financière de ces émirats. Ceux-ci investissent dans des secteurs-clés sensibles. Ce qui suscite des craintes quant à l’indépendance de l’Occident. Ces Etats figurent aussi parmi les plus importants acheteurs d'armements. Certains financent des mosquées en Europe et usent du "soft power" pour étendre leur influence.

« Charnières entre l'Asie, l'Afrique et l'Occident, ils s'affrontent dans une course effrénée pour la prééminence régionale », et dans la crainte de l’Iran des mollahs en voie de se doter d’un programme nucléaire militaire et de missiles à la portée croissante. L’apparition de mouvements terroristes islamistes, que ces émirats ont favorisé, est perçue par ces derniers comme des menaces à leur stabilité.

En 1981, le Conseil de coopération du Golfe vise la défense des Etats. Six pays musulmans arabes le composent et sont divisés par des rivalités. L'Arabie saoudite wahhabite domine ces pays du Golfe qui revendiquent la souveraineté arabe sur le golfe et sur des îles Tomb. Alors que l'Iran revendique un Golfe persan. Les Etats-Unis assurent le rôle précédemment tenu par la Grande-Bretagne : assurer la sécurité des routes des hydrocarbures.

« En vitrine, ils exposent de grands projets de musées et d'universités, des cités modèles « zéro carbone », des manifestations culturelles ou sportives de classe mondiale. Leurs dirigeants rêvent d'incarner un nouvel âge d'or du monde arabe » et usent du « soft power ».

« Archaïques, liberticides, financeurs d'organisations armées extrémistes, esclavagistes des temps modernes… : lorsqu'on parle du Qatar et des Émirats arabes unis, les qualificatifs sont rarement élogieux".

"Pourtant, ces deux micro-États, coincés entre le golfe arabo-persique et l'Arabie saoudite, rêvent d'incarner un futur âge d'or de l'islam rimant avec culture, science et tolérance. Autrement dit, de devenir la nouvelle Cordoue du monde arabe. À l'aube du XIe siècle, rivalisant avec la grande Bagdad, la capitale andalouse des Omeyyades brillait d'un éclat universel, notamment grâce à ses poètes, penseurs et hommes de sciences, d'Avicenne à Averroès en passant par Ibn Arâbi. Que les dirigeants émiratis revendiquent ouvertement ce modèle de progressisme a de quoi surprendre ». Non, rien de surprenant. Ces émirats aspirent à une gouvernance islamique régissant des dhimmis juifs, chrétiens, etc. "L'islam participe de cette fierté retrouvée", résume une historienne. A la recherche de leur histoire, les EAU favorise les fouilles archéologiques. Mais l'urbanisation ne se soucie guère de ces fouilles. Musées de la perle, du cheval, du chameau, des EAU... Le pays promeut son histoire et remplit son musée national de trésors d'Iraq ou du Maroc.

Le Qatar crée une chaîne de télévision, al Jazeera, et exploite des gisements de gaz découvert voici trente ans. Il diversifie ses investissements et veut résoudre des crises.

Le fonds souverain des EAU, qui sont parmi les plus importants exportateurs de pétrole, est doté de 875 milliards de dollars d'actifs. Les EAU construisent depuis 2008 leur ville du futur, Masdar.

La crise financière fragilise Dubaï, et arrête nombre de ses projets immobiliers. Abu Dhabi se porte à son secours. Trois cités-Etats poursuivent leur rivalité. Si le Qatar soutient les Frères musulmans, en Egypte et à Gaza, les EAU les combattent. Le CCG intervient pour réprimer les émeutes de la majorité chiite au Bahreïn.

La  condition des femmes ? Elle a évolué, assure le documentaire qui souligne les investissements dans l'enseignement, notamment supérieur. Mais la "loi islamique prime dans les rapports entre les deux sexes".


Le documentariste Frédéric Compain « nous permet de comprendre de l'intérieur l'ampleur de leurs ambitions, tout en pointant ce qui les limite : archaïsme politique, diplomatie illisible, ou exploitation de la main-d'oeuvre étrangère... » Ajoutons un déclin démographique et un déséquilibre : nombreux immigrés pauvres et expatriés aux salaires mirobolants.

Mais ce documentaire présente le point de vue des Emirats, sans donner la parole aux ONG qui dénoncent les problèmes les affligeants, et notamment la condition éprouvante d'immigrés d'Asie du sud-est constituant une main d'oeuvre bon marché, privés de passeports, à la condition précaire.

Mystérieuse Arabie
Arte diffusa, dans le cadre de la série documentaire « Mystérieuse Arabie » (Unbekanntes Arabien), le 15 février 2018 « Les Emirats Arabes Unis » (Vereinigte Arabische Emirate) de Sabine Howe, et le 16 février 2018 « Bahreïn, Qatar et Koweït » (Die kleinen Nachbarn Bahrain, Katar, Kuwait) réalisé par Steven Galling. Lénifiant !!

« Rares sont les endroits du monde affichant un tel brassage culturel : originaire de plus de deux cents nations différentes, la population des Émirats arabes unis (EAU) est à près de 90 % étrangère. Les expatriés ont largement contribué à la prospérité économique de la région. Cet épisode dresse le portrait de plusieurs d’entre eux, tels Warren, un biologiste britannique qui protège les animaux marins vivant au large du célèbre hôtel cinq étoiles dubaïote Burj al-Arab, ou la blogueuse de mode irakienne Zinah ».

« Comme l’illustrent les parcours de Fatima, créatrice de la marque de vêtements FFM, et de Tata, auteure de livres pour enfants, la diminution des réserves de pétrole contraint les natifs des sept émirats à développer davantage leurs compétences ».

« Les trois plus petits États du golfe Persique n'ont pas grand-chose en commun : alors qu'au Qatar, pays le plus riche de la planète, l'attachement aux coutumes est profond, le Bahreïn se révèle cosmopolite et libéral. Le Koweït, de son côté, est réputé pour son authenticité ».

« On suit dans cet épisode Omran, professeur qatarien qui enseigne aux jeunes les subtilités de l'arda, danse de l'épée rythmée par le son des tambours ».

« Chaque année, nombreux sont les Bahreïniens qui se rendent dans le désert le temps d'un week-end. Avant l'ouverture de la saison, Abu Ahmed s'affaire pour préparer les campements ».

« Enfin, pour Ghanima, la chef d'un restaurant de cuisine traditionnelle à Koweït, il ne fait aucun doute que la gastronomie de son pays est la meilleure de toute la péninsule arabique. Afin de la mettre en valeur, elle a choisi d'employer uniquement des femmes ».
   

"L'AVANT-PÉTROLE
750-1258 : sous le règne des Abassides, c’est l’âge d’or du monde arabo-mulsuman 1517, les Portugais s’emparent du Qatar et imposent leur contrôle maritime et commercial dans le Golfe
1538 : les Portugais sont chassés par les Ottomans qui dominent la région pendant quatre siècles qui voient de nombreux conflits opposer les différentes tribus de la région.
1853 : la Grande-Bretagne signe avec les actuels Émirats et Bahrein (« les États de la Trêve ») un traité pour mettre un terme aux actes de piraterie dont sont victimes les navires britanniques.
1892 : un nouveau traité érige les États de la Trêve en protectorats et les fait entrer dans l’empire colonial britannique. Le Royaume-Uni garantit la protection des États contre toute attaque maritime ou terrestre.
1916 : traité signé entre la Grande-Bretagne et l’émir du Qatar. En échange de la protection britannique, notamment contre la menace du puissant voisin Ibn Seoud, l’émir accorde à la Grande-Bretagne, une exclusivité sur les concessions pétrolières.

LA FIN DU PROTECTORAT BRITANNIQUE
1935 : une concession d’une durée de 75 ans est accordée à la Compagnie pétrolière du Qatar. L’exploitation du pétrole démarre après la Seconde Guerre mondiale pour s’intensifier aux cours des décennies suivantes.
1960 : au début des années 1960, un premier gisement de pétrole est découvert à Abou Dhabi.
1968 : les Britanniques se retirent de la région et mettent fin aux États de la Trêve. Les neuf États tentent de s’unir, mais Bahreïn et le Qatar rejettent l’accord.
1971 - Indépendance des ÉAU et du Qatar
Le 14 août, Bahrein devient un royaume indépendant.
Le 3 septembre, le Qatar accède à l’indépendance, suivi le 2 décembre par les Émirats arabes unis. Regroupant sept émirats, les ÉAU sont présidés par l’émir d’Abou Dhabi, Zayed ben Sultan Al Nahyane. Il sera réélu à ce poste tous les cinq ans, jusqu’à sa mort, en 2004.
1973 - Premier choc pétrolier
L’augmentation importante du prix du baril décidé par l’OPEP, dont le Qatar est membre depuis 1961 et les ÉAU depuis 1971, accélère l’enrichissement des pays producteurs de pétrole.
1979 - La révolution iranienne
Après le départ du Shah, le 16 janvier et le retour d’exil de l’ayatollah Khomeiny, le 1er février, la République islamique d’Iran est proclamée le 1er avril 1979. Ces événements, et la guerre Iran-Irak qui s’ensuit, entraînent une hausse du prix du baril de pétrole : c’est le deuxième choc pétrolier (le prix du pétrole est multiplié par 2,7 entre la mi-1978 et 1981).
1980-1988 - La première guerre du Golfe (la guerre Iran-Irak)
Profitant de l’affaiblissement de l’armée iranienne, qui subit des purges après le changement de régime, l’Irak de Saddam Hussein envahit l’Iran le 22 septembre 1980. Après six ans d’un conflit qui fit entre 500 000 et 1 200 000 morts, Iraniens pour la plupart, un cessez-le-feu demandé par l’Onu intervient le 20 août 1988.
1990-1991 - La deuxième guerre du Golfe (la guerre du Koweït)
Le 2 août 1990, les troupes irakiennes envahissement et annexent le Koweït. Une coalition de 34 États (parmi lesquels les ÉAU et le Qatar) soutenue par les Nations unies lance une contre-offensive en janvier 1991. Le conflit s’achève fin février avec la libération du Koweït et la destruction de champs de pétrole irakiens.
L’Émir Hamad bin Khalifa Al Thani. Photo AFP
1995 - Coup d’État au Qatar
Profitant de l’absence de son père, en voyage en Suisse, l’émir Hamad bin Khalifa Al Thani prend les commandes du pays. Plus libéral que son père, il crée Al-Jazeera, mène des réformes et dote le pays d’une constitution en 2003.
1996 - Le Qatar sous la protection des États-Unis
Création d’Al-Udeid, qui va devenir au fil des années la plus grande base militaire américaine en dehors du territoire des États-Unis.
2003 - La troisième guerre du Golfe (la guerre d’Irak)
Prétextant la menace que ferait peser l’Irak et son stock d’armes de destruction massive, une coalition armée emmenée par les États-Unis de George W. Bush envahit l’Irak le 20 mars 2003. L’armée irakienne est rapidement défaite et Saddam Hussein finalement arrêté. Le Qatar abrite désormais le commandement central des forces américaines dans le Golfe et le plus grand dépôt d’armes américaines hors États-Unis.
2004 - Succession à la tête des ÉAU
Kalifa ben Zayed Al Nahyane, « Cheikh Zayed », succède à son père comme émir d'Abou Dhabi et comme président des ÉAU.

ÉVÉNEMENTS À VENIR
Pour le prestige des Émirats
2015 - Ouverture du Louvre Abou Dhabi (architecte : Jean Nouvel ; coût : 83 millions d’euros)
2015 - Le Qatar accueille le championnat du monde de handball
2017 - Inauguration du musée Guggenheim (architecte : Frank Gehry)
2022 - Le Qatar accueille la Coupe du monde de football".

« Les Emirats Arabes Unis »
Allemagne, 2017, 45 min
Sur Arte le 15 février 2018 à 19 h
Visuels :
Fatma al-Mulla est designer à Dubaï. Avec ses Abayas colorés, elle a réussi dans toute la région du Golfe.
L'auteure de livres pour enfants Tata Aida (à droite) est une invitée de l'initiative Arab Rama, qui s'est engagée à préserver la langue maternelle arabe chez les enfants.
Le lait, le yaourt, la crème glacée et même le shampooing à base de lait de chamelle sont produits par "Camelicious" à Dubaï.
© Stefan Paul/Sabine Howe

« Bahreïn, Qatar et Koweït » par Steven Galling
Allemagne, 2017, 45 min
Sur Arte le 16 février 2018 à 19 h
Visuels :
Les courses de chameaux sont un passe-temps cher. Un bon chameau de course coûte souvent plusieurs millions d'euros.
"Arda", la danse de l'épée arabe, est toujours une partie importante de la tradition du Qatar. Ici, les enfants dansent.
Le Bahreïn et sa capitale Manama sont considérés comme les endroits les plus libéraux de la péninsule arabique. Ici, il y a la liberté de religion et même une vraie vie nocturne.
Le point de repère du Koweït : Les châteaux d'eau de 1979 qui dominent le paysage urbain.
© Stefan Paul

Emirats, les mirages de la puissance (Die Flimmernde Macht Der Emiratepar Frédéric Compain
Arte, 2013
La conquête du Golfe  (Der Golf wird erobert) : sur Arte les 9 août à 20 h 55, 16 août à 9 h 25 et 1er septembre 2016 à 9 h 25, 1er et 21 septembre 2016 à 9 h 25 (55 min)
La conquête du monde (Die Welt wird erobert) : sur Arte les 9 août à 21 h 50, 16 août à 10 h 20 et 1er septembre 2016 à 10 h 20, 1er et 21 septembre 2016 à 10 h 20 (55 min)
Visuels :
Détail d'une carte du Golfe persique de 1701.
© Collection Privée Cheikh Sultan Bin Muhammad Al-Qasimi

Les anciens pêcheurs de perles sont devenus riches
Vue sur Dubaï.
La richesse du Qatar tient au gaz naturel
Le souverain de Dubaï, Cheikh Muhammad bin Rachid Al Maktum.
Jusqu'aux années trente, le commerce des perles était le facteur économique le plus important du Qatar.
Cheikh Zayed d'Abu Dhabi (à droite) et Cheikh Rachid de Dubaï en 1971.
Doha, la capitale du Qatar
Cheikh Hamad bin Mohammed Al Sharqi (deuxième à gauche) est le prince héritier de l'émirat de Fujaïrah
Une foire de l'immobilier à Abu Dhabi
Un grand chantier à Dubaï
Des femmes tressent des corbeilles dans l'émirat de Fujaïrah
© Artline Films

Articles sur ce blog concernant :
Articles in English
Les citations sont extraites du site d'Arte et du documentaire. Il a été publié le 9 août 2016, puis les 20 septembre 2016 et 14 février 2018.

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