dimanche 19 mai 2019

L’Agence juive a reçu de futurs olim


Le 13 mars 2003, à l’Espace Rachi (Paris), l’Agence Juive pour Israël (AJPI) a permis à de futurs Olim français de dialoguer avec le président d’Israël, Moshe Katsav, en visite dans ses locaux à Jérusalem. A l'initiative de l'Agence juive, se tiendra le 19 mai 2019, de 10 h à 17 h, dans les Salons Hoche,  le Salon de l'alyah.

A Paris, grâce à une vidéoconférence, des Juifs français, qui projettent de faire leur aliyah, ont présenté leurs parcours et leurs souhaits à Moshe Katsav, et à trois responsables de l’AJPI : Sallai Meridor, président mondial, Giora Rom, directeur général, et Menahem Gourary, directeur régional (Europe occidentale). Etaient présents aussi Olivier Rafowicz, délégué général pour l’aliyah au sein de l’AJPI en France, et un de ses collègues, Roland Lahav.

Ce matin-là, ils étaient une quinzaine de futurs Olim. Moyenne d’âge : 35 ans. Célibataires ou mariés, souvent avec des enfants en bas âge ou autour des 20 ans. Leur aliyah est prévue dans les mois à venir. « Nous n’avons pas encore prévenu nos parents », confie un couple, embarrassé. Avant de déclarer ne pas « être intégré culturellement en France »...

Guidés par l’amour de l’Etat hébreu, tous ces futurs émigrants ont pris leurs décisions en 2002. S’ils ont été freinés par des problèmes liés au travail à trouver, à la langue à maîtriser et aux questions de sécurité, ils envisagent avec optimisme une éventuelle reconversion professionnelle. Ils sont aussi convaincus que l’aliyah française augmentera fortement lors d’une vague grave d’antisémitisme. Le nombre de nouveaux olim français en Israël a doublé en 2002, soit 2 566 personnes.

M. Katsav a complimenté « les Juifs français, les plus proches d’Israël. L’aliyah des pays occidentaux est une priorité nationale pour Israël. Pour attirer les immigrants de ces pays, le gouvernement devrait leur offrir des défis à relever, et pas seulement une aide financière ». Pour l’AJPI, face aux problèmes posés par l’assimilation, la solution est « l’éducation juive ou/et l’aliyah », soit comme le résume M. Rafowicz « rentrer à la maison ».

Dans une semaine, Barbara Uzan, commerciale, son époux, leur fille de seize mois et ses beaux-parents quitteront la France pour trouver « une autre qualité de vie juive ». Mme Uzan qui a passé son enfance en Israël, espère que « la situation s’arrangera vite ».

L’été prochain, Abraham-Albert Thuil, la trentaine, et sa famille « monteront » en groupe, ce qui aidera à « aplanir les difficultés quotidiennes par l’entraide et à s’intégrer rapidement au sein d’Eretz Israël ».

Et, licenciée de sociologie, Keren Cohen poursuivra ses études sur le Proche-Orient dans le pays natal de sa mère.

L’AJPI cible de manière privilégiée les communautés des pays occidentaux et les classes aisées. Face aux problèmes posés par l’assimilation, la solution est l’éducation juive ou/et l’aliyah.

2013
2013, 3 120 Français Juifs ont fait leur aliyah, soit une hausse de 63% par rapport à 2012 (1 916 Olim de France). 

2014
Le 14 octobre 2015, Zeev Elkin, ministre israélien de l'Immigration, a annoncé que "plus de 30.000 nouveaux immigrants devaient arriver en Israël en 2015". Ce qui s'avère le chiffre le plus important depuis dix ans. En 2014, 27 488 personnes avaient immigré en Israël. La France est le pays au plus fort contingent d'olim, avec une augmentation de 118% en deux ans.  Pour 2015, le nombre de nouveaux olim français serait d'environ 7 500, contre 6 985 en 2014 et 3 440 en 2013. En 2014, pour la première fois depuis la refondation d'Israël en 1948, la France avait été le premier pays d'émigration Juive vers Israël avec plus de 6 000 olim.

Depuis 1948, plus de trois millions de Juifs ont fait leur "aliyah".

2018
"L’immigration juive en Israël a connu une hausse de 5 % en 2018 par rapport à l’année 2017, suite à une augmentation de 56 % de l’alyah des Juifs russes au sein de l’Etat juif. L'arrivée de Juifs russes entraîne une hausse de 5 % de l'alyah mais les chiffres révèlent une baisse de l'immigration depuis la France, le Royaume-Uni et le Brésil. L'Agence juive a recensé plus de 29 600 immigrants juifs en 2018, soit une hausse de 4,6 % par rapport à 2017, où ils étaient 28 220. Cette hausse a été entraînée par l’immigration depuis la Russie. Israël a ainsi accueilli plus de 10 500 immigrants russe, un bond de 45 % par rapport à 2017."

"Les Juifs immigrant depuis Argentine et l’Afrique du sud sont en augmentation – avec un chiffre qui reste toutefois très modeste. 330 Argentins environ ont émigré vers Israël, ce qui représente une hausse de 17 % par rapport à l’année dernière, et 320 sud-Africains – une légère augmentation de 2 %."

"L’alyah est en baisse dans la plupart des autres communautés juives majeures. Environ 6 500 immigrants juifs sont arrivés d’Ukraine, ce qui représente une baisse de 9 % ; 3 550 sont venus du Canada et des Etats-Unis, un chiffre similaire à celui de l’année dernière. 2 600 Juifs français sont venus s’installer en Israël, ce qui représente une baisse de 25 %, 660 immigrants sont arrivés du Brésil, ce qui représente une baisse de 4 % – un pourcentage partagé par le Royaume-Uni, les Juifs britanniques ayant été 330 à faire l’alyah cette année."

Le président de l’Agence juive Isaac Herzog "a salué cette hausse globale, disant dans un communiqué dimanche que « chaque Juif venant en Israël et établissant ici son nouveau foyer apporte une nouvelle pièce de cette mosaïque merveilleuse que représente le peuple juif sur sa terre historique. Après 70 années d’indépendance et le nombre immense d’olim [nouveaux immigrants] d’ores et déjà installés en Israël, le potentiel d’une alyah encore plus importante reste significatif et l’Agence juive continuera à œuvrer en vue de cet objectif ».

"Depuis 2015, année qui avait vu près de 8.000 Juifs français émigrer en Israël, le nombre n’a fait que diminuer. En 2017, un peu plus de 3.500 Juifs français ont émigré en Israël et ce nombre devrait chuter d'environ 25% en 2018".

A l'initiative de l'Agence juive, se tiendra le Salon de l'alyah le 19 mai 2019, de 10 h à 17 h, dans les Salons Hoche à Paris et le 20 mai 2019 de 16 h à 20 h à Marseille. "Processus d’Alyah, intégration par villes, assurance maladie, marché du travail, éducation, fiscalité, aides à l’intégration… De nombreux représentants, venus d'Israël spécialement pour répondre à toutes vos questions sur l’Alyah".

A lire sur ce blog :
Cet article avait été publié en une version plus concise par Actualité juive hebdo. Il a été publié sur ce blog le 1er janvier 2014, puis le 22 octobre 2015.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire