samedi 23 août 2014

Une conférence de parlementaires européens amis d’Israël

Fondé en 2006, le groupement Amis européens d’Israël (EFI) s’est imposé comme un acteur majeur dans l’amélioration de « la relation globale » entre l'Union européenne (UE) et Israël. Son originalité ? Réunir des eurodéputés et membres des parlements nationaux européens. Avec quelques 1 000 membres, c’est l’un des plus groupes les plus importants au Parlement européen. 


Pour assumer sa mission principale - forger « une relation politique forte et une meilleure compréhension entre l'Europe et Israël » -, l’EFI a organisé à Paris, les 6 et 7 novembre 2008, une « Policy Conference » en présence de centaines de personnalités, parlementaires d’une trentaine de pays européens – en particulier Marek Siwiec, vice-président polonais du parlement européen, Rudy Salles, vice-président de l’Assemblée nationale - et politiciens israéliens : Dalia Itzik, présidente de la Knesset, Amira Dotan, responsable à la Knesset de la délégation pour les relations avec le parlement européen.

Cette période était marquée par l’annonce du renforcement des relations bilatérales entre l’UE et Israël (16 juin 2008), le lancement de l’Union pour la Méditerranée (UPM) – poste de secrétaire général adjoint accordé à Israël le 4 novembre -, la fin de la présidence tournante de l’UE par la France suivie, dès le 1er janvier 2009, par la république tchèque.

La plupart des orateurs ont rappelé l'apport du judaïsme et du peuple Juif à l'Europe, ainsi que les valeurs communes entre celle-ci et l'Etat d'Israël.

Avec leurs collègues israéliens, ils ont exprimé leur inquiétude sur la menace nucléaire iranienne visant également l'Europe et présenté les nombreux avantages pour l'UE à approfondir ses relations avec Israël, dont l'Etat de droit et la vitalité économique ont été loués. Une coopération protéiforme - recherche et développement, économie, culture, éducation supérieure, communication, etc. – et qui pourrait inclure la quête des moyens de lutter contre la pauvreté en Europe et Israël.

Un parlementaire a suggéré d'interroger la Croix-Rouge pour savoir ce qu'elle a fait en faveur du soldat franco-israélien Guilad Shalit, otage depuis 2006 du Hamas qui refuse de donner toute information sur son sort.

Le souvenir de la Shoah, la lutte contre l’antisémitisme, la dénonciation de l’antisionisme ont été des leitmotivs de nombreux discours. Ainsi, Bjarne Kallis, président du groupe d'amitié Finlande/Israël au parlement finlandais et ancien président du Parti chrétien démocrate, a déclaré : « Aussi longtemps que le public est endoctriné par des informations biaisées et négatives sur Israël, il sera difficile de construire de bonnes relations avec Israël… Nous ne devrions jamais sous-estimer l'influence de l'action civique. A l'été 2006, plusieurs petites manifestations anti-israéliennes rassemblant 50 individus radicaux avaient attiré l'attention des médias jusqu'à ce qu'un dimanche, plusieurs milliers de Finlandais défilèrent dans les rues d'Helsinki en soutien à Israël. Après ce défilé, les manifestations anti-israéliennes ont immédiatement pris fin ».

L’attachement à l’Etat d’Israël et la conscience des dangers le menaçant étaient particulièrement sensibles chez les parlementaires originaires de pays ayant été sous l’orbite communiste.

Enfin, cette conférence a envisagé les moyens de parvenir à la paix au Proche-Orient, notamment en réglant le problème des réfugiés palestiniens.

La destinée des Juifs ayant du quitter les pays musulmans a aussi été retracée.



vendredi 22 août 2014

Patrick Faigenbaum


Après la Vancouver Art Gallery (Canada) puis la Villa Médicis à Rome, Chambéry accueille la rétrospective de 40 ans de carrière de l'artiste Patrick Faigenbaum. "Près de soixante photographies retracent son œuvre à travers des portraits, des paysages de nature et de périphéries urbaines, des natures mortes".


« Le vieux Paris n'est plus (la forme d'une ville
Change plus vite, hélas ! que le cœur d’un mortel)
(Charles Baudelaire, Le Cygne).


Patrick Faigenbaum est né en 1954, dans une famille Juive ashkénaze de confectionneurs à Paris.

« Une géographie et une biographie » (Jean-François Chevrier)
Après avoir suivi une formation de peintre dans une école d’arts graphiques, cet artiste choisit la photographie comme moyen d’expression.

Depuis 1973, son itinéraire est « centré autour de la notion de portraits qui participent pleinement de l’identité du lieu ou de la ville choisie auxquels il donne un visage ».

Ses portraits de familles aristocratiques italiennes – il séjourne à la Villa Medicis (1985-1987) – en noir et blanc le font connaître vers 1984-1985. Patrick Faigenbaum explore le lien entre ces héritiers de familles célèbres posant devant son objectif et leurs palais magnifiques, à l’architecture majestueuse, témoins et chargés d’une histoire brillante.

Il a exposé notamment au Centre Georges Pompidou (1984), à Florence et Stuttgart (1985), Chicago et Dallas (1988), au musée d’art moderne de la Ville de Paris (1991), à New York (1991, 1993, 1999), au Museum of Art, Ein Harod Israël (1993), à Toronto (2000), au musée du Louvre et à Lisbonne (2005), à Lisbonne (2007), au Point du Jour à Cherbourg (2011).

Après Brême en Allemagne où il bénéficie d’une résidence (1997), Prague (1995), Saint-Raphaël (1998), Beauvais (2002), Tulle (2007), Barcelone (2008), un kibboutz et la Sardaigne, Patrick Faigenbaum a photographié sa ville natale, Paris, où il vit et travaille : il enseigne à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris depuis 2000.

En 2012, le Musée de la Vie romantique a présenté l’exposition Patrick Faigenbaum, photographies. Paris proche et lointain. Une promenade dans Paris et de sa banlieue et dans son histoire familiale que nous convie Patrick Faigenbaum. Un périple géographique et temporel, artistique et biographique, poétique et quasi-pictural. De beaux portraits quasi-intemporels, en couleurs, de Paris et de sa banlieue ainsi que ceux de la mère du photographe, jeune boutiquière rue de la Chaussée d’Antin (1972) puis dame âgée (2010) saisie dans un noir et blanc. Des photographies savamment composées, souvent pictorialistes. Une ville natale intimement liée à sa mère.

« Pour cette exposition, Proche et lointain qualifient à la fois une géographie et une biographie… Les lieux les plus proches sont ceux de l’intimité familiale : entre autres, un extraordinaire ensemble de portraits de la mère de l’artiste, des vues du quai de la Loire… Le lointain géographique se distribue selon les quatre points cardinaux du territoire métropolitain (dont Montreuil, Nanterre, Saint-Denis, Rungis), avec un accent particulier sur l’axe historique (les terrasses de Saint-Germain-en-Laye). Le lointain biographique est présenté dans un prologue qui rassemble, sous le titre « Rue Michel-Chasles », les images les plus anciennes de l’artiste, restées inédites jusqu’à ce jour », écrit le philosophe Jean-François Chevrier.

Le proche et le lointain biographique
En 1972, âgé de 18 ans, Patrick Faigenbaum vient d’abandonner la peinture et de découvrir les photographes Richard Avedon qui affectionne les visages sur un fond blanc, et Bill Brandt qu’il rencontre en 1977 à Londres et lui conseille : « Vous photographiez des gens qui semblent liés à un cadre et vous les isolez. Montrez ce cadre ». Avec son Nikon, il photographie alors sa mère, Suzanne, cousant et accueillant la clientèle dans sa modeste boutique de confection, rue de la Chaussée d’Antin, dans le quartier de l’Opéra et des grands magasins. Suzanne Faigenbaum

En avril 2010, cet artiste photographie sa mère, âgée, malade, dans sa chambre à coucher – son père est mort en 1968. Sont exposés ces clichés en planches-contact.

Le proche et le lointain géographique
Paris, ses monuments – parvis de Notre-Dame à Noël - et les vues des Orgues de Flandre et du Quai de la Loire – toits, travaux sur la chaussée, composée de pavés, de rue - depuis l’appartement familial. Plus loin, c’est Orly au printemps 2011, des espaces verts de détente près d’un immeuble d’habitation à Nanterre, les bâtiments de Rungis où sont entreposés les aliments qui nourrissent les Franciliens, la basilique de Saint-Denis, la grande terrasse de Saint-Germain-en-Laye.

Des espaces photographiés en peintre maître en couleurs chaudes.

Du 24 mai au 25 août 2014, le Musée des Beaux-Arts de Chambéry accueille "la dernière étape de la rétrospective des 40 ans de carrière de l’artiste Patrick Faigenbaum, après la Vancouver Art Gallery (Canada) puis la Villa Médicis à Rome. Près de 60 photographies retraceront son œuvre à travers des portraits, des paysages de nature et de périphéries urbaines, des natures mortes". 

Un regard croisé et inédit entre les photographies de Patrick Faigenbaum et les collections de peintures ainsi que sculptures anciennes et d’art contemporain - du XVe au XXIe siècle - du Musée des Beaux-Arts de Chambéry. "Peintre de formation, portraitiste renommé, Patrick Faigenbaum est l’une des figures majeures de la scène photographique contemporaine. Ses œuvres sont présentes dans les plus grandes institutions internationales. L’artiste a remporté le 10 juin 2013 le prestigieux Prix Henri Cartier-Bresson, qui lui vaut de réaliser actuellement un projet en Inde sur la ville de Calcutta « Kolkata ».

Au rez-de-chaussée du musée, "à une photographie de l’artiste seront associées des œuvres de la collection d’art contemporain du musée, datées entre 1979 et 1983 (Raymond Hains, Giuseppe Penone, Patrick Saytour…), période des débuts de la carrière du photographe".

Au 1er étage, "quarante photographies s’articulent autour du panneau double-face peint par Jacquelin de Montluçon pour l’église des Antonites de Chambéry, vers 1496. Cette oeuvre majeure de la production artistique de la région consacre l’entrée du peuple dans la peinture religieuse, à partir de personnages aux visages remarquablement individualisés. Les trois autres panneaux du retable des Antonites, peints par le même Jacquelin de Montluçon et conservés au Musée des Beaux-Arts de Lyon, sont reproduits pour l’occasion à l’échelle 1 et exposés dans la partie introductive de l’exposition. Une vitrine propose une documentation scientifique relative au retable et à l’art en Savoie au XVe siècle, tandis qu’un espace sera consacré à la consultation de catalogues et d’albums dédiés à Patrick Faigenbaum".

Enfin, au 2e étage, "quinze photographies s’intègrent aux collections permanentes dont l’accrochage est modifié pour l’occasion. La série de Prague, tirée en noir et blanc par Patrick Faigenbaum en 1997, se confronte aux grandes œuvres baroques de Mattia Preti et de Luca Giordano, tandis que des natures mortes photographiées en couleur viendront se nicher en contrepoint à la mezzanine".

Du 24 mai au 25 août 2014
Au Musée des Beaux-Arts
Place du palais de justice. 73000 Chambéry
Tél. : 04 79 33 75 03
Tous les jours sauf mardi et jours fériés de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h

Jusqu’au 12 février 2012
Au Musée de la Vie romantique
Hôtel Scheffer-Renan
16, rue Chaptal. 75009 Paris
Tél. : 01 55 31 95 67
Ouvert tous les jours de 10 h à 18 h, sauf les lundis et jours fériés.


Visuels de haut en bas :
Affiche
Patrick Faigenbaum, Vue de la terrasse de Saint-Germain-en-Laye, mai 2011
© Patrick Faigenbaum

Patrick Faigenbaum, Saint-Denis, avril 2011
© Patrick Faigenbaum

Patrick Faigenbaum, Rungis, mai 2011
© Patrick Faigenbaum

Patrick Faigenbaum, Nanterre Université mai 2011
© Patrick Faigenbaum

Patrick Faigenbaum, Famille Frescobaldi, Florence, 1984-2010
Tirage au gélatino-chlorobromure d’argent
67 x 66 cm avec cadre
©Patrick Faigenbaum

Jacquelin de Montluçon, Le Martyre de sainte Catherine, vers 1496
Panneau double-face, retable des Antonites de Chambéry
Huile sur bois, 97 x 79,1 cm
©Musées de Chambéry_Photo D GOURBIN


Patrick Faigenbaum, Avenue Vinohradska, Prague, 1994
Tirage au gélatino-chlorobromure d’argent
93,5 x 91,5 cm avec cadre
©Patrick Faigenbaum

Articles sur ce blog concernant :
Judaïsme/Juifs
Cet article a été publié le 3 février 2012, puis le 22 mai 2014. Il a été actualisé le 20 mai 2014.

mercredi 20 août 2014

Le sculpteur Joel Shapiro


Dans le cadre de The New York Moment, « saison transversale mêlant arts visuels, musique et danse », le Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne a présenté une exposition sur la création artistique new-yorkaise des années 1970 et le « minimalisme qui, en réaction au culte de l’individu et à la société de consommation, a diffusé son Less is moreMoins c’est plus ») dans les arts visuels, la musique, l’architecture ou le design. Un mouvement représenté par trois « grandes figures de ce courant influent tels que Joel Shapiro et Peter Halley », et Philip Glass. La galerie Karsten Greve présente jusqu'au 23 août 2014 une exposition de Joel Shapiro, sculpteur américain minimaliste américain célèbre pour ses sculptures de formes rectangulaires et en bronze monumentales, en équilibre instable, défiant la gravité. Un « artiste essentiel du paysage sculptural américain ». 


Joel Shapiro est né en 1941 à New York et a vécu dans Sunnyside Gardens, dans une famille démocrate, ouverte aux causes progressistes.

Agé de 22 ans, il séjourne en Inde pendant deux ans dans le cadre des Peace Corps. Un tournant dans sa vie.

Diplômé de l’Université de New York, il est recruté par le musée Juif de la Big Apple lors de l’installation des expositions sur Yves Klein, et d’autres artistes. Il est impressionné par la sobriété et l’épure des œuvres de Robert Morris à la Green Gallery vers 1964.

Il est repéré lors de l’exposition « Anti-Illusion : Procedure/Material » au Whitney Museum of American Art en 1969. Il débute sa collaboration avec la galerie newyorkaise Paula Cooper qui l’expose en 1970.

Ses œuvres figurent dans de nombreuses expositions internationales : la Biennale de Venise (1980), Documenta à Kassel (1977), au Stedelijk Museum à Amsterdam en 1985, au Louisiana Museum of Modern Art au Danemark en 1990...

Le Whitney Museum of American Art organise une rétrospective de Joel Shapiro en 1982.

Les créations de Joel Shapiro sont montrées au Museum of Fine Arts de Boston en 1999, au Denver Art Museum (Colorado) en 2001, au Metropolitan Museum of Art de New York en 2001, au Gana Art Center de Seoul en 2008, au Minneapolis Institute of Arts (Minnesota) en 2008.

Elles sont acquises par le Los Angeles County Museum of Art (Californie), le Museum of Modern Art de New York, le Whitney Museum of American Art de New York, le Tate Britain de Londres, la Peggy Guggenheim Collection de Venise, le Tel Aviv Museum of Art, le Klasma Museum of Contemporary Art d’Helsinki.

On découvre la première grande sculpture monumentale de Joel Shapiro au Walker Art Center/Minneapolis Sculpture Garden en 1995 ; cette œuvre est exposée en 1996 au Nelson-Atkins Museum of Art/Kansas City Sculpture Park. Depuis cette date, cet artiste a réalisé une vingtaine de commissions publiques, notamment aux Etats-Unis, et ses sculptures de bronze et de bois sont présentes dans plus de 75 collections publiques dans le monde.

Joel Shapiro expose à la galerie Daniel Templon en 2001 pour la troisième fois.

Joel Shapiro n’a eu de cesse de repousser les limites de la sculpture.

Selon Rosalind Krauss, Joel Shapiro « appartient à cette famille d’artistes qui, depuis le pop art jusqu’au minimalisme, ont délaissé le « psychologisme » des formes torturées pour investir le champ de la perception : le conceptualisme plus que l’expressionisme. En effet, une œuvre comme 75 Ibs (1970), qui consiste en la réunion de deux barres, l’une de plomb, l’autre de magnésium, qui ont le même poids mais pas la même longueur, n’est pas sans évoquer l’art conceptuel, tandis que les petites maisons de bronze que l’artiste disperse dans les espaces d’exposition au cours des années 70 ne cachent pas leur sympathie pour le minimalisme. Mais l’œuvre de Shapiro se distingue de ces illustres mouvements, et, partant, en dépasse l’ancrage dorénavant historique. Elle s’en émancipe tout d’abord parce qu’elle ne refoule pas la figure humaine sans toutefois y faire appel d’une manière littérale. En effet, les sculptures des années 80 et 90 évoquent, par un assemblage de formes parallélépipédiques, les silhouettes de corps aux membres largement déployés mais dont la géométrie les tire irrésistiblement du côté de l’abstraction. Cette œuvre se distingue également par cette conscience que l’artiste a de l’histoire de l’art. Son indéfectible fidélité pour la technique de la fonte du bronze a son importance : il s’agit d’une histoire dont les acteurs ont pour nom Cellini, Rodin, Giacometti, Picasso, Gonzalez, ou Tony Smith. Les billots de bois assemblés, l’artiste décide ou non de les soumettre à la fonte. Shapiro œuvre en sorte que le bronze garde dans sa chair les veines du bois, un détail qui dénote un intérêt pour une certaine tactilité mais qui inclut aussi toutes les étapes du processus à l’œuvre finale. Mais surtout, les sculptures de Shapiro exploitent cette contradiction inhérente à l’histoire de la sculpture, celle qui s’immisce entre le poids supposé colossal du bronze et l’équilibre précaire auquel les formes paraissent soumises. Une instabilité feinte qui fait des sculptures de Shapiro des figures baroques, éternellement figées devant une chute à jamais différée ».

En 2004, la galerie Daniel Templon a présenté pour la première fois en France six sculptures de petit format de Joel Shapiro lors de l’exposition, Small scale sculpture. « Entre la tradition constructiviste et la référence discrète à la figure humaine, ces sculptures géométriques semblent évoquer la pose délicate et précaire d’un corps vivant ou d’un arbre. Ensemble ces six sculptures posées chacune sur leur piédestal, semblent presque créer un ballet. Pour les réaliser, Joel Shapiro manipule longuement dans son atelier de petites poutrelles de bois qu’il assemble avec du fil de fer. Chaque angle et chaque longueur sont précisément étudiés. Elles sont ensuite soigneusement coulées dans le bronze qui conserve chaque détail de la trame du bois : aspérités, coupures, traces de colle ou de clou laissées par l’artiste ». Vues à longue distance, ces sculptures « ont l’aspect minimaliste d’objets parfaitement lisses, entre la construction architecturale et l’outil, mais de près elles gardent la sensualité du bois, et la trace même de leur construction ». Joel Shapiro « dépasse l’exploration formelle des volumes et de la ligne. La sculpture ne se veut pas non plus mimétique, elle ne « représente » ni un humain, ni un arbre. Ce que l’artiste cherche à provoquer chez le spectateur, c’est plutôt une « empathie ». Pour lui, ces formes géométriques incarnent des émotions. Il les réaliste presque intuitivement, toujours à la recherche d’une expressivité particulière ou du point d’équilibre le plus périlleux possible ».

En 2009, pour la première fois, cet artiste minimaliste a présenté à la Galerie Daniel Templon des dessins inspirés par ses sculptures abstraites. « Entre tradition constructiviste et référence à la figure humaine, Joel Shapiro utilise des formes extrêmement simplifiées et les inscrit dans une palette vive et gaie de couleurs simples. Il joue avec elles sur la notion de mouvement et cherche à provoquer chez le spectateur une certaine « empathie ». Pour lui, ces formes géométriques incarnent des émotions. Réalisées de manière intuitive, elles sont construites avec spontanéité et conservent la trace de la réflexion de l’artiste. Empreintes de doigt, traces de gomme, formes effacées puis déplacées, agissent comme des « repentirs » de l’artiste à la recherche d’un équilibre subtil entre harmonie et déconstruction ». Ses « dessins sont l’approche bidimensionnelle d’un sujet qu’il explore à travers la sculpture : la forme dans l’espace. Comme il l’explique, « les dessins sont des questions et des notes. Je dessine les problèmes auxquels je pense à un moment donné. Une fois le problème résolu, il devient une synthèse de mon travail ».

Le 27 novembre 2012, le premier prix de la Gabarron International Award for Visual Arts a été  décerné à Joel Shapiro.

La L.A. Louver Gallery (Etats-Unis) a présenté une exposition de Joel Shapiro.

Dans le cadre de The New York Moment, « saison transversale mêlant arts visuels, musique et danse », le Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne a présenté une exposition sur la création artistique new-yorkaise des années 1970 et le « minimalisme qui, en réaction au culte de l’individu et à la société de consommation, a diffusé son Less is more (« Moins c’est plus ») dans les arts visuels, la musique, l’architecture ou le design. Un mouvement représenté par trois figures emblématiques de ce courant majeurs : Joel Shapiro, Peter Halley, et Philip Glass.

La salle centrale du musée a réuni des sculptures monumentales de Joel Shapiro « composées d’éléments géométriques », et, des objets archétypiques, qui donnent à voir la maison comme un concept universel, dans une forme ruinée par l’Histoire et altérée par le temps. Ces œuvres permettent de découvrir deux méthodes de formulation plastique chères à Joel Shapiro: le singulier, l’éphémère et la trace du processus, en regard de surfaces pures d’où l’intervention humaine semble absente ».

Joel Shapiro « joue avec le poids, la densité et l’équilibre des matériaux. Ses sculptures peuvent être posées au sol, suspendues au plafond ou en appui entre les murs… La relation de l’oeuvre à l’espace est pour lui essentielle. Ses formes géométriques assemblées ressemblent à des silhouettes en mouvement et les formes architecturales évoquent des maisons ».

L’art minimal s’impose aux Etats-Unis lors des années 1960. « Comme d’autres artistes minimalistes (Carl Andre par exemple), il utilise du bois ou du bronze et supprime le socle dans ses premières œuvres car, comme le cadre, il sépare l’art de son environnement ». « Impressionné par les œuvres de Robert Morris », Joel Shapiro se distingue de l’art minimal. « A l’inverse des œuvres minimales lisses, régulières, au fini industriel, Shapiro réalise de petites sculptures (« Maisons »), de façon artisanale, en laissant visibles les traces de son travail. Dans l’art minimal, le spectateur est renvoyé aux éléments de base de l’œuvre (forme et matière), en toute neutralité. Pour Shapiro, l’œuvre doit emmener le spectateur dans un espace qui devient différent ».

En 1973, quand Joel Shapiro « pose au sol sa première maison composée de pièces de bois, il se demande : « Cela peut-il être une sculpture ? ». Les pièces ici brûlées, fragiles et malléables portent des traces de leur fabrication. Il y a de la tenue et de l’effondrement à la fois, de la construction et de la destruction, comme une représentation qui serait en mutation perpétuelle. Les modifications, les passages produits peuvent donner en retour une émotion, voire quelque chose d’angoissant, notamment dans la mise en abîme d’une représentation familière (la maison) ».

Joel Shapiro crée des sculptures ni figuratives ni abstraites, mais « motivées par des formes géométriques articulées qui deviennent, comme lui-même le dit, « la manifestation du corps ». Elles produisent sur le spectateur un effet notable : selon son propre regard, il peut reconnaître dans telle ou telle forme sculpturale la représentation d’une chose précise, concrète, référentielle. Shapiro l’exprime ainsi : « mes sculptures ne revendiquent pas autre chose que leur statut d’objet occupant l’espace ». Elles posent ces questions : l’espace existe-t-il et comment le saisir ? »

La galerie Karsten Greve présente jusqu'au 23 août 2014 une exposition de Joel Shapiro, sculpteur américain minimaliste américain célèbre pour ses sculptures de formes rectangulaires et en bronze monumentales, en équilibre instable, défiant la gravité. Un « artiste essentiel du paysage sculptural américain ».


Du 3 mai au 23 août 2014
A la galerie Karsten Greve
5, rue Debelleyme. 75003 Paris
 Tel: +33-(0)1-42 77 19 37
Du mardi au samedi de 10 h à 19 h

Jusqu’au 18 mai 2014
Au MAM Saint-Etienne Métropole
rue Fernand Léger. 42270 Saint-Priest-en-Jarez
Tél. +33 (0)4 77 79 52 52
Tous les jours sauf le mardi de 10 h à 18 h

Du 14 novembre 2013 au 11 janvier 2014
A la L.A. Louver Gallery
45 North Venice Boulevard.  Venice, Californie 90291
Tel: 310.822.4955 
Du mardi au samedi de 10 h à 18 h. Le lundi sur rendez-vous

Jusqu’au 20 octobre 2012
30, rue Beaubourg, 75003 Paris
Tél. : +33 (0)1 42 72 14 10
Du lundi au samedi de 10 h à 19 h

Visuels :
Joel Shapiro, Vues d’installation au Museum Ludwig, Cologne, 2011 ©Joel Shapiro. Photo Lothar Schnepf
Joel Shapiro, New Installation, 2012, commission, Rice University Art Gallery, Houston, Texas Photo: Nash Baker
Joel Shapiro, Untitled, 2002 – 2004, bronze blanc, 406.4 x 203.2 x 86.4 cm. © 2002-2004 Joel Shapiro / Artist Rights Society (ARS), New York. Image Courtesy of the artist. ADAGP, Paris 2014

Articles sur ce blog concernant :

Les citations proviennent des communiqués de presse. Cet article a été publié les 14 octobre 2012,  13 novembre 2013, 8 janvier et 18 mai 2014.

dimanche 10 août 2014

Interview de Richard D. Heideman, président du B'nai B'rith International


Avant de participer au Congrès Sioniste Mondial à Jérusalem le 17 juin 2002, Richard D. Heideman, avocat, alors président du B'nai B'rith (BB) International et membre du Comité national de l'Anti-Defamation League (ADL) créé par le BB en 1913. a rencontré au printemps 2002 les responsables du CRIF et du Quai d’Orsay, ainsi que les ambassadeurs d’Israël et des Etats-Unis. Il a aussi assisté au succès de la Journée européenne de la culture juive. S’il a encouragé le dialogue, il a conjuré les politiques et la communauté Juive à agir efficacement contre l’antisémitisme. Le 8 août 2014, le BB International a écrit à Matthias Behnke, Haut commissaire onusien pour les droits de l'homme, pour lui exprimer son "inquiétude à l'égard du manque de transparence des nombres de victimes civiles publiés par les Nations unies durant le conflit d'Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza. Bien que Behnke a dit au New York Times que l'ONU utilise des groupes de défense des droits de l'homme pour calculer et catégoriser les victimes et a déclaré qu'il n'était "pas compliqué" d'obtenir ces chiffres, il a refusé d'identifier ces groupes consultés par l'ONU et la méthodologie utilisée. A une époque où l'ONU ne peut pas établir la véracité de ses "évaluations" - ou ne peut pas fournir l'assurance que ces chiffres ne sont pas influencés par "des autorités locales" contrôlées entièrement ou en partie par des belligérants, nous attendons des institutions onusiennes qu'elles ne diffusent pas" ces informations. Interview réalisée au printemps 2002.

Depuis l’Intifada II déclenchée en septembre 2000, les Juifs sont victimes en Europe d’une vague d’agressions antisémites d’une intensité exceptionnelle. Comment analysez-vous cette situation ?

Richard D. Heideman : Les médias présentent Israël comme l’Etat qui agresse et opprime les Palestiniens, traités en underdogs (sous-chiens) selon l’expression anglaise. Ce qui nourrit la haine d’une frange des Arabes à l’égard d’Israël.

La distinction entre Israéliens et Juifs est devenue ténue.

L’antisémitisme ancien coexiste avec cet antisémitisme.

Que pensez-vous de l’attitude des Pouvoirs publics en France depuis 21 mois ?

R. H. : Le gouvernement avait répondu de manière incomplète et tardive, sans condamner immédiatement les actes antisémites.

Que retirez-vous de vos entretiens avec le CRIF et Renaud Donnedieu de Vabres, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes ?

R. H. : Le CRIF a une conscience aiguë de la situation. Il est déterminé à résoudre ce problème seul. Le gouvernement est décidé à réagir immédiatement aux actes antisémites, et pas seulement par des condamnations verbales. Il envisage une action répressive et préventive, par l’éducation.

Quelles actions pourraient stopper cette judéophobie ?

R. H. : Le B'nai B'rith est inquiet par ce déferlement de haine anti-juive et anti-Israël dans le monde.

Je suis venu en France pour me rendre compte de la situation et établir un plan d’actions.

Je propose trois étapes. D’abord, une mesure immédiate et globale : il faut recenser et informer des actes contre les Juifs et les autres minorités. Puis, une fois la véracité des faits avérée, la communauté juive et le gouvernement doivent envoyer un message immédiat, clair et coordonné pour déclarer leurs refus de tels actes et le gouvernement doit adopter les mesures appropriées. Car les Juifs, comme toute minorité, ont droit à la sécurité. Enfin, l’enseignement de la tolérance et de la compréhension des autres est nécessaire et doit être coordonné par les responsables publics, de la communauté et d’ONG. Le B'nai B'rith est prêt à apporter son savoir-faire acquis depuis 160 ans.

Aux Etats-Unis, on s’attend à ce que les dirigeants politiques réagissent immédiatement à tout acte d’antisémitisme ou de racisme. S’ils restaient inactifs, ils seraient critiqués et devraient rendre des comptes. La communauté réagirait par son vote lors des élections auxquelles ils se présenteraient.

Dans un Etat de droit, chaque citoyen a droit à une égale protection. C’est l’obligation des autorités politiques, policières et judiciaires.

En France, une association comptabilise les actes antisémites. Et le Congrès Juif européen va créer une instance pour effectuer ce travail en Europe...

R. H. : Le B’nai B’rith coopère avec les organisations juives afin d’appliquer des programmes sans gaspiller les énergies.

Quelles sont les modalités de cet enseignement de la tolérance ?

R. H. : Il doit être dispensé dans les foyers familiaux, à l’école, dans les lieux de culte juifs, chrétiens et musulmans, et lors d’activités péri-scolaires.

Il est inconcevable que la vérité sur la Shoah ne soit pas enseignée dans les écoles.

On peut mobiliser les parents par les clergés, en organisant des réunions.

Nous devons favoriser un climat qui rendent inacceptable la non-participation de la hiérarchie d’autres religions.

Quid des médias ?

R. H. : Les médias doivent assurer un traitement équilibré et honnête pour contribuer à cet enseignement et faire cesser la haine d’Israël. Ils doivent qualifier les terroristes d’assassins.

Aux Etats-Unis, des équipes de Juifs et non Juifs surveillent les médias et organisent des campagnes. Quand une information imprécise est diffusée, elles contactent le rédacteur et le journaliste et présentent la vraie information ainsi qu’une demande de rectification.

Aux Etats-Unis, le lobbying s’exerce dans un cadre légal. En France, il se déploie souvent officieusement...

R. H. : Le B’nai B’rith prône le dialogue afin d’influencer les décideurs dans le sens souhaité. En mai dernier, à Washington, il a offert son expertise à la délégation du CRIF. En matière de lobby, chaque pays a son approche, ses pratiques, que le B’nai B’rith respecte.

Le 11 juin 2002, l’ADL a noté une recrudescence de l’antisémitisme aux Etats-Unis, surtout parmi les Hispaniques et les Noirs. Comment l’expliquez-vous ?

R. H. : Nos sondages mensuels ont indiqué une telle montée, surtout depuis l’Intifada II. Les médias en sont responsables par leur traitement du conflit au Proche-Orient.

Avec internet, les informations sont diffusées 24 h sur 24 h, en privilégiant quelques images. Quand vous voyez un jeune jeter une pierre contre un tank, vous avez l’impression qu’Israël est très fort, soutenu par la force américaine, face à un Palestinien faible. Cela évoque David contre Goliath. Ce qui induit des réactions négatives, surtout chez ceux qui s’estiment mal traités, contre le Puissant. C’est un phénomène humain.

C’est devenu trop à la mode non seulement de critiquer Israël, mais aussi de l’attaquer, dans les médias mais aussi dans les organisations onusiennes et forums internationaux. Dans cette configuration, la distinction entre Juifs et Israéliens est devenue bien ténue, même aux Etats-Unis.

Les Américains ont constaté avec un vif plaisir que le Président Bush a condamné l’antisémitisme...

Cet article a été publié en 2002 par Actualité juive.

vendredi 8 août 2014

Quand la « rue arabe » pro-palestinienne ou/et pro-Hamas défilait lors de l'Opération Plomb durci… (1/2)


Dès le 27 décembre 2008 - début de l’opération « Ofereth Yetsouka (Plomb durci) » (1) des Forces de défense israéliennes (FDI) contre le Hamas -, des manifestations en soutien aux Gazaouis ou/et au Hamas, essentiellement composées de musulmans, se succèdent dans de nombreuses villes, de toutes tailles, sur tous les continents, avec d’étranges similarités dans la diabolisation et la haine d’Israël, peuple et Etat. On note aussi des émeutes lors/en fin de ces défilés et une recrudescence d’actes antisémites dans en Europe, Amérique... Des faits qui inquiètent les pouvoirs publics, les juifs et leurs concitoyens, ainsi que l’Etat d’Israël. Dossier.

« Allah Ouakbar ! (Allah est le plus grand !) », « Israël assassin » [Nda : Israël désigne le peuple juif et l’Etat juif]. « Par notre âme, par notre sang, nous nous sacrifions pour toi, Palestine », « Défaite aux Juifs ! L’armée de Mahomet va revenir », « Mort à Israël » (2), « De Toulouse à Gaza, c'est la même Intifada »(3), « Israël, casse-toi, la Palestine n'est pas à toi » (4).

Ces slogans ont été scandés lors de « manifestations pacifistes » (5), composées quasi-exclusivement de musulmans, d’individus arborant des keffiehs palestiniens (6) ou des foulards islamiques, brandissant des poupons maculés de rouge et fixés à la pancarte « Israël assassin », déchirant ou brûlant des drapeaux israéliens et américains, à Paris, Londres, Bruxelles (7), Madrid (8), Montréal (9), Sydney, Istanbul (10)...
Et ce, depuis le début de la guerre « Plomb durci » (11)  lancée par l’Etat d’Israël afin d’assurer la sécurité de ses habitants, cibles depuis huit ans des attaques du mouvement islamiste terroriste Hamas (12).

La compassion sélective de « l’alliance des islamo-gauchistes » (Ivan Rioufol) (13)
En France, une étape a été franchie le 3 janvier 2009 avec des cris « Mort aux juifs » et des exactions en marge et en fin de la manifestation à Paris à l’appel du Collectif national pour une paix juste entre Palestiniens et Israéliens (14) qui réclamait l’arrêt de l’opération défensive israélienne.

Ce défilé drainait 21 000 selon la police (15), 25 000 manifestants selon les organisateurs.

Au premier rang : des dirigeants politiques – Marie-George Buffet (Parti communiste) (16), Alain Krivine et Olivier Besancenot (Ligue communiste révolutionnaire, trotskyste) (17), Denis Baupin (Verts) (18) -, et associatifs, tel Mouloud Aounit, secrétaire général du MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) (19) ainsi que diverses personnalités.

Sur les grands boulevards de la capitale française, des manifestants agitaient les drapeaux notamment du Hamas, qualifié de terroriste par l’Union européenne (UE) (20), et du Hezbollah. Deux organisations luttant, comme leur protecteur iranien (21), pour la disparition de l’Etat juif.

La foule, de tous âges, répétait : « Nous sommes tous des Palestiniens », « Israël assassin », « Halte au massacre ! Des sanctions contre Israël », « Sarkozy complice », « Palestine vivra, le Hamas vaincra », « Résistance jusqu’à la libération de toute la Palestine, jusqu’au retour des réfugiés » (22), « Gloire à Cheikh Yassine » (23). Des slogans étaient hurlés en arabe.

D’aucuns criaient : « Mort aux Juifs ! » (24)

Sur les banderoles : « Gaza, la nouvelle Shoah », « A bas Israël ! », « Front uni contre le sionisme », « Paris-Gaza-Beyrouth-Kaboul-Bagdad-Djénine, résistance ! ». Une étoile de David avait été incrustée dans la croix gammée nazie.

Certains stigmatisaient la position, jugée trop modérée, d’Etats arabes (25) et de la France.

Comme en 2003 et 2004, la liberté de réunion était menacée par des extrémistes. Exsudait la volonté d’écrêter les droits des citoyens juifs français, de marginaliser ceux-ci, de les ostraciser (26). Ainsi, un keffieh autour du cou, un individu haranguait les manifestants, proférant des menaces à peine voilées en direction de lieux de spectacles, dont le Gymnase et le Bataclan : « C’est un crime ! C’est une honte qu’ils paieront s’ils accueillent des galas pour récolter des fonds pour l’armée israélienne. Cette provocation ne doit pas avoir lieu et elle sera interdite par la force des milliers de personnes » (27).

Cette « rue Arabe/musulmane » pro-palestinienne ou/et pro-Hamas défilant en Europe ou en Amérique  (28) ressemble étrangement à celle défilant à Téhéran, Istanbul, Jakarta, Damas et dans d’autres cités du monde musulman (29). Mêmes slogans et banderoles. Même haine des juifs, d’Israël, du sionisme. Même rejet de la décision de l’Union européenne (UE), des Etats-Unis, du Canada et d’autres pays listant le Hamas comme organisation terroriste. Comme si l’oumma monolithique, par-delà ses divisions (Arabes, Berbères, etc.), prévalait sur les identités nationales.

Comme si des manifestants visaient à intimider les musulmans modérés et les « Croisés » - juifs et chrétiens  (30) -, à influer sur les autorités, politiques ou religieuses, à tenter d’imposer leurs opinions en défiant et testant les démocraties.

Les victimes du génocide au Darfour (300 000 morts), du terrorisme islamiste en Algérie, celles de la guerre en Tchétchénie ou au Sri-Lanka (31), les 400 civils assassinés, en particulier dans une paroisse, par les rebelles ougandais de la LRA (Lord's Resistance Army) en République démocratique du Congo (RDC) le jour de la Noël et les jours suivants (32) ? Ces manifestants à la compassion mue exclusivement par environ 440 morts palestiniens (33), essentiellement des terroristes vêtus en civils, n’en pipaient mot.

Ce défilé révélait une méconnaissance ou une ignorance de la réalité – comment le Hamas dispose-t-il d’un tel arsenal militaire sophistiqué amené via plus d’un millier de tunnels (34), malgré le blocus qui « affame » les Gazaouis ? (35) -, ainsi qu’une indifférence à l’égard des centaines de milliers d’Israéliens, handicapés et valides, enfants et adultes, jeunes et très âgés, cibles des tirs du Hamas depuis plus de huit ans (36).

Occultait les Palestiniens soignés dans les hôpitaux israéliens, malgré la guerre du Hamas contre Israël (37). Et d’une large fraction de Palestiniens pour le Hamas (38).

Faisait silence sur les responsabilités du Hamas dans le déclenchement des hostilités, dans l’endoctrinement des enfants palestiniens (39), dans son instrumentalisation de l’UNRWA (40), dans son utilisation cynique des civils comme boucliers humains (41) ou dans ses assassinats de Gazaouis, notamment à l’hôpital (42). Certains de ces actes constituent des crimes de guerre (43).

Projetait sur l’Etat juif, visant des terroristes et s’efforçant de minimiser le nombre des victimes civiles palestiniennes et israéliennes - seule l’action de la défense israélienne explique le nombre relativement faible de morts israéliens (44) -, les méfaits du mouvement islamiste Hamas qui vise délibérément des cibles civiles israéliennes.

Dissimulait les actions de Tsahal – largage par avions de tracts en arabe, envoi de SMS aux portables, messages « Pour votre sécurité et celle de votre famille, il vous est demandé de ne pas vous approcher des terroristes, des dépôts et des armes» - visant à prévenir les Gazaouis pour qu’ils évacuent les zones de conflit. Alors, de quels « massacres » de Gazaouis s’agit-il ?

L’un des dangers de ces défilés, c’est la croyance par des manifestants ou/et des passants en des slogans faux et haineux. C’est la perception comme vrai, normal, justifié d’un discours délégitimant, dénigrant, abhorrant, diffamant en nazifiant l’Etat juif.

Périlleuse aussi est l’accoutumance à ce discours qui fragilise le vivre-ensemble.

Car l’enjeu existentiel est la victoire sur les islamistes qui veulent imposer, par le jihad ou par d’autres voies, leur idéologie, leur loi (sharia), la dhimmitude (45) dans un califat mondial (46).

Des violences rarement condamnées
En fin et en marge de ce défilé, dans le quartier animé des grands magasins, boulevard Haussmann, près des places bourgeoises de l’Opéra et Saint-Augustin, un fait inédit et grave est survenu. A noter : des violences similaires dans le monde arabe (47).

Parfois à plusieurs mètres de badauds, des débordements, « violences urbaines » ou émeutes se sont déroulés à Paris : bris de vitrines de boutiques, voitures renversées, automobile incendiée, trentaine de véhicules vandalisés, bijouterie cambriolée, altercations entre forces de l’ordre (CRS) et 200-300 casseurs (48). Vingt individus ont été interpellés et 10 membres des forces de l'ordre ont été légèrement blessés.

Rien ne justifie cette violence, verbale ou physique. Toutes deux sont alarmantes.

Dans une période de crise économique, les propriétaires de ces voitures et commerces se seraient volontiers passés de ces violences. De même que les pouvoirs publics ayant recensé 1 147 voitures incendiées lors de la nuit du Nouvel an en France, dont 40 en Haute-Garonne (49).

Richard Prasquier, président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), et Mohamed Moussaoui, président du CFCM (Conseil français du culte musulman), ont condamné ces « débordements, exactions ».

Parmi les rares réactions des partis politiques, citons la condamnation par le Parti socialiste le 6 janvier 2009 des « instrumentalisations du conflit israélo-palestinien à des fins racistes et antisémites... [des] banderoles et slogans qui stigmatisent les citoyens en raison de leurs origines culturelles et religieuses » (50).

« Il est regrettable que des figures politiques comme Mme Buffet et M. Besancenot, qui refusent de collaborer en politique, se retrouvent côte à côte en tête de ces manifestations », déplore Sammy Ghozlan, président du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA).

Quel sens donner à ces défilés et troubles à l’ordre public du 3 janvier 2009 ? Assimilation d’informations biaisées sur ce conflit ou carences d’informations ? Importation au cœur de Paris du conflit du Proche-Orient ? Identification avec les Palestiniens et par la violence de jeunes en mal d’identité et d’intégration dans la France multiculturelle (51) ? Déclinaison graduelle dans la capitale française de l’Intifada (52) ? Démonstration de puissance ? Déculturation généralisée, notamment chez des « anti-feujs des banlieues » (53), d’une « jeunesse déboussolée ? Libanisation de la France » (54) ?

Tout bien et toute personne, même non juifs, risquent d’être les cibles de la violence de ces casseurs/manifestants.

Et pour ceux qui n’auraient pas compris, Leïla Shahid, représentante de l’Autorité palestinienne auprès de l’Union européenne, assénait dans un long monologue au JT de France 2 du 4 janvier 2009, à 20 h, en évoquant le spectre d’une guerre des civilisations entre celle « judéo-chrétienne » et celle islamique : « La responsabilité de l'Union européenne est immense, même pour ses propres communautés puisqu'il y a 22 millions de musulmans en Europe qui eux aussi ont manifesté à Bruxelles, Paris et Londres » (55).

Le « double jeu » de l’Union européenne (Shimon Peres)
« Israël a le droit de se défendre. Le Hamas a accru considérablement le nombre des roquettes tirées sur Israël depuis la fin du cessez-le-feu le 19 décembre 2008... Le Hamas a entreposé ses armes dans des zones densément peuplées… Il s’est exclu de tout dialogue politique sérieux... Ce n’est plus acceptable. Pourquoi suis-je l’un des rares à avoir exprimé de la compréhension pour Israël ? J’apprécie le luxe de dire la vérité » (56), avait expliqué Karel Schwarzenberg, ministre des Affaires étrangères de la république tchèque, héritier d’une famille d’opposants au nazisme et ayant aidé ses concitoyens Juifs persécutés (57).

La république tchèque assure la présidence tournante de l’Union européenne lors du 1er semestre 2009 et garde le souvenir douloureux des abandons européens de la Tchécoslovaquie, victimes des totalitarismes nazi puis communiste : lors de la conférence de Munich (septembre 1938), du coup de Prague (février 1948), et de la répression du printemps de Prague (août 1968) (58).

« Israël mène une action défensive, et non offensive », estimait Jiri Frantisek Potužník, porte-parole du Premier ministre tchèque Mirek Topolanek, le 3 janvier 2009. Une position bien accueillie par Jérusalem, mais qui suscita des critiques, notamment de l’Autorité palestinienne (AP). Le 4 janvier, Jiri Frantisek Potužník indiquait avoir été mal compris, et la présidence tchèque nuançait : « Le droit incontestable d’un État à se défendre ne légitime pas que soient entreprises des actions dont les principales victimes sont les populations » (59).

Ajoutons, pour compléter le tableau, l’écart entre les déclarations de deux Etats-piliers de l’UE : la France, évoquant une réaction « disproportionnée » (60) et affirmant que le Hamas, en ne renouvelant pas la trêve et tirant des roquettes sur Israël « a agi de manière irresponsable et impardonnable » (61), et l’Allemagne, plus compréhensive de l’action de Tsahal (62). Tous deux imputent au Hamas la responsabilité des souffrances des Gazaouis.

Cette cacophonie de l’Union européenne (UE) est renforcée par l’envoi de deux délégations au Proche-Orient (5-7 janvier). L’une menée par Benita Ferrero-Waldner, Commissaire chargée des Relations extérieures, comprend Javier Solana, Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune, et les ministres français et suédois des Affaires étrangères, Bernard Kouchner et Carl Bildt. L’autre dirigée par le Président Nicolas Sarkozy (63). Tous ont demandé l’arrêt des violences afin de permettre une aide humanitaire aux Gazaouis. Israël a accédé à leur demande le 7 janvier 2009, trois heures par jour.

Par cette demande d’action humanitaire, l’UE a confirmé l’existence d’une « crise humanitaire » alléguée par les Palestiniens, des ONG (64), des associations (65), des médecins norvégiens (66) et des médias (67), mais niée par l’Etat d’Israël : celui-ci, en collaboration avec des gouvernements et ONG, assure chaque jour, depuis le début de sa guerre contre le Hamas, une aide humanitaire – nourriture, médicaments, équipements - aux Gazaouis (68). Une partie de cette aide humanitaire est dérobée par le Hamas qui la vend à ces Palestiniens (69). Une autre partie sert à fournir clandestinement des uniformes aux terroristes (70).

L’UE signifie aussi que l’Etat d’Israël a provoqué et maintenu cruellement la raréfaction de denrées alimentaires, d’électricité ou de médicaments dans la bande de Gaza. Ce qui ternit l’image de l’Etat juif en le déshumanisant. Ce qui permet également de faire avaliser par l’opinion publique et d’imposer sinon la « paix » selon l’UE, du moins un cessez-le-feu désiré par le Hamas, d’entraver le déroulement d’une guerre ayant réduit l’infrastructure terroriste du mouvement islamiste. Et de satisfaire la « rue arabe » européenne. Alors que nombre de dirigeants arabes espèrent la victoire militaire israélienne sur le Hamas (71).

Afin d’obtenir cette action humanitaire, Bernard Kouchner insistait le 4 janvier 2009 sur les pressions à exercer (72). Des pressions ont-elles été exercées sur la valeureuse république tchèque, notamment pour qu’elle s’aligne sur la doxa « pacifiste » de l’UE : seule la diplomatie peut et doit régler les conflits ?

N’oublions pas que, pour obtenir « la paix » sur leur territoire, certains Etats européens ont signé un « pacte secret de non-agression » avec des mouvements palestiniens terroristes. Ainsi, en 2008, l’ancien président italien Francesco Cossiga a révélé l’accord signé, dans les années 1970, entre le Premier ministre Aldo Moro et l’OLP. Un accord qui réservait aux terroristes palestiniens une totale liberté d’action dans la péninsule en échange de l’immunité des personnes et biens italiens. Les Juifs en étaient exclus (73)...

Cette diplomatie « pacifiste » cèle le jeu de dupes auquel certains veulent contraindre l’Etat d’Israël. Ainsi, la résolution onusienne 1701 (74) mettant fin à la 2e guerre israélienne au Liban (2006) n’avait pas empêché le mouvement islamiste Hezbollah de tripler le nombre de ses roquettes (60 000) (75) et bridé les velléités militaires défensives de l’Etat juif. Autre exemple : la résolution onusienne d’un cessez-le-feu ne nommant même pas le Hamas (76).

Ce « double jeu » de l’UE, estimant disproportionnée la réaction de l’Etat d’Israël défendant ses citoyens de tirs de roquettes qu’aucun pays de l’UE n’aurait tolérés contre ses ressortissants, le président israélien Shimon Peres l’a dénoncé fermement (77).

Ce « double jeu » de l’UE réduit le crédit de l’UE et le temps nécessaire pour régler d’autres problèmes cruciaux : le conflit en RDC (« quatre millions de mort en dix ans » (78) ), le programme nucléaire iranien, le génocide au Darfour (79), la conférence onusienne Durban II, etc.

Cette « crise humanitaire » a fourni l’occasion à certains de réclamer des sanctions contre l’Etat d’Israël (80). Tout comme des manifestations et la diffusion de certains reportages ont favorisé un climat propice à la libération de la parole haineuse.

Car, comme le relève Johanne Gurfinkiel, secrétaire général de la CICAD à Genève, « On assiste à un déchaînement de la parole antisémite libérée, sous prétexte du conflit actuel » (81).

Anecdote. Le 4 janvier 2009, dans un bus parisien, une dame quadragénaire ou cinquantenaire s’apitoie auprès de sa voisine [Nda : toutes deux, Françaises « de souche »], à haute voix, sur le sort actuel des Gazaouis.

Et elle allègue : ils [les Juifs ? les Israéliens ?] « ont pratiqué la politique de la terre brûlée. Ils ont massacré tous les Palestiniens ». Une passagère s’approche de cette oratrice et lui dit calmement : « Ce que vous dîtes est faux. Pourquoi attisez-vous la haine ? »

S’ensuit ce dialogue devant une huitaine de passagers, dont certains attentifs (en fin du dialogue, un passager chuchotera « Faurisson » à la voisine de la passagère aux propos horribles) :
- C’est vrai ! Je l’ai lu dans un livre d’un historien.
- Je suis historienne de formation et de profession. Et je vous dis ce que vous dîtes est faux. Choisissez un livre d’histoire d’un historien spécialisé en histoire contemporaine de votre choix, et vous verrez que ce que vous avez dit est faux. Pourquoi attiser la haine ? 
- Je l’ai lu dans un livre. Et j’ai lu ce qu’a dit le père Choufani... Vous le connaissez ?
- Oui. Il n’a jamais dit ce que vous avez dit. Choisissez n’importe quel manuel scolaire de Terminale ou de Première, et vous verrez que ce que vous avez dit est faux...
- Ils sont tous orientés !
- Pas tous. Il ne faut pas attiser la haine. Vous avez vu les images des voitures incendiées et des vitrines des magasins cassées hier près de la place Saint-Augustin ?
- (Sur un ton dépité, un peu agressif) Pourquoi me parlez-vous ? Je bavardais avec ma voisine…
- Il ne faut pas attiser la haine. (Cette dame se dirige vers la porte du bus)
Assise près de cette porte, une passagère soupire : « Laissez-la divaguer. Elle dit n’importe quoi ». Et avant de descendre du bus, la dame lui répond : « C’est grave. Il ne faut pas dire n’importe quoi. Il ne faut pas attiser la haine ».

Des musulmans mobilisés
« La solidarité musulmane s’est mise en place » rapidement, résume l’historien Marc Knobel, le 6 janvier 2009 (82). Et d’en dresser une chronologie.

Le 27 décembre 2008, la Fédération des organisations islamiques en Europe (FOIE) alléguait des « carnages de nature militaire infligés à un peuple démuni… Des raids et des attaques terrifiants sont infligés… [dans] une étroite parcelle territoriale dont la concentration d’habitants est la plus élevée au monde, provoquant une profusion de tueries massives de la population » (83). Rappelons que cette allégation sur la densité à Gaza (84) est aussi fausse que celle de « tueries massives ».

La FOIE demandait la « levée du blocus et l’ouverture du point de contrôle de Rafah », ainsi que l’organisation de « mobilisations populaires et médiatiques » et l’encouragement « à lancer des initiatives humanistes à grande échelle pour venir au secours du peuple palestinien affligé dans la bande de Gaza ».

Le 29 décembre 2008, l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), composante importante du CFCM (Conseil français du culte musulman), alléguait « la barbarie de l’armée israélienne [qui] commet, en direct, un génocide sans précédent » (85), invitait « les imams de France à consacrer le sermon du vendredi 2 janvier 2009 à la sensibilisation des fidèles à la juste cause palestinienne », et appelé « tous les Musulmans à participer à toutes les manifestations de soutien au peuple palestinien ». Des associations locales de musulmans émettaient des communiqués similaires.

Le 3 janvier 2009, le CFCM demandait au Président Sarkozy d’« user de toute son influence pour un arrêt immédiat de l'offensive israélienne et la levée du blocus inhumain et injuste imposé aux Palestiniens » (86).

Louons les personnalités musulmanes ou/et arabes favorables à la paix avec l’Etat juif, opposées au Hamas ou/et soutenant publiquement les opérations défensives israéliennes dans la bande de Gaza.

Rappelons la présence de Lynda Asmani (87), conseillère de Paris (Xe arrondissement) et porte-parole de la coordination des Berbères de France, au rassemblement unitaire, pacifique, calme et digne organisé par le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) à Paris, le 4 janvier 2009 (88).

Citons également la Ligue Amazigh des droits humains (LADH) (89), l’écrivain Nonie Darwish (90), la psychologue Wafa Sultan (91), le journaliste bengali Salah Uddin Shoaib Choudhury (92), Youssef M. Ibrahim (93), un groupe estudiantin iranien Daftar-e Tahkim-e Vahdat - Taif-e 'Alameh (le bureau pour le renforcement de l’unité-Cercle des clercs) (94), le penseur arabe Lafif Lakhdar (95), Farid Ghadry (96), président du Parti de la réforme de la Syrie et opposé au régime de Bachar el-Assad…

Espérons que les médias français, et plus généralement occidentaux, accorderont un écho plus large aux voix de ces êtres courageux, mais si isolés.

Les opinions modérées ne peuvent s’exprimer, et surtout s’épanouir, que dans un climat serein d’où sont exclues l’intimidation et la peur.

Une recrudescence d’actes antijuifs, notamment en Europe (97)
En tout temps, l’ordre public – tranquillité et sécurité des biens et des personnes, salubrité - doit être assuré.
Car gare : une fois déchaînées, la haine et la violence sont très difficiles à contrôler, à vaincre.

Souvenez-vous. Au printemps 2003, lors de manifestations anti-guerre en Irak, l’Etat juif et les Etats-Unis avaient été vilipendés. En marge du défilé du 22 mars 2003 à Paris, deux jeunes juifs du mouvement sioniste Hachomer Hatzaïr avaient été tabassés près des locaux de ce mouvement par des individus haineux. Un individu haranguait une foule agressive en criant via son mégaphone : « La roue a tourné. Seuls les Arabes peuvent désormais marcher la tête haute ». La classe politique française avait alors pris conscience des conséquences dramatiques d’amalgames haineux ayant émaillé ces défilés. Et les autorités politiques avaient adopté des mesures appropriées. Mais nul n’avait été mis en examen.

Devant la recrudescence des agressions antisémites - injures, graffitis, menaces, dégradations, agressions, propos dans les forums de discussion sur Internet (98)... - depuis le 27 décembre 2008, diverses organisations juives, dont le B’nai B’rith Europe (99) et le Centre Simon Wiesenthal (CSW)-Europe (100), ont protesté.

Ainsi, en Belgique (101) (liste non exhaustive) :
- dans la nuit du 27 au 28 décembre 2008, des étoiles de David, des croix gammées et des menaces de mort ont été taguées à l'encre rouge sur les vitrines de cinq magasins d’une rue commerçante d'Anderlecht ;
- le 30 décembre 2008, le bâtiment abritant la synagogue de Charleroi  (102) ainsi que le Musée des Justes ont été les cibles d'une tentative d'incendie ;
- le 3 janvier 2009, des individus ont tenté de bouter le feu au domicile d'une famille juive à Anvers ;
- le 4 janvier 2009, incendie volontaire de la maison d’une famille juive à Anvers ;
- le 5 janvier 2009, tentative d’incendie de la synagogue Beth Hillel de la communauté israélite libérale de Belgique ;
- le 6 janvier 2009, l’Athénée Maïmonide cible de projectiles, début d’incendie à la synagogue de Forest (103) ;
- découverte d’un cocktail Molotov devant la synagogue de Schaerbeek (104) ;
- des menaces de mort ont également été envoyées à des membres de la communauté juive de la métropole flamande. Des croix gammées ont été dessinées sur les commerces de juifs à Anvers, etc.
« L’analyse délibérément réductrice et outrageusement partiale des développements récents du conflit au Moyen-Orient par des responsables politiques, médiatiques et associatifs contribue à son importation dans notre pays », estimait Joël Rubinfeld, président du Comité de coordination des organisations juives de Belgique (CCOJB), le 6 janvier 2009 (105). 
Les autorités belges ont décidé d’accroître la vigilance autour de lieux sensibles comme les synagogues.

Du 27 décembre 2008 au 12 janvier 2009, soit sur 15 jours, une trentaine d’agressions antisémites ont été recensées en France, soit une moyenne de deux par jour. En voici une liste non exhaustive  (106) :
- 27 décembre 2008. Un jeune juif portant kippa est agressé par trois individus à Villeurbanne ;
- 28 décembre 2008. Un forain juif est pris à partie dans un bar de Vénissieux ;
- Nuit du 28 au 29 décembre 2008. Dégradations volontaires sur le véhicule du rabbin de l’école Chné Or d’Aubervilliers (107) ;
- Découverte de graffitis antisémites « La mort aux juifs » dessinés sur un mur du centre commercial Jeanne Hachette d’Ivry (94) ;
- 31 décembre 2008. Eric Elkouby, adjoint au maire de Strasbourg (Alsace) chargé du quartier de l’Elsau et député suppléant, s’est plaint de propos antisémites et menaces de mort lors d’une altercation avec une dizaine de personnes se présentant comme membres de l'association Ciel (Citoyens de l'Elsau, une association musulmane qui milite notamment pour une mosquée dans le quartier). Le procureur a été saisi (108) ;
- 3 janvier 2009. Après la manifestation pro-Gazaoui ou/et Hamas, 200 individus se sont dirigés vers la synagogue de Metz. Ils ont été empêchés de la rejoindre par la police ;
- 4 janvier 2009. A 1 heure du matin, dégradations volontaires de véhicules appartenant à des juifs devant la synagogue du Kremlin-Bicêtre par des individus qui ont incendié une voiture et aspergé de pétrole la seconde,
      Agression à Levallois-Perret (banlieue au Nord de Paris) d’une jeune femme juive, Sandrine, par deux maghrébines pro-Palestiniennes insultant Israël et les juifs,
     En fin d’après-midi, agression de deux jeunes juifs, Michaël Bénamou et Mathias Bensimon, près du portillon donnant accès à un quai de la station de RER Auber (Paris), par une vingtaine d'individus, dont certains de type maghrébin, qui disaient : « Palestine vaincra », « Israël nazi », « Sale juif, on va te crever ! » en les frappant notamment au visage, et en filmant la scène (109). Michaël Bénamou a porté plainte ;
- 5 janvier 2009, vers 21 h 46. « Une voiture-bélier contenant des cocktails Molotov a été lancée contre la porte de la synagogue du quartier de Bagatelle (Toulouse) et a été enflammée. Une dizaine de fidèles ont pu s’échapper à temps. A proximité, une 2e voiture contenait trois cocktails Molotov » (110). Le Parti socialiste (111), le Service national catholique des relations avec le judaïsme, l’Amitié judéo-chrétienne de France (112) et diverses associations (113) condamnaient cet attentat ;
- 6 janvier 2009. Agression antisémite verbale et physique contre une fillette juive de 14 ans par une dizaine de collégiens à Villiers-le-Bel (banlieue de Paris). Le 8 janvier, quatre élèves du collège Léon-Blum ont été mis en examen (114) ;
- Dans la nuit du 7 au 8 janvier 2009. Découverte d’inscriptions peintes en rouge – « Morts aux Juifs », « Palestine », « FPLP » - dans l’entrée de l’école primaire Saint-Charles (quartier Nord de Nice) ;
- 11 janvier. Découverte d’inscriptions antisémites – « Mort aux Juifs » - et pro-palestiniennes sur les murs du lycée Henri Pariat à Montceau-lès-Mines ;
       Le soir, cocktail Molotov lancé contre une synagogue à Saint-Denis, causant un début d’incendie de la façade d’un restaurant juif contigu. Le Conseil des communautés juives de Seine Saint-Denis avait demandé l’interdiction d’un défilé pro-palestinien devant la Mairie de cette ville de la banlieue Nord de Paris car il craignait un « passage à l’acte antijuif ». Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, Joël Mergui, président du Consistoire de Paris Ile-de-France, Bertrand Delanoë, maire de Paris, le MRAP et le CFCM (115), ont condamné cette agression antisémite. Fadela Amara, secrétaire d’Etat en charge de la politique de la ville, a reçu le 12 janvier des associations pour évoquer les actes antisémites ;
- Nuit du 11 au 12 janvier. Tentative d’incendie criminel par jets de cocktails Molotov contre la synagogue de Brumath à Bisheim (Alsace).

Notons que certaines condamnations de ces actes antisémites se terminent pas des prises de position partiales sur le conflit au Proche-Orient.

Un vivre-ensemble à préserver
Le 2 janvier 2009, le CSW-Europe écrivait au président tchèque Vaclav Klaus pour « attirer son attention sur les retombées de plus en plus violentes des événements du Moyen-Orient sur les communautés juives européennes ». Il lui suggérait d’organiser une conférence spéciale européenne sur « la connexion terrorisme/antisémitisme, et ses conséquences pour l’Europe ».

Et le 7 janvier 2009, inquiété par la « situation à la situation de plus en plus menaçante pour les communautés juives dans votre pays et dans toute l’Europe », il écrivait aux ministres de l’Intérieur de France, du Royaume-Uni, de Belgique, d’Allemagne, de Suède, du Danemark et de Grèce : « La terreur à Gaza ne doit pas être transplantée dans vos villes et vos communautés juives doivent être défendues contre de nouvelles agressions ».

Et de préciser : « Les manifestations pro-Hamas sont un encouragement pour les plus extrémistes à agir directement contre les établissements communautaires les plus proches, les synagogues et les passants juifs. Les banderoles et les injures des manifestants dégénèrent en appels à la violence contre vos citoyens juifs. En effet, ces appels sont le reflet des incitations à 'tuer les enfants juifs à travers le monde' qui ont été lancées par les responsables du Hamas, propagées par les sites web et les télévisions satellitaires djihadistes en langue arabe et traduites dans les différentes langues européennes. Les responsables musulmans européens doivent condamner de telles expressions et reconnaître que le Hamas et ses alliés mettent en danger leur propre jeunesse, en semant parmi celle-ci non seulement la haine des Juifs, mais aussi une répulsion pour les valeurs occidentales et leurs propres modérés. Le président égyptien Hosni Moubarak a informé les diplomates européens que 'il ne faut pas permettre au Hamas de gagner cette guerre' afin de préserver la paix dans la région et pour le bien-être de l’Europe ».

Et le CSW de demander à ces ministres « de surveiller et poursuivre tous les appels et actes de violences antisémites tout en renforçant la sécurité dans les quartiers juifs et aux alentours des établissements communautaires. Les appels à la violence, et les agressions qui ont retentis ou ont déjà eu lieu, à Metz, Toulon, Auber, dans les banlieues de Paris et Londres (116), à Bruxelles et Anvers, à Berlin et Frankfort, à Stockholm, Odense (Danemark) (117) et dans la synagogue de Volos en Grèce, doivent être traités comme des alertes et vos gouvernements respectifs ne peuvent pas permettre qu’ils deviennent des précédents ».

En France, le Président de la République Nicolas Sarkozy (118), François Fillon, Premier ministre (119), et Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur (120), ont fermement condamné ces actes et exprimé, comme les présidents du CRIF et du CFCM, leur volonté d’éviter les « violences communautaristes » et de ne pas transplanter en France le conflit au Proche-Orient. Des initiatives locales tendent à préserver la paix sociale (121).

Richard Prasquier, président du CRIF, faisait part de ses « inquiétudes de ce que j'apprends de différents endroits… Il y a eu un certain nombre de lieux d'où des appels violents, vis-à-vis par exemple de synagogues, sont partis de la part de responsables religieux » (122).

Il avertissait : « Il y a une tentative de mise en condition de certains mouvements islamiques très inquiétante. Ils veulent rejouer le jeu de l’Intifada II. Nous ne les laisserons pas faire » (123).

Selon M. Moussaoui, président du CFCM, « les événements actuels, avec les images qui défilent sur les écrans, d'enfants déchiquetés, de corps carbonisés, de mosquées détruites, ne peuvent laisser insensibles des citoyens de confession musulmane de France, et des personnes, par passion, peuvent être amenées à agir sans contrôle, et nous craignons que cela arrive » (124).

Le 5 janvier 2009, l’UOIF reprochait au CRIF de s’être « rangé, sans grande surprise, aux côtés de l’oppresseur en lui exprimant sa « confiance » et son soutien. Cette position du CRIF est de nature à blesser les citoyens épris de paix et l’ensemble des musulmans de France » (125).

En bref, les musulmans, de toutes nationalités, où qu’ils se trouvent, ont le droit de défiler pour leurs « frères palestiniens ». Mais, l’organe assurant la représentation politique de la communauté juive, et plus généralement les juifs de diaspora, où qu’ils se trouvent -Norvège (126), etc. -, n’auraient pas le droit de soutenir l’Etat d’Israël protégeant ses citoyens de toutes confessions, le seul Etat juif, alors que la plupart des juifs y ont des frères, sœurs, parents, fils, filles, cousins, cousines, oncles, tantes, grands-parents, petits-enfants, etc. !? Cela serait donc incompréhensibles pour les « citoyens épris de paix et les musulmans » ?

Après avoir réuni le 5 janvier 2009 représentants du CRIF, du CFCM et des forces de l’ordre, Mme Alliot-Marie invitaient les responsables des manifestations des deux camps à collaborer avec les forces de l’ordre pour éviter le vandalisme (127).

Le 6 janvier 2009, elle envoyait une circulaire aux préfets invitant les préfets à « renforcer les mesures de protection et de vigilance autour des établissements ou institutions qui présentent une sensibilité particulière » (128).

A noter l’appel au calme de l’imam de la mosquée de Drancy, Hassen Chalghoumi (129).

Des manifestations « pour Gaza » dans 129 villes le 10 janvier 2009
A l’appel du collectif, plus de 80 manifestations sont prévues le 10 janvier, partout en France « pour Gaza ». Et, dans le défilé à Bordeaux, le comité Action Palestine demandait la fin du jumelage de la ville avec Ashdod (130).

A Paris, comme si « elle voulait inciter ses usagers à y participer, la RATP (Régie autonome des transports parisiens fixait des affichettes sur les arrêts du bus n° 76 » pour annoncer des perturbations en raison « d’une manifestation de solidarité avec la Palestine » (131).

Sous haute surveillance (3 800 agents), la manifestation (132) a emprunté un trajet différent - de la place de la République vers la Bastille, et Nation -, parcouru rapidement par des hommes encapuchonnés, ou le visage dissimulé par des keffiehs.

Combien étaient-ils à défiler à Paris ? Environ 30 000 selon la police, et 100 000 selon les organisateurs. Et en France : « 93 000 personnes ont participé à des rassemblements ou ont manifesté en province dans 129 villes », selon le ministère de l’Intérieur.

De nouveau les mêmes alliances politiques, avec la présence du Parti communiste - le sénateur Jack Ralite, Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF -, du sénateur Jean-Luc Mélanchon (Parti de gauche), des Verts - l’eurodéputé et maire Alain Lipietz, Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts -, d’Arlette Laguiller (Lutte ouvrière), de trotskystes - Alain Krivine -, et d’élus d’Ile-de-France.

Egalement des responsables syndicaux – Gérard Aschieri (Fédération syndicale unitaire, FSU (133)), Annick Coupé (syndicat Sud) –, cultuels – Lhaj Thami Brèze (président de l’UOIF) - et associatifs – Mouloud Aounit (MRAP), Jean-Pierre Dubois (Ligue des droits de l’homme (134)), les Indigènes de la République, EuroPalestine -, Hind Khoury, représentante de l’AP en France (135), le mouvement des indigènes de la république, etc. (136)

Si le Parti socialiste n’appelait pas à manifester, son bureau national adoptait le 6 janvier une déclaration sur le conflit au Proche-Orient (137). Et, Martine Aubry, première secrétaire du PS et maire de Lille, déclarait « Nous devons dire au gouvernement d'Israël qu'il est scandaleux de ne pas suivre les résolutions de l'Onu, qu'il est scandaleux d'affamer Gaza comme il le fait aujourd'hui. Quand on a, depuis des années, pressé un peuple qui aujourd'hui n'a plus rien pour vivre, qui ne peut plus sortir de chez lui, qui ne travaille plus, il ne faut pas s'étonner que ce peuple devienne enragé… Rien ne serait pire que ceux qui veulent la paix portent des slogans de haine" » (138).

Etaient distribués des tracts de mouvements gauchistes, de comités pro-palestiniens et le numéro du quotidien communiste L’Humanité titrant « Offensive terrestre à Gaza. Le crime de guerre d’Israël » (139) (5 janvier 2009).

En tête du cortège : un « petit mannequin recouvert d’un linceul blanc et symbolisant les enfants morts à Gaza » (140).

Les slogans martelés : « Enfants de Gaza, enfants de Palestine, c’est l’humanité qu’on assassine », « Israël assassin », « Nous sommes tous des Palestiniens », « Israël t’es foutu, les musulmans sont dans la rue », « Free Palestine » (Palestine libre). Via des haut-parleurs, retentissaient des chants en arabe aux airs martiaux.
Un individu disait : « Vive la bombe atomique iranienne », un autre « Allah Ouakbar ».

Sur des banderoles : « Stop starving the Palestinians » (Cessez d’affamer les Palestiniens », « Libérez la Palestine occupée », croix gammées associées aux étoiles de David, reproches aux médias (141). Des gauchistes avançaient des slogans anticapitalistes. Pour tenter de se rallier l’électorat présent, majoritairement musulman ?

Des drapeaux israéliens ont été brûlés.

Les photos d’un fondateur du Hamas, Ahmed Yassine, et du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, étaient brandies.

Peu de médias ont relevé la nazification d’Israël. Nombre d’entre eux ont publié des clichés non représentatifs de la haine d’Israël, ou imprimé une scène jouée (142) ou montré la présence de juifs dans ce défilé (143). Impossibilité à décoder les mots ? Refus de voir la réalité ? Choix des photos émotionnelles et par manque d’espace ? Des manifestants avaient proféré des « insultes, menaces et intimidations à des journalistes » (144)…

Marie-George Buffet a qualifié cette manifestation de « familiale, cordiale, digne » (145) et Mouloud Aounit, qui a remonté tout le défilé, n’y a relevé aucun incident (146).

En fin de manifestation, le comédien Dieudonné, qui avait été condamné pour antisémitisme, assurait de sa solidarité avec les Palestiniens. Kemi Seba, ex-leader de l’ex-tribu Ka, « faisait scander ‘Les Palestiniens vivent 1000 fois pire que la Shoah » (147). Le drapeau palestinien était hissé sur la colonne Bastille (148). Tout un symbole !

En fin de défilé, et parfois au cours de la manifestation, des manifestants ont multiplié les violences à Paris - vitrines de pharmacie, d’un cinéma, d’abribus et de cabines téléphoniques détruites, neuf commerces dégradés, quatre scooters incendiés, 180 interpellations, 12 policiers blessés -, à Perpignan (149), à Nice. Là, des manifestants ont brisé la vitrine d’un Mc Donald’s et lancé des pierres contre le casino Ruhl, « parce que c’est juif », a indiqué l’un d’eux (150). Mêmes échauffourées et vandalismes le même jour après un défilé similaire à Bruxelles (151).

Bertrand Delanoë, maire de Paris, a déploré « certains slogans lors de la manifestation, recourant à des amalgames douteux, aux antipodes des valeurs de Paris » et réagi aux « débordements graves qui ont ponctué l’arrivée de ce cortège » (152).

Philippe Val se désolait de ce fait nouveau : aucun leader ne quitte ces défilés en raison des slogans haineux, antijuifs proférés (153). La LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) renchérissait en dénonçant « la multiplication des actes antisémites en écho aux manifestations pro-palestiniennes. Les soi-disant associations antiracistes ou des Droits de l’Homme qui tolèrent de telles dérives sans réagir portent préjudice à la cause qu’ils croient défendre. Nous assistons aux mêmes dérives que lors des manifestations d’octobre 2000. Qui ne dit mot approuve » (154).

Que dire de représentants de l’AP affirmant refuser la haine et participant à des défilés haineux à Paris et à Bruxelles (155) ?

Par contraste, quel calme et quelle dignité dans la manifestation des organisations juives en soutien à l’Etat juif à Lyon (156) et Marseille (157) le 12 janvier 2009, comme lors de celle à Paris le 4 janvier 2009, à Londres (158), aux Etats-Unis...

L’Etat Juif exhorte les dirigeants nationaux à agir contre l’antisémitisme
Le 9 janvier, « devant l’urgence de la situation », Patrick Gaubert, président de la LICRA et vice-président de la Commission des droits de l’Homme au Parlement européen, demandait au « Premier ministre, François Fillon, de réunir rapidement le comité interministériel de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, seule structure capable de mieux coordonner les actions des différents ministères face à ces actes nombreux et intolérables » (159). Une demande réitérée le 12 janvier 2009.

Ce même jour, Dominique Paillé, porte-parole de l’UMP, dénonçait les « événements soit islamophobes soit antisémites » qui se sont produits en France depuis le début du conflit à Gaza, demandant que les auteurs de ces actes soient « sévèrement réprimés » (160). Pour Patrick Gaubert, « ce raccourci est inacceptable car il travestit la réalité de l’actualité de ces derniers mois » (161).

Et Tzipi Livni, ministre des Affaires étrangères et vice-Premier ministre, « exprimait son inquiétude et sa révulsion devant cette vague d’antisémitisme, d’agressions physiques, morales et verbales et autres manifestations antisémites à l’égard des juifs et citoyens israéliens. Par exemple, des agressions physiques, injures et violences à l’égard des juifs, profanation de cimetières et synagogues, utilisation d’incitation antisémites dans des manifestations pro-palestiniennes, graffitis antisémites sur des biens juifs, dessins, éditoriaux et autres articles rappelant ce qui apparaissait dans les médias de certains pays lors des jours les plus sombres du début du XXe siècle ».

Et de poursuivre : « Le gouvernement d’Israël demandait aux leaders mondiaux de condamner et supprimer toute forme d’incitation et de haine, et les tenait responsables de leurs actes. Nous savons qu’il y a un équilibre délicat dans le maintien de la liberté d’expression tout en prévenant la renaissance des discours de haine ou pire… Quelle que soit son opinion sur l’opération [militaire pour défendre ses citoyens des attaques continuelles terroristes], elle ne devrait jamais être utilisée pour légitimer l’incitation à la haine et à la l’antisémitisme » (162).

Et, lors de la cérémonie des vœux aux forces religieuses à l’Elysée, le président Nicolas Sarkozy condamnait « avec la plus grande vigueur les violences inadmissibles commises, au prétexte de ce conflit, contre les personnes, contre les biens privés et les édifices religieux ». Il renouvelait « sa volonté d'éviter toute transposition sur le territoire français d'un conflit international au règlement duquel la France œuvre de toutes ses forces » (163).

Ces alertes et déclarations de fermeté des pouvoirs publics nationaux sont coutumières depuis presque le début de l’Intifada II. Comme si tous les acteurs rejouaient la même pièce, avec des figurants nouveaux – les victimes d’agressions antijuives -, faute pour ces pays d’avoir pris conscience qu’une « politique arabe » (164) déséquilibrée et le palestinisme, contribuaient, avec d’autres facteurs, tel un narratif biaisé du conflit au Proche-Orient, à réduire l’efficacité de la lutte contre l’antisémitisme.

Comme si après une flambée d’antisémitisme, la situation se stabilisait, mais à un niveau élevé et après l’assassinat de juifs, par exemple en France et en Belgique. Puis, après une relative accalmie, déferlait une vague d’agressions antisémites. Suivie par une stabilisation relative de la situation, mais à un niveau plus haut.

Et ensuite ?

Face à cette situation dramatique – recrudescence des actes antisémites, utilisation des enfants endoctrinés à la haine dans ces manifestations, parfois comme à Bruxelles en tête de manifestation (165) -, les autorités publiques nationales semblent lentes à réagir, ou agissent sans coordination, sans stratégie à court et moyen termes. Par volonté d’éviter la surenchère dans la violence et l’effet de mimétisme ? Un souci louable, mais sans grand effet.

Si actives pour demander un cessez-le-feu et une aide humanitaire aux Gazaouis, les organisations européennes – UE, Conseil de l’Europe, OSCE - manifestent une atonie à l’égard de cette recrudescence (166).
Dans les périodes difficiles, il est particulièrement impératif que chacun, et en particulier les autorités publiques européennes, nationales (167) ou locales (168), les organisations internationales (169), les dirigeants des communautés, religieuses (170) ou autres, veillent au maintien du vivre-ensemble et au respect par tous des valeurs de nos démocraties (171).

Le rôle des leaders d’opinion, des célébrités, notamment dans le domaine culturel (172), s’avère aussi crucial.

Sammy Ghozlan, président du BNVCA, se désolait de cette situation qui perdure malgré les avancées du dialogue judéo-musulman : « Les citoyens juifs de France expriment une inquiétude non dissimulée de subir des pogroms. Ils n’oublient pas les assassinats du DJ Sébastien Selam (173) et d’Ilan Halimi (174). La tentative de meurtre du docteur Desiré Amsellem par des « inconnus » à Valenton (94) ravive ces souvenirs » (175).

Et de poursuivre : « Ces manifestations sont de nature à nous inquiéter car elles ont tendance à déraper gravement, comme à Anvers ou à Dresde. Elles sont très préparées, avec leurs slogans, leurs pancartes…

Des extrémistes supporters du mouvement islamoterroriste Hamas tentent d’exploiter la situation. Des groupes islamistes veulent s’imposer comme représentants et interlocuteurs » (176).

Si des défilés similaires à ceux des 3 et 10 janvier devaient se multiplier, le BNVCA envisageait le 12 janvier « de fermer les synagogues ». La liberté de culte serait réduite pour les seuls juifs.

Ce commissaire de police à la retraite est très pessimiste sur l’avenir des juifs, des chrétiens et de la France : « A Saint-Denis, à La Courneuve, à Stains, à Pierrefitte-sur-Seine, des communautés juives, auparavant florissantes, vont devoir fermer leurs locaux. La première étape des juifs a consisté à quitter [un environnement hostile, mais en demeurant en France]. La deuxième étape sera le départ en masse en Israël. Au début de l’Intifada, le rav Pezner avait prévenu une assemblée composée de chrétiens : ‘Nous, nous savons où aller (Israël). Mais vous ? »

Car comme résume un dicton des chrétiens d’Orient : « Après samedi, dimanche… »

Et la situation des musulmans modérés ne serait guère enviable…

Le narratif du conflit au Proche-Orient
Comme dans l’affaire al-Dura (177), le narratif de ce conflit influe les opinions publiques, détermine les mots d’ordre des manifestations et des prises de position.

A ceux manquant de temps et d’analyses, des médias offrent un prêt-à-penser, certes faux, mais facile à comprendre car manichéen – « gentil Palestinien/méchant Israélien », « victime/bourreau » -, des images susceptibles d’induire des émotions (178), non de la raison.

La journaliste Nidra Poller décrit le « narratif mortel produit par les djihadistes et relayé » (179) par des médias occidentaux, avec « leur choix astucieux de mots, de faits faux et une répétition qui intoxique ».

L’assimilation de ce narratif incite à l’inquiétude (180). Tout comme l’acceptation de juifs victimes et le refus de juifs se défendant (181), la naïveté illimitée en les vertus du dialogue et de la négociation avec tout le monde, même avec ceux qui veulent votre mort (182).

Le 4e pouvoir, et notamment les médias publics, tel le groupe France Télévisions (183) chargé d’une mission de service public, doit aussi assumer sa fonction dans le respect de sa déontologie. Sans bavure, ni parti pris (184)… En ayant conscience de la propagande du Hamas, contrôlant étroitement les cameramen et journalistes dans la bande de Gaza (185). Et en informant leurs lecteurs/auditeurs/spectateurs de ces faits.

De nouveau, c’est la blogosphère qui a repéré les « fauxtographes » et faux reportages du Pallywood (186), industrie audiovisuelle pourvoyeuse du narratif haineux, du Hamastan. Amenant France 2, fleuron du service public français, à reconnaître son « erreur » (187).

Le CRIF a saisi le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), organe de contrôle ayant édicté une recommandation relatives aux « conflits internationaux et à leurs éventuelles répercussions en France » (188), sur deux reportages diffusés par France 2 (189).

Le CSA vient de prendre une décision sage. Le 5 janvier, le Centre de renseignement et d’information sur le terrorisme (ITIC) révélait que la TV du Hamas al-Aqsa émettrait bientôt depuis Gaza, vers l’Europe occidentale via Eurobird, un service du satellite français Eutelsat basé à Paris. Le 9 janvier, le CSW-Europe (190) et des « partenaires européens » alertaient le CSA. Après une mise en garde du CSA à Eutelsat en décembre 2008, le signal de la TV du Hamas a été interrompu le 11 janvier, après moins de 24 h d’émission (191).

Comment expliquer que des médias se laissent berner si aisément (192) ou diffusent, consciemment ou non, la propagande du Hamas ? Vraisemblablement par manque de vigilance, parce qu’on leur offre THE narratif du Proche-Orient, le récit traditionnel et stéréotypé, assimilé à force de répétition ou pour des raisons inavouées - culpabilité liée à la Shoah, etc. -, et articulé autour du basique : les « Israéliens font souffrir les pauvres Palestiniens ». Exit de ce narratif la guerre entre Hamas et Fatah (193).

Le sociologue Jacques Tarnéro s’indigne (194) : « Comment accepter sans broncher que ce soit au cours de la super chic émission « Ce soir ou jamais » de Frédéric Taddéi, [le 5 janvier (195)] que la représentante des Indigènes de la République, puisse insulter la République et ses lois, l’Etat d’Israël, le traiter de raciste, faire la promotion de la manifestation pro Hamas de samedi [10 janvier] et ne trouve pour lui faire face que le silence compassé d’intellectuels timorés ? Quelle est cette danse de Saint Gui qui agite la gauche dès que c’est Israël qui est en cause et qui croit progressiste d’aller défiler sous les drapeaux du Hamas et du Hezbollah ?... Madame Buffet… ne sait-elle pas que les secondes victimes des islamistes iraniens furent les communistes du parti Toudeh, liquidés comme autant de mécréants ? Il y a autre chose que la critique ou la condamnation d’une politique quand il s’agit d’Israël. Non, la fièvre qui s’empare des commentateurs nous dit autre chose, bien plus grave, bien plus profond. Israël dérange. Israël porte un refus de la pensée totalitaire, un refus de la barbarie, un refus de la soumission et c’est cela que les nazis voulaient anéantir et c’est cela que le Hamas veut détruire. Que des Européens, des Français, des gens de gauche, des intellectuels, supposés dotés de raison, de capacités critiques, refusent de le voir et de le comprendre est à la fois pathétique, consternant et désespérant ».

Soulignons l’importance du narratif car les opinions publiques constituent des enjeux dont chaque partie au conflit veut se gagner les faveurs et qu’aucune autorité politique nationale ne peut ignorer longtemps.

Selon un sondage CSA-Le Parisien, 23% des personnes interrogées, le Hamas est le premier responsable de la guerre de l’Etat d’Israël contre le Hamas, et pour 18%, c’est Israël (196).

Les témoignages de soutien qui affluent à l’ambassade d’Israël à Paris révèlent que de nombreuses personnes demeurent lucides (197). Des messages similaires sont reçus par l’association Suisse-Israël présidée par la conseillère nationale zurichoise socialiste Vreni Müller-Hemmi.

Les défilés haineux (198) et leurs débordements ont révélé au plus grand nombre, dans le monde, une image de la Cause palestinienne qui avive les souvenirs traumatisants des « troubles urbains » de l’automne 2008, notamment en France et en Belgique.

Rester solidaire d’Israël
Une stratégie pour amener la disparition de l’Etat d’Israël avait été annoncée lors d’une des conférences sur le racisme, tenues à Durban (Afrique du Sud) en 2001 (199). Cette stratégie devait se déployer sur tous les fronts, dans tous les pays. Le but : détruire l’Etat juif par étapes, en l’isolant et en le diabolisant. Pour ce faire, les méthodes sont diverses : délégitimation et diffamation de l’Etat d’Israël, appels aux sanctions, boycotts et condamnations par des instances juridictionnelles ou internationales, agressions, harcèlement, marginalisation et division des juifs, affaiblissement du soutien des juifs de diaspora, des non-juifs et des Israéliens à l’Etat d’Israël, etc.

En 2002, se multipliaient les appels au boycott, notamment académique, d’Israël (200), et s’accentuait la politisation de réunions d’instances internationales (201). Puis la construction de la barrière de sécurité anti-terroriste amenait certains à saisir la Cour internationale de justice pour un avis consultatif.

Depuis le début de la guerre de l’Etat d’Israël contre le Hamas, force est de constater les actions hostiles à cet Etat - diffamation (202), nazification (203), graves allégations (204), appels au boycott (205) -, et à ses ressortissants (206). Et ces actes, marqueurs ou inducteurs d’antisémitisme, émanent parfois de juifs de diaspora (207).

Notons la plainte d’associations auprès du procureur près de la cour pénale internationale et la remise par le MRAP, le 12 janvier, à l’Elysée d’une demande de saisine du Tribunal pénal international émanant d’une trentaine d’associations, pour la plupart arabes ou/et musulmanes. Par contre, l’Américaine Brigitte Gabriel a lancé une pétition pour une enquête onusienne sur l’instrumentalisation des enfants par le Hamas (208).

Est d’autant plus louable le soutien manifesté par la Géorgie (209), par des manifestants (210), par des journalistes (211) en ces temps de judéophobie (212).

Se fait ressentir le besoin aigu de voix fortes, au plus haut niveau, pour rejeter et faire cesser la haine.

Une nation ne se construit ni ne se maintient dans la haine. Elle se cimente par des valeurs communes. Elle s’unifie par un passé connu, se rassemble par un présent pacifié et se projette dans un avenir empli de ses valeurs.

(1)  Cette opération défensive Ofereth Yetsouka a débuté le 6e jour de la fête juive de Hanoukka (http://www.consistoire.org/documents/1914/brochure_Hanouka_2009.pdf?PHPSESSID=a22ed0ed21b5e44bc4cb6d3db36c7cde). Francine Kaufmann, Professeur au Département de traduction de l’université Bar Ilan (Israël), explique la signification de son nom : « L’expression Ofereth Yetsouka est empruntée à un vers d’une chanson populaire de ‘Hanoucca (aussi célèbre pour tout Israélien que le fameux chant de Noël « Mon beau sapin »). L’auteur en est Hayim Nahman Bialik (1873-1934), poète national de la renaissance hébraïque, et son poème a été adapté et mis en musique pour enrichir le répertoire des chansons d’enfants pour les jours de fêtes. Il y est dit en résumé : En l’honneur de ‘Hanoucca, papa a allumé des bougies, maman a cuit des galettes, mon frère m’a offert une toupie de plomb fondu… (sevivone mè-Ofereth Yetsouka) ». A l’époque de Bialik, les toupies, comme les soldats de plomb ou encore les caractères d’imprimerie étaient fabriquées en plomb fondu (yatsouk) puis coulé dans des moules et refroidi. Aujourd’hui on utilise notamment le plastique, mais le jeu de la toupie, déjà représenté dans un dessin célèbre de Chagall, reste traditionnel : sur chacune des facettes de la toupie de ‘Hanoucca (ou sevivone) figure l’initiale d’un des mots qui composent la phrase : « Un grand miracle a eu lieu là-bas/ici ». En hébreu « Ofereth Yetsouka » évoque donc à la fois le moment où l’opération a été lancée, l’héroïsme des combattants hasmonéens et leur victoire, quasi « miraculeuse », tout en connotant les réalités actuelles, le plomb des missiles lancés sur Israël et celui des bombes lancées sur Gaza. S’il n’était pas trop tard pour renommer l’opération en français, je proposerais : Opération : ‘Hanoucca de plomb’. (Un point de langue ? Ofereth Yetsouka, 9 janvier 2009, http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=13172&artyd=10&stinfo=$$stinfo)
Opération « Plomb durci » : questions et réponses, http://paris1.mfa.gov.il/mfm/web/main/document.asp?DocumentID=151775&MissionID=31
  (2) Zineb Dryef, Les manifestations pour Gaza se multiplient en Europe, 31 décembre 2008, http://www.rue89.com/2008/12/31/les-manifestations-pour-gaza-se-multiplient-en-europe
Journal de RTL TVI, Emballement des actes antisémites en Belgique, http://www.youtube.com/watch?v=0vSdk1NNw00
  (3) Des heurts en marge des manifestations de soutien pour Gaza, 3 janvier 2009, http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Internationale/Europe/Manifestations-en-Europe-contre-les-raids-a-Gaza/(gid)/191850
  (4) Belgique. Manifestation pro-palestinienne devant le ministère des Affaires étrangères, 5 janvier 2009, http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/592174/2009/01/05/Manifestation-pro-palestinienne-devant-le-ministere-des-Affaires-etrangeres.dhtml
 (5)  Sur Radio Shalom, à Paris, le journaliste Bernard Abouaf relevait l’écart entre la dénomination de ces défilés et les slogans proférés.
  (6) Véronique Chemla, Le keffieh, c’est tendance !, 13 janvier 2008, http://www.guysen.com/articles.php?sid=6605
  (7) Le choix des lieux de manifestations n’est pas anodin : par exemples, place des Martyrs à Bruxelles, place de la République et boulevards de quartiers à forte densité de population immigrée à Paris.
 (8) Reuters, Manifestations pour Gaza à travers l’Europe, 3 janvier 2009, http://www.lexpress.fr/actualites/2/manifestations-pour-gaza-a-travers-l-europe_729359.html
(9) CNW, Le Comité Québec-Israel troublé par la manifestation anti-Israel haineuse cet après-midi à Montréal, 4 janvier 2009, http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/January2009/04/c5013.html
« Le Congrès juif canadien, région du Québec (CJC, RQ) a toujours défendu la liberté d'expression comme droit fondamental, mais les appels aux meurtres de Juifs n'ont pas leur place dans une société civilisée. Plus habile au jet de chaussures par photo interposée, le silence assourdissant du député Amir Khadir face aux appels aux meurtres suscite non seulement les doutes sur les valeurs de liberté, de dignité et de justice sociale qu'il prétend défendre, mais encore sur sa capacité à assumer dignement sa fonction de représentant des citoyennes et citoyens de Mercier » a déclaré le président du CJC, RQ, Victor Goldbloom. « L'indignation serait-elle à géométrie variable pour Monsieur Khadir ? » a ajouté le Dr Goldbloom ». Le Congrès juif canadien, région du Québec, condamne les slogans haineux et les appels aux meurtres des manifestants pro-Hamas tenus en présence du député Amir Khadir, 5 janvier 2009, http://www.cjc.ca/template.php?action=region&Region=2
  (10) « Les manifestants, qui brandissaient pour certains des drapeaux palestiniens, ont notamment scandé "Israël, assassin, hors de Palestine" et "Musulman, ne dors pas, protège la Palestine. Plusieurs drapeaux israéliens ont également été brûlés". AFP, Istanbul : manif de soutien à Gaza, 2 janvier 2009, http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/01/02/01011-20090102FILWWW00281-istanbul-manifestation-de-soutien-a-gaza.php
  (11) Vidéos de Tsahal : http://www.youtube.com/user/idfnadesk
Mitchel G. Bard, The Gaza War, Myths and Facts, http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/myths2/gazawar.html
Le dossier de The Israel Project : http://www.theisraelproject.org/site/c.hsJPK0PIJpH/b.672581/k.9AD8/For_freedom_security_and_peace_in_Israel_and_the_Middle_East.htm
  (12) Créé en décembre 1987, le Hamas est la branche pour la « Palestine » du mouvement islamiste Les frères musulmans fondé en Egypte par Hassan el Banna. Le but du Hamas est de détruire l’Etat juif et d’imposer l’islam à un monde conquis par le jihad.
Qui est le Hamas ?, 25 janvier 2006, http://paris1.mfa.gov.il/mfm/Data/90196.pdf
Charte du Hamas, 18 août 1988, http://paris1.mfa.gov.il/mfm/web/main/document.asp?DocumentID=82644&MissionID=31
L’Arche, Dossier sur le Hamas, n° 524-525 (octobre-novembre 2001)
Philippe Grumbach, président de la CICAD (Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation), Le vrai visage du Hamas, 9 janvier 2009, http://www.cicad.ch/index.php?id=2066&tx_ttnews[tt_news]=5068&tx_ttnews[backPid]=2065&cHash=86e296ca68
Centre d'Information sur les Renseignements et le Terrorisme au Centre d'Etudes Spéciales, Récapitulatif des tirs de roquettes et d’obus de mortier en 2008, http://www.terrorism-info.org.il/malam_multimedia/fr_n/pdf/ipc_f007.pdf
Khaled Abu Toameh, Hamas and the Palestinians, 2 janvier 2009, http://www.hudsonny.org/2009/01/hamas-and-the-palestinians.php
MEMRI TV, Hamas in their own voices, 12 janvier 2009, http://www.memritv.org/video.html
(13)  Ivan Rioufol :
Quand l'alliance islamo-gauchiste s'affiche à Paris, 4 janvier 2009, http://blog.lefigaro.fr/rioufol/
La fracture identitaire. 2007, Fayard. 200 pages. ISBN : 978 2213635576
  (14) Ce collectif rassemble des partis de gauche, d’extrême-gauche, des syndicats et associations comme le MRAP.
(15)  http://www.europalestine.com/spip.php?article3574
http://www.oummatv.tv/Le-clip-d-appel-a-la-grande
Violences après la manifestation de soutien à la Palestine, 4 janvier 2009, http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafJgFQ.html
Nidra Poller, Pro-Hamas Rally, “Death to the Jews », 3 janvier 2009, http://atlasshrugs2000.typepad.com/atlas_shrugs/2009/01/poller-on-paris.html
Clément Weill-Raynal, Les violences à la manifestation pro-Hamas du 3 janvier à Paris étaient-elles spontanées?, diffusé sur RCJ le 5 janvier 2009, http://www.france-israel.org/articles.php?id=388
 (16)  http://www.pcf.fr/
 (17)  http://www.lcr-rouge.org
 (18)  http://lesverts.fr/
(19)  http://www.mrap.fr
A Paris, le MRAP et des partis d’extrême-gauche ont participé au défilé du 7 octobre 2000 en marge duquel une centaine de manifestants ont crié « Mort aux Juifs » et porté le cercueil du « petit Mohamed al-Dura ».
Clément Weill-Raynal, Mouloud Aounit a encore perdu, 17 mars 2008, http://www.france-israel.org/articles.php?id=317&rub=18
Le déclenchement de l’Intifada (septembre-octobre 2000), 28 octobre 2004, http://www.crif.org/?page=sheader/detail&aid=3762&artyd=5
 (20) Le 2 janvier 2009, le CSW-Europe écrivait au président de la république tchèque. Il demandait à Prague de « de rappeler aux 27 membres de l’Union européenne que, depuis 2003, toutes les branches du Hamas – politiques, militaires et services sociaux – figurent sur la liste des organisations terroristes, c'est à dire interdites d’activités commerciales et de collectes de fonds en Europe, ou comme partenaire d’une négociation avec un Etat membre. Ce statut de paria a été renforcé par trois conditions : arrêt de la terreur, adhésion aux derniers accords israélo-palestiniens, reconnaissance de l’Etat d’Israël ».
(21)  Caroline Glick, Iran’s Gaza Diversion, 5 janvier 2009, http://www.carolineglick.com/e/
(22)  Indigènes TV à http://www.indigenes-republique.fr/
(23)  Fondateur du Hamas, il a été tué lors d’une élimination ciblée par Israël en 2004. Adrien Jaulmes, Cette nébuleuse qui dirige le Hamas, 6 janvier 2009, http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/07/01003-20090107ARTFIG00043-cette-nebuleuse-qui-dirige-le-hamas-.php
 (24) Editorial de Meir Waintrater, rédacteur en chef de L’Arche, sur RCJ, le 7 janvier 2009. Ce journaliste a clairement entendu ce cri au moins à la hauteur des grands magasins du boulevard Haussmann, à la fin de la manifestation.
 (25) Ephraim Kash, The Arab Reaction to Operation Cast Lead, INSS Insight n0 86, 6 janvier 2009, http://www.inss.org.il/publications.php?cat=21&incat=&read=2512
 (26) Des campagnes avaient été alors menées par des organisations pro-palestiniennes pour obtenir l’interdiction de soirées organisées par l’ABSI-Keren Or.
(27)  http://www.europalestine.com/spip.php?article3574
 (28) Rober Spencer, Pro-jihad, pro-Hamas rally in New York City today, 11 janvier 2009, http://www.jihadwatch.org/archives/024354.php
 (29) Pamela Geller :
Name the city!, 10 janvier 2009,  http://atlasshrugs2000.typepad.com/
Pro-Hamas Demonstration In Chicago Update: La, Ny, Hawaii, 9 janvier 2009, http://atlasshrugs2000.typepad.com/atlas_shrugs/2009/01/pro-hamas-demon.html (slogans antijuifs dans les défilés pro-Hamas aux Etats-Unis : “Throw the Jews in the Ovens, F the Jews, Long Live Hitler, From the river to the sea, Palestine will be free” (“Jetez les juifs dans les fours; Enc. de juifs; Longue vie à Hitler; Du fleuve [Jourdain]à la mer [Méditerranée], la Palestine sera libre”).
  (30) 5,000 Muslims stage "intimidating" demonstration in front of world's 3rd largest Catholic church, 9 janvier 2009, http://www.jihadwatch.org/archives/024324.php
Deepa Babington, Italian minister blasts Muslim protesters' prayers, 11 janvier 2009, http://uk.reuters.com/article/usTopNews/idUKTRE50A1XT20090111
  (31) Intervention du géopolitologue Frédéric Encel sur Europe 1, le 10 janvier 2009, lors de l’émission Médiapolis de Michel Field et Olivier Duhamel sur Quel traitement de l'information pour le conflit au Proche-Orient. http://www.europe1.fr/Radio/ecoute-podcasts/Decouvertes/Mediapolis-Michel-Field-et-Olivier-Duhamel/Mediapolis-10-janvier-2009
 (32) RD Congo/Province Orientale : plus de 400 civils congolais tués par les rebelles ougandais durant la Noël, 29 décembre 2008, http://www.reliefweb.int/rw/rwb.nsf/db900SID/VDUX-7MSMCU?OpenDocument
Hugues Serraf, De Gaza au Congo : des poids, une mesure, 5 janvier 2009, http://www.rue89.com/tribune-vaticinateur/2009/01/05/de-gaza-au-congo-des-poids-une-mesure
  (33) Barbara Crook et Itamar Marcus, After sister’s deaths, Palestinian girl blames Hamas, 30 décembre 2008, et Hamas explains using civilians as human shields: "We desire death as you desire life", 29 février 2008, http://www.pmw.org.il/Bulletins_Dec2008.htm#b2912083
 (34) George Malbrunot, Dans le secret des tunnels de Gaza, 10 janvier 2009, http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/10/01003-20090110ARTFIG00206-dans-le-secret-des-tunnels-de-gaza-.php
 (35) Claude Moniquet, Ne nous posons pas de question : Israël a (toujours) tort !, 5 janvier 2009, http://www.esisc.org/documents/pdf/fr/edito-plomb-durci-426.pdf
  (36) La guerre du Hamas contre Israël, http://paris1.mfa.gov.il/mfm/Data/135455.pdf
Anav Silverman, Les effets des attaques terroristes palestiniennes à la roquette sur les enfants israéliens, 6 janvier 2009, http://www.sderotmedia.com/bin/content.cgi?ID=271&q=5&s=10
 (37) Meital Yasur-Beit Or, « Not all Israelis are bad », 9 janvier 2009, http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3653230,00.html
  (38) Steven Plaut, Innocent Gaza civilians, huh? A three hour ceasefire so that "innocent Gazan civilians" can go shopping today?, 7 janvier 2009, http://stevenplaut.blogspot.com/
  (39) Itamar Marcus et Barbara Crook, Bombs are "more precious" than children: Hamas children's education, 11 janvier 2009, www.pmw.org.il
  (40) Un ambassadeur israélien accuse l’Onu d’avoir des agences infiltrées par le Hamas, Nouvel obs, 10 janvier 2009, http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=12417
  (41) IICC, Exploitation par le Hamas de civils au cours du conflit armé dans la bande de Gaza, janvier 2009, http://www.terrorism-info.org.il/malam_multimedia/fr_n/pdf/hamas_f028.pdf
Barbara Crook et Itamar Markus, Iranian reformist daily: Hamas hiding forces in nurseries and hospitals, 1er janvier 2009, http://www.pmw.org.il/Bulletins_Jan2009.htm#b010109
Hamas Exploitation of Civilians, 7 janvier 2009, http://www.mfa.gov.il/MFA/Terrorism-+Obstacle+to+Peace/Terror+Groups/Hamas_Exploitation_Civilians_Jan_2009.htm
http://www.mfa.gov.il/MFA/Terrorism-+Obstacle+to+Peace/Terror+Groups/Hamas_Exploitation_Civilians_Jan_2009.htm
Hamas's Illegal Attacks on Civilians and Other Unlawful Methods of War - Legal Aspects, 7 janvier 2009, http://www.mfa.gov.il/MFA/Terrorism-+Obstacle+to+Peace/Terror+Groups/Legal_aspects_of_Hamas_methods_7_Jan_2009.htm
L'armée israélienne : prévenir la population civile de Gaza, 8 janvier 2009, http://paris1.mfa.gov.il/mfm/web/main/document.asp?DocumentID=152646&MissionID=31
IDF issues warnings to the civilians of Gaza, 7 janvier 2009, http://www.mfa.gov.il/MFA/Government/Communiques/2009/IDF_warns_Gaza_population_7-Jan-2009.htm
"This is a civilian area and you can see on the map how Hamas booby-trapped the entrance to homes in order to hit the IDF", 8 janvier 2009, http://www.jihadwatch.org/archives/024296.php
Hamas Sniper and Explosives Layout Discovered, 9 janvier 2009, http://dover.idf.il/IDF/English/News/the_Front/09/01/0902.htm
Yaakov Katz, IDF unveils Hamas map seized in Gaza, 8 janvier 2009, http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1231424893023&pagename=JPost/JPArticle/ShowFull
Simon Wiesenthal Center To Un Human Rights Council: Investigate Hamas' Deploying Of Human Shields, 9 janvier 2009, http://www.wiesenthal.com/site/apps/nlnet/content2.aspx?c=lsKWLbPJLnF&b=4441467&ct=6489463
  (42) Ethan Bronner, No Early End Seen to ‘All-Out War’ on Hamas in Gaza, 29 décembre 2008, http://www.nytimes.com/2008/12/30/world/middleeast/30mideast.html
Pamela Geller, Rare Video: Hamas Killing "Palestinians" In Gaza, 8 janvier 2009, http://atlasshrugs2000.typepad.com/atlas_shrugs/2009/01/rare-video-hama.html
(43)   Hamas's Illegal Attacks on Civilians and Other Unlawful Methods of War - Legal Aspects, 7 janvier 2009, Alan Dershowitz, The CNN strategy, 7 janvier 2009, http://www.nationalpost.com/news/world/story.html?id=1149129&p=3
Bernard-Henri Lévy, Libérer les Palestiniens du Hamas, Le Point, 8 janvier 2009, http://www.lepoint.fr/actualites-chroniques/liberer-les-palestiniens-du-hamas/989/0/305272
http://www.mfa.gov.il/MFA/Terrorism-+Obstacle+to+Peace/Terror+Groups/Legal_aspects_of_Hamas_methods_7_Jan_2009.htm
Hamas admit using humans chields a part of strategy - Le Hamas avoue utiliser des boucliers humains comme comme stratégie, 29 février 2008, http://www.road90.com/watch.php?id=vqj3CnvcIg
  (44) Richard Baehr, « Let Them Eat Rockets », 8 janvier 2009, http://www.americanthinker.com/2009/01/let_them_eat_rockets.html
 (45)  http://www.dhimmitude.org 
Véronique Chemla :
Interview de Bat Ye’or sur la dhimmitude et Eurabia (1ère partie), 28 janvier 2008, http://www.guysen.com/articles.php?sid=6660
Interview de Bat Ye’or sur la dhimmitude et Eurabia (2e partie), 3 février 2008, http://www.guysen.com/articles.php?sid=6693
Interview de Bat Ye’or sur Eurabia, l’OCI et l’Alliance des civilisations, 15 juillet 2008, http://www.guysen.com/articles.php?sid=7583
  (46) Daniel Pipes, Que veulent les terroristes ?, New York Sun, 26 juillet 2005, adaptation française : Alain Jean-Mairet, http://fr.danielpipes.org/article/2802
 (47)  AFP, Manifs pour Gaza : 63 blessés en Algérie, 10 janvier 2009, http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=12402
 (48) AFP, Prais/Manif pro-Gaza : bijouterie pillée, 5 janvier 2009, http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/01/05/01011-20090105FILWWW00373-parismanif-pro-gaza-bijouterie-pillee.php
Pamela Geller, Paris Anti-Jewish Rioters Rob, Steal, Pillage, 6 janvier 2009, http://atlasshrugs2000.typepad.com/atlas_shrugs/2009/01/paris-anti-jewi.html
(49)   Soit une hausse de 30% par rapport à 2007 (878 véhicules brûlés). Sur un an, le ministère enregistre une baisse de près de 15%. AFP, Nuit de la Saint-Sylvestre: 1.147 véhicules brûlés, en hausse de 30%, http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g8b65FNWjFNdKDn4GBkc3MX0DQrA
  (50) Communiqué du Bureau national du Parti socialiste du 6 janvier 2009.
  (51) Michel Gurfinkiel, éditorial sur RCJ.
 (52)  Véronique Chemla et Guy Senbel, La violence partout, tout le temps…, 11 novembre 2005, http://www.guysen.com/articles.php?sid=3874
  (53) Pierre Jourde, Il ne faut pas désespérer Montfermeil, nos anti-feujs de banlieue seraient-ils de banals antisémites ?, 12 décembre 2008, http://www.causeur.fr/il-ne-faut-pas-desesperer-montfermeil,1495
 (54)  Ivan Rioufol, Bloc-notes: panne d'idées pour penser le monde nouveau, 9 janvier 2009, http://blog.lefigaro.fr/rioufol/
(55)   http://jt.france2.fr/20h/
 (56) Reuters, Europe backs IDF incursion, 3 janvier 2009, http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3649818,00.html
(57)   Editorial de Michel Gurfinkiel sur RCJ, le 4 janvier 2009.
 (58)  Ibid.
(59) Réaction à l’offensive terrestre israélienne dans la Bande de Gaza, 4 janiver 2009, http://www.eu2009.cz/fr/news-and-documents/news/gaza-reaction-4689/
Lire les articles de David Ruzié sur http://www.desinfos.com/ ou http://www.upjf.org
 (60) Alan M. Dershowitz, Israel’s Policy is Perfectly ‘Proportionate’, Hamas are the real war criminals in this conflict,  2 janvier 2009, http://online.wsj.com/article/SB123085925621747981.html#printMode
Dore Gold, Did Israel Use "Disproportionate Force" in Gaza?, JCPA, vol. 8, n° 16, 28 décembre 2008, http://www.jcpa.org/JCPA/Templates/ShowPage.asp?DRIT=1&DBID=1&LNGID=1&TMID=111&FID=378&PID=0&IID=2808&TTL=Did_Israel_Use_%C2%93Disproportionate_Force%C2%94_in_Gaza?
André Glucksmann, Gaza, une riposte excessive ?, 6 janvier 2009, http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/01/06/gaza-une-riposte-excessive-par-andre-glucksmann_1138303_3232.html
Tom Carew, Proportionality, 31 décembre 2008, http://www.israpundit.com/2008/?p=6962
Michel Gurfinkiel, France/ Le sens des proportions, 31 décembre 2008, http://www.michelgurfinkiel.com/articles/206-France-Le-sens-des-proportions.html
Joseph Roubache, Gaza : légitime défense d’Israël ou agression ?, 12 janvier 2009, http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=13217&artyd=10&stinfo=$$stinfo
(61)  Isabelle Lasserre, Sarkozy juge le Hamas « impardonnable », 5 janvier 2009, http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/06/01003-20090106ARTFIG00009-sarkozy-juge-le-hamas-impardonnable-.php
 (62) « Le Hamas a rompu unilatéralement le cessez-le-feu, des roquettes ont été tirées continuellement sur des colonies israéliennes et le territoire israélien et il ne fait aucun doute qu'Israël a le droit légitime de défendre sa population et son territoire », a déclaré Thomas Steg, porte-parole du gouvernement allemand dirigé par la chancelière Angela Merkel. AFP, Merkel tacle le Hamas, 29 décembre 2008, http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/12/29/01011-20081229FILWWW00334-angela-merkel-tacle-le-hamas.php
(63) Communiqués du Président Nicolas Sarkozy : http://www.elysee.fr/documents/index.php?mode=list&cat_id=8&lang=fr&page=4
Jean-Pierre Bensimon, Nicolas Sarkozy invente la diplomatie de la pusillanimité, 6 janvier 2009, http://www.objectif-info.com/index.php?id=1130
Michel Gurfinkiel, France/ Le sens des proportions, 31 décembre 2008, http://www.michelgurfinkiel.com/articles/206-France-Le-sens-des-proportions.html
(64)  NGO Monitor, The Ngo Front In The Gaza War: Oxfam, http://www.ngo-monitor.org/article/the_ngo_front_in_the_gaza_war_oxfam
(65)  Situation dans la bande de Gaza, 5 janvier 5009, http://www.sos-racisme.org/Situation-dans-la-bande-de-Gaza.html
 (66) Ricki Hollander, Norwegian Doctors in Gaza: Objective Observers or Partisan Propagandists?, 6 janvier 2009, http://www.camera.org/index.asp?x_context=2&x_outlet=35&x_article=1580
 (67) Le 29 décembre 2008, le JT de 20 h de France 2 a diffusé un reportage du cameraman palestinien Talal Abu Rahma, sur des commentaires de Claude Sampère ; Charles Enderlin est aussi crédité. Alerté par Philippe Karsenty, directeur de Media-Ratings, The Israel Project (TIP) relève des incohérences dans ce reportage sur « la vie dans la bande de Gaza ». Un Palestinien se rend dans un magasin d'alimentation et se désole près d'un congélateur, contenant cependant des articles : ''Apparemment, il n'y a rien du tout, vous voyez... Il n'y a pas de produits naturels pour les enfants, il n'y a pas de lait. Il n'y a rien du tout''. Or, on voit distinctement des articles sur les rayonnages derrière ce Palestinien, et les reflets sur les portes vitrées du congélateur révèlent maints articles sur des étagères. (News de Guysen, 4 janvier 2009)
  (68) Depuis le début de l’opération, 806 camions (19 983 tonnes) d'aide humanitaire ont été acheminés vers la Bande Gaza, dont 435 en provenance d'organisations d'aide internationales et de gouvernements. La priorité est donnée à l'approvisionnement humanitaire en conformité avec les besoins évoqués par la communauté internationale et le Comité civil palestinien ; 34 personnes ont été évacuées vers Israël pour recevoir des soins médicaux dont deux enfants. 449 citoyens possédant une double-nationalité ont été évacués de Gaza à leur demande.
L’aide humanitaire se poursuit à Gaza, http://paris1.mfa.gov.il/mfm/web/main/missionhome.asp?MissionID=31&
Humanitarian Aid to Gaza during IDF Operation-Update, 11 janvier 2009, http://www.mfa.gov.il/MFA/Government/Communiques/2009/Humanitarian_aid_to_Gaza_following_6_month_calm.htm
Robert Spencer, War Is Deceit: Gaza family spots cameras, starts crying for food, with stacks of canned goods nearby, 9 janvier 2009, http://www.jihadwatch.org/archives/024313.php
 (69) Roee Nahmias, Report: Hamas stealing aid supplies to sell to residents, 6 janvier 2009, http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3651783,00.html
L'aide humanitaire est confisquée par le Hamas, 11 janvier 2009, http://paris1.mfa.gov.il/mfm/web/main/document.asp?DocumentID=152888&MissionID=31
 (70) Luciano Gulli, Aiuti della Croce Rossa: divise per Hamas, 9 janvier 2009, http://www.ilgiornale.it/a.pic1?ID=319526
  (71) Henrique Cymerman, Entrevista Shimon Peres, "En privado, los árabes nos dicen: acabad con Hamas", 9 janvier 2009, http://www.lavanguardia.es/internacional/noticias/20090109/53614147554/en-privado-los-arabes-nos-dicen-acabad-con-hamas.html
 (72)  JT de 20 h de France 2, 4 janvier 2009, http://jt.france2.fr/20h/
 (73) Francesco Cossiga : nous avons signé un pacte avec des terroristes palestiniens dans les années 1970, 22 août 2008, http://www.upjf.org/detail.do?noArticle=14689&noCat=117&id_key=117&critere=cossiga&rub=2
Caroline Glick, Les ironies de la collusion de l'Occident avec les Arabes et l’Iran, Adaptation française de Sentinelle 5769 ©, 7 octobre 2008, http://www.upjf.org/detail.do?noArticle=14973&noCat=145&id_key=145&critere=cossiga&rub=7
Aldo Cazzullo, Cossiga compie 80 anni: Moro? Sapevo di averlo condannato a morte, 8 juillet 2008, http://www.corriere.it/politica/08_luglio_08/cossiga_cazzullo_f6395d90-4cb1-11dd-b408-00144f02aabc.shtml
Davide Frattini, «Trattai io il lodo Moro Mani libere a noi palestinesi», 4 août 2008, http://www.corriere.it/cronache/08_agosto_14/lodo_moro_sharif_a89227b4-69d2-11dd-af27-00144f02aabc.shtml
Aaron Klein, Shock admission: Italy made deal with terrorists, Ex-president reveals nation allowed bases, free movement for jihadists in secret pact, 18 août 2008, http://wnd.com/index.php?fa=PAGE.view&pageId=72780
 (74) Le Conseil de sécurité adopte une résolution sur le Liban, 11 août 2006, http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=12780&Cr=moyen&Cr1=conseil et http://daccessdds.un.org/doc/UNDOC/GEN/N06/465/04/PDF/N0646504.pdf?OpenElement
 (75) Général Moshe Ya’alon, La course iranienne pour une hégémonie régionale, 26 juin 2008, http://www.jcpa-lecape.org/ViewArticle.aspx?ArticleId=128
 (76) ZOA Supports Israel's Opposition To U.N. Immediate Ceasefire Call While Hamas Retains Capacity To Shell Israel, 12 janvier 2009, http://www.zoa.org/sitedocuments/pressrelease_view.asp?pressreleaseID=1555
 (77) Roni Sofer, Peres: Europe must stop 'double game' with Israel, 6 janvier 2009, http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3651283,00.html
Shimon Pérès appelle ''l'Europe à cesser de jouer un double jeu avec Israël''. Le président israélien s'est entretenu avec les leaders de la politique étrangère de l'UE ainsi qu'avec les ministres français, suédois et tchèque des Affaires étrangères. Il a souligné qu'aucun d'entre eux ne serait rester ''les bras croisés si des missiles avaient été tirés sur leurs pays''.  Il a ajouté que le Hamas se sert des enfants comme de boucliers humains à Gaza. La troïka européenne a pour sa part dénoncé la ''disproportion'' de la riposte de Tsahal.
 (78) Hugues Serraf, De Gaza au Congo : des poids, une mesure, 5 janvier 2009, http://www.rue89.com/tribune-vaticinateur/2009/01/05/de-gaza-au-congo-des-poids-une-mesure
  (79) http://www.savedarfur.org
 (80) FIDH, Des ONG appellent à la suspension des accords renforcés UE-Israël, 7 janvier 2009, http://www.fidh.org/spip.php?article6201
 (81) Newsletter de la CICA n° 837, 12 janvier 2009, http://www.cicad.ch/index.php?id=2068&tx_ttnews[tt_news]=5078&tx_ttnews[backPid]=2067&cHash=48a1388f63
  (82) Interview de Marc Knobel par Paule-Henriette Lévy sur RCJ le 6 janvier 2009.
 (83)  http://www.uoif-online.com/webspip/spip.php?article419
  (84) Cette allégation « sert la propagande palestinienne qui veut forger l’idée que les Palestiniens manquent de terre et de ressources, toutes choses qu’Israël devrait donner aux Palestiniens ». Selon le recensement américain de 2008, en 2006, la bande de Gaza a une densité (10 279 habitants au mile carré) inférieure à celle de Gibraltar (12 056 habitants au mile carré), Singapour (17 060 habitants au mile carré), Hong-Kong, Monaco (42 143 habitants au mile carré), Macau (41 914 habitants au mile carré). Demographic Density Demoted, 5 janvier 2009, http://myrightword.blogspot.com/2009/01/demographic-density-demoted.html et http://www.census.gov/compendia/statab/2008/tables/08s1298.pdf
  (85) UOIF, 29 décembre 2008, http://www.uoif-online.com/webspip/spip.php?article421
  (86) AP, Le CFCM en appelle à Nicolas Sarkozy pour obtenir l'arrêt de l'offensive israélienne sur Gaza, 3 janvier2009, http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/proche_moyenorient/20090103.FAP6369/le_cfcm_en_appelle_a_nicolas_sarkozy_pour_obtenir_larre.html
  (87) http://lynda-asmani.blogs.com/
Interview de Lynda Asmani par Véronique Chemla à http://www.guysen.com/videos.php?vid=331
 (88) Véronique Chemla, Le rassemblement exemplaire des Juifs français à Paris, 7 janvier 2009, http://www.guysen.com/articles.php?sid=8859&titre=Le-rassemblement-exemplaire-des-Juifs-français-à-Paris
 (89)  « La Ligue Amazigh des droits humains (LADH) a annoncé dans un communiqué son soutien à Israël dans son offensive contre le mouvement terroriste Hamas ». Des Amazighs refusent de participer aux manifestations anti-israéliennes ; 13 janvier 2009, http://groups.yahoo.com/group/belsef/message/21209
 (90) Nonie Darwich :
The Gaza Prison Camp, 16 mars 2008, http://www.huffingtonpost.com/nonie-darwish/the-gaza-prison-camp_b_91800.html
Roots of the Gaza Conflict, 8 janvier 2009, http://www.frontpagemag.com/Articles/Read.aspx?GUID=A62F2052-D925-4DC7-A564-8CAD1C939D9B
Interview de Nonie Darwish, journaliste et écrivain, à http://www.guysen.com/tv/?vida=1810
Phyllis Chesler, "The non-Muslim World Must Have No Illusions", 7 janvier 2009, http://pajamasmedia.com/phyllischesler/
Interview de Nonie Darwish, journaliste et écrivain, à http://www.guysen.com/tv/?vida=1810
 (91) Wafa Sultan, Gaza, ou l’hypocrisie inégalée, traduction de Chawki Freïha, 11 janvier 2009, http://www.mediarabe.info/spip.php?article1644 et en arabe à http://www.aafaq.org/masahas.aspx?id_mas=2939
Interview de Wafa Sultan par Véronique Chemla, 19 novembre 2007, à http://www.guysen.com/articles.php?sid=6380
et sur Guysen TV à http://www.guysen.com/tv/?vida=1947
 (92) Dr Richard L. Benkin, Pro-Israeli Muslim Languishes in Prison, 6 mai 2004, http://www.amislam.com/pundit16.htm
 (93)  Youssef M. Ibrahim, To my Arab brothers: The War with Israel Is Over — and they won. Now let's finally move forward, 12 juillet 2006, http://www.jewishworldreview.com/0706/ibrahim.php3
  (94) MEMRI, Iranian Student Group: Hamas Is a Terrorist Group and Its Use of Civilians is Inhumane; Those Who Arm Hamas Have Innocent Blood on Their Hands; Ahmadinejad's Government Is Using Gaza Crisis to Settle Political Scores, Special Dispatch n° 2175, 5 janvier 2009, http://www.memri.org/bin/latestnews.cgi?ID=SD217509
  (95) MEMRI, Renowned Arab Thinker Lafif Lakhdar: Hamas Is Bringing Disaster upon the Palestinians, Special Dispatch n° 2173, 4 janvier 2009, http://www.memri.org/bin/latestnews.cgi?ID=SD217309
 (96) « Le Hezbollah et le Hamas doivent être détruits et les regimes de Damas et Téhéran doivent être changés… Nous, Arabes, devons être ceux qui arrêteront le Hamas et le Hezbollah … Bien que nous abhorons toute sorte de violence, la campagne d’Israël contre le Hamas doit continuer jusqu’à sa fin amère ». Farid Ghadry, Arabs must decide, 31 décembre 2008, http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3648260,00.html
 (97) Des graffitis anti-Israël sur les trottoirs genevois, 9 janvier 2009, http://www.cicad.ch/index.php?id=2066&tx_ttnews%5btt_news%5d=5069&tx_ttnews%5bbackPid%5d=2065&cHash=17ae2a43f4
Greek Helsinki Monitor (Ghm):
Greece’s OSCE presidency starts with desecration of Volos synagogue, 1er janvier 2009, http://cm.greekhelsinki.gr/uploads/2008_files/ghm1101_vevilosi_synagogis_volou_english.doc
 Greek Jews’ fears following new outburst of anti-Semitism, 5 janvier 2009, http://cm.greekhelsinki.gr/uploads/2008_files/ghm1102_fovoi_evraion_elladas_english.doc
Pamela Geller, Another [Muslim] Country Heard From: Bosnia "Kill A Jew" Graffiti, 9 janvier 2009, http://atlasshrugs2000.typepad.com/atlas_shrugs/2009/01/another-muslim.html
Dernier rapport des actes antisémites en Europe et aux Etats-Unis, 12 janvier 2009, http://www.crif.org/index.php?page=sheader/newsletter_detail&full=on&hid=987
  (98) Il s’agit des forums de discussion des quotidiens Libération et 20 minutes, LCI, You Tube et d’Actu 24.be (site des éditions de l’Avenir.
AFP, Gaza: Libération bloque les commentaires sur le conflit sur son site, 7 janvier 2009, http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iekkGGi5VkXjQ_DtNb6ez4hA3-jg
Gaza: guerre des opinions sur le net, certains médias préfèrent bloquer, 8 janvier 2009, http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hDXVqCBCkM_fWaPQtHMut6uhpoIQ
Actu 24 ferme ses forums sur Gaza, 8 janvier 2009,  http://www.tuner.be/actu.asp?id=141856&content=home
  (99) Communiqué du 7 janvier 2009,  http://www.bnaibritheurope.org/bbe/content/view/746/148/lang,fr_FR/
 (100) http://csweurope.org/csw/csweurope_index.htm
(101)  CCOJB, Emballement des actes antisémites en Belgique,•6 janvier 2009, http://www.ccojb.be/publications/communiques/emballement-des-actes-antisemites-en-belgique/
Viviane, Teitelbaum, Salomon, vous êtes juif ? L'antisémitisme en Belgique, du Moyen-Âge à Internet. Ed. Luc Pire, 2008. 256 pages. ISBN : 9782874159350
  (102) Trois attaques en huit jours contre la synagogue de Charleroi [caillassage et tags sur sa façade], 7 janvier 2009, http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/598248/2009/01/07/Trois-attaques-en-huit-jours-contre-la-synagogue-de-Charleroi.dhtml
 (103) Début d'incendie à la synagogue de Forest lundi soir, 6 janvier 2009, http://www.7sur7.be/7s7/fr/1735/Israel-Palestine/article/detail/594266/2009/01/06/Debut-d-incendie-a-la-synagogue-de-Forest-lundi-soir.dhtml
 (104) Cocktail Molotov devant une synagogue à Schaerbeek, 7 janvier 2009, http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/598541/2009/01/07/Cocktail-molotov-devant-une-synagogue-a-Schaerbeek.dhtml
 (105) CCOJB, Emballement des actes antisémites en Belgique, 6 janvier 2009, http://www.ccojb.be/publications/communiques/emballement-des-actes-antisemites-en-belgique/
 (106)  Sources : BNVCA, SPCJ (Service de protection de la communauté juive), CRIF.
  (107) « Selon le propriétaire victime, son véhicule a été identifié comme juif du fait qu’il y avait à l’intérieur un candélabre qui servait à l’allumage de la Hanoukka pour la fête des Lumières ». Source : BNVCA.
Actes antisémites en Ile de France , 31 décembre 2008, http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=13034&returnto=search/search&artyd=5
 (108) Un élu strasbourgeois agressé, le procureur est saisi, 9 janvier 2009, http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=13179&artyd=2&stinfo=$$stinfo
 (109) Sur le quai de la station, les nombreux passagers qui attendaient la rame de RER n’ont pas réagi. Seul un homme accompagné de son chien est intervenu pour faire arrêter les agressions. Michaël Bénamou a porté plainte. Il a eu une dizaine de jours d'ITT (Interruption temporaire de travail). Les deux victimes ont pu reconnaître six des 20 agresseurs. Sources : Flash du journaliste Michel Zerbib sur Radio J, à Paris, le 5 janvier 2009, et interview de Michaël Bénamou par l’auteur de l’article le 8 janvier 2009.
(110)  Propos recueillis par Jean Cohadon et Jean-Louis Dubois-Chabert, Rencontre à La Dépêche : Juifs-musulmans, un débat pour la paix, 8 janvier 2008, http://www.ladepeche.fr/article/2009/01/08/520011-Rencontre-a-la-Depeche-Juifs-musulmans-un-debat-pour-la-paix.html
 (111) « Le Parti Socialiste condamne toutes les instrumentalisations du conflit israélo-palestinien à des fins racistes et antisémites. Il condamne avec la plus grande fermeté les atteintes aux édifices religieux ». Communiqué du Bureau national du Parti socialiste du 6 janvier 2009. 
(112)  Agression contre la synagogue de Toulouse, 7 janvier 2009, http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/espace-presse/communiques-de-presse/agression-contre-la-synagogue-de-toulouse.html
Nourrir la fraternité entre juifs et catholique et Inviter au respect, à la tolérance et à la reconnaissance de l'autre, 8 janvier 2009, http://www.eglise.catholique.fr/actualites-et-evenements/actualites/attaque-contre-une-synagogue-a-toulouse.html
(113)  SOS Racisme dénonce l’agression contre une synagogue de Toulouse, 6 janvier 2009, http://www.sos-racisme.org/SOS-Racisme-denonce-l-agression.html
Le MRAP condamne l'attentat criminel contre une synagogue à Toulouse, 6 janvier 2009, http://www.mrap.fr/communiques/synagogue/view
(114)  AP, Agression antisémite d'une collégienne: quatre jeunes mis en examen , 9 janvier 2009, http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20090109.FAP7391/agression_antisemite_dune_collegienne_quatre_jeunes_mis.html
Arrestations après l’agression d'une adolescente juive dans le Val d’Oise, 8 janvier 2009, http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=13144&returnto=search/search&artyd=5
(115)  Le CFCM condamne les agressions contre des synagogues, 13 janvier 2009, http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=13229&artyd=5&stinfo=$$stinfo
(116)  Actes antisémites en Grande-Bretagne, 8 janvier 2009, http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=13157&artyd=5&stinfo=$$stinfo
(117)  Le 31 décembre 2008, dans un centre commercial d’Odense (à 170 km de Copenhague), un individu a blessé par balles deux Israéliens vendant des produits cosmétiques. Les deux vendeurs ont été blessés à la jambe et au bras. L’agresseur s’est enfui dans une automobile. Le 1er janvier 2009, la police a arrêté un suspect danois de 27 ans, né au Liban de parents palestiniens, et qu’elle soupçonne avoir commis cette fusillade. Le suspect nie les faits, mais reconnaît avoir porté une arme à feu dans ce centre commercial. AP, Danemark : un suspect arrêté après une fusillade dans un centre commercial, 1er janvier 2009, http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/europe/20090101.FAP6117/danemark__un_suspect_arrete_apres_une_fusillade_dans_un.html
(118)  AFP, Sarkozy "ne saurait tolérer" que le conflit dégénère en violences communautaires, 6 janvier 2009, http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hDgdfU_4waplIwvnJ9ngVteIK2kg
(119)  AP, Le gouvernement n'acceptera pas l'exportation en France du conflit du Proche-Orient, prévient Fillon, 6 janvier 2009, http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/politique/20090106.FAP6838/le_gouvernement_nacceptera_pas_lexportation_en_france_d.html
(120)  « Dans le contexte des manifestations qui se déroulent sur notre territoire en lien avec la situation au Proche-Orient », Michèle Alliot-Marie, ministre de l'intérieur, a réuni Mohammed Moussaoui, président du CFCM, Richard Prasquier, président du CRIF, ainsi que la DGPN (Direction générale de la police nationale), le Préfet de Police et la DGGN (Direction générale de la gendarmerie nationale) le 5 janvier 2009, à 20 h. Elle a appelé à « préserver l’unité nationale » pour éviter l’importation du conflit au Proche-Orient en France. Elel a souligné que « préserver l'unité nationale relevait de la responsabilité de chacun ». Elle a appelé « appelé les représentants des institutions juives et musulmanes à une particulière vigilance envers les principes républicains »
(121)  Appel de Strasbourg pour le respect mutuel et le dialogue, 12 janvier 2009, http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=13211&artyd=2&stinfo=$$stinfo
 (122) AFP, Gaza : le CFCM et le CRIF d'accord pour ne pas transposer le conflit en France, 5 janvier 2009, http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iXKyoqY8EjQvV9f7E0bctAx-edig
Le CRIF et le CFCM : éviter les débordements en France, 6 janvier 2009, http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=13097&artyd=2&stinfo=$$stinfo
 (123) Interview de Richard Prasquier par Shlomo Malka, le lundi 5 janvier 2009, au journal de 23 h de RCJ. M. Prasquier avait alerté la préfecture de police de Paris le 4 janvier et le ministère de l’Intérieur le 5 janvier.
 (124) AFP, Gaza : le CFCM et le CRIF d'accord pour ne pas transposer le conflit en France, 5 janvier 2009, http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iXKyoqY8EjQvV9f7E0bctAx-edig
 (125) UOIF, Pas d’amalgame, 5 janvier 2009, http://www.uoif-online.com/webspip/spip.php?article431
(126) Incidents à Oslo, 9 janvier 2009, http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=13193&artyd=5&stinfo=$$stinfo
(127)  Elle a indiqué : « Que ceux qui ont des choses à dire puissent le dire, y compris sous la forme de manifestations quand ils le veulent, mais il faut veiller à ce qu'elles ne puissent être utilisées par certains groupes pour commettre des actes de violences, des débordements ou attaquer les forces de l'ordre ». AP, Conflit israélo-palestinien : Alliot-Marie appelle à "préserver l'unité nationale" en France, 5 janvier 2009, http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20090105.FAP6728/conflit_israelopalestinien_alliotmarie_appelle_a_preser.html
(128)  Cécilia Gabizon, Surveillance renforcée pour les insitutions juives, 6 janvier 2008, http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/01/07/01016-20090107ARTFIG00041-surveillance-renforcee-pour-les-institutions-juives-.php
(129)  Bernard Koch, L’imam de Drancy à la mosquée de Drancy : « Tout acte ou propos antisémite est contraire à l’islam », 9 janvier 2009, http://diasporablogj.blogspot.com/2009/01/saalam-shalom-paix-peace-limam-de.html
(130)  Des dizaines de milliers de personnes défilent en France en soutien à Gaza, 10 janvier 2009, http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/le_conflit_a_gaza/20090110.OBS9145/jusqua_30.000_manifestants_pour_gaza_attendus_a_paris.html
 (131) « Le député de Paris Claude Goastuen va interroger le gouvernement sur cette affaire ». Michel Gurfinkiel, 2009, France/ La RATP, la grande raffle et la Palestine, 11 janvier 2009, http://www.michelgurfinkiel.com/articles/209-France-La-RATP-et-la-Palestine.html. 
« 20h47 : les cheminots norvégiens solidaires de Gaza. Les trains en Norvège se sont arrêtés deux minutes de plus que prévu par l'horaire dans toutes les gares de Norvège, en signe de protestation contre l'offensive israélienne sur Gaza, selon le syndicat de cheminots qui avait organisé l'action. «C'est notre devoir de syndicalistes de réagir au massacre de civils auquel nous assistons», indique la NLF (Association Locomotive de Norvège) », 8 janvier 2009, http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/08/01003-20090108ARTFIG00316-des-roquettes-tirees-du-liban-s-abattent-sur-israel-.php
  (132) Ivan Rioufol, Les pires défenseurs des Palestiniens, 12 janvier 2009, http://blog.lefigaro.fr/rioufol/
  (133) http://www.fsu.fr/
 (134)  http://www.ldh-france.org/
 (135) Reportage sur http://www.oummatv.tv/Reportage-manifestation-pour-Gaza
(136)  11 janvier 2009, http://www.oummatv.tv/Reportage-manifestation-pour-Gaza
 (137) 6 janvier 2009, http://presse.parti-socialiste.fr/2009/01/06/israel-palestine-communique-du-bureau-national
 (138) AFP, Gaza : Martine Aubry (PS) appelle à un "cesser-le-feu immédiat", 11 janvier 2009, http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ggZVcjH_6OPGj_FpeY1F3dFHSaag
 (139) Et en sous-titre : « Le choix du conflit total annonce un bain de sang dans les territoires palestiniens. Les associations parlent déjà de situation humanitaire « épouvantable ». Emotions et manifestations dans le monde ».
 (140) Des dizaines de milliers de personnes défilent en France en soutien à Gaza, 10 janvier 2009, http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/le_conflit_a_gaza/20090110.OBS9145/jusqua_30.000_manifestants_pour_gaza_attendus_a_paris.html
 (141) Reportage de Nidra Poller et photographies de Jiro Mochizuki (agence Shot), 10 janvier 2009, http://atlasshrugs2000.typepad.com/atlas_shrugs/2009/01/nidra-poller-re.html
 (142) Cliché de manifestants allongés sur le sol et brandissant des pancartes « Halte aux massacres » ou « Tous responsables tous coupables ». Samuel Potier, Marée humaine sous tension contre les «massacres» à Gaza, 10 janvier 2009, http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/10/01003-20090110ARTFIG00578-maree-humaine-sous-tension-contre-les-massacres-a-gaza-.php
 (143) Mahaut Chantrel avec Flavien Bascoul, Dans la manifestation parisienne contre la guerre à Gaza, 10 janvier 2009, http://www.lexpress.fr/actualite/societe/dans-la-manifestation-parisienne-contre-la-guerre-a-gaza_730661.html
 (144) Samuel Potier, Marée humaine sous tension contre les «massacres» à Gaza, 10 janvier 2009, http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/10/01003-20090110ARTFIG00578-maree-humaine-sous-tension-contre-les-massacres-a-gaza-.php
(145)  Samuel Potier,  ibid.
 (146) Emission Revu et corrigé de Paul Amar, du 10 janvier 2009, « Israël/Hamas : la guerre... et ses répercussions en France », http://www.france5.fr/revuetcorrige/
 (147) Le fanatisme antisémite investit les manifestations en France, 12 janvier 2009, http://www.crif.org/index.php?page=sheader/newsletter_detail&full=on&hid=987
  (148) http://fr.wikipedia.org/wiki/Bastille_(Paris)
  (149) Des commerçants de Perpignan aspiraient à l’interdiction de ces manifestations qui dégénèrent en violence. Reportage de Corine Sabouraud, L’Indépendant, 11 janvier 2009, http://www.dailymotion.com/search/gaza/video/x7zz92_perpignan-en-colere-contre-les-cass_news
 (150) Incidents à Nice lors d'une manifestation pro-palestinienne, 10 janvier 2009, http://marseille.ville.orange.fr/direct/index.html?direct/listeactu/090110161919.uk1cxmco
  (151) Manif à Bruxelles : voitures retournées, Quick vandalisé, Richard Miller (MR) blessé, 11 janvier 2009, http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/209597/--Manif+à+Bruxelles+:+voitures+retournées,+Quick+vandalisé,+Richard+Miller+(MR)+blessé
 (152) Communiqué Réaction suite aux débordements de la manifestation du 10 janvier, 10 janvier 2009, http://www.paris.fr/portail/accueil/Portal.lut?page_id=8447&document_type_id=7&document_id=63588&portlet_id=19708
 (153) Emission « Chez FOG » présentée par Franz-Olivier Giesbert, le 10 janvier 2009, http://www.france5.fr/chez-fog/chezfog_invite.php3?id_article=935
Philippe Val :
Reviens Voltaire, ils sont devenus fous. Grasset et Fasquelle, 2008. ISBN : 9782246722113.
Gaza : la colombe, le faucon et le vrai con  , Charlie Hebdo, 7 janvier 2009, http://fr.groups.yahoo.com/group/CID-DemocratieMoyenOrient/message/2404
Christophe Barbier, Philippe Val : ''L'affaire Siné est un avertissement'', 23 octobre 2008, http://www.lexpress.fr/culture/philippe-val-l-affaire-sine-est-un-avertissement_630869.html
 (154) Les faux amis des Palestiniens, 12 janvier 2009, http://www.licra.org/index.php?section=detail&start=0&id=3782
 (155) Emission « Mots croisés » présentée par Yves Calvi et intitulée Gaza : sans espoir de paix ? avec notamment Leila Shahid, déléguée de l’AP auprès de l’UE, et Daniel Shek, ambassadeu d’Israël, 12 janvier 2009, http://mots-croises.france2.fr/
  (156) Lyon manifeste son soutien aux victimes de la politique du Hamas, 12 janvier 2009, http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=13219&artyd=2&stinfo=$$stinfo
Alice Géraud, La communauté juive entre "refus" d'importation du conflit et "devoir" de soutien à Israël, 11 janvier 2009, http://libelyon.blogs.liberation.fr/info/2009/01/la-communaut-ju.html
 (157)  De nombreux élus politiques à la manifestation du CRIF à Marseille, 12 janvier 2009, http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=13210&artyd=2&stinfo=$$stinfo
 (158) Audrey Gillan, Thousands of Jews rally against Hamas, 12 janvier 2009, http://www.guardian.co.uk/uk/2009/jan/12/gaza-israelandthepalestinians
 (159) « Patrick Gaubert rappelle que ce comité n’avait plus été réuni depuis 2006 sous le gouvernement de Villepin ». LICRA, Actes antisémites : le président de la LICRA demande des actions concrètes au Premier ministre, 9 janvier 2009, http://www.licra.org/index.php?section=detail&id=3781
  (160) AP, Proche-Orient: l'UMP accuse Le Pen et Besancenot de "jouer les apprentis sorciers", 12 janvier 2009, http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/politique/20090112.FAP7963/procheorient_lump_accuse_le_pen_et_besancenot_de_jouer_.html
(161)  « Les dégradations de cimetières et lieux de culte musulmans sont antérieures de beaucoup à l’actuel conflit à Gaza et ne sauraient être amalgamées à celui-ci ». Proche-Orient UMP, apprentis sorciers : un amalgame inacceptable pour la LICRA, 12 janvier 2009, http://www.licra.org/index.php?section=detail&id=3783
(162)  Israel expresses its concern about current wave of Antisemitism, 12 janvier 2009, http://www.mfa.gov.il/MFA/About+the+Ministry/MFA+Spokesman/2009/Press+releases/Israel-expresses-concern-about-Antisemitism-12-Jan-2008.htm
 (163) Sarkozy condamne avec la plus grande vigueur les violences antisémites, 13 janvier 2009, http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=13238&artyd=5&stinfo=$$stinfo
 (164) David Pryce-Jones, Un siècle de trahison La diplomatie française et les Juifs, 1894-2007. Traduit de l’anglais par Marc Weitzmann. Denoël Impacts, 2008. 200 pages. ISBN : 978 2 207259719
  (165) Robert Spencer, Oslo: Jihadists use children as human shields during violent anti-Israel demonstration, 12 janvier 2009, http://www.jihadwatch.org/archives/024357.php
« Certains enfants portaient des banderoles ou pancartes contenant des appels explicites à la haine, tandis que d'autres brandissaient les drapeaux d'organisations terroristes telles que le Hezbollah. Le service d'ordre de la manifestation a toléré qu'un groupe d'enfants mette le feu à un drapeau israélien puis le piétine aux cris de « Allah Ô Akhbar ». En fin de manifestation, les enfants ont été poussés à s'allonger par terre pour exécuter un macabre « die in » censé symboliser les enfants victimes de Gaza ». ESISC, L'ESISC interroge le délégué général aux droits de l'enfant et les présidents des partis démocratiques belges sur l'instrumentalisation des enfants dans les manifestations de solidarité avec Gaza, 12 janvier 2009, http://www.esisc.org/
 (166) Site de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) : http://fra.europa.eu/fra/index.php
Véronique Chemla, L’EUMC publie un rapport sur l’antisémitisme dans l’Union européenne (2001-2005, 21 juin 2006, http://www.guysen.com/articles.php?sid=4703
Terry Davis, Secrétaire Général du Conseil de l'Europe, condamne la violence au Proche-Orient, 31 décembre 2008, http://www.coe.int/defaultFR.asp
http://www.osce.org/news et http://fr.osce.org/
 (167)  CCOJB, Elio Di Rupo importe le conflit du Proche-Orient dans nos rues, 9 janvier 2009, http://www.ccojb.be/publications/communiques/elio-di-rupo-importe-le-conflit-du-proche-orient-dans-nos-rues/
 (168) Des élus socialistes signaient un appel pour « dénoncer les bombardements et les incursions terrestres israéliennes dans la bande de Gaza », Les socialistes pour une gauche unie face au conflit israélo-palestinien, 12 janvier 2009, http://oumma.com/Les-socialistes-pour-une-gauche
Le Conseil des Communautés juives de Seine Saint-Denis (93) a été « alerté par des administrés juifs de la ville de Saint-Denis, scandalisés et inquiets de voir dans leur boîte aux lettres un tract invitant les Dionysiens à une manifestation devant la place de la Mairie le 8 janvier 2009 à 18 h ».
« La Municipalité de Saint-Denis tient à exprimer son indignation la plus totale face à l'offensive militaire meurtrière sur Gaza, poursuivie depuis le 26 décembre par le gouvernement de l'Etat d'Israël… La Municipalité appelle la population de Saint-Denis à participer aux actions de solidarité avec le peuple palestinien et à se rassembler jeudi 8 janvier 2009 à 18 heures, devant la Mairie. Une nouvelle manifestation aura lieu samedi 10 janvier à 15 heures à Paris ».
http://www.ville-saint-denis.fr/jsp/site/Portal.jsp?article_id=1271&portlet_id=1943
  (169) Un communiqué de presse de l’Unesco (on cherche en vain un communiqué similaire sur les enfants des écoles israéliennes » : Le Directeur général de l’UNESCO et la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés expriment leur vive préoccupation concernant les attaques contre les écoles de l’UNRWA à Gaza, 7 janvier 2009, http://portal.unesco.org/fr/ev.php-URL_ID=44341&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html
Patrick Chuard, Israël critique la Suisse pour son « parti pris », 12 janvier 2009, http://www.tdg.ch/actu/monde/israel-critique-suisse-parti-pris-2009-01-11
 (170) Israël : Le cardinal Martino compare Gaza à un camp de concentration, 8 janvier 2009, http://www.zenit.org/article-19807?l=french
B’nai B’rith International, Vatican Official’s Choice of Words Describing Gaza Situation Unacceptable, 9 janvier 2009, http://www.bnaibrith.org/latest_news/Vatican_Gaza.cfm
 (171) Véronique Chemla et Guy Senbel, Notre liberté chérie, 7 octobre 2006, http://www.guysen.com/articles.php?sid=5111
 (172) Le 7 janvier 2009, à Alger, le chanteur Khaled a participé à une manifestation d’artistes algériens contre l’opération Plomb durci. Ce roi du Raï algérien a déclaré au journal Ennahar : « Je suis prêt à prendre les armes pour aller combattre à Gaza. [Je suis] affligé [par] les tueries dont sont victimes quotidiennement des civils sans défense à Gaza. [Je regrette] le silence des officiels arabes. Les pays arabes doivent cesser de livrer du pétrole et du gaz aux Juifs et aux Américains et rompre leurs relations diplomatiques » avec les Etats-Unis et Israël.
La chanteuse Annie Lennox a demandé à Barack Obama de condamner l’offensive israélienne. AP, Manifestations en Grande-Bretagne contre les bombardements à Gaza, 3 janvier 2009, http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/proche_moyenorient/20090103.FAP6280/manifestations_en_grandebretagne_contre_les_bombardemen.html
 (173) Connu sous le nom de disc jokey LamC, ce jeune homme talentueux de 23 ans a été assassiné sauvagement le 20 novembre 2003 par Adel Amastaibou.
  (174) Kidnappé le 21 janvier 2006 par le gang des barbares de Yossef Fofana, Ilan Halimi a été torturé et est mort le 13 février 2006.
 (175) Brendan Kemmet, Christine Mateus, Le médecin de Valenton a succombé à ses blessures, 8 janvier 2009, http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/le-medecin-de-valenton-a-succombe-a-ses-blessures-08-01-2009-365657.php
Décès du docteur Désiré Amsellem, 8 janvier 2009, http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=13140&artyd=2&stinfo=$$stinfo
(176)  Interview de Sammy Ghozlan par Véronique Chemla, le 6 janvier 2009.
(177)  Véronique Chemla, Une réunion sur l’affaire al-Dura calamiteuse pour France 2, 25 septembre 2008, http://www.guysen.com/articles.php?sid=8144
 (178) Véronique Chemla, « Je réagis avec émotion, rien de plus », répond Brigitte Bardot à GIN, 1er août 2006, http://www.guysen.com/articles.php?sid=4872
(179)  Nidra Poller, The French Brigades…of Izzedine al Qassam, 10 janvier 2009, http://atlasshrugs2000.typepad.com/atlas_shrugs/2009/01/nidra-poller-re.html
(180)  Efraim Karsh, What's Behind Western Condemnation of Israel's War Against Hamas?, Jerusalem Issue Brief, vol. 8, n° 7, 11 janvier 2009, http://www.jcpa.org/JCPA/Templates/ShowPage.asp?DRIT=1&DBID=1&LNGID=1&TMID=111&FID=283&PID=1845&IID=2824&TTL=What's_Behind_Western_Condemnation_of_Israel's_War_Against_Hamas?
(181)  Interview de l’historien Raphael Israéli par Michel Zerbib sur Radio J le 12 janvier 2009.
 (182) Ralph Peters, The Demons of Gaza, Only Hamas is to Blame for the War, Only the Palestinians Can Stop It, 11 janvier 2009, http://www.nypost.com/seven/01102009/postopinion/opedcolumnists/the_demons_of_gaza_149549.htm
 (183) http://www.francetelevisions.fr/index.php
 (184) http://www.camera.org/
Emission de Médipolis, de Michel Field et Olivier Duhamel, du 10 janvier 2009 avec François Clauss, Frédéric Encel, Charles Enderlin, Jean-François Julliard et Catherine Nayl, http://www.europe1.fr/Radio/Emissions/Mediapolis-Michel-FIELD-Olivier-DUHAMEL
 (185) PMW Bulletin: PA daily: Media is manipulating Gaza news, Cameraman to mourning mother:"Hit your face, cry, do some action”, Gaza Update 7, 30 décembre 2008, http://www.pmw.org.il
Adrien Jaulmes, La stratégie médiatique risquée d'Israël à Gaza, 9 janvier 2009, http://www.lefigaro.fr/debats/2009/01/10/01005-20090110ARTFIG00212-la-strategie-mediatique-risquee-d-israel-a-gaza-.php
 (186) Véronique Chemla, Interview de Richard Landes sur l’affaire al-Dura, 6 janvier 2008, http://www.guysen.com/articles.php?sid=6575
  (187) Le 5 janvier 2009, le JT de France 2 présenté par Elise Lucet a diffusé l’extrait d’une vidéo sur des morts dans un marché à Gaza en les imputant à Tsahal. Or il s’agissait de morts consécutives à l’explosion accidentelle d’un camion contenant des roquettes du Hamas dans un camp de réfugiés à Jabalya, le 23 septembre 2005. Le lendemain, Elise Lucet rectifiait et France 2 reconnaissait une « erreur » due à "un dysfonctionnement interne de vérification de l'info ». http://www.lepost.fr/tag/video-intox-de-gaza-sur-france-2/
Manipulation de l’information : France Télévisions récidive, 6 janvier 2009, http://www.licra.org/index.php?section=detail&start=0&id=3775
Propos recueillis par Charlotte Clidi-Actus TV sur nouvelobs.com, Gaza-France 2 : « une erreur bête » (Arlette Chabot), 10 janvier 2009, http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=12412
Propagande palestinienne dans un reportage diffusé par CNN qui a ensuite ôté la vidéo de son site Internet, A Staged Scene in a Gaza Hospital? - Update: CNN Yanks Video, 8 janvier 2009, http://littlegreenfootballs.com/article/32393_A_Staged_Scene_in_a_Gaza_Hospital
 (188) Recommandation du 7 décembre 2004 du CSA relative aux conflits internationaux et à leurs éventuelles répercussions en France, http://www.csa.fr/infos/textes/textes_detail.php?id=20836
 (189) Ça dérape a France 2 : le CRIF saisit le CSA, 9 janvier 2009, http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=13178&artyd=2&stinfo=$$stinfo
  (190) Le CSW-Europe poursuivait : « Al-Aqsa TV est réputée pour son incitation à l’antisémitisme, ce qui fut confirmé la semaine passée par le discours d’un haut responsable du Hamas, Mahmoud al-Zahrar, qui a affirmé que l’opération israélienne à Gaza, justifie le meurtre des enfants juifs à travers le monde ». Le CSW-Europe soulignait les effets pour les téléspectateurs arabophones d’émissions contenant des « appels djihadistes exhortant à l’agression de leurs voisins juifs et au rejet des valeurs de l’Occident de laïcité, de multiculturalisme et de tolérance, en violant les lois françaises ». Le CSW-Europe lui demandait d’interdire sa transmission.
AFP, Al-Aqsa, l'arme cathodique du Hamas dans la bataille contre Israël, 31 décembre 2008, http://www.ladepeche.fr/article/2008/12/31/515348-Al-Aqsa-l-arme-cathodique-du-Hamas-dans-la-bataille-contre-Israel.html
Hamas Psychological Warfare: Al-Aqsa TV Calls on Israelis "To Return to Where You Came From" and Promises a "Big Present on Election Night", n° 1 981, 12 janvier 2009, http://www.memritv.org/clip/en/1981.htm
(191)  La télé du Hamas ne sera pas diffusée en Europe, 9 janvier 2009, http://www.rtbf.be/info/info/sport/sport/pas-de-diffusion-en-europe-pour-la-television-du-hamas-al-aqsa-tv-70009
IICC, Terrorisme et médias : la chaîne Al-Aqsa du Hamas ne diffuse plus via le satellite européen Eurobird, 12 janvier 2009, http://www.terrorism-info.org.il/malam_multimedia/fr_n/pdf/hamas_f034.pdf
 (192) A Staged Scene in a Gaza Hospital? - Update: CNN Yanks Video, 8 janvier 2009, http://littlegreenfootballs.com/article/32393_A_Staged_Scene_in_a_Gaza_Hospital
Pro-Hamas Doctors Caught Faking A Civilian Death… After CNN Airs Footage, 8 janvier 2009, http://confederateyankee.mu.nu/archives/280821.php
 (193) Jonathan Schanzer, Ignoring the Bloodshed in Gaza, The World Turns a Blind Eye to the Palestinian Civil War, 9 janvier 2009, http://www.weeklystandard.com/Content/Public/Articles/000/000/015/985grouf.asp
 (194) Jacques Tarnéro, L’histoire ne bégaye pas elle se répète, 8 janvier 2009, http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=13165&artyd=10&stinfo=$$stinfo
 (195) Présentée par Frédéric Taddéi, l’émission n’est pas visible sur le site, à la différence d’autres numéros, dont celui du 8 janvier 2009 avec Alexandre Adler, Alain Dieckhoff, Gil Mihaeli, Stéphane Hessel, Elias Sanbar, Tariq Ramadan, petit-fils de Hassan el Banna : http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/index-fr.php?page=emission&id_rubrique=506
Ray Archeld, UNESCO Headquarters hosted anti-Israel United Nations International Conference on Palestine Refugees, 16 juin 2008, http://www.guysen.com/articles.php?sid=7383.
 (196) HV, Les Français sont partagés, 12 janvier 2009, http://www.leparisien.fr/international/les-francais-sont-partages-12-01-2009-369683.php
 (197) Sondage effectué les 7 et 8 janvier 2009 auprès de 958 personnes âgées de 18 ans et plus.
Le soutien à Israël se poursuit en France, 12 janvier 2009, http://paris1.mfa.gov.il/mfm/web/main/document.asp?DocumentID=152886&MissionID=31
Les Français et le conflit dans la bande de Gaza, http://www.csa-fr.com/dataset/data2009/opi20090108-les-francais-et-le-conflit-dans-la-bande-de-gaza.htm
 (198) Robert Redeker, La rue, la mosquée et la télévision, 13 janvier 2009, http://www.lefigaro.fr/debats/2009/01/17/01005-20090117ARTFIG00001-la-rue-la-mosquee-et-la-television-.php
 (199) Interview de Shimon Samuels, directeur pour les relations internationales du CSW, par Véronique Chemla en décembre 2002.
Richard Prasquier et Roger Fellous, Droits humains fragilisés, 18 décembre 2008, http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/12/18/droits-humains-fragilises-par-gerard-fellous-et-richard-prasquier_1132682_3232.html
Wcar Ngo Forum Declaration, 3 septembre 2001, http://www.unwatch.org/atf/cf/%7B6DEB65DA-BE5B-4CAE-8056-8BF0BEDF4D17%7D/durban_ngo_declaration_2001.pdf
(200)  Véronique Chemla :
Dossier : Vives réactions aux motions universitaires françaises prônant le boycott d’Israël, 6 janvier 2003, http://www.guysen.com/articles.php?sid=530
Après le refus de l’Université Paris VII de boycotter Israël, le combat continue, 9 janvier 2003, http://www.guysen.com/articles.php?sid=543
Deux soirées à Paris, contre et pour le boycott d'Israël, 24 novembre 2002, http://www.guysen.com/articles.php?sid=407
 (201) Véronique Chemla, Des Etats et entités arabes ont politisé la récente réunion du Comité du patrimoine mondial (CPM), 28 juillet 2003, http://www.guysen.com/articles.php?sid=1312
 (202) Wiesenthal Centre Urges Spanish Government to Condemn and Prosecute Antisemitic Incitement, 7 janvier 2009, http://www.wiesenthal.com/site/apps/nlnet/content2.aspx?c=lsKWLbPJLnF&b=4441467&ct=6483837
 (203) CCOJB, Nazification d'Israël et déferlement antisémite dans les rues de Bruxelles, 13 janvier 2009, http://www.ccojb.be/publications/communiques/nazification-disrael-et-deferlement-antisemite-dans-les-rues-de-bruxelles
The Hamas War: Holocaust Survivors Slam Worldwide Campaign To Expropriate The Shoah And Its Imagery, 8 janvier 2009, http://www.wiesenthal.com/site/apps/nlnet/content2.aspx?c=lsKWLbPJLnF&b=4441467&ct=6488931
Le Figaro (avec AFP et AP), Le leader du Hamas accuse Israël et parle d'«Holocauste», 10 janvier 2009, http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/10/01003-20090110ARTFIG00457-plus-palestiniens-tues-dans-l-offensive-israelienne-.php
 (204) Le 10 janvier 2009, des chercheurs d’HRW (Human Rights Watch) ont accusé Israël d’utiliser des bombes au phosphore (http://www.hrw.org/en/news/2009/01/10/israel-stop-unlawful-use-white-phosphorus-gaza). Parmi ceux-ci, Marc Garlasco, dont les allégations accusant Israël de la mort de Palestiniens sur une plage de Gaza en 2006 s’étaient avérées fausses. Israël a indiqué utiliser les armes en conformité avec le droit international.
Jean-Dominique Merchet, Gaza : les munitions au phosphore blanc sont-elles autorisées ?, 11 janvier 2009, http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/01/gaza-les-muniti.html?xtor=EPR-450206
The NGO front in the Gaza war: Human Rights Watch, 11 janvier 2009, www.ngo-monitor.org/article.php?id=2224
 (205) Italie et Canada : les vieux cauchemars ressurgissent, 9 janvier 2009, http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=13185&returnto=search/search&artyd=5
AP, Jewish group in Italy slams boycott initiative of Jewish-owned shops, 9 janvier 2009, http://www.haaretz.com/hasen/objects/pages/PrintArticleEn.jhtml?itemNo=1054227
Wiesenthal Centre to Italian Prime Minister: "Prosecute the Listing and Boycott of Jewish-Owned Stores in Rome as Return to Mussolini's 'Aryanization' Campaign", 9 janvier 2009, http://www.wiesenthal.com/site/apps/nlnet/content2.aspx?c=lsKWLbPJLnF&b=4441467&ct=6483837
Naomi Klein, Enough. It's time for a boycott, 10 janvier 2009, http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2009/jan/10/naomi-klein-boycott-israel
SPME, Petition to Protest Canadian Union of Public Employees (CUPE) Proposed Boycott of Israeli Academics, 8 janvier 2009, http://www.spme.net/cgi-bin/display_petitions.cgi?ID=15
 (206) Le match d'une Israélienne perturbé à l'Open Australie, 8 janvier 2009, http://www.leparisien.fr/sports/le-match-d-une-israelienne-perturbe-a-l-open-australie-08-01-2009-366355.php
 (207) Jews call on Israeli soldiers to stop war crimes, http://www.ajjp.org/campaigns/signStatement.php?cid=15, et en français Des juifs appellent les soldats israéliens à arrêter les crimes de guerre, http://www.mrap.fr/campagnes/international/moyen-orient/urgence-gaza/apeljuif/view, 11 janvier 2009,
 (208) Petition to UN Secretary-General Ban Ki-moon: The UN Can No Longer Be Silent About 
The Abuse of Children in the Gaza Strip, 13 janvier 2009, http://www.actforamerica.org/index.php/act/sign-petition
(209)  La Géorgie soutient Israël, 8 janvier 2009, http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=13162&returnto=search/search&artyd=5
(210)  Incidents à Oslo, 9 janvier 2009, http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=13193&returnto=search/search&artyd=5
Jack-Yves Bohbot, Soutien à Israël, 11 janvier 2009, http://www.infolettre.fr/gabarit/newsletterview.php?news=13797
http://www.standwithus.com/
(211)  In defence of Israel, No one can condone the civilian suffering in Gaza of the past two weeks. Nor should anyone doubt who is, in the end, responsible, 10 janvier 2009, http://www.timesonline.co.uk/tol/comment/leading_article/article5484881.eceet et dans une traduction en français de CID Pour la défense d’Israël, Personne ne peut accepter la souffrance civile de ces deux dernières 
semaines a Gaza. Mais ce n'est pas une raison pour eluder une question cruciale: qui, au final, aura à en répondre ? http://fr.groups.yahoo.com/group/CID-DemocratieMoyenOrient/message/2390
 (212) Pierre-André Taguieff, La Judéophobie des Modernes, Des Lumières au Jihad mondial. Odile Jacob, 2008. 688 pages. ISBN : 2-7381-1736-8
Entretien d'Aleksandra Rybinska avec Pierre-André Taguieff à paraître dans l'édition du 17-18 janvier 2009 du grand quotidien polonais Rzeczpospolita ("La République"), Varsovie, Le sens de la bataille de Gaza, Antisionisme radical et nouvelle judéophobie, http://www.primo-europe.org/showdocs.php?rub=8.php&numdoc=Do-192210346
Intelligence and Terrorism Information Center at the Israel Intelligence Heritage & Commemoration Center (IICC), Contemporary Arab-Muslim anti-Semitism, its Significance and Implications¸ 17 avril 2008, à http://www.terrorism-info.org.il/malam_multimedia/English/eng_n/html/a_s_170408e.htm

Cet article a été publié par Guysen en décembre 2008.