Le musée du Louvre présenta l’exposition Vermeer et les maîtres de la peinture de genre. Le « réseau fascinant des relations qu’il a entretenues avec les autres grands peintres du Siècle d’or hollandais ». Le 9 juillet 2020, de 18 h 30 à 20 h, D'arts et d'histoires propose "Vermeer, la richesse intérieure" par Gonzague de Brunhoff, guide-conférencier.
C’est une « exposition-événement que le musée du Louvre, en collaboration avec la National Gallery of Ireland et la National Gallery of Art de Washington, organisa autour de la figure aujourd'hui si célèbre de Vermeer ».
« Réunissant pour la première fois à Paris depuis 1966 douze tableaux de Vermeer (soit un tiers de l’œuvre connu du maître de Delft), l’exposition explore le réseau fascinant des relations qu’il a entretenues avec les autres grands peintres du Siècle d’or hollandais ».
Les « prêts exceptionnels consentis par les plus grandes institutions américaines, britanniques, allemandes et bien sûr néerlandaises, permettent de montrer Vermeer comme jamais auparavant ».
La « légende d’un artiste isolé dans son monde inaccessible et silencieux s’efface, sans pour autant que Vermeer tende à n’être plus qu’un peintre parmi d’autres. En réalité, mis au contact de celui des autres, son tempérament d’artiste, au contraire, se précise, s’individualise. Plus qu’un lanceur de styles, Vermeer apparaît comme un peintre de la métamorphose ».
« Vermeer, c’est le « sphinx de Delft ». Cette expression fameuse, due au Français Théophile Thoré-Bürger lorsqu’il révéla le peintre au monde à la fin du XIXe siècle, a largement figé la personnalité artistique de Vermeer dans une pose énigmatique. Le mythe du génie solitaire a fait le reste. Johannes Vermeer (1632-1675) n’est cependant pas parvenu à son degré de maîtrise et de créativité en restant coupé de l’art de son temps ».
Cette exposition vise « à démontrer, au moyen de rapprochements avec les œuvres d’autres artistes majeurs du Siècle d’or à l’image de Gérard Dou, Gerard ter Borch, Jan Steen, Pieter de Hooch, Gabriel Metsu, Caspar Netscher ou encore Frans van Mieris, l’insertion de Vermeer dans un réseau de peintres, spécialisés dans la représentation de scènes élégantes et raffinées – cette représentation faussement anodine du quotidien, vraie niche à l’intérieur même du monde de la peinture de genre. Ces artistes s’admiraient, s’inspiraient mutuellement et rivalisaient les uns avec les autres ».
Le « troisième quart du XVIIe siècle marque l’apogée de la puissance économique mondiale des Provinces-Unies. Les membres de l’élite hollandaise, qui se font gloire de leur statut social, exigent un art qui reflète cette image. La « nouvelle vague » de la peinture de genre voit ainsi le jour au début des années 1650 : les artistes commencent alors à se concentrer sur des scènes idéalisées et superbement réalisées de vie privée mise en scène, avec des hommes et des femmes installant une civilité orchestrée ».
« Bien que ces artistes aient peint dans différentes villes de la République des Provinces-Unies des Pays-Bas, leurs œuvres présentent de fortes similitudes sur le plan du style, des sujets, de la composition et de la technique. Cette rivalité artistique dynamique a contribué à la qualité exceptionnelle de leurs œuvres respectives ».
Le 9 juillet 2020, de 18 h 30 à 20 h, D'arts et d'histoires propose "Vermeer, la richesse intérieure" par Gonzague de Brunhoff, guide-conférencier. "Vermeer montre les Hollandais du siècle d’or dans leurs luxueuses demeures, regorgeant d’objets raffinés, rapportés par bateaux de leurs lointains comptoirs. Mais c’est une autre richesse, spirituelle, qui baigne ces toiles d’une beauté mystérieuse. Durée 1h15/30, et avec un temps d'échange ! Vous recevrez le lien zoom en échange du règlement sur ce lien https://py.pl/9CkdiHWGJPP ou via Lydia (tel: 06 12 76 21 13). Toute les visites sont sur la page "évènements" facebook" ou sur ce lien (mis à jour chaque dimanche) : http://visitevirtuelle.art/cal".
Le 9 juillet 2020, de 18 h 30 à 20 h, D'arts et d'histoires propose "Vermeer, la richesse intérieure" par Gonzague de Brunhoff, guide-conférencier. "Vermeer montre les Hollandais du siècle d’or dans leurs luxueuses demeures, regorgeant d’objets raffinés, rapportés par bateaux de leurs lointains comptoirs. Mais c’est une autre richesse, spirituelle, qui baigne ces toiles d’une beauté mystérieuse. Durée 1h15/30, et avec un temps d'échange ! Vous recevrez le lien zoom en échange du règlement sur ce lien https://py.pl/9CkdiHWGJPP ou via Lydia (tel: 06 12 76 21 13). Toute les visites sont sur la page "évènements" facebook" ou sur ce lien (mis à jour chaque dimanche) : http://visitevirtuelle.art/cal".
Arte diffusera le 18 octobre 2020, dans le cadre de la série documentaire "Le monde dans un tableau" (Die ganze Welt in einem Bild), "Le chapeau de Vermeer" (Vermeers spätes Vermächtnis) de Nicolas Autheman.
"En partant d'un détail d'un tableau peint par Vermeer aux Pays-Bas en 1657, ce documentaire déroule un récit passionnant des prémices de la mondialisation. Avec la voix de François Morel".
"À l'automne 1911, Henry Clay Frick, un riche industriel new-yorkais ayant fait fortune, enrichit sa collection particulière avec un chef-d’œuvre de l'histoire de l'art, L'officier et la jeune fille riant, peint par Johannes Vermeer en 1657. Il représente un homme de dos conversant avec une jeune femme séduisante".
"Un élément dans ce tableau, attire le regard, détail dont le sens véritable n'aurait pas échappé aux contemporains du peintre : l'immense chapeau que porte l'officier. Pour en arriver à ce que la main de l’artiste inclue ce feutre démesuré, il aura fallu des inventions, des découvertes, des rencontres, des drames et quelques crimes : l’histoire de la naissance d’échanges autour du globe par un peuple hollandais passionnément épris de commerce".
"Nicolas Autheman revient aux sources de cette mondialisation à travers ce chapeau peint par Vermeer, un feutre de castor dont la quasi-disparition en Europe poussa les marchands néerlandais à se tourner vers les États-Unis, présida au développement de New York et participa à la création de la première place boursière".
"Narré par François Morel, un éclairage ludique et inédit sur les prémices de notre monde globalisé, librement adapté de l’essai Le chapeau de Vermeer – Le XVIIe siècle à l'aube de la mondialisation de Timothy Brook (Payot & Rivages, 2012)."
France, 2020, 76 min
Sur Arte le 18 octobre 2020 à 17 h 40
Disponible du 11/10/2020 au 16/12/2020
Visuels :
Premier dessin de New York en 1650
© Austrian National Library
« L’Officier et la jeune fille riant », de J. Vermeer - exposé à la Fricks Gallery de New York
« L’Officier et la jeune fille riant » de J. Vermeer - avec lignes de fuite
©Schuch Productions
Au musée du Louvre
Hall Napoléon
Tél. : 33 (0)1 40 20 50 50
De 9 h à 18 h, sauf le mardi. Nocturne mercredi et vendredi jusqu’à 22 h.
Visuel :
Affiche
Johannes Vermeer, La Laitière, Rijksmuseum
© Amsterdam, The Rijksmuseum
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Les citations sont extraites du dossier de presse. Cet article a été publié le 21 mai 2017.
Les citations sont extraites du dossier de presse. Cet article a été publié le 21 mai 2017.
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