dimanche 22 janvier 2017

Rembrandt intime


Le musée Jacquemart-André présente l’exposition Rembrandt intime. Trois œuvres de Rembrandt (1606-1669) issues de la collection de ce musée parisien - Repas des pèlerins d’Emmaüs (1629), Portrait de la princesse Amalia van Solms (1632), Portrait du Docteur Arnold Tholinx (1656) - confrontées à des œuvres contemporaines du célèbre artiste hollandais. Le parcours artistique du peintre et graveur articulé autour de trois époques de sa vie. Les scènes de la Bible hébraïque sont peu illustrées dans l'exposition.


« Maître incontesté de l’art hollandais du XVIIe siècle, Rembrandt a dominé son temps dans trois domaines : la peinture, la gravure et le dessin. Il a sans relâche expérimenté différentes techniques pour traduire sa vision de l’homme et du monde qui l’entoure. Réaliste à l’extrême, il est aussi mystique ».

« Virtuose, il ne se laisse pas aller à la facilité. Habité d’un pouvoir créatif qui force l’admiration, Rembrandt interroge dans ses œuvres la destinée humaine, tout en s’attachant à représenter son cercle intime ».

Ses « proches, comme sa femme Saskia, sa dernière compagne Hendrickje Stoffels ou son fils Titus font l’objet de nombreuses études réalisées par un artiste qui va aussi, tout au long de sa vie, se représenter lui-même et porter l’art de l’autoportrait à ses sommets ».

Édouard André et Nélie Jacquemart « achetèrent trois tableaux de Rembrandt qui restent de nos jours incontestés : Le Repas des pèlerins d’Emmaüs (1629), le Portrait de la princesse Amalia van Solms (1632), et le Portrait du Docteur Arnold Tholinx (1656). Chacune de ces trois œuvres illustre une époque différente et fondamentale de la création de Rembrandt : ses débuts à Leyde, ses premières années de succès fulgurant à Amsterdam et ses années de maturité artistique. Aussi l’idée est-elle née de confronter ces tableaux à d’autres œuvres contemporaines de l’artiste – peintures, gravures et dessins –, afin de mieux comprendre leur genèse et l’ampleur du génie de Rembrandt ».

« Conçue autour des trois chefs-d’œuvre du musée Jacquemart-André, l’exposition réunit une vingtaine de tableaux et une trentaine d’œuvres graphiques, grâce à une série de prêts exceptionnels du Metropolitan Museum of Art de New York, du musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, de la National Gallery de Londres, du Rijksmuseum d’Amsterdam, du Louvre ou encore du Kunsthistorisches Museum de Vienne. La sélection des dessins et gravures engage un dialogue fructueux avec les peintures et permet aux visiteurs de découvrir toutes les facettes de l’immense talent de Rembrandt ».

« En évoquant les moments-clés de la carrière de Rembrandt, l’exposition retrace son évolution stylistique et dévoile l’intimité de son processus créatif. Elle permet ainsi au visiteur d’approcher le cœur de sa pratique artistique mais aussi de sa biographie, la vie de Rembrandt étant un fil conducteur indissociable de son œuvre ».

Cette exposition a pour commissaire Emmanuel Starcky, Directeur des Domaines et Musées nationaux de Compiègne et de Blérancourt, Peter Schatborn, Conservateur en chef émérite du Cabinet national des estampes au Rijksmuseum d’Amsterdam, et Pierre Curie, Conservateur du Musée Jacquemart-André.

Les débuts à Leyde, 1625-1631
C’est autour du Repas des pèlerins d’Emmaüs (1629), « œuvre majeure des années de jeunesse de Rembrandt, que s’articulent les deux premières salles de l’exposition ». 

« Découpé comme une ombre au premier plan, le Christ fait face à un pèlerin, éclairé d’une lumière caravagesque, saisi d’étonnement devant le mystère de la Résurrection. La simplicité de la composition et l’usage du clair-obscur confèrent une extraordinaire intensité dramatique à la scène. Cela semble d’autant plus surprenant que les peintures d’histoire réalisées jusque-là par le jeune artiste n’avaient pas cette puissance dramatique et mystique. Récemment restaurée, la Scène historique (Musée Lakenhal, Leyde), réalisée trois ans auparavant, témoigne encore de la forte influence de Peter Lastman, le maître de Rembrandt ».

Par contre, d’autres œuvres, « de la même année que le tableau du Repas des pèlerins d’Emmäus, présentent des similitudes évidentes avec celui-ci. On retrouve dans la Parabole de l’homme riche (Gemäldegalerie, Berlin) la source de lumière dissimulée, cette fois-ci par la main de l’homme, qui est assis devant une table entourée de ses livres de comptes ». 

La « composition du sublime tableau représentant Saint Paul assis à sa table de travail (Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg) est encore plus proche de celle du Repas des pèlerins d’Emmaüs, bien qu’ici à nouveau le visage du saint méditant soit en pleine lumière. Rembrandt atteint alors, par sa technique, mais surtout par l’audace et la finesse psychologique de ses compositions, un sommet artistique dans son œuvre ».

« Si le dessin a été dès ses débuts un terrain inépuisable d’expériences comme le montre l’Homme debout aux bras écartés (Kupferstichkabinett, Dresde), c’est aussi à cette époque que Rembrandt s’initie à l’eau-forte, dont la technique influence son approche picturale ». 

Son « esprit analytique s’exerce autant sur les sujets bibliques que sur les personnes qui l’entourent : ses portraits et autoportraits gravés (Fondation Custodia, Paris) sont révélateurs à cet égard ». 

En peinture, Rembrandt » s’exerce également en réalisant des figures d’expression, ou « tronies », comme le Soldat riant au gorgerin (Mauritshuis, La Haye), qui lui permettent de devenir un portraitiste couru lorsqu’il s’installe à Amsterdam ».

Les premiers triomphes à Amsterdam, 1631-1635
La deuxième partie de l’exposition s’ordonne autour du portrait de la princesse Amalia van Solms. 

« Mariée à Frédéric-Henri de Nassau, stathouder de Hollande, l’une des composantes des Provinces-Unies, république à majorité protestante, Amalia van Solms était l’épouse de l’un des personnages les plus importants de son pays. Or mystérieusement il n’en paraît rien dans son portrait. Rembrandt ne paraît pas vouloir flatter son modèle et cette simplicité dans un portrait de cour intrigue ».

L’artiste « entretient des liens avec la cour du stathouder et c’est sans doute à la demande de ce dernier qu’il peint une série sur la Passion du Christ, sujet qu’il traite également dans une saisissante série de grisailles. L’une d’elles, l’Ecce Homo prêté par la National Gallery de Londres, est préparatoire à une gravure monumentale (Paris, Bibliothèque nationale de France / Petit Palais). Cette dernière permet de mieux comprendre l’originalité de Rembrandt qui acquiert une maîtrise exceptionnelle de la technique de l’eau-forte et considère ses gravures comme des œuvres d’art à part entière, en les signant ».

« Pour illustrer le processus créatif de l’artiste, l’exposition présente également une belle sélection de dessins, art dans lequel il excelle pour saisir sur le vif une partie plus intime de la vie de son entourage ». 

« Qu’il représente des épisodes bibliques ou croque des scènes de la vie quotidienne (Acteur jouant le Capitan, Rijksmuseum d’Amsterdam), Rembrandt témoigne d’un même souci de vérité dans les gestes et les attitudes. Il révèle toute la puissance de son génie dans ses dessins, dont le style varie au gré de ses inspirations : le trait vif et enlevé dans le Sacrifice de Manoah (Kupferstichkabinett, Berlin), l’usage élaboré du pinceau pour la Femme debout à la chandelle (British Museum, Londres), chef-d’oeuvre de l’éclairage artificiel, ou l’audace du lavis dans le Cours d’eau aux rives boisées (musée du Louvre, Paris), qui rappelle l’art des grands maîtres de l’Extrême-Orient ».


« Immense dessinateur, Rembrandt est aussi un excellent portraitiste. Virtuose, il passe du portrait officiel (celui de la Princesse Amalia van Solms) et du portrait de commande (Haesje Jacobsdr van Cleyburg (Rijksmuseum, Amsterdam) au portrait intime. L’émouvant autoportrait peint du Louvre en offre une brillante illustration et permet de mieux comprendre l’œuvre de Rembrandt dans ces années que l’on peut qualifier de triomphales ».

En « contre-point à ces évocations de l’œuvre intime, les grandes figures orientales, mythologiques ou bibliques que Rembrandt réalise alors sont représentées dans l’exposition par le magnifique Vieil homme en costume oriental (Metropolitan Museum of Art, New York), la superbe Flore de l’Ermitage, possible portrait de Saskia, ainsi que par l’Héroïne de l’Ancien Testament du musée des beaux-arts du Canada (Ottawa) ».

Le « sujet des pèlerins d’Emmaüs est abordé pour la seconde fois en peinture en 1648. Seul tableau des années 1640 présenté dans l’exposition, cette œuvre magistrale, prêtée par le musée du Louvre, illustre la récurrence de ce thème dans l’œuvre de Rembrandt, qui réalise également des gravures en 1634 puis en 1654 ».

Les splendeurs du style tardif, 1652-1669
L’exposition se termine par les « ultimes années de création de Rembrandt, dont l’art atteint un équilibre rare, alliant maîtrise technique, finesse de la perception psychologique et liberté stylistique ».

Cette « osmose est particulièrement visible dans son œuvre gravée. Ainsi, la série des Trois Croix et celle du Christ présenté au peuple, réalisées en 1654 et dont plusieurs états sont présentés dans l’exposition, rivalisent avec ses plus beaux tableaux. Les variations d’un état à l’autre illustrent le travail de Rembrandt qui cherche à rendre la nature de l’homme dans sa variété et ses contradictions, dans ses forces et ses faiblesses, et à témoigner d’une foi qui l’amène à représenter la vie du Christ dans des visions qui comptent parmi les plus sublimes de l’art. Une grande audace se dégage également des dessins qu’il réalise alors, en particulier du paysage fluvial du Louvre, qui rappelle l’art des grands maîtres de l’Extrême-Orient ».

Cette « liberté stylistique qui étonne et subjugue est aussi à l’œuvre dans les portraits de cette dernière période. Dès le début des années 1650, Rembrandt dépouille ses portraits de toute mise en scène pour se concentrer sur la vérité des êtres. Son style devient à la fois plus libre et plus rapide, parfois plus cassé, comme en témoignent la Jeune fille à sa fenêtre (Nationalmuseum, Stockholm), d’une admirable fraîcheur, ou le portrait de sa dernière compagne Henrickje Stoffels (National Gallery, Londres), dont l’exécution méticuleuse du visage contraste avec le travail enlevé du vêtement ».

Avec le Portrait du Docteur Arnold Tholinx (1656) « conservé au musée Jacquemart-André, Rembrandt livre l’image d’un homme de science, d’un médecin, habité par le savoir, dont la sévérité se trouve atténuée par la confrontation avec une gravure contemporaine le représentant ». 

Un « style plus réfléchi, rempli d’une tendre émotion préside à la création du Titus lisant (1658, Kunsthistorisches Museum, Vienne), un portrait tout en douceur du fils de Rembrandt qui allait partir avant son père ». 

« Tous ces portraits paraissent habités d’une lumière intérieure, qui dévoile un Rembrandt intime et peu connu ».


BIOGRAPHIE DE REMBRANDT

1606
Rembrandt naît le 15 juillet à Leyde, dans la famille du meunier Harmen Gerritsz. van Rijn (1568-1630) et de Neetltgen Willemsdr. van Zuybrouck (1568-1640). Il est le fils cadet d’une famille d’au moins dix enfants.
1613 - 1620
Rembrandt étudie à l’école latine avant de s’inscrire à l’Université de Leyde en mai 1620. La ville est alors le lieu de fortes tensions religieuses, les calvinistes les plus zélés des provinces protestantes étant au pouvoir.
1620 env. - 1624
Rembrandt est apprenti chez le peintre Jacob Isaacz van Swanenbourg (1571-1638), spécialisé dans les scènes architecturales et d’enfer.
1624 - 1625
En six mois, Rembrandt se forme dans l’atelier de Pieter Lastman (1583-1633), peintre d’histoire réputé à Amsterdam, comme son concitoyen Jan Lievens auparavant.
1625 - 1626
Rembrandt établit son atelier à Leyde dans la maison familiale. Il y aura très vite des élèves, comme Gerard Dou (1613-1675), source de revenus importants. Sa première œuvre connue de peintre indépendant, la Lapidation de Saint Étienne (Musée des Beaux-Arts de Lyon), révèle encore la forte influence de Peter Lastman.
C’est à cette époque que Rembrandt commence à faire des eaux-fortes avec Jan Lievens.
1628 - 1629
Comme Jan Lievens, Rembrandt s’attire l’éloge de Constantijn Huygens (1596-1687), secrétaire particulier du stathouder Frédéric-Henri. Huygens remarque le tableau de Judas rendant les deniers (1629, Coll. part. Angleterre), l’un des premiers chefs-d’oeuvre de Rembrandt avec Le Repas des pèlerins d’Emmaüs (1629, Musée Jacquemart-André, Paris).
1631
Constantijn Huygens acquiert trois tableaux pour le stathouder, dont un autoportrait qui sera offert à l’ambassadeur de Charles Ier, sir Robert Kerr. Le stathouder commande les premières œuvres d’une série de tableaux de la Passion du Christ, que Rembrandt réalisera jusqu’en 1646.
Fin 1631 - 1632
Rembrandt s’installe à Amsterdam. Il travaille dans l’atelier du marchand d’art Hendrick Uylenburgh (v.1584/9-v.1660), entouré d’assistants, formant ce qu’on nommera plus tard l’ « Académie Uylenburgh ».
Jan van Vliet réalise alors des estampes d’après les œuvres de jeunesse de Rembrandt qui vont permettre de diffuser son œuvre.
1632
Rembrandt obtient la commande du Portrait de la princesse Amalia van Solms (Musée Jacquemart-André, Paris), destiné à être le pendant d’un portrait du stathouder par Gerrit van Honthorst.
Il reçoit également une commande de la corporation des chirurgiens, qui va faire sa renommée, le portrait de groupe La leçon d’anatomie du Dr Nicolaes Tulp (Mauritshuis, La Haye).
1634
Rembrandt devient membre de la guilde de Saint-Luc. Il épouse Saskia Uylenburgh (1614-1642), cousine de Hendrick Uylenburgh.
Il quitte ce dernier l’année suivante, s’installe comme peintre indépendant dans la Nieuwe Doelenstraat, et prend de nombreux élèves, dont Ferdinand Bol (1616-1680) et Govert Flinck (1615-1660).
1639
Rembrandt acquiert à crédit une grande maison où il installe son atelier et sa collection de peintures, gravures, dessins et mirabilia qu’il ne cessera d’accroître malgré des difficultés financières de plus en plus préoccupantes.
1640
La mère de Rembrandt meurt ; Saskia perd un troisième enfant.
1641
Titus naît en septembre. Il est le seul enfant de Saskia qui atteindra l’âge adulte.
La deuxième édition de l’histoire de Leyde, Beschrijvinge der Stadt Leyden par Jan Orlers mentionne Rembrandt comme l’un des peintres les plus estimés du siècle.
1642
Saskia meurt à trente ans, alors que Rembrandt achève La Ronde de nuit (Rijksmuseum, Amsterdam), un portrait de groupe d’une milice d’Amsterdam commandé deux ans plus tôt.
Geertje Dircks (1590/1610 - v.1656), veuve d’un militaire sans enfant, va s’occuper de Titus.
1649
Geertje Dircks intente un procès contre Rembrandt pour « rupture de promesse de mariage ». Rembrandt est condamné à lui verser une pension alimentaire mais il obtiendra finalement son internement. Elle est remplacée en 1647 par une jeune servante, Hendrickje Stoffels (1626 - 1663), qui vivra en concubinage avec Rembrandt jusqu’à sa mort en 1663.
1651
Rembrandt peint La jeune femme à sa fenêtre (Nationalmuseum, Stockholm), considéré comme le premier tableau révélateur du « style tardif ».
1654
Hendrickje est interdite de communion par l’Église réformée. En octobre, elle met au monde la fille naturelle de Rembrandt, Cornélia.
1656
Après des années de difficultés financières et de mauvaise gestion de son patrimoine, Rembrandt échappe à la disgrâce de la faillite en obtenant une cessio bonorum. Il a déjà vendu aux enchères certains biens de sa collection en décembre 1655 et janvier 1656. Un inventaire de ses biens est dressé les 25 et 26 juillet 1656.
Il reçoit du successeur du professeur Tholinx au poste d’inspecteur du collège de médecine une commande importante, c’est la Leçon d’Anatomie du Dr Deyman (Rijksmuseum, Amsterdam).
1656 - 1658
Six ventes aux enchères dispersent les biens de Rembrandt ainsi que sa maison. Il s’installe dans un quartier populaire d’Amsterdam.
1660
Hendrickje Stoffels et Titus, établis en tant que marchands d’art, passent un contrat avec Rembrandt qui le protège de ses créanciers en stipulant qu’il travaille désormais entièrement pour eux.
1660 - 1662
Rembrandt remplace son ancien élève Govaert Flinck (1615-1660) pour exécuter la Conjuration de Claudius Civilis, destinée à orner l’Hôtel de Ville d’Amsterdam. Les plus grands artistes hollandais participent à la décoration de ce bâtiment qui célèbre l’indépendance de la République. Pourtant, Rembrandt ne figure pas dans la liste d’origine. Le tableau est décroché et rendu à Rembrandt.
Il réalise à la même période le portrait de groupe du Syndic des drapiers (Rijksmuseum, Amsterdam).
1663
Hendrickje Stoffels meurt de la peste, laissant Rembrandt seul avec ses deux enfants.
1667
Le 29 décembre, Rembrandt reçoit la visite de Côme III de Médicis, grand-duc de Toscane.
1668
Titus, quelques mois avant sa mort, épouse Magdalena van Loo (1641-1669). Un an plus tard, elle mettra au monde la fille posthume de Titus, Titia van Rijn (1669-1725).
1669
Rembrandt meurt le 4 octobre. Il est enterré quatre jours plus tard dans une tombe anonyme de la Westerkerk.


Du 16 septembre 2016 au 23 janvier 2017
158, boulevard Haussmann, 75008 Paris
Tél. : 01 45 62 11 59
Tous les jours de 10 h à 18 h. Nocturne le lundi jusqu’à 20 h 30

Visuels
Affiche
Autoportrait à la tête nue (détail), Paris, Musée du Louvre © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski

Rembrandt (1606-1669) Portrait de l’artiste en costume oriental - 1631-1633 - Huile sur bois - 63 x 52 cm
Paris, Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris © Petit Palais / Roger-Viollet

Rembrandt (1606-1669) Saskia en Flore - 1634 - Huile sur toile - 125 x 101 cm
Saint-Pétersbourg, Musée de l’Ermitage - Photograph © The State Hermitage Museum / Vladimir Terebenin

Rembrandt (1606-1669) Le Repas des Pèlerins d’Emmaüs - 1648 - Huile sur bois - 68 x 65 cm
Paris, Musée du Louvre - Département des Peintures, Collection de Louis XVI: acquis à la vente Randon de Boisset, Paris, 1777
© RMN Grand Palais musée du Louvre) / Adrien Didierjean

Rembrandt (1606-1669) Parabole de l’homme riche - 1627 - Huile sur bois - 31,9 x 42,5 cm
Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Gemäldegalerie © Jörg P. Anders

Rembrandt (1606-1669) Portrait de la princesse Amalia van Solms - 1632 - Huile sur toile - 68,5 x 55,5 cm
Paris, Musée Jacquemart-André – Institut de France © Paris, musée Jacquemart-André - Institut de France / Studio Sébert Photographes

Rembrandt (1606-1669) Le Sacrifice de Manoah - Vers 1635 - Plume et encre brune - 17,4 x 19 cm
Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett © RMN-Grand Palais / Jörg P. Anders

Rembrandt (1606-1669) Autoportrait à la tête nue - 1633 - Huile sur bois - 60 x 47 cm
Paris, Musée du Louvre - Département des Peintures, acquis en 1806 © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé
Lewandowski

Rembrandt (1606-1669) Vieil homme en costume oriental - 1632 - Huile sur toile - 152,7 x 111,1 cm
New York, The Metropolitan Museum of Art, Bequest of William K. Vanderbilt, 1920 © The Metropolitan Museum of Art, Dist.
RMN-Grand Palais / image of the MMA

Rembrandt (1606-1669) Portrait du Dr. Arnold Tholinx - 1656 - Huile sur toile - 76 x 63 cm
Paris, Musée Jacquemart-André – Institut de France © Paris, musée Jacquemart-André - Institut de France / Studio Sébert Photographes

Rembrandt (1606-1669) Titus lisant - Vers 1658 - Huile sur toile - 71,5 cm x 64,5 cm
Vienne, Kunsthistorisches Museum, Gemäldegalerie © KHM-Museumsverband

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Les citations sont extraites du dossier de presse.

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