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Une problématique Fondation Casip-Cojasor
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative, la deuxième par sa fréquence après la maladie d'Alzheimer. Elle se distingue du syndrome de Parkinson. Elle est induite par une carence en dopamine, un neurotransmetteur, une molécule qui relie deux neurones. Elle atteint généralement des personnes âgées, mais ses causes demeurent méconnues. Des facteurs génétiques et environnementaux - exposition à des produits chimiques, notamment des solvants et des pesticides - pourraient expliquer son apparition.
Mouvements lents et rigides, tremblements des membres au repos, difficultés à marcher, chutes, dépression, problèmes cognitifs, troubles du sommeil et de l'odorat, constipation... Tels sont les symptômes de cette maladie qui touche 200 000 personnes en France.
La recherche médicale vise à trouver des médicaments, car cette pathologie n'est pas guérissable à l'heure actuelle. Parmi les pistes explorées : l'immunothérapie. « C'est un peu comme un vaccin thérapeutique, décrypte le chercheur Stéphane Hunot, chef d'équipe à l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM). L'idée est d'aller piéger les protéines anormales de façon à enrayer la progression de la maladie. Plusieurs études américaines ont montré une efficacité et une bonne tolérance des patients. C'est une piste intéressante et prometteuse », considère-t-il.
En 2018, le Technion Institute d’Israël "a mis au point une technologie permettant de détecter la maladie de Parkinson par le biais de l’haleine du patient. Les scientifiques ont atteint une efficacité d’environ 81% de précision, presque identique à celle obtenue avec des résonances magnétiques. L’appareil développé dans le Technion et son logiciel appliqué parviennent à détecter les signatures chimiques de plusieurs maladies, dont la maladie de Parkinson, qui affecte déjà 10 millions de personnes dans le monde. La détection précoce de la maladie de Parkinson revêt une grande importance pour obtenir des traitements qui soulage le patient, bien que la maladie soit incurable. La réduction de la perte de neurotransmetteurs à des stades précoces de la maladie de Parkinson offre de nouveaux espoirs dans le traitement de la maladie et de nouvelles perspectives quant aux thérapies de neuroprotection. Cette technologie permettrait également de diagnostiquer des patients avant que la maladie ne se déclare. Selon l’équipe du Technion, dirigée par les professeurs John Feinberg et Hossam Haick, le dépistage précoce aboutira certainement sur un traitement plus approprié et efficace. Techniquement, cela peut sembler très compliqué : 40 capteurs différents détectent à un niveau nanométrique différentes molécules marqueurs qui découvrent la maladie avec une précision qui élimine l’utilisation de moyens agressifs, invasifs, inconfortables et coûteux. La méthode promet également d’être plus rapide et moins chère et serait finalement utilisée dans le monde entier comme test standard pour la maladie de Parkinson."
Arte diffusera le 17 septembre 2022 à 23 h 30 « La maladie de Parkinson - La recherche avance » (Parkinson - Forschung bringt Hoffnung), documentaire de John A. Kantara.
« Médecins et chercheurs dressent un état des lieux des connaissances sur la maladie de Parkinson. Parallèlement, les malades témoignent d’un quotidien difficile, mais allégé par l’espoir de la découverte d’un traitement curatif. »
« Si les causes de cette pathologie neurologique dégénérative découverte au début du XIXe siècle ne sont pas encore entièrement connues – seul le rôle des produits phytosanitaires dans le développement de la maladie a été démontré –, les chercheurs européens tentent de mettre au point de nouvelles approches thérapeutiques. »
« La maladie de Parkinson - La recherche avance » de John A. Kantara
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Cependant, il est conseillé aux patients des séances de kinésithérapie, d'orthophonie, voire de danse ou de jeux électroniques. Et aux aidants de prendre le temps de se reposer.
« La maladie de Parkinson - La recherche avance »
« Dans le monde, le nombre de personnes souffrant de la maladie de Parkinson est estimé à 6 millions. »
« En Scandinavie, là où les progrès de la recherche sur la maladie de Parkinson sont les plus encourageants, le réalisateur, John Kantara, suit la neurologue Agnete Kirkeby et son équipe basés à Copenhague ».
« Depuis plus de dix ans, ces scientifiques tentent de développer une thérapie prometteuse qui consiste à remplacer les cellules nerveuses mortes à partir de cellules souches ».
« Leur méthode de recherche, qui part de cellules embryonnaires, pose néanmoins un certain nombre de problèmes éthiques. »
« Cette immersion captivante dans les rouages de la recherche fait le lien entre le quotidien de personnes malades et les avancées scientifiques. »
Allemagne, 2022, 52 minutes
Sur Arte les 17 septembre 2022 à 23 h 30, 06 octobre 2022 à 6 h 15
Visuels : © Gebrüder Beetz Filmproduktion
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