dimanche 8 janvier 2023

Mahmoud Darwich (1941-2008)


Mahmoud Darwich (
1941-2008) était un poète "palestinien" engagé dans le projet génocidaire visant Israël, auteur d’un poème en hommage à « Mohamed al Dura » et édité en France par Actes Sud, Les Editions de minuit et Gallimard. Arte diffusera le 10 janvier 2023 à 17 h 25, dans le cadre d'« Invitation au voyage » (Stadt Land Kunst), « La Palestine de Mahmoud Darwich » (Palästina) de Fabrice Michelin.

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Né à à Al-Birwa, près d'Akko (Saint-Jean d'Acre, alors en Palestine mandataire) dans une famille musulmane sunnite de propriétaires terriens, Mahmoud Darwich (1941-2008) fuit avec sa famille l'Etat d'Israël naissant en 1948 pour le Liban, et y revient en 1949.

En 1960, paraît "Asafir bila ajniha" (Oiseaux sans ailes), son premier recueil de poèmes. L'année suivante, l'auteur devient membre du Maki, parti communiste israélien. Ses écrits, articles et poèmes, politisés, lui valent des arrestations et des emprisonnements. En 1964, son recueil Rameaux d'olivier (Awraq Al-zaytun) lui assure la célébrité mondiale comme "voix de la résistance palestinienne". 

En 1971, il se rend à Moscou avec un visa d'étudiant. Il disparaît durant un an. Il dirige des revues au Caire (Egypte) et à Beyrouth (Liban).

Président de l'Union des écrivains palestiniens, Mahmoud Darwich a dirigé la revue littéraire arabe, Al-Karmel, qu'il avait fondée. 

Membre du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), il s'oppose aux accords d'Oslo et quitte l'organisation en 1993. 

Il vit à Paris, et se rend en Israël pour voir sa mère, puis s'installe à Ramallah.

Mahmoud Darwich
 
était un poète "palestinien" engagé dans le projet génocidaire visant Israël, auteur d’un poème en hommage à « Mohamed al Dura » et édité en France par Actes Sud, Les Editions de minuit et Gallimard. 

En mars 2000, Yossi Sarid, ministre israélien de l'Éducation, a souhaité que des poèmes de Mahmoud Darwich soient inclus dans les programmes scolaires israéliens. Il a essuyé le refus du Premier ministre Ehud Barak : « Israël n'est pas prêt ».

Certains poèmes ont été mis en musique et chantés par Marcel Khalifé et Le Trio Joubran.

Il est décédé à Houston (États-Unis) des suites d'une opération chirurgicale. L'Autorité palestinienne lui a accordé des obsèques "nationales" en présence de Mahmoud Abbas (Abu Mazen).

En 2016, l'anthologie La Terre nous est étroite figurait aux programmes des sessions 2017 et 2018 de l'agrégation de Lettres modernes, sous le thème de Littérature comparée "Formes de l'action poétique", avec René Char et Federico García Lorca.

Mahmoud Darwich a été distingué en particulier par le Prix Lénine pour la paix (1983) de l'URSS, et le Prix Prince Claus (2004). Il était Commandeur l'Ordre du mérite des arts et lettres (1997).

« Les Exils de Mahmoud Darwich »
L’Institut du monde arabe (IMA) propose « Les Exils de Mahmoud Darwich ». Un « festival pluridisciplinaire en hommage à Mahmoud Darwich », « voix majeure de la poésie palestinienne, disparu il y a dix ans, le 9 août 2008 ». Un poète engagé dans le projet génocidaire visant Israël, auteur d’un poème en hommage à « Mohamed al Dura » et édité en France par Actes Sud, Les Editions de minuit et Gallimard. 

« Théâtre, musique, cinéma, débats & rencontres, performances... Cinq jours durant, des artistes issus de différentes disciplines témoigneront à l’Institut du monde arabe (IMA) de la source d’inspiration et de découvertes qu’est pour eux Mahmoud Darwich » (1941-2008). Des manifestations avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Chaire Mahmoud Darwich.

Mahmoud Darwich « avait été surnommé « Le poète de la Palestine », « Le poète de la résistance ». Mais il disait pourtant : « Je n’ai nullement cherché à devenir, ou à rester, un symbole de quoi que ce soit. J’aimerais au contraire qu’on me libère de cette charge très lourde. » Car Mahmoud Darwich (1941-2008) fut, tout simplement, l’un des plus grands poètes contemporains de langue arabe, et l’un des plus traduits ». En France, ses livres ont été publiés par de prestigieuses maisons d’éditions : édité en France par Actes Sud, Les Editions de minuit et Gallimard.

Mahmoud Darwich naît en 1941 à « Birwa, près de Saint-Jean-d’Acre en Palestine » mandataire, soit en Eretz Israël.

En 1948, lors de la guerre d’Indépendance d’Israël, son village peuplé de plus d’un millier de musulmans et d’une minorité chrétienne est abandonné par une grande partie de ses habitants. Il est le siège d’intenses combats au cours desquels les villageois coopèrent avec les combattants Arabes. Lors des batailles, Birwa est quasi-entièrement « détruit par les sionistes et sa famille se réfugie au Liban ». Le mot « Israéliens » semble banni par l’IMA au profit d’un terme ambivalent, non dénué dans le camp arabe d’une connotation négative.

Mahmoud Darwich revient « clandestinement en Palestine » - donc, pour l’IMA, la « Palestine » est l’Etat d’Israël » - « où il poursuit ses études » à Haïfa « avant d’entamer une carrière de journaliste et de publier ses premiers poèmes (Oiseaux sans ailes, 1960) ». 

« Son militantisme au sein du parti communiste israélien lui vaut maints emprisonnements et une longue assignation à résidence à Haïfa (Israël) jusqu’en 1970 ».

L’IMA occulte des faits. Mahmoud Darwich va à Moscou pour étudier l'économie politique ». Aucune information sur ses activités dès 1971. 

Mahmoud Darwich réapparait « au Caire, puis à Beyrouth » en 1973 : il occupe un poste de direction au magazine mensuel Shu'un Filistiniyya (Les affaires palestiniennes) et de rédacteur en chef au Centre de recherche palestinien de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) – visant l’éradication d’Israël - dont il est membre. En 1981, Mahmoud Darwich fonde le journal littéraire Al-Karmel et en assure la rédaction en chef.

Lors de la Première guerre israélienne au Liban contre l’OLP, il fuit au Caire, à « Tunis, Paris, avant de s’établir à Ramallah. 

1988. Mahmoud Darwich écrit dans son poème intitulé « En traversant les mots passants » : 
« Alors quittez notre Terre
Nos rivages, notre mer
Notre blé, notre sel, notre blessure. »
Scandale ! Mahmoud Darwich avait révélé publiquement, en langue arabe, le projet génocidaire « palestinien ». Débat houleux à la Knesset. Mahmoud Darwich allègue alors avoir voulu désigner par « notre terre » les territoires disputés.

Refusant les accords d’Oslo (1993), il quitte l’OLP.

Lors du déclenchement de l’Intifada II par l’Autorité palestinienne dirigée par Yasser Arafat, il compose un poème à la mémoire de « Mohamed al Dura ».

« Dans « Ne t’excuse pas », un de ses derniers recueils, il nous invitait à partager ses rêves, ses espoirs, ses illusions et sa quête d’amour ».

« La Palestine de Mahmoud Darwich » 
Arte diffusera le 10 janvier 2023 à 17 h 25, dans le cadre d'« Invitation au voyage » (Stadt Land Kunst), « La Palestine de Mahmoud Darwich » (Palästina), reportage partial de Fabrice Michelin.

« Invitation au voyage » (Stadt Land Kunst) est le « Le magazine de l'évasion culturelle ». « Du lundi au vendredi à 18h10, Linda Lorin nous entraîne autour du monde à la découverte de lieux qui ont inspiré des artistes, de cités et de cultures uniques et nous invite dans les cuisines et les restaurants du monde entier. Linda Lorin nous emmène à la découverte de notre patrimoine artistique, culturel et naturel. Le samedi à 16h35, "Invitation au voyage spécial" propose une escapade à la découverte d'une ville, d'une région ou d'un pays. » Darwich a donné une voix à "un peuple qui attend de voir son Etat reconnu", annonce Linda Lorin. Le reste est à l'avenant : la reprise de la propagande palestinienne anti-israélienne : nombre de "réfugiés palestiniens" surévalué, Arabes "citoyens arabes de seconde zone", etc.

« La Palestine de Mahmoud Darwich ». La Palestine mandataire ? « Mahmoud Darwich a mis en rimes un demi-siècle de souffrance palestinienne". Quelle souffrance ? Le fait de vivre dans un Etat Juif ? "Par la seule force des mots, il réussit à faire exister sa terre pour les lecteurs du monde entier. Lorsqu’il est encore enfant, il en est chassé avec sa famille par l’armée israélienne". Non, sa famille a choisi, en écoutant les directives médiatisées de dirigeants arabes de fuir l'Etat d'Israël naissant après la fin du mandat britannique sur la "Palestine". Ils ont refusé le plan de partage onusien de la Palestine mandataire. "Cette Palestine, qu’il cherche à retrouver durant toute sa vie, hante l’ensemble de son œuvre. Une œuvre imprégnée d’un esprit de résistance, à l’exemple de ses recueils les plus célèbres : Une mémoire pour l’oubli ou Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude. » Résistance ou djihad ?

Le "clin d'oeil" suivant ce reportage, où aucun Israélien n'est interviewé, est consacré à Jéricho, et aux trompettes qui ont fait cédé les murailles selon "l'Ancien Testament"... 



« La Palestine de Mahmoud Darwich » de Fabrice Micheli
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Pays :
France, 2023, 46 min
Sur Arte le 10 janvier 2023 à 17 h 25
Disponible du 17/11/2022 au 09/04/2023
Visuel : © Elephant Doc

Du 19 au 23 septembre 2018

A l’Institut du monde arabe
1 rue des Fossés Saint Bernard - Place Mohammed-V. 75005 Paris
Tél. : + 33 (0)1 40 51 38 38
Mardi - vendredi : 10h - 18h / Samedi, dimanche et jours fériés : 10h - 19h


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Les citations sont de l'IMA et d'Arte. Cet article a été publié le 20 septembre 2018.

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