vendredi 3 avril 2020

James Tissot (1836-1902)


James Tissot (1836-1902) était un peintre réaliste, impressionniste et japoniste, graveur et caricaturiste pour Vanity Fair catholique français dont la carrière se déroule à Paris et à Londres. Ayant effectué trois pèlerinages en Terre Sainte, il a illustré la Bible. Arte diffusera le 5 avril 2020 « James Tissot - L'étoffe d'un peintre » (James Tissot - Maler der Bourgeoisie), passionnant documentaire réalisé par Pascale Bouhénic. « Portraitiste de la haute société, James Tissot (1836-1902) a saisi, derrière les mondanités, les mutations de son temps. À la faveur d’une exposition au musée d'Orsay, à Paris, une plongée dans l’œuvre multiforme d’un artiste insaisissable ».

Le Second Empire (1852-1870) 
« Jules Adler. Peintre du peuple » 
Édouard Moyse, peintre de la vie juive en Lorraine 
« James Tissot - L'étoffe d'un peintre » par Pascale Bouhénic 

Jacques-Joseph Tissot, dit James Tissot (1836-1902), est né dans une famille aisée catholique à Nantes. Son père travaille dans le commerce des draperies. Sa mère modiste tient une chapellerie.

Il était un peintre influencé par le japonisme, graveur et caricaturiste pour Vanity Fair français dont la carrière se déroule à Paris et à Londres. 

Magnifiant l'élégance féminine - James Tissot et Charles Frederick Worth (1825-1895), couturier et « un des fondateurs de la haute couture Parisienne » s'influencent -, sublimant les étoffes somptueuses des robes, il peint l'élite parisienne, aristocratique et bourgeoise enrichie par l'essor industriel, sous le Second Empire et la IIIe République, ainsi que son homologue britannique victorienne durant son exil à Londres pendant leurs loisirs ou dans leurs intérieurs raffinés.

Après avoir peuplé ses toiles de femmes dans leur vie quotidienne, il s'oriente dès 1888 vers des sujets Bibliques.

Arte diffusera le 5 avril 2020 « James Tissot - L'étoffe d'un peintre » (James Tissot - Maler der Bourgeoisie), passionnant documentaire réalisé par Pascale Bouhenic. « Portraitiste de la haute société, James Tissot (1836-1902) a saisi, derrière les mondanités, les mutations de son temps. À la faveur d’une exposition au musée d'Orsay, à Paris, une plongée dans l’œuvre multiforme d’un artiste insaisissable ».

Ami de Degas qui le peint, « rattaché par ses deux parents à l’industrie naissante du vêtement au XIXe siècle,  le peintre se passionne pour la mode contemporaine, les costumes anciens, la mode exotique. A Londres, où Tissot passera dix ans de sa vie, il observera la société britannique avec malice. Changeant de style sans arrêt, tour à tour impressionniste, réaliste, ou préraphaélite, il provoquera le trouble chez ses contemporains  et restera inclassable, et sera méprisé par l’histoire de l’art. »

« Pourtant aujourd’hui on redécouvre ses œuvres : trois cents tableaux produits pendant quarante ans d’activité, quatre-vingt-dix eaux fortes, pointes sèches, gravures, sculptures, émaux, caricatures, et illustrations. Et on ne peut manquer d’être saisi par la variété des techniques, et par le goût du détail qui font de lui un époustouflant chroniqueur de son temps.

« S’il a renié son prénom fleurant bon la bourgeoisie provinciale du XIXe siècle pour succomber à l’anglomanie de son époque, James Tissot, né Jacques-Joseph Tissot en 1836, a conservé de son enfance nantaise une inclination pour la religion, les ambiances portuaires et les tissus – son père est marchand de soie, sa mère, modiste ». 

« Formé aux Beaux-arts de Paris et maître des étoffes – des costumes médiévaux aux kimonos japonais –, il devient le peintre fétiche de l’élite du Second Empire suite à son "Portrait de Mlle L. L." (1864), à la silhouette furieusement à la mode » - caraco rouge, à l'espagnol - et influencé par Ingres, si admiré et "dont la femme était modiste comme la mère de Tissot". 

« Si certaines de ses toiles fraient alors avec l’impressionnisme, cet admirateur d’Ingres et ami de Degas reste attaché à la figure humaine, plus rémunératrice ». 

« Après la guerre franco-prussienne, pendant laquelle il participe à la défense de Paris et croque les combats pour le "Morning Post", Tissot rejoint l’Angleterre en mai 1871 ». 

« La bonne société victorienne défile sous ses pinceaux discrètement ironiques et l’argent coule à flots, lui laissant le loisir de capturer des scènes plus triviales pêchées dans le port de Londres ». 

« Bientôt, les traits délicats de Kathleen Newton, divorcée irlandaise et mère de deux enfants, colonisent son œuvre ». James Tissot "sait comment scénariser la réalité".

« Après la disparition de sa compagne, en 1882, le peintre regagne la France, où il se consacre au cycle "La femme à Paris", à des sujets mystiques ou à des illustrations de la Bible, nourries de ses voyages en Palestine ». Non, en Eretz Israël.alors dans l'empire Ottoman

Pour sa série de quinze tableaux intitulée La Femme à Paris, James Tissot demande à des écrivains naturalistes célèbres d'écrire des textes pour accompagner ses oeuvres. Sa série picturale est mal reçue par la critique.

Pendant qu'il effectue des recherches pour un tableau de sa série La Femme à Paris, James Tissot "a une vision dans l'église Saint-Sulpice", et il était passionné par le mysticisme et les expériences de mysticisme. Dans l'une d'elles, il "a cru voir apparaître le fantôme de Kathleen Newton", sa chère disparue et muse.

James Tissot se rend par trois pèlerinages (1886, 1889, 1896) en "Terre Sainte pour illustrer sa Bible". Soucieux de réalisme, ému, il écrit : à Jérusalem, "j'ai bien ressenti en débarquant l'émotion de mon premier séjour quand j'ai mis le pied à Jaffa sur le sol de cette vieille Judée".

Dans son article "A fancy Frenchman’s Jewish Jesus" (Un Jésus juif d'un Français raffiné), Times of Israel, 28 décembre 2015, Erik Ross, prêtre dominicain, longtemps actif dans le dialogue judéo-chrétien, a souligné combien James Tissot a dessiné des oeuvres réalistes, au plus près de la psychologie des personnages bibliques, sémites :
 "In reaction to the Third Republic, a Catholic revival was sweeping France. Huysmans would soon convert. Thérèse Martin would climb Mount Carmel. Lagrange was active in biblical sciences, building a monastery in Jerusalem. Everyone was reading Chateaubriand’s work from three generations before, Le Génie du christianisme.
That genius touched James Tissot. You can see the record in paint: the Spirit moved on Tissot’s canvasses and chiffon moved out. (...)
These are from a series he called “The Life of Christ.” There’s no idealized, abstracted superhero Jesus here... These are Semitic paintings — if paintings of deity can be called Semitic.
God so oriental? So dusty? So ethnic? Yup.(...)
And the people in these images are real. They’re (nearly) anthropologically correct. Look at Mary’s betrothal to Joseph. An Israeli might think this was a Yemenite wedding.
Tissot gives us a Hebrew Mary and Joseph and a very Jewish Jesus.
We learn again: the Jesus we call Christ was born on the fringes of the Roman Empire to a poor couple with an unfashionable monotheistic religion. God came to us in a particular time in a narrow little place on the ledge of the Levant. This is the real Jesus."
All of this beauty is laden with theological meaning for Catholics. It’s a message that heals us of toxic fantasies in which Jesus is something other than a Jew."
En 1897, ses 350 dessins aquarellés sont reproduits en deux volumes. Un énorme succès commercial qui le consacre comme illustrateur. Ses oeuvres représentant des scènes de la Bible hébraïque se trouvent au Jewish Museum de New York.

« Étayé par les éclairages des quatre commissaires de l’exposition "James Tissot, l’ambigu moderne", présentée du 24 mars au 19 juillet 2020 au musée d’Orsay, à Paris, cet élégant portrait dévoile la richesse et la complexité d’un artiste aux passions changeantes, qui fut bien plus qu’un peintre de la mode ».

« Un portrait de ce délicieux peintre de la mode et des apparences, portraitiste de la bonne société sous le Second Empire, longtemps dédaigné par l’histoire de l’art. Ce documentaire montre un artiste riche et complexe, chez qui la superficialité devient le révélateur de la vie sociale et de ses codes ».

"James Tissot. L'ambigu moderne"
Après le Fine Arts Museum de San Francisco (10 octobre 2019-9 février 2020), le musée d'Orsay devait présenter l'exposition "James Tissot. L'ambigu moderne" (24 mars - 19 juillet 2020). Les commissaires en sont Marine Kisiel, conservatrice au musée d'Orsay, Melissa E. Buron, Director, Art Division at the Fine Arts Museums of San Francisco, Paul Perrin, conservateur au musée d'Orsay, et Cyrille Sciama, directeur général du musée des impressionnismes Giverny.

"Né à Nantes, formé à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris et ayant mené carrière des deux côtés de la Manche, Jacques Joseph Tissot, est un artiste majeur de la seconde moitié du XIXe siècle, à la fois ambigu et fascinant. S'il est très régulièrement représenté dans les expositions dédiées à cette période, cette rétrospective est la première qui lui est consacrée à Paris depuis celle organisée au Petit Palais en 1985."

"A la fin des années 1850, Tissot fait ses premières armes dans la capitale où sa passion pour l'art japonais comme ses relations avec les cercles les plus influents nourrissent sa peinture. Dans le creuset parisien, à une époque où la modernité théorisée par Baudelaire trouve son expression sous le pinceau de Whisler, Manet ou Degas, Tissot et son esprit dandy sont appréciés par la société mondaine."

"Après la guerre de 1870 et la Commune de Paris, il s'installe à Londres et poursuit une carrière en vue qui le voit naviguer dans les meilleures sphères."

"Peu à peu, son oeuvre se concentre sur la figure radieuse puis déclinante de sa compagne Kathleen Newton, incessamment présente dans ses tableaux. La mort de cette dernière en 1882 scelle le retour en France de Tissot."

"Sa carrière se poursuit dans la description des déclinaisons multiples de la Parisienne, objet d’un grand cycle (La Femme à Paris), et les explorations de sujets mystiques et religieux, avec le cycle du Fils prodigue et les centaines d'illustrations de la Bible, qui rendront l'artiste immensément célèbre au tournant du XIXe au XXe siècle."

"Centrée sur la figure de James Tissot, veillant à ancrer l'art de ce peintre dans le contexte artistique et social de son temps, cette exposition présente les grandes réussites d'un artiste aux images souvent iconiques, et ses recherches les plus audacieuses".

"Elle explore également la fabrique de son oeuvre : les thèmes qui lui sont chers et leurs variations, mais également sa volonté de s'exprimer dans des techniques variées, telles que l'estampe, la photographie ou l'émail cloisonné, en sus de la peinture."

"James Tissot: Fashion & Faith"
Le Fine Arts Museum de San Francisco a présenté l'exposition itinérante "James Tissot: Fashion & Faith" (10 octobre 2019-9 février 2020). 

“A painting by Mr. [James] Tissot will be enough for the archeologists of the future to reconstruct our era.” (Un tableau de M. [James] Tissot suffira aux archéologues du futur pour reconstruire notre ère)  — Élie Roy, “Salon de 1869,” L’Artiste 40 (July 1869).

Bel éloge.

"James Tissot (1836–1902) was one of the most celebrated French artists during the 19th century, yet he is less known than many of his contemporaries today. Presenting new scholarship on the artist’s oeuvre, technique, and remarkable life, James Tissot: Fashion & Faith provides a critical reassessment of Tissot through a 21st-century lens. The exhibition, co-organized by the Fine Arts Museums of San Francisco and the Musées d’Orsay et de l’Orangerie, Paris, includes approximately 60 paintings in addition to drawings, prints, photographs, and cloisonné enamels, demonstrating the breadth of the artist’s skills. The presentation at the Legion of Honor is the first major international exhibition on Tissot in two decades and the first ever on the West Coast of the United States."
“The work of James Tissot provides a fascinating lens onto society at the dawn of the modern era. Long recognized as a keen observer of contemporary life and fashion, this exhibition brings new light to his narrative strengths and his skill in portraying the emotional and spiritual undercurrents that exist below surface appearances,” states Thomas P. Campbell, Director and CEO of the Fine Arts Museums of San Francisco. “Continuing the Fine Arts Museums’ tradition of contributing original scholarship around key works in our collection, we are thrilled to introduce the perspective of this enigmatic, prolific artist in the first exhibition of his work to take place on the West Coast.”
"Tissot’s works have been highly sought after for US collections, and, as such, James Tissot: Fashion & Faith draws from the rich holdings of the Fine Arts Museums of San Francisco; the J. Paul Getty Museum, Los Angeles; the National Gallery of Art, Washington, DC; and numerous private collections, in addition to private and public collections throughout Europe and Canada, including those of Tate, London; the Musées d’Orsay et de l’Orangerie; the Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris; the Musée d’Arts de Nantes; the National Gallery of Canada, Ottawa; and the Musée des Beaux-Arts de Montréal. In addition, new findings on Tissot’s materials and painting technique—resulting from an extensive, unprecedented study of Tissot paintings and led by the paintings conservation department at the Fine Arts Museums—are revealed in the exhibition. The study was undertaken in collaboration with the Northwestern University/ Art Institute of Chicago Center for Scientific Studies in the Arts (NU-ACCESS) and the Centre for Research and Restoration of the Museums of France."

"Arranged chrono-thematically, James Tissot: Fashion & Faith will trace the extraordinary turns of the artist’s life, as he consistently defied traditional conventions, both professionally and personally. A Frenchman who started out painting medievalized scenes from history and literature, Tissot maintained a complicated friendship with mentee Edgar Degas, went on to adopt an Anglicized version of his name; Jacques, and spent a decade as an expatriate in London, immersing himself in and chronicling modern society. For a time, he ventured into a love affair with the young divorcée Kathleen Newton, who became his model and muse, but, after her tragic premature death, he returned to Paris and spent long periods of productive retreat at his family estate in the French countryside, nurturing a growing, deep commitment to religion."

"Tissot’s career spanned the English Channel, garnering commercial and critical success both in London and Paris. Though invited by Degas to exhibit with the Impressionists, Tissot declined. He turned to social events and balls, painting metropolitan life with great attention to detail, humor, and pathos. Upon close study, even his most ebullient society pictures reveal rich and complex commentary on Belle Époque culture, religion, fashion, and politics. The exhibition will include many key modern-life works from his time in London and Paris, such as The Ball on Shipboard (1874), London Visitors (ca. 1874), Holyday (also known as The Picnic; 1876), The Prodigal Son in Modern Life suite (1882), and examples from the La Femme à Paris series (1883–1885)."

James Tissot was technically gifted across a variety of media and he experimented with major trends in art, including Aestheticism and Japonisme, yet his work defies classification and traditional labels,” notes Melissa Buron, exhibition curator and Director of the Art Division at the Fine Arts Museums of San Francisco. “For the past few years, my colleagues and I have been on the trail of Tissot, re-examining works and uncovering previously unpublished information that provides insight into his career, including his sales notebook (carnet de ventes) and hundreds of photographs. Drawing from our findings, James Tissot: Fashion & Faith  provides new perspectives on where and how Tissot should be considered in the 19th-century canon.”

"As was popular during the late 19th century, Tissot dabbled in mysticism and attended Spiritualist séances. His famous mezzotint from the Fine Arts Museums’ collection, The Apparition (1885), depicts the ghost of Kathleen Newton with a spirit guide as they reportedly appeared to Tissot during a séance. This work and the painting on which it is based—long thought to be lost or destroyed until it was rediscovered in the course of researching this project—are both on view in the exhibition."

"Though less is known about the last two decades of Tissot’s life, new scholarship has recently shed light on the final 20 years of his career. During that time, he made three trips to the Holy Land and produced hundreds of watercolors to illustrate the Bible. Wildly popular during Tissot’s lifetime, these religious images became known as the “Tissot Bible” and have since influenced filmmakers from D. W. Griffith (Intolerance, 1916) to William Wyler (Ben-Hur, 1959), as well as Steven Spielberg and George Lucas (Raiders of the Lost Ark, 1981). A selection of biblical watercolors have been lent to the exhibition from the Brooklyn Museum and the Jewish Museum, New York."

"Tissot also utilized the relatively new medium of photography by painting from photographs and recording many of his works as well as his home, family, and friends in carefully arranged albums. Photographs from the Fine Arts Museums’ collection in the exhibition, along with recently discovered, never-before-published photographs and a sales notebook published for the first time in the exhibition catalogue, provide a window into Tissot’s life and career, rendering him an artist worthy of reexamination in the 21st century."


"James Tissot: Fashion & Faith is on view at the Legion of Honor from October 12, 2019, through February 9, 2020. The exhibition is organized by Melissa Buron, Director of the Art Division at the Fine Arts Museums of San Francisco, and Paul Perrin and Marine Kisiel, Curators of Paintings at the Musées d’Orsay et de l’Orangerie, Paris, where the exhibition will be on view from March 23 through July 19, 2020, and Cyrille Sciama, Director of Musée des Impressionnismes Giverny."

"James Tissot: Fashion & Faith is accompanied by a 300-page catalogue, published in collaboration with DelMonico Books / Prestel. Edited by Melissa Buron, the lavishly illustrated volume spans Tissot’s life and career from his early period in Nantes to his later years when he made hundreds of religious illustrations. The catalogue also includes essays that introduce new scholarship and redefine Tissot’s life and career."

"James Tissot (French, 1836–1902) was one of the most intriguing artists of his era. Though invited by Edgar Degas to exhibit with the Impressionist circle, Tissot instead garnered exceptional critical and commercial success on his own in London and Paris, securing his international reputation. While he is best known for his keen observations of society life and fashion, Tissot also made hundreds of spiritual and religious works that have since provided visual motifs for artists and filmmakers working to this day. Rendered with incredible detail, his compositions offer layers of meaning to lend rich insights into the vibrant culture of fin-de-siècle Europe."

"James Tissot—the first extensive monographic volume on the artist to be produced in more than twenty years—provides new perspectives on his oeuvre and reexamines his place in the canon of late nineteenth-century art. His achievements are contextualized in nearly twenty original scholarly essays that address the artist today, alongside more than 150 lavish reproductions of his most important creations. This catalogue also features recently rediscovered archival material, including previously unknown compositions selected from a photograph album of paintings made by the artist, and his personal sales notebook, which has been transcribed and annotated here for the first time. A robust chronology, a conservation study of his materials and techniques, and a group of photographs taken at his château in Buillon, France, round out this volume to provide a dynamic portrait of an artist who is prime for reconsideration in the twenty-first century."

This exhibition "is organized by the Fine Arts Museums of San Francisco and the Musées d’Orsay et de l’Orangerie, Paris. Presenting Sponsors: John A. and Cynthia Fry Gunn, Robert G. and Sue Douthit O’Donnell, Barbro and Bernard Osher, Denise Littlefield Sobel, and Diane B. Wilsey. Major Support: Gladyne Kenderdine Mitchell and Barbara A. Wolfe. Significant Support: The Diana Dollar Knowles Foundation, The Diana Dollar Knowles Fund and Carole McNeil. Generous Support: Lucy Young Hamilton and David A. Wollenberg. Additional support provided by Sandra and Paul Bessières, Marion Moore Cope, George and Leslie Hume, Michael and Dorothy Leung, and Christina and Barry Ongerth. Scientific analyses were performed by the Northwestern University / Art Institute of Chicago Center for Scientific Studies in the Arts and made possible by the generous support of the Andrew W. Mellon Foundation. The exhibition is supported by an indemnity from the Federal Council on the Arts and the Humanities."

"The Fine Arts Museums of San Francisco, comprising the de Young in Golden Gate Park and the Legion of Honor in Lincoln Park, are the largest public arts institution in San Francisco. The Legion of Honor was inspired by the French pavilion at San Francisco’s Panama-Pacific International Exposition of 1915 and, like that structure, was modeled after the neoclassical Palais de la Légion d’Honneur, in Paris. The museum, designed by George Applegarth, opened in 1924 on a bluff in Lincoln Park overlooking the Golden Gate. It offers unique insight into the art historical, political, and social movements of the previous 4,000 years of human history, with holdings including ancient art from the Mediterranean basin; European painting, sculpture, and decorative arts; and the largest collection of works on paper in the American West."


« James Tissot - L'étoffe d'un peintre » par Pascale Bouhénic 
France, Cinétévé, 2019, 53 min
Sur Arte le 5 avril 2020 à 17 h 55
Disponible du 29/03/2020 au 03/06/2020
Visuels :
James Tissot au château de Buillon
© Collection privée
James Tissot au château de Buillon
© Collection privée
" Portrait de Mlle L.L..." , dit aussi " Jeune fille en veste rouge" , huile sur toile de James Tissot
© Hervé Lewandowski / Dist- RMN
Portrait du marquis et de la marquise Miramon et de leur enfants, huile sur toile de James Tissot
© Herve Lewandowski / Dist - RM
Château de Buillon; James Tissot posant devant
© Collection privée

Du 10 octobre 2019 au 9 février 2020
Au Fine Arts Museum de San Francisco 
50 Hagiwara Tea Garden Dr, San Francisco, CA 94118, États-Unis
Tel.: +1 415-750-3600
Visuels :
James Tissot, "Hide and Seek," ca. 1877. Oil on panel, 30 x 23.75 in. (73.4 x 53.9 cm). National Gallery of Art, Washington DC, Chester Dale Fund 1978.47.1
Image provided courtesy of the Fine Arts Museums of San Francisco

James Tissot, "Self Portrait," ca. 1865. Oil on panel, 19 5/8 x 11 7/8 in. (49.8 x 30.2 cm). Fine Arts Museums of San Francisco, Museum purchase, Mildred Anna Williams Collection, 1961.16
Image courtesy of the Fine Arts Museums of San Francisco

James Tissot, French, 1836–1902
La Femme à Paris: The Bridesmaid, ca. 1883-1885. Oil on canvas, 50 x 40 in. (147.3 x 101.6 cm). Leeds Museums and Galleries, LEEAG.PA.1897.0015.
Image provided courtesy of the Fine Arts Museums of San Francisco

James Tissot, French, 1836–1902
La Femme à Paris: Ladies of the Chariots, ca. 1883-1885. Oil on canvas, 57.5 x 39.625 in. (146.1 x 100.7 cm). Museum of Art, Rhode Island School of Design, Providence (RISD), 58.186
Image provided courtesy of the Fine Arts Museums of San Francisco

James Tissot (1836-1902). "le départ de l'enfant prodigue". Huile sur toile. 1863. Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Petit Palais.
Image provided courtesy of the Fine Arts Museums of San Francisco

James Tissot, "The Ball on Shipboard," ca. 1874. Oil on canvas, 33.125 x 51 in. (84.1 x 129.5 cm). Tate Britain
Image courtesy of the Fine Arts Museums of San Francisco

James Tissot
"October" , 1877
Oil on canvas
Image: 85 x 42.8 in. (216 x 108.7 cm)
Frame:97 x 54.5 in. (246.50 x 138.5 cm)
The Montreal Museum of Fine Arts, gift of Lord Strathcona and family 1927.410
Photo MMFA, Brian Merrett
Image provided courtesy of the Fine Arts Museums of San Francisco

James Tissot, French, 1836–1902
"L'Apparition Médiunimique" (The Apparition), 1885
Mezzotint
25.375 x 19.375 in. (64.45 x 49.21 cm)
Fine Arts Museums of San Francisco
2001.26
Image provided courtesy of the Fine Arts Museums of San Francisco

James Tissot, French, 1836–1902
Moses and Joshua in the Tabernacle , c. 1896-1902
Gouache on board
7 3/8 x 8 13/16 in. (18.7 x 22.5 cm)
The Jewish Museum
X1952-208
Image courtesy the Jewish Museum
Image provided courtesy of the Fine Arts Museums of San Francisco

James Tissot, French, 1836–1902
"Holyday" (The Picnic) , ca. 1876.
Oil on canvas
Image: 30 x 39 in. (76.2 x 99.4 cm)
Frame: x in. (92.5 x 118.5 cm)
Tate
Image provided courtesy of the Fine Arts Museums of San Francisco

James Tissot, French, 1836–1902
On the Thames, ca.1876
Oil on canvas
Image: 28.5 x 46.5 in. (74.8 x 118 cm)
The Hepworth Wakefield
Image provided courtesy of the Fine Arts Museums of San Francisco

James Tissot, "La Femme à Paris: The Artists' Wives," 1885. Oil on canvas, 57.5 x 40 in. (146.1 x 101.6 cm). Chrysler Museum of Art, Norfolk, 81.153
Image provided courtesy of the Fine Arts Museums of San Francisco

James Tissot, "Portrait of the Marquise de Miramon, née, Thérèse Feuillant," 1866. Oil on canvas, 50.5625 x 29.9375 in. (128.3 x 77.2 cm). The J. Paul Getty Museum, Los Angeles, 2007.7
Image provided courtesy of the Fine Arts Museums of San Francisco

James Tissot, French, 1836-1902; London Visitors; about 1874;
Toledo Museum of Art; 1951.409; oil on canvas;H: 63 in. (160 cm); W: 45 in. (114.2 cm)
Image provided courtesy of the Fine Arts Museums of San Francisco
James Tissot, "La Femme à Paris: The Shop Girl," 1883–1885. Oil on canvas, 57 1/2 x 40 in. (146.1 x 101.6 cm). Art Gallery of Ontario, Toronto, Gift from Corporations’ Subscription Fund, 1968. Bridgman Images.
Image provided courtesy of the Fine Arts Museums of San Francisco

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