![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSvd7t38Dg1fnQ-K9yQrVj6Tg-UG57bsNLNzylbbw8AMCcUjgSKKS-XRf4DUWYt3lB1oSDUlpLbM4WZuxiqb2gMpwk5NsOK_6_p-PbX3yRN2rawt9Pvfvi3Qim46W3apDFHzYYxILiXao/s200/Passerelles+Logo.jpg)
1ère partie : L’étrange procédure d’« indemnisation » des Juifs marocains et tunisiens par la Claims Conference (1/5)
2e partie : «Notre cabinet a constaté l’inaction des organisations communautaires françaises», déclare Me Henri Simon (2/5)
4e partie : Interview d’Hillary Kessler-Godin,directrice de la Communication de la Claims Conference (4/5)
5e partie : Quand un indemnisé de la Claims Conference se rebiffe contre Me Henri Simon (5/5)
An excerpt of those articles was translated in English by Point of no return
4e partie : Interview d’Hillary Kessler-Godin,directrice de la Communication de la Claims Conference (4/5)
5e partie : Quand un indemnisé de la Claims Conference se rebiffe contre Me Henri Simon (5/5)
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Sollicité le 12 octobre 2011 pour
une réaction à mon premier article,
le FSJU répond en éclaircissant certains points essentiels. Des questions perdurent.
Le rôle du FSJU
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoVbvR7X051PsQpWaEj5z_ypqqB8D874a2HNYNyutoHU1jIEOLzr3WcVK-_lYq2EAE2wj62VDUGA9ebjgGsbysFZxx5SQgNSHDERuaKWXBj6eFSYVgGuCo-pQFXSzYPg1BMvJOqpBqW2M/s200/FSJU+24+octobre+2011.jpg)
Les services du FSJU ont alerté
leur direction « dès le mois de septembre » sur « les démarches
parallèles, entreprises en France, par des cabinets d’avocats étrangers pour la
constitution de dossiers d’indemnisation auprès des personnes concernées. Nous
avons réagi immédiatement auprès de notre réseau associatif et des institutions
communautaires en diffusant le communiqué ci-joint, et en rappelant à la fois
la procédure déjà en vigueur et les services gratuits d’accompagnement proposés
dans le cadre de nos actions sur le sujet. La pratique de ces cabinets
d’avocats qui se présentent comme des intermédiaires est fort regrettable. Elle
génère de la confusion auprès des requérants et un prélèvement injustifié de
près de 20% de l’indemnisation auprès d’une population vulnérable »
Le FSJU assure de sa « mobilisation
sur ces points » et de son « action pour informer les personnes
concernées des possibles dérives constatées. Nous faisons d’ailleurs paraître
cette semaine dans Actu J, une interview de notre responsable nationale
« Passerelles » en charge de ce sujet ».
Le FSJU conclut en ne comprenant pas « la
nature du lien que vous semblez insinuer, entre le président du Fonds Social
Juif Unifié, Pierre Besnainou, le vice-président, Gil Taieb, et cette triste
affaire ».
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrIe8sLAqKykGkG-ZRxiHgqERkpWsSFQg8SebHs4TEknIb9iQgDSOdKVgsLh2sHGd1sehBImda1EtULfJkBID8kZI4luMbMTAAu13GFJbCtRVHi8QrISnchqPqpWVHxOuO_qPuu1C2tlI/s200/FSJU+26+septembre+2011.jpg)
« La « Claims Conference on Jewish Material Claims against Germany » a récemment négocié une extension de la procédure du Hardship Fund, donnant droit à une indemnisation unique de 2.556 € aux Juifs ayant vécu au Maroc au cours de la Seconde Guerre mondiale. Bien qu’à ce jour les critères précis ne soient pas totalement définis, la Claims Conference indique que cette procédure concerne les personnes n’étant pas de nationalité française au cours de la guerre et ayant subi des mesures telles que : restrictions de déplacement, interdiction d’accès à certains lieux publics et de sorties au moment du couvre-feu, obligation de se faire recenser, exclusion de l’école ».
Le FSJU « a été alerté sur le fait que plusieurs cabinets d’avocats intervenaient en
France et à l’étranger incitant les personnes concernées à faire appel à leur
expertise pour constituer les dossiers, moyennant contribution de 500 € en cas
d’obtention de l’indemnisation. Le FSJU appelle à la plus grande vigilance [1].
L’instruction de ce type de dossier est aisée, et recourir à une assistance
légale ne garantit en rien l’obtention de l’indemnisation. En revanche, imposer
des honoraires à des requérants de la communauté juive pour faire valoir leurs
droits, en tant que victimes de persécutions ayant frappé les juifs, soulève
une question éthique évidente ».
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh94I5TNtbd1BCJRhwrBl851gSWJ9PbdBRoFRwJDeDR7vSYVXvYmVx7GvPJNLT1eTCDKb-Y3ZDNAr0SXkQIKMP7idsSfILrXCD8KbGSEJMo4ysq0wiJFZvFJcQ-4f01AMfM-UPx7fj4DeM/s200/FSJU+Passerelles.jpg)
Sur toute la page 41 de son n°1182, Actualité juive [2] présente la longue interview d’Andrée Katz, responsable de
Passerelles, « service d’écoute et d’orientation pour les victimes de la Shoah
et leurs enfants », ainsi qu’un encadré présentant « l’association
Passerelles ».
Qui est éligible ?
D’une part, cette procédure exclut ceux ayant alors la citoyenneté d’un pays
européen, notamment celle française. D’autre part, les critères ont été
progressivement élargis : « Si en Tunisie seules quelques villes
étaient prises en compte, et uniquement la population âgée de plus de six ans,
depuis peu, sont également considérés les enfants en bas âge et plus
généralement les Juifs qui vivaient sur l’ensemble du territoire, sauf Béja et
sa région. Pour le Maroc, sont pris en compte tous les Juifs qui y vivaient
entre 1940 et fin 1942, y compris les enfants conçus avant la fin de 1942 mais
nés après le débarquement allié ». La Claims Conference
fonde sa décision sur « les restrictions de liberté, d’exclusion des lieux
publics, d’obligation de recensement », précise Mme Katz.
La communication
du FSJU et de Passerelles ? Diffusion « depuis plusieurs semaines [d’]une
information aux consistoires locaux, aux présidents de communautés, via les
radios juives de Marseille, Lyon, Toulouse, Nice, et des journaux tels
qu’« Aviv Hebdo » à Toulouse ».
Une communication et une action perfectibles
Selon Actualité juive, Mme Katz « communique » sur cette procédure. Car il s'agit bien de communication.
Et celle du FSJU sur ce Harshipfund s’avère incomplète, longtemps inadaptée, tardive et inconnue même de responsables communautaires.
Les Juifs originaires du Maroc et de Tunisie vivant en Israël bénéficient-ils des mêmes services auprès de la délégation du FSJU dans ce pays ? A l'instar de leur confrère canadien Me Henri Simon, des avocats israéliens proposent leurs services à des requérants manquant d'informations sur cette procédure.
Seul
le site Internet de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah (FMS) informe sur ces « nouvelles indemnisations pour les restrictions subies durant la guerre »,
soit « 26 millions de dollars pour
indemniser 7 000 victimes juives ayant subi durant la guerre les persécutions
des nazis ou de leurs collaborateurs », en citant le Maroc, la Roumanie et
la Bulgarie. La FMS oriente vers Passerelles du FSJU, le Service pour les
survivants de la Shoah de la Fondation Casip-Cojasor et le Mémorial de la Shoah !
Quant au site Internet de la CIVS
(Commission d’indemnisation des victimes de spoliations intervenues du fait des
législations antisémites en vigueur pendant l’Occupation), il mentionne le 5
octobre 2011, comme « bureau de liaison de la Claims Conference »… la Fondation Casip-Cojasor. Selon la CIVS, ce Fonds
Hardship concerne les seuls Juifs « victimes
de spoliations au Maroc ». Comprenne qui pourra.
On peut regretter que le FSJU n’informe pas sur cette
procédure sur son site Internet, dans
sa newsletter Kesharim, dans ses
médias - dont RCJ (radio de la communauté
juive) - ou dans d’autres médias.
D'autant que le FSJU se soucie de sa communication : il communique sur sa « nouvelle identité visuelle », il est présent sur Facebook, il recourt à Twitter, etc.
Et celle du FSJU sur ce Harshipfund s’avère incomplète, longtemps inadaptée, tardive et inconnue même de responsables communautaires.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTCNUlbFdfUKtoclqRXOTu93B7QRmXz2sT6dFaqg0nrMPeQzYKj54XA2u8TqIxXAC4XOsXvzVpuFbCz0Nxm-f3EEycZ7UZNzrSNRUjMbth3Ts7yXFkUVEX74OA2h_Mc4KqbLTkJV-8EgQ/s200/FSJU+Isra%C3%ABl.jpg)
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKhXWofnJhwpr_zC9eEfxKlEMt0F8qF-Hk6-jwIamwIYa4b-HbIse2_ik8RiNOJlhZZgW5wUz8kgGhHhhzThb9hKEtnHChZhVCzlCXU5zxusCS-2dkn15nq4h2f8I3OUbJ-gVEbRsNdb0/s200/Fondation+pour+la+M%C3%A9moire+de+la+Shoah+Hardship+Claims+Conference.jpg)
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCvAJMR9yKcoST6JUhfMUIrJ3S_wr7Yo2HMYDouHabmt1zvnD-asrDvTR4cOq3DcrvqRrys43gAQK88p4lLTKPmw_SSc6CuZvKj4D5IKKFURQAj_-pkGjp7jdc5lThXRU33S6ai84xbkk/s200/CIVS+Victimes+spoliations+Maroc.jpg)
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP2AiNAueV-tLDPgVPj-FRioMtSWRXLDe183JA_RT-6sbqhTaliQj9uND3leGFMu3SXjlVaDGvqxODGiPMtgWl9A5VBuqmB9schPdAFHLxYt6DCzAbwN-bhHCHpeThzRxqF07Mgx77d5Y/s200/RCJ+Radio+communaut%C3%A9+juive+FSJU.jpg)
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjv0ob39E86mTC7Qst4eCX1aHtjf11N1gDa2FquW-YwDvgwW1Wf5X5qvrzTAyl8wg1VlE1hAIyX8Hxx4IxdSvnlM2EOPu8Hp9TuKTeKxm4iSgrpuXMeZDMAO1Qkmo4a62DhZr0WPd_Frss/s200/FSJU+identit%C3%A9+visuelle.jpg)
Pourquoi le FSJU
n’a-t-il pas recouru à une communication similaire dans Actualité
juive, hebdomadaire « essentiel pour chaque acteur de la vie juive en France » (FSJU) plus tôt, dès septembre 2011,
mois où il a reçu les premiers échos sur les actions de plusieurs avocats,
voire dès avril 2011, à partir duquel « les Juifs ayant vécu au Maroc
peuvent prétendre » au Hardship Fund, ou
encore 1980, année de création de ce fonds ? D’autant que Mme Katz observe :
« En général, la Claims Conference diffuse par voie de communiqués, et le
bouche-à-oreille fait le reste. Nous constatons que les premiers à réagir sont,
comme souvent, les mieux informés et les plus insérés dans le tissu
communautaire ».
Et pourquoi cette absence de toute information sur son site Internet qui permet à l'information de perdurer. Conséquence : les Internautes souhaitant avoir des informations sur cette indemnisation parviennent sur mon blog, dont l'une des missions consiste ainsi à pallier les carences informatives du FSJU. Les statistiques de mon blog révèlent un vif intérêt pour la série d'articles sur cette indemnisation par la Claims Conference.
De plus, une semaine après avoir contacté le service parisien Passerelles par téléphone, une Juive parisienne, qui avait donné les coordonnées postales de ses parents d'origine tunisienne, n'a pas reçu son dossier par La Poste. Le 3 novembre 2011, elle téléphone à Passerelles qui lui dit être « en rupture de stock depuis une semaine », que des dossiers seront reçus d'Allemagne « le 4 ou le 7 novembre au plus tard » et envoyés alors aux requérants. Vers le 10 novembre, seul un des deux dossiers avait été reçu par ce couple.
Et pourquoi cette absence de toute information sur son site Internet qui permet à l'information de perdurer. Conséquence : les Internautes souhaitant avoir des informations sur cette indemnisation parviennent sur mon blog, dont l'une des missions consiste ainsi à pallier les carences informatives du FSJU. Les statistiques de mon blog révèlent un vif intérêt pour la série d'articles sur cette indemnisation par la Claims Conference.
De plus, une semaine après avoir contacté le service parisien Passerelles par téléphone, une Juive parisienne, qui avait donné les coordonnées postales de ses parents d'origine tunisienne, n'a pas reçu son dossier par La Poste. Le 3 novembre 2011, elle téléphone à Passerelles qui lui dit être « en rupture de stock depuis une semaine », que des dossiers seront reçus d'Allemagne « le 4 ou le 7 novembre au plus tard » et envoyés alors aux requérants. Vers le 10 novembre, seul un des deux dossiers avait été reçu par ce couple.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYKtzmJxY0tmEKsI1avsAMHXWcxHf2mxPLBONA5LB6m7mFu45OsMVz-rcQw667WILZX5OtpAXcMYg58czKDNSfxThE0eTK4IMrICF1QRJKy6qeB7ngdJWdtSNNosdzLx8Lkqj153p2tC4/s200/FSJU+Organisation.jpg)
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEis8KUGqdeTF3FenDYDI6On4wnKqTLcyx4LIWm5Sto6WdtW_hMOnZKXWGV8-lTSL7lbl_Q2OEe5E8-hZpCT0b3F5VLolsMnMNBi3otGDBOLg0kWxAKOssMW6_Tn6icm4iSbACQSCx3bPvc/s200/Fondatin+Casip-Cojasor+survivants+Shoah.jpg)
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgi_Ekh7DL7jzLU83UMk-YBfePaYC-nUk_k_iM9Xn2kZHUGoFqucrc87Pvj08JuwZbsacU5VsCvyZVRSEeXxbMyiwjRdMpdP69IAT0ncsA7ok_XnBwGGkBc0aYXXBx6PQp4CEPDw4t9ebo/s200/Consistoire+Paris+logo.jpg)
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy80R4nLctvFuTHXoBqJX63oNtX57CtYf0mz3xRP_UF5n06yO4Q9Yes9tyv1jnsOnF3jFoPv6KLN6jGIfnVjHPEUZ8uslhiMZhrDE1lzaujJ7SMKTaqeRo6j6sLD6DXaCibOs0xew1WbA/s200/Le+Journal+du+Maroc+Application+du+statut+des+Juifs+loi+fahir.jpg)
Indemniser ces Juifs du Maroc et de Tunisie seulement vers 2012, quand tant d’entre eux sont décédés au fil des décennies, parait désolant et choquant. Ainsi, des universitaires israéliens spécialisés des Juifs du Maroc - Yigal Bin-Nun de l'université de Paris VII, Michael Lasker de l'université Bar-Ilan et Yaron Tsur de l'université de Tel-Aviv - ont critiqué cet accord entre l'Allemagne et la Claims Conference : ils lui reprochent principalement ses critères restrictifs et ne reflétant pas toute la réalité historique. Ce qui risque selon eux de priver nombre de Juifs marocains de la reconnaissance et de l'indemnisation de leurs préjudices.
Il conviendrait que les institutions en charge d’indemniser
les Juifs victimes de persécutions pendant la Deuxième Guerre mondiale, des survivants
de la Shoah, respectent davantage ces requérants âgés.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-0-h5DzVG5kDnJeQ6I8qJOt2RpzdDCcb73yNzTop_JAYK7El5keEL8_85JTz2oMdEo2gXKSABJ1R2vLCJYVE6EstA6BH-k-OK_laEswKzlNpiEOt6H0ROJZvU_zWusRzCo61COXtySYw/s200/CIVS+Crit%C3%A8res+priorit%C3%A9.jpg)
En octobre 2011, une dame téléphone à la CIVS pour
avoir des informations sur l’état d’avancement du dossier d’un de ses proches,
octogénaire né en Tunisie et qui a envoyé sa requête voici plus d’un
an et demi.
La CIVS lui indique que ce dossier est en attente d’une date pour
une délibération devant sa Commission (Collège délibérant) : vous comprenez,
elle ne fait pas venir le rapporteur pour « un ou deux dossiers », mais
pour au moins « 8 à 10 dossiers ». Cette dame insiste sur le grand
âge du demandeur. La CIVS répète son explication sur un ton indifférent, alors que
les victimes âgées de plus de 75 ans figurent parmi ses critères de
« priorité absolue » pour l’examen des demandes. Nulle surprise que « plus de la moitié des dossiers [de spoliations matérielles] sont traités en moins de deux ans »,
donc que moins de la moitié sont traités en plus de deux ans. J'ai interrogé Jean-Pierre Leridant, directeur de la CIVS, le service de presse du Premier ministre François Fillon et la Claims Conference. Le 15 novembre 2011, la CIVS a présenté des excuses pour cet « incident regrettable » et assuré qu'il traitait avec considération tous les dossiers.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiq59ZdSaNBWrC_ip16rq26DaNYW4Mb0Ylqk3t1p6fCx4QzAN2DP_sG4BVVIHrS6OvrAKnk-bxmZ5M1P_m_IcD_FCiVfZUE4xwmB5oPabFnx_3UHGA_CqoG1CCUahRFOzicWrZHHufwG4A/s200/CIVS+Traitement+paiement.jpg)
Il serait souhaitable que ces organisations œuvrent sans esprit
bureaucratique, et en étant davantage animées par le respect de tous les Juifs
victimes de persécutions pendant la Deuxième Guerre mondiale.
« Le service des survivants de la Shoah de la Fondation CASIP-COJASOR est le plus important organisme de la région parisienne d'accueil et d'accompagnement des rescapés de la Shoah, et en particulier de ceux qui veulent faire valoir leurs droits à des indemnistés ou réparations allemandes. Agréé et conventionné par la Claims Conference, habilité à accompagner l'établissement des dossiers, à valider les certificats de vie, à attribuer des aides financières pour le maintien à domicile (ICHEIC), ce service reçoit actuellement une trentaine de demandes quotidiennes d'indemnisations. Au cours de cette année 2011, près de 1 700 dossiers Hardship Fund, Article 2 et certificats de vie ont été instruits. Ses services sont gratuits ».
On peine à comprendre pourquoi la Claims Conference n'a pas confié cette procédure à une telle Fondation.
Le 9 novembre 2011, la newsletter du Centre communautaire de Paris informait que la réunion d'information sur l'indemnisation des Juifs du Maroc prévue le dimanche 13 novembre 2011 en présence de Me David Yadid du Barreau de Tel Aviv et de l'association Passerelles était reportée à une date ultérieure. On saisit mal le rôle Centre communautaire et de cet avocat israélien - l'association Passerelles ne suffirait-elle pas pour informer les requérants ? ; d'autant que le FSJU a stigmatisé la pratique d'avocat jugée « regrettable ». Il est paradoxal que cette réunion d'information oublie les Juifs de Tunisie...
Le 9 novembre 2011, la newsletter du Centre communautaire de Paris informait que la réunion d'information sur l'indemnisation des Juifs du Maroc prévue le dimanche 13 novembre 2011 en présence de Me David Yadid du Barreau de Tel Aviv et de l'association Passerelles était reportée à une date ultérieure. On saisit mal le rôle Centre communautaire et de cet avocat israélien - l'association Passerelles ne suffirait-elle pas pour informer les requérants ? ; d'autant que le FSJU a stigmatisé la pratique d'avocat jugée « regrettable ». Il est paradoxal que cette réunion d'information oublie les Juifs de Tunisie...
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