jeudi 25 avril 2019

Comédies musicales. Les costumes font leur show !


Le Centre national du costume de Scène et de la scénographie (CNCS) à Moulins présente l’exposition « Comédies musicales. Les costumes font leur show ! » Le musical ou comédie musicale naît au début du XXe siècle aux Etats-Unis. Ayant des points communs avec l'opéra-bouffe ou l'opérette, ce genre théâtral associe comédie, chant et danse dans une dramaturgie, et aborde des thèmes variés, parfois graves, suscitant l’allégresse ou la tristesse.

Le siècle du jazz


« Née au début du XXe siècle sur les scènes de Broadway à New York, la comédie musicale connaît en France un engouement sans précédent depuis une vingtaine d’années ». 

Fin 2018, deux expositions, à la programmation variée, ont célébré la comédie musicale, un genre musical américain puisant des racines dans la culture européenne.


A la Philharmonie de Paris : l’exposition Comédies musicales. La joie de vivre du cinéma, dont le commissariat était assuré par N.T. Binh. « La comédie musicale bénéficie depuis quelques années d’un extraordinaire regain de popularité. Que provoquent en nous, depuis Chantons sous la pluie jusqu’à La La Land, ces personnages qui se mettent spontanément à chanter ou à danser pour exprimer leurs émotions ? Le récit en est transfiguré, la morosité de l’existence est dépassée, l’espoir renaît, la musique invite à l’euphorie du « spectacle total » ! L’exposition prenait le parti d’immerger les visiteurs dans les films eux-mêmes, par des projections géantes, accompagnées de photographies et de documents rares. La scénographie avait été confiée à Pierre Giner qui a imaginé un espace ouvert, faisant la part belle aux montages d’extraits thématiques peuplés de personnages qui dansent, de Fred Astaire et Gene Kelly à John Travolta, de Cyd Charisse aux héroïnes de Jacques Demy, de West Side Story aux objets virevoltants de La Belle et la Bête. Un panorama en musique pour découvrir la richesse et la diversité des comédies musicales. Interactive et ludique, l’exposition pour tous publics »et offrait « la possibilité d’apprendre quelques pas de claquettes par un professionnel, Fabien Ruiz, ou à l’aide d’un tutoriel afin de pouvoir repartir en dansant ! »

 « En écho à cette programmation, le Centre national du costume de scène-Moulins (CNCS), musée de France, organise l’exposition « Comédies musicales ! Les costumes font leur show ». L’angle ? La « comédie musicale à travers la présentation de costumes emblématiques issus de spectacles donnés au Théâtre du Châtelet, La Mélodie du bonheur, 42nd Street, A Little Night Music, The King and I, Les Parapluies de Cherbourg… mais aussi, les costumes de célèbres productions données à New York, à Londres et à Toulon telles que Cabaret, Cats, Follies ou encore Grease, dernier grand succès du Théâtre Mogador. Plus de cent costumes issus de spectacles joués sur la scène du Théâtre du Châtelet mais aussi, ceux de célèbres productions données à New York, à Londres, à Toulon, à Paris, dont Grease, le dernier grand succès du Théâtre de Mogador, et présentés dans une scénographie inédite qui emmène le visiteur côté coulisses, dévoilant la vie du costume avant son entrée sur scène. Déballage, essayage, maquillage, attente et montée de trac. Les décors de certaines comédies musicales iconiques seront évoqués sous forme de clins d’oeil décalés. Un parcours joyeux, et bien sûr musical ». 


Le Centre national du costume de scène invite « les visiteurs à se plonger dans l’univers des plus grandes comédies musicales dont My Fair Lady... Pour (re)découvrir ces productions mythiques, notamment popularisées grâce aux films tournés à Hollywood, le CNCS retrace l’histoire de cette forme théâtrale mêlant comédie, chant et danse » via les costumes. 

« Danny et Sandy (Grease), Sally Bowles (Cabaret), Don Lockwood (Singin’ in the Rain)… les costumes de ces fameux personnages, reconnaissables au premier coup d’oeil, permettent aux comédiens de porter haut les célèbres rôles qu’ils incarnent. C’est un monde glamour et enjoué que le CNCS choisit de mettre en lumière. Que le spectacle commence ! »

« Le parcours permet une déambulation au cœur même de ces comédies musicales et parmi la riche diversité des costumes de leurs personnages. Ces spectacles offrent aussi au public, en dehors de leurs histoires et de leurs livrets, des mises en scène le plus souvent étonnantes, qui enchaînent à un rythme effréné tableaux et décors. Les costumes constituent un véritable défilé d’étoffes aux couleurs étincelantes. Ils sortent, pour la plupart, du vestiaire du XVe siècle et empruntent souvent, au music-hall et aux revues, leurs chapeaux, éventails, paillettes, plumes et strass. Autour des rôles principaux, les ensembles, ou chorus, réunissent des artistes habillés, eux, de façon identique, ce qui accentue la lisibilité des chorégraphies. Le défi permanent relevé par les costumiers : laisser toute liberté à l’expression de la danse - en particulier aux claquettes -, où tout le corps, des pieds à la tête, doit pouvoir se mouvoir sans entrave, avec rapidité et précision, pour produire une vision d’ensemble irréprochable. Cet univers fascinant est aussi celui des records en termes de nombres de représentations. En effet, venus du monde entier, les spectateurs affluent dans les théâtres pendant plusieurs saisons consécutives – sur trois décennies pour certaines productions ! Quelle autre forme de spectacle vivant peut se prévaloir de telles longévités ? La gestion des costumes prend alors une tout autre dimension : nombre d’entre eux sont refaits à l’identique ou bien repris de sorte que s’effacent les traces d’usure laissées par la multiplicité des distributions successives. La visite, à Londres, du stock où sont entreposés les anciens costumes de The Phantom of the Opera et des Misérables en offre une illustration particulièrement frappante », analyse Delphine Pinasa, directrice du CNCS depuis 2011, historienne de l’art, spécialiste des costumes de scène et commissaire de l’exposition.

Quant à Patrick Nievo, danseur et professeur de danse, auteur de « Histoires de comédies musicales » (Ipanema, 2010), il est Conseiller artistique et auteur du catalogue de l’exposition.

La « scénographie originale entraîne le visiteur côté coulisses, dévoilant la vie du costume avant son entrée sur scène. Déballage, essayage, maquillage et montée sur les planches ». Les intentions scénographiques ? « Une des spécificités de la comédie musicale par rapport aux autres arts de la scène est probablement le rythme effréné des changements de décors et de costumes. Les spectateurs ne s’en rendent pas compte mais durant le spectacle, la vie des coulisses est trépidante. Pour la scénographie de cette exposition nous souhaitons mettre l’emphase sur tout ce qui se passe habituellement hors de la vue du public. Nous amenons le visiteur dans le tourbillon de cette vie « backstage ». Nous avons évoquons ainsi certaines mises en scènes iconiques sous forme de clins d’oeil décalés, rappelant immanquablement des souvenirs aux inconditionnels, mais aussi aux néophytes qui verront à quel point la comédie musicale fait partie de nos vies sans forcément que nous en ayons conscience. Les façades des grands théâtres de Broadway annoncent les artistes en lettres de lumière. Strass et paillettes brillent sous les feux des projecteurs. Nous recréons cette atmosphère en parsemant la scénographie d’installations lumineuses. Le sujet de l’exposition pose également la question de l’évocation du mouvement, dont la représentation est un défi avec des mannequins par définition statiques. C’est donc aussi par la lumière et des mises en espaces à la fois ludiques et poétiques que nous comptons emporter le public. Un parcours forcément joyeux, et bien sûr musical ! », ont résumé Philippine Ordinaire et Olivier Coquet, scénographes de l’exposition. 

Pour le jeune public, sont prévues des visites (1h30) - visites ateliers en famille, visites costumées, visites contées – et sont offerts des livrets-jeux du CNCS pour « une découverte ludique de l’exposition « Comédies musicales. Les costumes font leur show ! », des costumes de scène et de l’univers du spectacle et des musées en général.

Aux adultes : des visites-guidées (1h30).

Sont proposés aussi un dîner-spectacle de claquettes - spectacle par la Compagnie Claq’N Show -, deux conférences sur l’Histoire des comédies musicales par M. Binh et sur les coulisses de l’exposition par Delphine Pinasa, le spectacle comédie –musicale « Sur un air de jersey boys » par la Compagnie de Sanssat.

Un genre artistique spécifique
« Se déclinant selon des codes et un vocabulaire esthétique spécifiques, les histoires et intrigues de ces shows induisent souvent des mises en scène spectaculaires, des décors et des costumes aux couleurs chatoyantes. Les artistes sont experts en danse, en chant et en comédie pour parfaire cet art complet. La comédie musicale est, dès sa création, un genre éminemment populaire ; elle est aujourd’hui un phénomène majeur et unique ».

« Héritier de différentes formes artistiques telles que l’opérette, l’opéra-comique, la revue et quelquefois le jazz, le musical s’inscrit dans un patrimoine et une culture principalement anglo-saxonne ; les théâtres de Broadway à New York et du West End à Londres en sont les scènes légendaires. En France, c’est à partir des années 1960 que les spectateurs découvrent ce genre musical grâce notamment aux tournées des shows américains ou à la diffusion des films cultes tels que West Side Story ou My Fair Lady… suivis par les réalisations de Jacques Demy, Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort ».

« Depuis la fin des années 1990, grâce au succès fracassant de Notre-Dame de Paris, puis de Roméo et Juliette et Les Dix Commandements, les productions de spectacles musicaux français se multiplient devant un public conquis et de plus en plus nombreux. La reprise par Stage Entertainment du Théâtre Mogador combiné avec la programmation de grandes œuvres du répertoire musical américain au Théâtre du Châtelet depuis le milieu des années 2000, ont remis au goût du jour, et avec un succès exceptionnel, des œuvres emblématiques comme Le Roi Lion, Grease, 42nd Street ou Singin’ in the Rain ». 

« Le vent d’automne souffle un air de Broadway sur le Centre national du costume de scène, qui consacre sa nouvelle exposition à la comédie musicale, genre théâtral dont la spécificité est de conjuguer, dans un joyeux mélange, musique, comédie, chant et danse. Né sur les scènes des États-Unis au début du XXe siècle et héritier des diverses formes de spectacles que sont l’opérette, l’opéra-comique et la revue, le musical s’inscrit dans une culture essentiellement anglo-saxonne. Les théâtres de la 42e Rue à New York et ceux du West End de Londres sont aujourd’hui encore les lieux de création de productions légendaires, qui ensuite sillonnent le monde. La comédie musicale s’est rapidement exportée en Europe, d’abord grâce aux tournées des shows américains et à la diffusion des films hollywoodiens dès les années 1930, suivis, quelques décennies plus tard, de réalisations cinématographiques, devenues cultes : Singin’ in the Rain, West Side Story, My Fair Lady, The Sound of Music… En France, c’est surtout le duo formé dans les années 1960 par Jacques Demy et Michel Legrand pour Les Parapluies de Cherbourg, Les Demoiselles de Rochefort et Peau d’âne qui représentait alors le style français. Puis le succès de Starmania (1979) d’abord, ravivé notamment par celui de Notre-Dame de Paris (1998), des Dix Commandements (2000), de Roméo et Juliette (2001) et du Roi Soleil (2005), a montré l’engouement du public français pour cet art éminemment populaire. Récemment, la programmation très « musical » de Jean-Luc Choplin, à la tête du Théâtre du Châtelet de 2005 à 2017, et la reprise du Théâtre Mogador par Stage Entertainment ont remis au goût du jour des oeuvres mythiques et inédites en France. Cette exposition du Centre national du costume de scène met sous les projecteurs vingt comédies musicales parmi les plus emblématiques, provenant majoritairement du répertoire du Théâtre du Châtelet, partenaire privilégié de l’événement, mais aussi du Théâtre Mogador, de l’Opéra de Toulon, de Roundabout Theatre Company et de la Shubert Organization à New York, et de Cameron Mackintosh Limited à Londres », observe Delphine Pinasa.


« Au-delà de son apparence festive qui peut être trompeuse, la comédie musicale a acquis ses lettres de noblesse grâce à de grands compositeurs qui ont alimenté le Great American Songbook (le catalogue de la chanson américaine). Il s’agit d’un genre de spectacle typiquement américain ayant trouvé ses inspirations dans la culture européenne. L’opérette est sans aucun doute, l’ingrédient principal de cet art majeur qui, à ses débuts, consiste en un agrégat de styles de shows populaires : le théâtre, le vaudeville, le cirque, les revues, le chant, les claquettes et la danse. Au fur et à mesure de son évolution, la musical comedy (ou « musical ») pourra se passer de certains éléments comme la chorégraphie, les girls ou les acrobates mais jamais de son assise : le théâtre. Le costume est un élément d’apparat qui transporte le spectateur dans une époque et une ambiance souvent nécessaires à la compréhension de l’histoire racontée sur scène. Ce catalogue balaye, quelquefois aussi en plumes, paillettes et strass, l’histoire de la comédie musicale grâce à vingt œuvres emblématiques, de Cabaret à Follies, des Misérables à The King and I. Bon voyage à Broadway ! »

Salon d’honneur, rez-de-chaussée
Welcome to Broadway !
Anything Goes, Cats, Pal Joey, Holiday Inn,

A Chorus Line
« L’exposition s’ouvre avec les costumes de cinq comédies musicales venues tout droit de Broadway. Les « origines » de la comédie musicale sont ainsi mises à l’honneur avec les costumes de Anything Goes, Cats, Pal Joey, Holiday Inn et A Chorus Line prêtés par Roundabout Theatre Company et The Shubert Archive, deux producteurs de Broadway, les Shubert posséde même dix-sept théâtres autour de Times Square ! »

Cats, 1981
« Cette histoire chorégraphiée avec des chats a été programmée à Broadway pendant dix-huit ans sans interruption ! Cats est l’un des seuls musicals dont on ne peut dissocier les costumes de John Napier, des maquillages de Candace Carell et de la chorégraphie de Gillian Lynne. Ces trois arts forment un tout afin que le public soit transporté dans le monde des félins.
Les attitudes des chats inventées par Gillian Lynne (1926-2018) sont sublimées par les académiques moulants, peints à la main portés par les cats. Chaque chat a sa couleur et sa personnalité que John Napier a su capturer en dessinant des tenues bien spécifiques et toutes différentes. »

Anything Goes, 1934
« Quiproquos, déguisements, numéros de cabaret, déclarations d’amour... Anything Goes raconte l’histoire de Reno Sweeney, une chanteuse barmaid, qui tombe amoureuse de Billy Crocker, qu’elle rencontre sur un bateau transatlantique. 
À la fin des années 1930, les chansons les plus populaires aux États-Unis furent celles de Anything Goes. Cole Porter a écrit là l’un de ses chefs d’oeuvre.
Les titres comme You’re the Top, It’s De-Lovely et I Get a Kick Out of You sont devenus d’immenses succès, puis des standards. En pleine Grande Dépression, il est arrivé à faire chanter et danser les Américains. C’est la version du Stephen Sondheim Theatre de Broadway (2011, Roundabout Theatre Company) qui est présentée ici. Elle a marqué les esprits notamment grâce à un incroyable numéro de claquettes de la comédienne Sutton Foster, accompagnée de la troupe ».

Pal Joey, 1940
« Pal Joey marque la comédie musicale américaine pour plusieurs raisons. Il s’agit de l’ultime rôle de Gene Kelly à Broadway avant son départ pour Hollywood et la carrière que nous connaissons. Pal Joey a aussi marqué les esprits grâce son thème sulfureux ; le personnage principal est un voyou doublé d’un gigolo.
Cette salle expose des costumes de William Ivey Long pour le revival de Pal Joey par Roundabout en 2008.
On retrouve notamment le costume exceptionnel d’une showgirl dans le numéro intitulé The Flower Garden of My Heart, orné de pétales de fleurs en organza et de bijoux. William Ivey Long est l’un des costumier les plus demandés et a dessiné les tenues de près de soixante-quinze spectacles de Broadway.
Au cours de sa carrière, il a remporté six Tony Awards sur quinze nominations ».

Holiday Inn, 2016
« C’est l’histoire de Jim qui achète une ferme dans le Connecticut car il en a assez du show business new yorkais et de la vie de tournée avec ses deux partenaires de scène, Lila et Ted. Il compte bien se marier avec Lila, sa partenaire, mais celle-ci déteste la campagne et repart en tournée avec Ted. Afin de payer ses factures, il décide d’ouvrir une auberge où il présente des spectacles. Évidemment, il tombe amoureux de l’ancienne propriétaire de sa ferme, Linda, qui elle aussi, est une artiste en mal de scène. 
C’est Irving Berlin qui a eu l’idée originale du film de 1942 réalisé par Mark Sandrich. C’est en 2016 seulement, qu’on décide d’en faire une comédie musicale dans la plus pure tradition de l’âge d’or de Broadway.
La robe rouge pailletée portée par Lila est composée d’un body bustier et d’une jupe portefeuille. Elle a été conçue pour montrer l’évolution du personnage : au fur et à mesure qu’elle gagne en notoriété l’artiste enlève des éléments de sa robe ».

A chorus line, 1975
« Pendant 15 ans, A Chorus Line fut un monument historique au même titre que la Statue de la Liberté ou l’Empire State Building. Dans les années 1970, Broadway se meurt, ce qui pousse un certain nombre de comédiens à se réunir, bénévolement au début, autour de Michael Bennett et d’un projet qui deviendra ce musical mythique…
Les costumes présentés sont ceux du final, apothéose du show où les individualités se rassemblent pour former un ensemble, emblèmes de la production ».

Salle 1
The King and I (Le Roi et Moi), 1951
« Cinquième comédie musicale de Rodgers et Hammerstein, The King and I est surtout connue en France grâce au film de la Twentieth Century Fox. Sorti en 1956, il est tourné après le succès des représentations à Broadway. Les rôles titres ont été immortalisés sur grand écran par Yul Brynner et Deborah Kerr.
Le spectacle et le film s’inspirent du roman Anna and the King of Siam de Margaret Landon qui lui-même se base sur l’histoire d’Anna Leonowens, jeune préceptrice des enfants du roi du Siam dans les années 1860.
La production présentée en 2014 au Théâtre du Châtelet n’a rien à envier aux productions de Broadway ! Elle a la particularité d’utiliser la partition originale, ce qui n’est plus le cas nulle part car le spectacle dure trois heures et quinze minutes.
La costumière, Sue Blane, a fait un travail remarquable et minutieux sur les tenues dont les broderies sont d’un raffinement extrême.
Les costumes sont le reflet d’un mélange entre la mode occidentale du milieu du XIXe siècle et les tenues traditionnelles du royaume de Siam, réalisés dans des tissus brodés d’or.
On retrouve ici une dizaine de costumes dont ceux du fameux couple formé par Anna Leonowens et le roi, interprété par Lambert Wilson ».

Salle 2
Into the Woods, 1987
« Into the Woods a durablement marqué son époque.
Elle reste l’une des comédies musicales les plus mémorables de la fin du siècle dernier, mais aussi l’un des plus grands succès populaires du compositeur et parolier Stephen Sondheim, associé au librettiste James Lapine.
Into the Woods enchevêtre les destins de célèbres personnages de contes de fées avec une autre histoire en trame de fond, celle d’un boulanger et de sa femme. À cause de son désir d’enfant, ce couple va déclencher un tel capharnaüm que la physionomie des contes va s’en trouver changée à jamais.
En 2014, le Théâtre du Châtelet propose une version de ce musical mise en scène par Lee Blakeley. Pour les costumes, Mark Bouman s’est fortement inspiré d’un livre de contes illustré. Il a imaginé les costumes en collant ses croquis sur un fond de forêt afin de mieux visualiser le rendu final.
Dans cette salle, rendez-vous côté coulisses ! Les mannequins sont installés dans une loge face à une table de maquillage. Les personnages des contes : le Loup et le Petit Chaperon Rouge, Cendrillon en haillons et sa famille en costumes XVIIIe siècle et Raiponce et la Sorcière en costumes au style moyenâgeux, prennent vie avant de monter sur scène ».

Salle 3
Grease, 1971-1972
« Créé à Chicago, Grease tient l’affiche à Broadway pendant 3 388 représentations entre 1972 et 1980.
En 1978, le film avec John Travolta et Olivia Newton-John accroît la notoriété de cette histoire. Grease est le seul musical écrit par Jim Jacobs et Warren Casey.
Leur idée de départ est simple : écrire un show sur leur vie au lycée à la fin des années 1950.
C’est ce show mythique que le Théâtre Mogador et Stage Entertainment France présentent à Paris en 2017-2018. Cette version est proche du film, avec un livret retravaillé par le metteur en scène Martin Michel.
Le décor – un jukebox géant – et les costumes sont très colorés. Le costumier Arno Bremers s’inspire lui aussi du film. On retrouve le fameux perfecto en cuir de Danny, les robes vintage 50’s des « Pink Ladies » ou la combinaison moulante de Sandy pour le final ».

Salle 4
La comédie musicale made in France
Les Misérables, Notre-Dame de Paris,
Les Parapluies de Cherbourg, The Phantom of the Opera
« Cette salle présente des productions réalisées à partir d’oeuvres françaises : Les Misérables, Notre-Dame de Paris, Les Parapluies de Cherbourg et The Phantom of the Opera (Le Fantôme de l’Opéra) ».

Les Misérables, 1980 et 1985
« C’est grâce à cette oeuvre de Victor Hugo que les français parviennent à s’imposer dans le monde des comédies musicales. En 1980, Claude-Michel Schönberg, Alain Boublil et Jean-Marc Natel proposent un album, puis un spectacle basés sur l’un des plus grands romans français : Les Misérables.
Le spectacle arrive au Palais des Sports de Paris le 17 septembre 1980, dans une mise en scène de Robert Hossein ; c’est un formidable succès, estimé à un demi million de spectateurs pour 107 représentations.
Cameron Mackintosh, producteur anglais, se rend compte de l’immense potentiel de cette œuvre et décide de la modeler sur un archétype angloaméricain avec la collaboration de Claude-Michel Schönberg et d’Alain Boublil. Les Misérables est présenté à Londres, le 8 octobre 1985, puis à Broadway le 12 mars 1987. La production est encore jouée aujourd’hui dans la capitale britannique, au Queen’s Theatre.
La costumière, Andreane Neofitou, a effectué des recherches approfondies sur les costumes d’époque et les dessins de Victor Hugo. Elles ont conduit à la palette des couleurs et au choix des matières qui ont marqué cette production depuis toutes ces années.
Les costumes présentés sont ceux de la production originale de Londres ».

Notre-Dame de Paris, 1998
« Inspiré du roman de Victor Hugo et écrit par Luc Plamondon et Richard Cocciante, Notre-Dame de Paris a relancé le spectacle musical en France.
Vingt ans après sa création et ses 4 000 représentations dans le monde, en huit langues, les aventures de Quasimodo, Frollo, Esméralda, Phoebus affichent encore complet partout où le show est présenté. Les costumes présentés ici qui sont les originaux, créés par Fred Sathal.
Esméralda, Quasimodo et Gringoire, trois des principaux rôles de cette comédie musicale, portent des tenues réalisées à base de teintures pour un coloris unique avec des effets de patchworks. Leurs tenues plongent le spectateur dans l’époque du roman de Victor Hugo, le Paris du XVe siècle ».

Les Parapluies de Cherbourg,
d’après le film de 1964
« Cherbourg, novembre 1957. Madame Emery et sa fille, Geneviève, tiennent une boutique appelée « Les Parapluies de Cherbourg ». Geneviève est amoureuse de Guy, mécanicien dans un garage, ce que sa mère désapprouve. Le jeune garçon est appelé pour faire son service militaire en Algérie alors que Geneviève est enceinte. Guy et Geneviève ne se recroiseront qu’une seule fois…
Nombreuses sont les adaptations pour les planches du film de Jacques Demy mis en musique par Michel Legrand. Le sujet, universel, a été l’inspiration de versions scéniques, aussi bien à Paris (1979, Théâtre Montparnasse) qu’à l’international (1979, New York ; 2011, Londres).
En 2014, le Théâtre du Châtelet présente une version symphonique de l’oeuvre, dirigée par Michel Legrand en personne. Les costumes de Vanessa Seward sont inspirés des années 50 tout en restant très actuels.
Elle s’inspire aussi des décors conçus par Sempé. On retrouve le trait du dessinateur dans certains vêtements, notamment dans les trenchs, qu’elle a « soulignés » de noir ».

The Phantom of the Opera (Le Fantôme de l’Opéra), 1986
« En 2018, The Phantom of the Opera de Sir Andrew Lloyd Webber a fêté ses 30 ans à Broadway et ses 32 ans à Londres, où il a été créé en octobre 1986.
Basée sur l’ouvrage éponyme de Gaston Leroux, cette oeuvre entre dans la catégorie des megamusicals anglais qui ont envahi le monde entier dans les années 1980 et 1990.
La mise en scène originale de Harold Prince, la musique entêtante et quasi opératique de Lloyd Webber et les somptueux costumes et décors de Maria Björnson qui nous plongent dans le Paris mondain du XIXe siècle, ont fait de ce musical un phénomène qui ne faiblit pas avec le temps. Maria Björnson parvient à recréer les sous-sols de l’Opéra de Paris. Le spectateur se promène en barque sur un lac artificiel éclairé par des candélabres.
Les costumes présentés proviennent de la production originale de Londres, qui est toujours à l’affiche ».

Salle 5
A Little Night Music, 1973
« Suite à l’échec commercial retentissant de Follies (1971), le producteur et metteur en scène Harold Prince insiste auprès de Stephen Sondheim pour qu’il crée une comédie musicale légère et accessible.
Sondheim propose alors d’adapter le film suédois d’Ingmar Bergman, Sourires d’une nuit d’été (1955).
Sur le plan financier, A Little Night Music sera le plus grand succès de la collaboration entre Prince et Sondheim.
En février 2010, le Théâtre du Châtelet propose A Little Night Music mis en scène par Lee Blakeley.
Sa version est inspirée de tableaux d’Edvard Munch et de Gustav Klimt. Les costumes dessinés par Jo van Schuppen et les décors de Rae Smith traduisent l’image et le raffinement de la bourgeoisie suédoise du début du XXe siècle. Dans cette version, les rôles principaux sont tenus par Lambert Wilson, Greta Scacchi et Leslie Caron qui porte de magnifiques robes en dentelles et soieries. Elle y joue Madame Armfeldt, la matriarche du spectacle ».

Salles 6 et 13
42nd Street (42e Rue), 1980
« Créé à Broadway cinquante ans après la sortie du film dont il s’inspire, ce spectacle très complet représente la quintessence de la comédie musicale américaine. Il est presque entièrement composé de numéros de claquettes, ce qui en fait une référence en la matière ! Pour le début du show, le chorégraphe Gower Champion a une idée géniale : le rideau de scène se lève en partie et laisse apparaître des dizaines de jambes qui entament un numéro de claquettes, puis s’ouvre complètement et l’on découvre pas moins de trente-six chorus girls et boys ! Un avant-goût de cette scène est à retrouver en salle 13 de l’exposition.
Les costumes présentés sont ceux de la version du Théâtre du Châtelet (2016) recréée par Stephen Mear. Il fut danseur dans la production originale londonienne.
Le costumier, Peter McKintosh s’est inspiré de photos de New York au début des années 1930, alors que la ville est en pleine mutation. Il en résulte de magnifiques décors et costumes Art déco ornés de perles, fourrures et plumes. On retrouve notamment ici le costume de Peggy Sawyer, rôle principal, qui fait un numéro de claquettes sur un piano ! »

Salle 7
Cabaret, 1966
« C’est la comédie musicale qui marque le début d’une nouvelle ère à Broadway et ouvre la voie à d’autres comme Hair en 1967. Cabaret connaît une belle réussite avec 1165 représentations et huit Tony Awards ! Le film de Bob Fosse en 1972, avec Liza Minnelli, en fera une oeuvre sulfureuse et culte. La version de Roundabout Theatre Company en 1998 est un succès (2 377 représentations en première présentation à Broadway).
Alan Cumming est un maître de cérémonie (Emcee) pervers et déluré ; il s’adresse à la salle, draguant les hommes et les femmes attablés, qui se croient simplement spectateurs mais deviennent acteurs. Cette production aura un retentissement planétaire. Elle est présentée au Canada, en Australie, en Amérique latine et un peu partout en Europe notamment aux Folies Bergère et au Théâtre Marigny à Paris.
L’action se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale, le costumier William Ivey Long – titulaire de six Tony Awards - s’est inspiré de la mode des années 1940.
Sont présentés ici, les costumes emblématiques du spectacle avec la queue-de-pie du sulfureux maître de cérémonie et la nuisette de Sally Bowles portée par Emma Stone qui interprète Don’t Tell Mama ! »

Salle 8
Candide, 1956
« Avec seulement 73 représentations, ce spectacle de Leonard Bernstein est un échec cuisant. Mais cette déconvenue sera rattrapée par l’engouement du public pour l’enregistrement de la production originale par la maison de disque Columbia Records. Aujourd’hui encore, cet album fait partie des grands classiques de la comédie musicale.
Ce spectacle est adapté du conte philosophique éponyme de Voltaire. Le spectacle déroule les aventures de Candide qui fait face à toutes sortes de désastres.
On découvre ici les costumes de la version du Théâtre du Châtelet montrée pendant la saison 2006-2007.
C’est l’artiste Buki Shiff, née en Israël, qui en a dessiné les tenues.
Cette vitrine reconstitue la scène où Cunégonde, habillée d’une robe fourreau en satin rose est portée par les bras de plusieurs hommes. Cette scène est directement inspirée d’une image du clip de Madonna Material Girl (1985), qui lui-même fait référence à Marilyn Monroe et son mythique Diamonds Are a Girl’s Best Friend dans le film Les Hommes préfèrent les blondes de Howard Hawks (1953). »

Salle 9
Follies, 1971
« C’est l’un des chefs-d’oeuvre du compositeur Stephen Sondheim et sans aucun doute l’une des comédies musicales les plus marquantes de ces cinquante dernières années. Son livret, finement écrit par James Goldman, fut magnifié par la somptuosité des costumes de la production originale. On qualifia Follies de « dernier grand musical », tant l’ampleur de cette production d’Harold Prince est inhabituelle pour ce début de décennie. Mais, malgré ses 522 représentations, le spectacle au budget de huit-cent mille dollars fut largement déficitaire.
Le nom du spectacle fait référence aux Ziegfeld Follies, longue série de revues de girls orchestrées par le grand producteur de Broadway, Florenz Ziegfield.
Avec Follies, on partage les souvenirs des membres d’une troupe de music-hall qui, après s’être perdus de vue, se retrouvent trente ans plus tard avant la destruction du théâtre où ils jouaient ensemble.
On retrouve ici les costumes de la version présentée à l’Opéra de Toulon en 2013. C’est la première production en France de ce musical mis en scène par Olivier Bénézech. Dans Loveland, le numéro final, le costumier Frédéric Olivier a fait preuve d’une imagination débordante ; il est un génie de la paillette, du clinquant et du rêve ».

Salle 10
My Fair Lady, 1956
« Avec West Side Story (1957), My Fair Lady marque, l’épicentre de l’âge d’or du musical à Broadway. Le musical est basé sur la pièce de théâtre Pygmalion (1912) de George Bernard Shaw (1856-1950). Le professeur de phonétique Henry Higgins fait le pari qu’il peut transformer en duchesse, Eliza Doolittle, jeune fille « du peuple », en l’espace de six mois. C’est Julie Andrews qui interprète Eliza Doolittle, d’abord à New York, puis à Londres ; le professeur Higgins est campé par Rex Harrison. Le film de 1964 avec Audrey Hepburn et Rex Harrison deviendra mythique.
My Fair Lady, mis en scène par Robert Carsen, est présenté deux fois au Théâtre du Châtelet, en 2010 et en 2013. Le décor impressionnant qui reprend l’immense bibliothèque du professeur Higgins dans des tons crème, contraste avec les somptueux costumes d’Anthony Powell. Ces éléments en font l’un des plus beaux spectacles présentés au Châtelet sous la direction de Jean-Luc Choplin. »

Salle 11
The Sound of Music
(La Mélodie du bonheur), 1959
« Tout comme The King and I, The Sound of Music est basé sur une autobiographie, celle de Maria Augusta von Trapp (The Story of the Trapp Family Singers, 1949). Mais, chose exceptionnelle, Maria von Trapp (1905-1987) est encore vivante au moment de la création du spectacle et sera consultante sur le projet.
Le spectacle raconte donc l’histoire de cette jeune fille qui devient gouvernante des sept enfants du Capitaine Georg von Trapp, un veuf tyrannique qui habite une villa dans les environs de Salzbourg.
The Sound of Music est composé par Richard Rodgers sur des paroles de Oscar Hammerstein.
Hammerstein, meurt le 23 août 1960, quelques mois après la création du musical ; il ne verra donc pas le succès phénoménal du film de Robert Wise avec Julie Andrews en 1965.
En 2009, le Théâtre du Châtelet propose une version qui aura tellement de succès que le spectacle sera repris en 2011. Pour le décor, Emilio Sagi place les personnages dans une verdure luxuriante qui entre jusque dans la maison.
Sont exposés ici les sept costumes des enfants confectionnés, selon l’histoire, par Maria à partir de rideaux d’ameublement. On retrouve également la tenue de Maria au couvent, de la Baronne dans sa magnifique robe en satin agrémentée d’un boa de plumes pour le bal et du Capitaine Georg von Trapp en habit traditionnel autrichien. »

Salle 12
Singin’ in the Rain (Chantons sous la pluie), film de 1952
« Selon un classement des films musicaux les plus populaires par l’American Film Institute (AFI), Singin’ in the Rain arrive en tête devant West Side Story (1961), Le Magicien d’Oz (1939) et The Sound of Music (1965). Ce long métrage écrit par Betty Comden et Adolph Green a donné lieu à des essais scéniques plus ou moins réussis ».
« L’action du film (et du musical) se passe en 1927 au moment de l’arrivée des talkies, les premiers films parlants ». 
« Hollywood se moque de ses propres travers, ce qui donne au film un atout supplémentaire : l’autodérision ».
« Avec Singin’ in the Rain, Gene Kelly créé le solo chorégraphique le plus connu de toute l’histoire de la comédie musicale : une danse sous la pluie ».
« En mars 2015, le Théâtre du Châtelet propose sa version, mise en scène par Robert Carsen ».
« Les tenues créées par Anthony Powell, notamment celles de Lina Lamont, de Don Lockwood et de Kathy Selden, sont en noir et blanc avec quelques dégradés gris et lamés argent. On retrouve ici, le fameux costume de Don Lockwood qui chante sous la pluie ».
« En novembre 2017, la production fut reprise au Grand Palais de Paris ».


Le CNCS 


« Situé dans une ancienne caserne militaire du XVIIIe siècle classée Monument historique, le CNCS a attiré depuis son ouverture en 2006 près de 900 000 visiteurs. Véritable fleuron du patrimoine artistique, le CNCS conserve, montre et explique les oeuvres d’une collection unique au monde composée aujourd’hui de 10 000 costumes de théâtre,  de danse et d’opéra du milieu du XIXe siècle à nos jours provenant de dépôts des trois institutions fondatrices du Centre, la Bibliothèque nationale de France, la Comédie-Française et l’Opéra national de Paris, auxquels sont venus s’ajouter de nombreux dons de compagnies, d’artistes et de théâtres. Ce musée unique au monde a présenté pas moins de 24 expositions saluées par le public et abrite depuis 2013 la collection du danseur Rudolf Noureev soit un ensemble de 3 500 pièces ».


Du 1er décembre 2018 au 28 avril 2019
Au Centre national du costume de Scène et de la scénographie (CNCS)
Quartier Villars - Route de Montilly
03000 Moulins
Tél. : 04 70 20 76 20
Tous les jours de 10 h à 18 h
A 2h30 de Paris
Visuels :
Singin’in the Rain, comédie musicale mise en scène par Robert Carsen, costumes d’Anthony Powell, Théâtre du Châtelet, Paris, 2015 – 2017. © Marie-Noëlle Robert / Théâtre du Châtelet

Monique Young dans le rôle de Peggy Sawyer dans 42nd Street. Comédie musicale mise en scène et chorégraphiée par Stephen Mear, costumes de Peter McKintosh, Théâtre du Châtelet, Paris, 2016. © Marie-Noëlle Robert / Théâtre du Châtelet

Grease, comédie musicale mise en scène par Martin Michel, costumes d’Arno Bremers, Théâtre Mogador / Stage Entertainment France, Paris, 2017. © Alessandro Pinna

Costume d’Alejo Vietti pour le rôle de Lila Dixon dans Holiday Inn. Comédie musicale mise en scène par Gordon Greenberg, production de la Roundabout Theatre Company, New York, 2016.

Costume de Sue Blane porté par Lambert Wilson pour le rôle du Roi de Siam dans
The King and I. Comédie musicale mise en scène par Lee Blakeley, Théâtre du Châtelet, Paris, 2014.

Costume de Mark Bouman pour le rôle du Loup dans Into the Woods. Comédie musicale mise en scène par Lee Blakeley, Théâtre du Châtelet, Paris, 2014

Costume d’Arno Bremers pour le rôle de Danny dans Grease. Comédie musicale mise en scène par Martin Michel, Théâtre Mogador / Stage Entertainment France, Paris, 2017.

Costume inspiré du travail de Fred Sathal pour la production originale de 1998, pour le rôle d’Esmeralda dans Notre-Dame de Paris. Comédie musicale mise en scène par Gilles Maheu, production coréenne, 2015.

Costume de Vanessa Seward porté par Nathalie Dessay pour le rôle de Madame Emery dans Les Parapluies de Cherbourg. Comédie musicale mise en scène par Vincent Vittoz, décors de Jean-Jacques Sempé et Vincent Vittoz. Théâtre du Châtelet, Paris, 2014.

Costume de Jo van Schuppen porté par Leslie Caron pour le rôle de Madame Armfeldt dans A Little Night Music. Comédie musicale mise en scène par Lee Blakeley, Théâtre du Châtelet, Paris, 2010

Monique Young dans le rôle de Peggy Sawyer dans 42nd Street. Comédie musicale mise en scène et chorégraphiée par Stephen Mear, costumes de Peter McKintosh, Théâtre du Châtelet, Paris, 2016. © Marie-Noëlle Robert / Théâtre du Châtelet

Costume de Frédéric Olivier porté par Nicole Croisille pour le rôle de Carlotta dans Follies. Comédie musicale mise en scène par Olivier Bénézech, Opéra de Toulon, 2013.

Costume d’Anthony Powell pour le rôle d’Eliza Doolittle dans My Fair Lady. Comédie musicale mise en scène par Robert Carsen, Théâtre du Châtelet, Paris, 2010 - 2013

Costume de Jesús Ruiz pour le rôle de Friedrich von Trapp dans The Sound of Music. Comédie musicale mise en scène par Emilio Sagi, Théâtre du Châtelet, Paris, 2009 et 2011

Costume d’Anthony Powell pour le rôle de Kathy Selden dans Singin’ in the rain.
Comédie musicale mise en scène par Robert Carsen, Théâtre du Châtelet, Paris 2015-2017.

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Les citations proviennent du dossier de presse.

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