jeudi 6 juin 2019

Le Kosovo


Ancienne province serbe située dans les Balkans, le Kosovo a proclamé son indépendance en 2008. Le 22 mai 2019, "la cathédrale Saint-Louis des Invalides, l’église des militaires, accueillait un concert en commémoration des vingt ans de la fin de la guerre au Kosovo. "La commémoration consistait en un concert pour la paix, où était joué « L’homme armé, une messe pour la paix » de Karl Jenkins. Œuvre reconnue mondialement, cette composition a la particularité d’associer une messe catholique, des psaumes bibliques et un adhan : un appel à la prière islamique. Cette partie de l’œuvre de Karl Jenkins a suscité une vive polémique".

Le Kosovo est un territoire ayant fait partie de l’empire byzantin, puis de la Serbie dès 1170. En 1459, il est passé sous domination ottomane. Après la Deuxième guerre balkanique, le traité de Bucarest le confie en 1913 à la Serbie. A l’issue de la Deuxième Guerre mondiale, le Kosovo devient une province autonome de la Serbie dans la Yougoslavie.

Dans les années 1990, la Yougoslavie est déchirée par des conflits opposant à la Serbie des forces séparatistes croates, albanaises, etc. En 1999, conformément à la résolution 1244 des Nations unies, le Kosovo est administré par l’ONU. En vertu des accords de paix de Kumanovo, la KFOR, force onusienne, est chargée de la paix et de l’ordre dans la région.

En 2008, le Parlement du Kosovo proclame unilatéralement l’indépendance du Kosovo. En 2011, 85 Etats reconnaissent cette indépendance.

« Le Champ des Merles »
« Kos » signifie « merle », du nom de la défaite fondatrice lors de la bataille du champ des Merles, en 1389, qui ouvrit cinq siècles de résistance à l’occupation ottomane. Kosovo signifie littéralement « ce qui appartient au merle » mais, pour être exact, il faut parler de Kosovo-Métochie – du grec metohion, désignant les terres de l’Eglise. Ce qu’est le Kosovo, coeur spirituel de la Serbie, avec plus d’un millier d’édifices religieux, dont le patriarcat de l’Eglise serbe, à Pec, et des joyaux, comme le monastère de Gracanica, classés au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. A la fin du XVIIe siècle, de nombreux Serbes quittent une première fois le Kosovo, fuyant les violences des Turcs et des Albanais. Cependant, deux siècles plus tard, ils constituent encore 60 % de la population. En 1941, la guerre les chasse à nouveau, tandis que le Kosovo est rattaché à la Grande Albanie sous protectorat italien. Les Albanais colonisent alors la région, passant, entre 1939 et 1945, de 35 % à 70 % de la population. Après la guerre, le maréchal Tito interdira le retour des expulsés, encourageant, au contraire, l’immigration albanaise – la Yougoslavie, selon lui, ne pouvant être forte qu’avec une Serbie faible. En 1974, il érige même le Kosovo en province autonome, favorisant encore les Albanais au détriment des autochtones. Lorsque, en 1989, ce statut spécial est supprimé par Slobodan Milosevic, les Serbes ne représentent plus que 15 % de la population sur cette terre jadis nommée Vieille Serbie. La suite est connue. Le 24 mars 1999, prenant prétexte de la mise en scène, deux mois plus tôt, du massacre de « civils »albanais (il s’agissait, en réalité, de membres de l’UCK, la guérilla séparatiste albanaise) et après l’échec programmé de négociations à Rambouillet, l’Otan lance sa « guerre humanitaire» : 200 000 chrétiens serbes fuient, à nouveau, le Kosovo. Après quasi neuf années d’administration sous tutelle de l’ONU, le Kosovo proclame, le 17 février 2008, une indépendance reconnue par seulement 70 pays… dont la France. En revanche, des puissances de premier plan, comme la Russie, la Chine, l’Inde, l’Espagne, la Pologne, mais aussi l’ONU, l’Union européenne ou encore l’Organisation de coopération de Shanghai refusent de reconnaître le nouvel Etat, sorte d’ovni géopolitique susceptible d’encourager tous les irrédentismes. Etat « fantôme » de 11000 kilomètres carrés, le Kosovo est, aujourd’hui, peuplé de 2millions d’habitants, dont 94 % d’Albanais musulmans. Les catholiques albanais représentent 2 % de la population et semblent les plus isolés. « Ethniquement coupés des Serbes, ils sont rejetés par leurs frères, qui les contraignent à la dhimmitude, nous explique Zeljko, diacre orthodoxe, et se font traiter de “sales porcs.” Je ne les envie pas. » Les Serbes orthodoxes, qui étaient 250000 en 2000, ne sont plus que 120 000, dispersés dans des enclaves en proie aux persécutions, au centre et au sud de la région (40 %) ; ou concentrés dans le nord du Kosovo, adossés à la Serbie, et vivant, vaille que vaille, à l’heure de Belgrade. Ici, la ville de Mitrovica, coupée en deux par la rivière Ibar, symbolise l’affrontement entre deux mondes aux identités si tranchées qu’elles rappellent l’univers épique d’un Tolkien. Au nord, l’Europe et sa branche slavo-orthodoxe, avec 20 000 habitants regroupés autour d’une nichée d’églises ; au sud, (80000 habitants), le mondialisme dans ce qu’il a de plus grotesque : l’alliance de l’islam wahhabite et des Etats-Unis, symbolisée par des mosquées flambant neuves pavoisant…aux couleurs de l’Oncle Sam ! » (Le Spectacle du Monde , février 2012)

Esclavage sexuel
“ Finalement, j’ai atterri dans un bar au Kosovo, (j’y étais) prisonnière et obligée de me prostituer. Je n’etais jamais payée, je ne pouvais pas sortit toute seule, le propriétaire devenait de plus en plus violent au fur et à mesure que les semaines passaient ; il me battait et me violait, les autres filles aussi. Il a dit que nous lui appartenions. En nous achetant, il avait acquis le droit de nous battre, de nous violer, de nous laisser mourir de faim et de nous contraindre à avoir des rapports sexuels avec des clients ”.Ainsi, parle une jeune Moldaver de 21 ans citée par Amnesty International en septembre 2004.

"La communauté internationale est responsable du développement d’une industrie du sexe qui exploite des femmes et des jeunes filles venant des pays les plus pauvres d’Europe, qui sont amenées au Kosovo dans le cadre d’un trafic d’êtres humains. Depuis le déploiement, en juillet 1999, de la Force internationale de paix au Kosovo (KFOR) et la mise en place de la Mission d’administration intérimaire des Nations unies au Kosovo (MINUK), cette région est devenue l’une des principales destinations des femmes soumises à la prostitution forcée."

"Si certaines sont enlevées dans leur pays, un grand nombre se rendent au Kosovo de leur plein gré car on leur propose un travail (en Europe occidentale la plupart du temps) qui leur donne l’espoir d’échapper à la pauvreté ou à la violence. Une jeune femme raconte : “ Un ami m’a présentée à une femme qui m’a proposé un travail à l’étranger et m’a dit qu’elle m’obtiendrait un passeport, gratuitement. J’ai demandé s’il s’agissait de sexe et elle m’a garanti que non. ” Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la majorité des femmes et des jeunes filles de Moldavie amenées au Kosovo dans le cadre d’un trafic s’étaient vues promettre un emploi en Italie. L’invitation passe souvent par des amis ou connaissances qui promettent des emplois en Italie ou ailleurs en Europe occidentale - comme serveuse, employée de maison, gardienne d’enfants, danseuse, fille au pair - parlent de salaires de 1 000 ou même 1 500 euros par mois. Des agences de voyage, des journaux, des petites annonces offrant des emplois de danseuse, modèle, serveuse, hôtesse ou strip-teaseuse sont aussi des voies de recrutement. Nombre de promesses sont plus classiques : une mère célibataire gagnant 30 euros par mois dans un bar de son pays d’origine s’est vue promettre un salaire de 300 euros pour le même travail, au Kosovo."

"Souvent, les victimes sont vendues plusieurs fois au cours du voyage, pour des prix compris entre 50 et 3 500 euros. "
“ J’ai été battue et forcée à des rapports sexuels [...] si on n’acceptait pas, ils nous passaient à tabac et nous violaient, tout simplement. ”
“ Même lorsqu’il faisait froid, j’étais obligée de porter des robes légères [...]. Le patron me forçait à aller avec des policiers et des soldats de la force internationale [...]. Je n’ai jamais eu la moindre chance de m’enfuir pour quitter cette vie de misère parce qu’une femme me surveillait à chaque instant. ”

"À leur arrivée au Kosovo, les femmes sont passées à tabac et violées par les clients, les “propriétaires” et certains de leurs employés. Nombre d’entre elles sont quasiment emprisonnées dans un appartement, une chambre ou une cave. Certaines deviennent des esclaves, employées dans des bars ou des cafés le jour, puis enfermées dans une chambre par un homme qu’elles désignent comme leur “propriétaire”, mises à la disposition de 10 à 15 clients chaque nuit. Certaines découvrent que leurs salaires - dont la perspective les a poussées à partir de chez elles - ne sont jamais payés, mais sont retenus pour acquitter leur “dette”, payer des amendes arbitraires ou leur nourriture et leur hébergement. Malades, elles ne peuvent pas se faire soigner. Elles n’ont aucun statut légal et leurs droits les plus élémentaires sont déniés. Certaines d’entre elles n’ont pas plus d’une douzaine d’années."

"En dépit de certaines mesures encourageantes prises par les autorités, les femmes victimes de traite sont encore souvent traitées comme des criminelles. Par exemple, il arrive qu’elles soient inculpées de prostitution à la suite de descentes de police. Si elles sont malades, elles n’ont généralement pas droit à des soins. Elles n’ont aucun statut légal et leurs droits fondamentaux sont bafoués. Le personnel international de la MINUK et de la KFOR est à l’abri de poursuites judiciaires, sauf si son immunité est levée par de hauts fonctionnaires. La traite des femmes ne prendra jamais fin tant que les responsables resteront en liberté et que le personnel civil et militaire sera autorisé à violer les droits humains en toute impunité. "

Rétrocontroverse
Le Monde du 21 août 2007 a publié l'article "Rétrocontroverse : 1999, l'OTAN devait-elle intervenir au Kosovo ?", par Thomas Wieder. "Au printemps 1999, la guerre du Kosovo aura probablement été, pour les intellectuels français, la dernière grande "cause" du XXe siècle. L'occasion d'une de ces controverses qui, périodiquement en France, et avec une virulence inégalée à l'étranger, polarisent le débat public, suscitent dans la presse une avalanche de tribunes et de pétitions, et imposent à chacun de choisir son camp, au risque de brouiller certaines frontières, entre droite et gauche notamment".

"Pour les uns, les frappes de l'OTAN contre la Yougoslavie, déclenchées le 24 mars 1999, sont le seul moyen de mettre un terme aux exactions commises par le régime de Slobodan Milosevic contre les Albanais du Kosovo. "Ce qui s'est passé dans la nuit de mercredi à jeudi, je l'attendais depuis des années", déclare Bernard-Henri Lévy au lendemain des premières frappes. "Cela fait huit ans qu'il fallait sanctionner Milosevic et l'empêcher de nuire. Huit années qui ont signifié la destruction de villes, des centaines de milliers de morts, une dévastation sans pareille en Europe depuis la seconde guerre mondiale (...). Je ne comprends pas l'attitude de ceux qui sautent comme des cabris en répétant : la paix, la paix, la paix, sans se demander de quels crimes elle se paie" (Libération du 26 mars 1999)."

"Comme "BHL", la plupart des intellectuels qui défendent l'intervention de l'OTAN sont issus de la gauche dite "antitotalitaire", une famille de pensée qui s'est illustrée pendant la guerre froide par sa critique de l'URSS et qui, depuis la chute du mur de Berlin, s'attache à dénoncer les atteintes aux droits de l'homme commises par les nostalgiques de la Grande Serbie contre les Croates, les Bosniaques et les Kosovars. Son principal bastion est le Comité Kosovo, fondé au début des années 1990 après l'abolition par Slobodan Milosevic du statut d'autonomie que Tito avait accordé à cette province peuplée en majorité d'Albanais. Adossé à la revue Esprit, il est notamment animé par le magistrat Antoine Garapon, la sociologue Véronique Nahoum-Grappe, le politologue Pierre Hassner, l'écrivain Pascal Bruckner et le philosophe Alain Finkielkraut".

"Les "antiguerre", quant à eux, ont pour principaux porte-parole le sociologue Pierre Bourdieu, les historiens Max Gallo et Pierre Vidal-Naquet, ou encore les philosophes Daniel Bensaïd et Régis Debray. De gauche pour la plupart, issus généralement des mouvances antilibérale ou républicaine, ils estiment fallacieux d'invoquer les droits de l'homme pour justifier la guerre : "Je suis scandalisé par l'hypocrisie ou l'aveuglement de ceux qui mettent en avant les principes moraux, les droits de l'homme, tous les prétextes humanitaires, alors qu'il ne s'agit que de discours de bateleurs", s'indigne ainsi Max Gallo, pour qui ne "deviennent "grandes causes humanitaires" que celles qui coïncident avec les intérêts des Etats-Unis" (Libération du 26 mars 1999).

"Le conflit du Kosovo réactive une fibre souverainiste qui considère que la France, en participant aux opérations de l'OTAN, renonce à une politique étrangère autonome et s'aligne sur celle des Etats-Unis. Et rapproche, comme au temps de la guerre du Golfe (1990-1991) ou du débat sur le traité de Maastricht (1992), les "républicains des deux rives", de gauche et de droite. Ensemble, Max Gallo et Charles Pasqua dénoncent ainsi "la diplomatie du B52" et plaident pour une "Europe européenne" dotée d'une défense indépendante (Le Monde du 2 avril 1999). Cofondateur du Mouvement des citoyens avec Jean-Pierre Chevènement, Max Gallo soutiendra d'ailleurs la liste conduite par Charles Pasqua aux élections européennes, dont la tenue, le 13 juin, suivra de quelques jours l'arrêt des frappes de l'OTAN".

"Les partisans de l'intervention ne manqueront pas d'ironiser sur ces "souverainistes" qui se réclament du gaullisme, mais dont le pacifisme rappelle plutôt, selon eux, l'attitude des "munichois" face à Hitler. Pascal Bruckner les décrit comme des "rancis de la guerre froide" mus par un "fanatisme anti-yankee" qui "oblitère (...) toute capacité de jugement", au point de leur faire éprouver "une certaine indulgence" à l'égard de Slobodan Milosevic (Le Monde du 7 avril 1999). Ce procès en "serbophilie" trouvera son principal accusé en Régis Debray, auteur d'une longue "Lettre au président de la République" parue dans Le Monde du 13 mai".

"Dans cet article, écrit après un séjour de deux semaines en Macédoine et au Kosovo, le philosophe reproche à Jacques Chirac d'avoir une perception erronée du conflit. De duper les esprits en jurant que la guerre n'est pas dirigée contre "le peuple serbe", en désignant Slobodan Milosevic comme un "dictateur" et en parlant de "génocide" pour qualifier la situation des Kosovars. Une phrase, notamment, déchaînera un torrent de réactions : "A Pristina, où vivent encore des dizaines de milliers de Kosovars, on peut déjeuner dans des pizzerias albanaises, en compagnie d'Albanais."

"Le lendemain, en "une" du Monde, Bernard-Henri Lévy s'en prend à "l'hallucinante naïveté de ce maître médiologue (...) que l'on voit gober sous nos yeux les plus énormes bobards de la propagande serbe - avec, toutes proportions gardées, l'appétit de ceux de nos aînés qui faisaient, dans les années 1930, le voyage de Berlin ou Moscou". "Suicide en direct d'un intellectuel", conclut "BHL". Accusé par certains de "négationnisme", Debray dénoncera dans Le Monde diplomatique la "machine de guerre" dirigée contre lui par une "bonne presse" - Libération, Le Monde et Le Nouvel Observateur - soupçonnée de subordonner "la déontologie à l'idéologie".

"Un an plus tard, Elisabeth Lévy, journaliste à Marianne, relancera le débat en déplorant, dans la revue Le Débat, "l'insoutenable légèreté de l'information" pratiquée par la plupart de ses confrères, coupables, selon elle, d'avoir systématiquement pris parti contre les Serbes lors de la guerre du Kosovo. Ce sera la dernière polémique engendrée par un conflit qui aura amené les intellectuels français à débattre de questions aussi essentielles que le droit d'ingérence, la notion de guerre juste ou la nature des relations entre l'Europe et les Etats-Unis."

Trafic d'organes
« Dans un rapport publié en 2011 sur un présumé trafic d'organes organisé pendant la guerre au Kosovo (1998-99) par la guérilla indépendantiste kosovare, le rapporteur du Conseil de l'Europe, Dick Marty, avait évoqué un lien entre ce trafic d'organes lors du conflit et le "cas contemporain" de la clinique Medicus. Dick Marty avait mis en cause notamment l'ex-chef de la guérilla Hashim Thaçi, actuel président du Kosovo, ce que l'intéressé a vivement démenti. Un tribunal spécial composé de juges et de procureurs internationaux, mis en place à la Haye à la suite du "rapport Marty", devrait annoncer prochainement ses premières inculpations. », rappelle L’Express  (6 janvier 2018).

Chrétiens persécutés
Le Kosovo "constitue la seule zone du continent européen à apparaître sur l’Atlas de l’intolérance répertoriant les lieux où les Chrétiens sont menacés… Nous avons scellé un partenariat exclusif avec le diocèse du Kosovo qui s’est traduit par l’ouverture d’un bureau humanitaire à Gračanica en 2011… La condition humanitaire des Chrétiens du Kosovo est dramatique. Ils représentent 120.000 personnes tout juste 8% de la population et vivent murés dans des villages appelés « enclaves ». Dans ces poches chrétiennes d’une extrême pauvreté, ils sont coupés du monde, sans accès à un emploi, au transport public ou encore à des soins médicaux. Injustice parmi les injustices, l’ostracisme forcé qu’ils subissent est doublée d’une violence antichrétienne. Multiforme. Permanente. Impunie », a déclaré Arnaud Gouillon, président de l'association Solidarité Kosovo, à Valeurs actuelles  (11 septembre 2018). Depuis 2004, l’association a mené « 45 convois humanitaires d’urgence apportant plus de 400 tonnes d’aliments et d’équipements divers dont la valeur totale dépasse les 2 millions d’euros », a déclaré le président de l'association Solidarité Kosovo Arnaud Gouillon à Valeurs actuelles (11 septembre 2018). Le 10 septembre 2018, les autorités albanaises lui ont notifié une interdiction de séjour au Kosovo.

Et Arnaud Gouillon d'ajouter : « La situation continue inexorablement à se dégrader pour les derniers Serbes du Kosovo. Une centaine de villages s'accrochent à quelques collines et survivent en autarcie. Les menaces et les agressions restent quotidiennes. Quel est leur avenir? Voici ce que me répondait une habitante l'hiver dernier, devant sa maison cambriolée pour la troisième fois en un an par des Albanais du Kosovo: «La situation est très critique, mais rien ne nous fera abandonner la terre de nos ancêtres. Tôt ou tard, les dirigeants politiques comprendront le drame qui se déroule en plein cœur de l'Europe. En attendant, nous ne pouvons compter que sur votre aide et sur celle de Dieu.»

Un lecteur de cet article a laissé ce commentaire : « Au Kosovo les Albanais font tout pour effacer l'histoire des Serbes vieille de plus de 1000 ans dans cette région, en 2004 (5 ans après la fin de la guerre) 4000 Serbes ont été chassé de leurs maison, 16 Serbes et 11 Albanais sont morts, 19 monuments, 16 Eglises Orthodoxes, 10 000 fresques, icônes, calices, reliques et plus de 900 maisons ont été détruites/brûlées, des villes et des villages ont été ethniquement nettoyé et tout ça sous le regard des forces de l'ONU. Aujourd'hui encore les Albanais saccagent les églises, y font leurs besoins, essayent d'empêcher les Serbes d'y aller et une de leur chanteuse (Era Istrefi) a même filmé un clip a moitié nu. Des Chrétiens sont discriminé par des Musulmans et tout ça au coeur de l'Europe, des soldats armés sont obligé de garder les monastères serbes à cause des attaques d'extrémistes albanais... »

Quant aux chrétiens du Kosovo, Serbes orthodoxes pour la plupart, ils sont persécutés.

Terrorisme
Le Kosovo est « connu pour être le premier pays « exportateur » de djihadistes au monde par tête d’habitant ».

En mai 2018, un tribunal du Kosovo a condamné huit Kosovars à des peines d'emprisonnement - un total de 35 ans et six mois - pour avoir comploté de commettre un attentat terroriste contre l'équipe israélienne de football en Albanie en 2016.

"L'impossible réconciliation"
Arte diffuse sur son site Internet "Kosovo : l'impossible réconciliation" (Der blockierte Aussöhnungsprozess). "Le Kosovo est aussi l'un des États les plus pauvres et des plus instables d'Europe. Bien qu'il célèbre samedi 17 février 2018 les dix ans de son indépendance, les stigmates du passé l’empêchent toujours d’aller de l'avant. Entre les communautés serbe et albanaise du pays, l’ombre du conflit ethnique qui a fait treize mille victimes entre 1998 et 2000 plane encore."

Cérémonie du 11 novembre 2018 à Paris 
Lors de la cérémonie du 11 novembre 2018 à Paris, "Aleksandar Vucic, président de la Serbie, n’a pas été placé dans la tribune accueillant les principaux dirigeants et le président du Kosovo. Le président, Aleksandar Vucic, avait en effet été placé le 11 novembre dans une tribune secondaire, en face de celle qui accueillait Emmanuel Macron, Vladimir Poutine, Angela Merkel, Donald Trump, mais également Hashim Thaçi, président du Kosovo. La différence de traitement est jugée d’autant plus humiliante que Belgrade ne reconnaît pas l’indépendance du Kosovo, son ancienne province, majoritairement peuplée d’Albanais.

« Vous pouvez imaginer comment je me sentais », avait déclaré Aleksandar Vucic à la suite de cette cérémonie, expliquant avoir eu « la gorge serrée », selon des propos reproduits par les médias locaux. « Il me semble que je regardais tout le temps le sol et l’écran, ne croyant pas ce que j’étais en train de voir devant moi et sachant le sacrifice fait par le peuple serbe pendant la première guerre mondiale », a-t-il dit.

"Selon les historiens, la population de la Serbie est celle qui a en proportion enregistré le plus grand nombre de morts dans ce conflit, tandis que l’armée de ce pays a vu les trois quarts de ses hommes tués ou blessés."

"La colère contre la France ne retombe pas parmi les Serbes qui estiment que leur président et leur pays ont été humiliés aux cérémonies du centenaire de l’Armistice de 1918 à Paris".

L’ambassadeur de France à Belgrade, Frédéric Mondolini, s’est exprimé sur le plateau d’une télévision serbe. « Franchement, avec le cœur, pour moi ce qui s’est passé en terme de placement protocolaire dans la tribune, c’est une maladresse regrettable et je prie le président Vucic et le peuple serbe de nous excuser », avait-il déclaré."

"Mais jeudi, presse et responsables continuaient de se faire l’écho de ce que l’ambassade française a décrit comme une « maladresse » que la France regrettait « vivement », une explication qui ne convainc pas. Dans un éditorial au quotidien Blic, Vladimir Djukanovic, haut responsable du Parti du progrès au pouvoir, a jugé qu’il n’y avait « aucune chance qu’il se fût agi d’une erreur ». « En conséquence, il y a une intention de l’hôte d’humilier ou d’élever quelqu’un », écrit-il, faisant allusion à Hashim Thaçi. « Macron et son protocole ont intentionnellement humilié la Serbie, c’est quelque chose dont il convient de se souvenir », écrit Vladimir Djukanovic, alors que le président français est annoncé en Serbie."

"L’opposition s’est jointe au concert d’indignation, le chef du parti démocrate (DSS, droite) Milos Jovanovic, cité par le tabloïd Informer, « exigeant de Vucic qu’il demande une excuse claire et nette de Macron ». L’hebdomadaire indépendant Novi Magazin se demande si l’incident ne visait pas à exercer une pression sur Aleksandar Vucic « pour qu’il soit plus coopératif » dans les discussions avec le Kosovo, qui sont au point mort."

"Aleksandar Vucic a promis un accueil « grandiose » à Emmanuel Macron, annoncé en Serbie par la presse locale au début de décembre. « Je vais inviter des milliers de nos gens pour le saluer, lui montrer ce qu’est l’hospitalité serbe et comment nous voyons l’amitié », a-t-il dit."

Quel avenir ?

Arte rediffusa le 30 mars 2019, dans le cadre du « Dessous des cartes » (Mit offenen Karten), « Kosovo, 10 ans d'indépendance et quel avenir ? » (Kosovo, welche Zukunft zehn Jahre nach der Unabhängigkeit?) présenté par Emilie Aubry. « Dix ans après son indépendance, le Kosovo est encore dans une situation difficile ».

« Non reconnu par l’ensemble de la communauté internationale, et notamment par plusieurs États européens, sans viabilité économique et soumis à la corruption et aux réseaux mafieux, ce petit pays d'Europe centrale peine à devenir réellement autonome ».

« Son avenir pourrait se jouer à Pékin : la Chine le considère comme une étape clef de ses nouvelles "routes de la soie". »

Adhan dans la cathédrale Saint-Louis des Invalides
Le 22 mai 2019, à Paris, "la cathédrale Saint-Louis des Invalides, l’église des militaires, accueillait un concert en commémoration des vingt ans de la fin de la guerre au Kosovo. Un événement organisé par l’ambassade de la République du Kosovo, en présence de l’ambassadeur kosovar, pour rendre hommage aux soldats français, partie prenante au nom de l’OTAN de la guerre opposant l’armée yougoslave et l’armée de libération du Kosovo."

"La commémoration consistait en un concert pour la paix, où était joué « L’homme armé, une messe pour la paix » de Karl Jenkins. Œuvre reconnue mondialement, cette composition a la particularité d’associer une messe catholique, des psaumes bibliques et un adhan : un appel à la prière islamique. Cette partie de l’œuvre de Karl Jenkins a suscité une vive polémique, du fait de l’endroit consacré où l’adhan a été prononcé, débutant par « Allahu Akbar » : « Allah est le plus grand. Je témoigne qu’il n’y a pas de Dieu excepté Allah. Je témoigne que Mohammed est le messager d’Allah. Venez vite vers la prière. Venez vite vers le succès Allah est le plus grand. Il n’y a pas de Dieu excepté Allah. »

"Le Diocèse aux Armées françaises a appris ce mercredi 29 mai le déroulement d'une soirée tenue le 22 mai dernier dans la cathédrale Saint-Louis des Invalides. Le Diocèse souhaite rappeler qu'il est simple utilisateur de la cathédrale, dont le musée de l’Armée est affectataire. A ce titre, seuls les offices religieux relèvent de l'autorité de l’évêque aux Armées, en lien avec le Gouverneur des Invalides. Dans le cas de ce concert, il s’agissait d’une mise à disposition des lieux par l'affectataire au bénéfice de l’ambassade de la République du Kosovo pour y donner une œuvre, « L’homme armé, une messe pour la paix », commémorant les 20 ans de la fin de la guerre au Kosovo. A la suite de ce concert, l'Evêque aux Armées prononcera une prière d'invocation et d'intercession au cours de la messe de la Solennité de l'Ascension du Seigneur ce jeudi 30 mai 2019 à 11 heures".

Le 30 mai 2019, sur LCI, le journaliste Vincent Hervouët a exprimé son indignation face à cet adhan dans "l'église de la France combattante" : "Personne n'imaginerait de jouer Le Messie de Haendel ou Le Magnificat dans une mosquée... Les autorités de la République ont un petit problème avec le patrimoine religieux qu'elles se sont approprié. On l'a vu avec l'incendie de Notre-Dame qui attendait depuis des lustres des travaux de réfection qu'on va enfin engager... On le voit avec cette désinvolture à organiser un concert dans un lieu sacré. Il manque une case aux bureaucrates".

"Dans une lettre adressée à Mgr de Romanet, évêque aux armées françaises, publiée le 1er juin et signée par une centaine d’officiers et sous-officiers, des militaires font part de leur indignation devant ce qu’ils qualifient de « profanation » dans « La Cathédrale des Soldats ». Ces militaires en appellent aux responsabilités de chacun, notamment du Musée de l’armée, affectataire de la cathédrale Saint-Louis des Invalides qui a donné son aval pour l’organisation de l’événement. Ils demandent de plus que le Diocèse aux Armées soit désormais saisi avant toute organisation d’événement au sein de cette l’église" :
« À force de tout voir l’on finit par tout supporter… A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… A force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! »
Saint Augustin
Monseigneur,
Pour la première fois de son histoire, et nous l’espérons ardemment, pour la dernière fois, l’appel à la prière islamique a été chanté dans la cathédrale des Invalides pour le vingtième anniversaire de la “paix” au Kosovo le mercredi 22 mai dernier.
L’Adnan sunnite a ainsi été chanté dans l’enceinte de l’Eglise des Soldats. En voici, pour mémoire, les paroles :
“Allah est le plus grand
J’atteste qu’il n’y a de dieu qu’Allah
J’atteste que Muhammed est le messager de Allah
Venez à la prière
Venez à la félicité,
La prière est meilleure que le sommeil.
Allah est le plus grand.
Il n’y a de vraie divinité hormis Allah.”
Certes on nous dira qu’il s’agissait d’un « concert pour la paix intitulé “L’homme armé, messe pour la paix” de Karl Jenkins, chanté par le chœur et l’orchestre de la « Philharmonic » du Kosovo, organisé à l’initiative de “l’ambassade de la république du Kosovo” pour marquer le vingtième anniversaire de la “fin” de la guerre  au Kosovo et “rendre hommage sans considération ethnique à la France et à l’armée française qui ont contribué à la paix dans les Balkans” selon les mots de  “l’ambassadeur du Kosovo” à Paris, M. Qëndrim Gashi. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une profanation, infiniment scandaleuse autant que douloureuse à nos cœurs d’officiers et sous-officiers français et chrétiens.
Nous savons bien sûr que le Diocèse aux Armées est utilisateur et non affectataire de la cathédrale Saint Louis des Invalides. C’est le Musée de l’Armée qui en est l’affectataire et nous savons également que le Diocèse n’est pas décisionnaire des « concerts » qui s’y déroulent et n’a pas été associé au contenu du présent « concert » organisé sous l’égide de l’ambassade du Kosovo à Paris.
Sans préjuger des responsabilités qui seront établies dans cette affaire, et notamment celles de l’autorité décisionnaire, sans insister sur le caractère douteux de la soirée de concert ainsi organisée par le représentant d’un État pour le moins controversé, certes reconnu par la France mais non reconnu par l’ONU, il apparaît aux signataires de cette lettre qu’il y a là un événement d’une gravité exceptionnelle : le coran psalmodié (en chaire !) dans une église catholique, et quelle église ! La Cathédrale des Soldats !
Par ailleurs, il nous semble indispensable qu’à l’avenir le Diocèse aux Armées soit désormais systématiquement saisi par les autorités décisionnaires de toute demande d’organisation de « concert » ou autre événement « artistique » dans ce haut lieu de la Foi chrétienne, si symbolique et important pour nos Armées françaises.
En espérant que vous nous ferez connaître les suites réservées à notre demande, nous vous prions, Monseigneur, de bien vouloir agréer l’assurance de notre très respectueuse considération.
Les officiers généraux, les officiers supérieurs, les officiers et sous-officiers soussignés :
GAR (2S) Frédéric BETH, GCA (2S) André-Marie d’ANSELME, GCA (2S) Claude ASCENSI, GCA (2S) Henry CLEMENT-BOLLEE, GCA (2S) Bruno CLEMENT-BOLLEE, GCA (2S) Michel FRANCESCHI, GCA (2S) Bertrand de LA CHESNAIS, GCA (2S) Louis-Marie CHEVRE, GCA (2S) Maurice LE PAGE, GCA (2S) Dominique ROYAL, VA (2S) Joël BODARD, CG1 (2S) Philippe BEYRIES, GDI (2S) Philippe CHATENOUD, GDI (2S) Jacques DARCOS, GDI (2S) Michel FRUCHARD, GDI (2S) François GAUBERT, GDI (2S) Yves LAFONTAINE, GDI (2S) Jean MAURIN, VA (2S) François de PENFENTENYO, GDI (2S) Claude REGLAT, GDI (2S) Henri ROURE, GDI (2S) Jean-Pierre SOYARD, GBR (2S) Arnould d’ARGENT, GBR (2S) Yves BERAUD, GBR (2S) Arnauld BUISSON, GBR (2S) Dominique CHRISSEMENT, GBR (2S) Bernard COCHIN, GBR (2S) André COUSTOU,  GBR (2S) Michel DELABIE, GBR (2S) Frédéric DRION, GBR (2S) Roland DUBOIS, GBR (2S) Patrice DUMONT-SAINT-PRIEST, GBR (2S) Marc de FRITSCH, CA (2S) Claude GAUCHERAND, GBA Daniel GROSMAIRE, GBR (2S) Christian HOUDET, GBR (2S) Marc JEANNEAU, GBR (2S) Etienne LECLERE, GBR (2S) Bruno LE FLEM, GBR (2S) François LEGRIER, GBA (2S) Antoine MARTINEZ, GBR (2S) Jean-Paul MICHEL, GBR (2S) Marc PAITIER, GBR (2S) Jean-Bernard PINATEL, GBR (2S) Jacques RAYMOND, GBR (2S) Daniel SCHAEFFER,
COL (ER) Jean ALLARD-MEEUS, COL (H) Jacques AMIOT, MC1 (ER) Patrick BARRIOT, COL (ER) Yannick BLEVIN, CV (ER) Jean BROCH, CV (H) Jean de CORBIERE, COL (ER) Alain CORVEZ, COL (ER) Christophe DESCHARD, COL (ER) Jean-Jacques DOUCET, COL (ER) Dominique DUVAL, CRC1 (ER) Bruno ESPIEUX, COL (ER) Jean-Baptiste de FONTENILLES, COL (ER) Jacques de FOUCAULT, CV (H) Xavier GUILHOU, MC1 (ER) Patrick GUYON, COL (H) Patrick HAYS, COL (ER) Jacques HOGARD,  COL (ER) Patrick LALLEMAND, COL (ER) Roger MARTIN, COL (ER) Xavier MASSON-REGNAULT, COL (ER) Philippe MIAILHES, COL (ER) Georges MICHEL, COL (ER) Jean-Jacques NOIROT, CRC1 Jean-Claude PHILIPOT, COL (ER) Frédéric PINCE, COL (ER) Philippe RIDEAU, COL (ER) Michel ROBARDEY, COL (ER) Henri de SAINT BON, COL (ER) Jean-Charles SALIN, CV (ER) François SAVY, COL (ER) Gildas SONNIC, CRC1 (ER) André SUTY, COL (ER) Gérard VANSTENNE, COL (ER) Patrick VAUGIEN, COL (ER) Thierry VINCENT,
LCL (ER) Arnaud d’ANSELME, LCL (ER) Georges BENINTENDI, LCL (ER) Michel BOUZY, LCL (H) Jean BRULE, LCL (ER) Bernard CHAIN, LCL (ER) Alain de CHANTERAC, LCL (ER) Sylvain CHELMINIAK, LCL (ER) Jean-Baptiste du CLOSEL, LCL (ER) Albert DEFRANCHI, LCL (ER) Gilles DEMOL, LCL (ER) Jean-Pascal DEY, LCL (ER) William DUBOSQ, LCL (ER) Pierre-Marie FERRAN, LCL (ER) Philippe FRANCESCHI, LCL (ER) Alain GRANDJEAN, LCL (ER) Christian HYVERNAT, LCL (ER) Pierre LAMY, LCL (ER) Hervé LANCRENON, LCL (ER) Bruno de MARIGNAN, LCL (ER) Daniel MATTHEZ, LCL René MERCURY, LCL (ER) Gilles MICHEL, LCL (ER) Olivier MONTEIL, LCL (ER)  Eric MORACHE, LCL (ER) Jacky PEDEMONTE, LCL (H) Hervé de PENFENTENYO, LCL (ER) Benoit de RAMBURES, LCL (ER) Laurent RÉMUSAT, LCL (ER) Yves SALA, LCL (R) Frédéric SÉNÉ, LCL (ER) Frédéric TENAIRI, LCL (ER) Tristan TOUR ROBARDET, LCL (ER) Eric VALLETTE d’OSIA, LCL (ER) Patrick WOOMER, CDT( RC) Pierre GAUTHIER, CES (H) Laurent MORANDINI, Henri-Paul FAVALIGNA (Officier Honoraire des Troupes de Marine), Alexandre TROUBETZKOI (ancien du 24ème Bataillon de Chasseurs, CNE (ER) Serge DUMANOIR, CNE (ER) Gérard GRANDGEON, CNE (R) Benoît LE CONTE, ADJ (ER) François-Charles BRION, CNE (ER) François PICHON, LV (H) Jean-Louis VENTURA, ADC (ER) Philippe GAMBA, MP ( ER) René ALLEGRE, ADJ (R) Serge LANGLADE, ADJ (ER) Jean-Noël PISCEDDA, SGT (PDL) Alim A KRYLOV, CPLC François LEVÊQUE.
Paris le 1er juin 2019.
(Liste à jour à la date du 4 juin)
Copie à :
Son Excellence Mgr le Nonce Apostolique en France
Son Excellence Mgr le président de la Conférence des évêques de France
M. le Général de corps d’armée gouverneur militaire de Paris
M. le Général de corps d’armée (2S) gouverneur des Invalides
M. le Général directeur du Musée de l’Armée
NDLR : GAR : général d’armée ; GCA : général de corps d’armée ; GDI : général de division ; VA : vice-amiral ; CG1 : commissaire général de première classe ; GBR : général de brigade ; CA : contre-amiral ; GBA : général de brigade aérienne ; COL : colonel ;  CV : capitaine de vaisseau ; MC1 : médecin-chef de 1ère classe ; CRC1 : commissaire en chef de première classe ; LCL : lieutenant-colonel ; CES : chef d’escadrons ; CNE : capitaine ; LV : lieutenant de vaisseau ; ADC : adjudant-chef ; MP : maître principal ; ADJ : adjudant ; SGT : sergent ; CPLC : caporal-chef".

"Contacté par La Croix, Mgr de Romanet a qualifié les faits « dont de nombreux sites internet se sont fait l’écho » de « regrettables », mais ne souhaite « ajouter aucun commentaire ». Le journal rappelle que « L’homme armé, une messe pour la paix » de Karl Jenkins » a déjà été joué dans plusieurs églises en France, notamment la cathédrale de Lille en 2014 pour la commémoration du centenaire de la Grande Guerre."

LEXIQUE
(La Chronique, septembre 2009)

Minuk : Mission civile d'administration intérimaire, créée le 10 juin 1999 à la fin de la guerre du Kosovo, par la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'ONU.

Eulex : Mission chargée du renforcer l'Etat de droit au Kosovo, sous la responsabilité de l'Union européenne en remplacement de la Minuk. Déployée depuis décembre 2008, elle est basée sur la coopération avec les autorités locales dans le but de faciliter l'implantation d'un système judiciaire et administratif autonome.

Kfor (La Kosovo Force) : force armée multinationale de l'OTAN en place depuis 1999.

ICO : Bureau civil international, supervise l'indépendance du Kosovo.

OSCE : Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, chargée de la démocratisation et du développement des institutions au Kosovo.


France, 2018
Sur Arte les 15 septembre 2018 à 19 h 30, 30 mars 2019 à 19 h 30

"Kosovo : l'impossible réconciliation"
France, 2017

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Les citations sur l'émission sont d'Arte. Cet article a été publié le 14 septembre 2018, puis le 29 mars 2019.

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