mercredi 5 décembre 2012

Deux Prix 2009 porteurs d’avenir de la Fondation France-Israël


A lire ou/et écouter : les discours de Nicole Guedj, présidente de la Fondation France-Israël, et de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères lors du diner de cette Fondation dans une salle, composée essentiellement de convives Français Juifs, de l'ambassadeur d'Israël Yossi Gal et de hauts diplomates, du Quai d'Orsay, le 29 novembre 2012.
La nuit où la France vote pour le statut d'Etat observateur non membre à la Palestine à l'ONU, Nicole Guedj évoque "65 ans d'amitiés entre la France et Israël" (!?), "le soutien et l'amitié" du président François Hollande pour Israël (il ne l'a jamais visité, Nda), mais omet le vote annoncé de la France pour  une Palestine ayant statut d'Etat observateur non-membre de l'ONU.
Laurent Fabius tente de justifier ce vote scandaleux.
Les convives applaudissent souvent...
 
Le 11 juin 2009, l’Ecole normale supérieure (Paris) a accueilli la cérémonie de remise du 2e Prix de l’excellence de la recherche scientifique de la Fondation France-Israël.

« Ce prix est remis chaque année, à un jeune chercheur israélien et un jeune chercheur français ayant excellé dans leurs domaines de compétences respectives ».

Le « prix a pour but de mettre en valeur et de rapprocher des scientifiques ayant œuvré dans les mêmes sphères de recherche et ayant été reconnus pour la qualité de leurs travaux respectifs. Il a également pour vocation de promouvoir au développement des échanges scientifiques entre les deux pays ».

Partenaires du Prix : ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, CNRS (Centre national de la recherche scientifique), INRA (Institut national de la recherche agronomique), CEA (Commissariat à l'énergie atomique) et ADEME (Agence de l'Environnement et de la maitrise de l'énergie). 

Coopération scientifique comme vecteur d’amitié et de paix
Monique Canto-Sperber, sa directrice, a affirmé que « les obstacles rencontrés par l’Etat d’Israël dans ses ambitions n’arriveront pas à éloigner la communauté scientifique israélienne » de son homologue française.

Placée sous le haut patronage de Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, représentée par François Decoster, son conseiller diplomatique, et sous la présidence d'honneur de Claude Cohen-Tannoudji, Prix Nobel de Physique 1997, cette cérémonie a eu lieu en présence de nombreuses personnalités dont Daniel Shek, ambassadeur d'Israël en France, et Nicole Guedj, présidente de la Fondation.

Le thème du Prix 2009 ? Les énergies renouvelables. Un sujet qui répond aux aspirations croissantes des individus, des entreprises et des pouvoirs publics.

Les récipiendaires : le Dr Michael Bendikov (Institut Weizmann), pour ses recherches sur les « polyselenophènes, nouvelles piles organiques solaires », et le professeur Yves Delannoy (Institut national Polytechnique de Grenoble), pour ses travaux sur la « purification du silicium pour la conversion photovoltaïque de l'énergie solaire en électricité ». Des recherches aux enjeux économiques considérables…

Quant à François Decoster, conseiller diplomatique de Mme Pécresse, il a souligné combien « les 11 grands programmes de recherche en réseaux financés depuis 2004 dans le cadre de la coopération scientifique franco-israélienne, avaient permis à plus de 80 équipes conjointes, de mener leur travail et des effets de levier, notamment auprès des programmes européens de recherche ».

Edith Cresson, présidente de la commission scientifique de la Fondation et ancienne Premier ministre, a rappelé son rôle déterminant afin que « les chercheurs israéliens fassent bénéficier les chercheurs européens de leurs réflexions et inversement. Je trouvais surprenant que les Israéliens ne travaillent qu’avec les Américains ».

Et nombre d’orateurs, dont Claude Cohen-Tannoudji, ont souligné le rôle de cette coopération scientifique comme vecteur d’amitié et de paix.

 
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Cet article a été publié en une version plus concise par L'Arche en 2009.
 

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