mardi 20 avril 2021

Le chaos libyen


La Libye est constituée de trois régions : la Tripolitaine, le Fezzan et la Cyrénaïque. Implantés depuis des millénaires, les Juifs ont du le quitter, essentiellement des années 1940 aux années 1970. Un Etat Judenrein plongé dans le chaos depuis l'intervention militaire en 2011 sous l'égide de l'ONU de puissances occidentales, dont la France : trafics (êtres humains, armes, drogues, pétrole), attentats de l'Etat islamique (ISIS ou ISIL) ou Daech... Arte diffusera le 20 avril 2021 "Où sont les milliards de Kadhafi ?" de Misha Wessel et Thomas Blom.

Ancienne colonie italienne dès 1911, placée en 1947 sous administrations française et britannique, le royaume fédéral de Libye proclame son indépendance en 1951 sous les auspices de l’ONU (Organisation des Nations unies). 

La création utopique d’un Etat-nation appliqué sur des régions habitées par des tribus musulmanes au comportement clanique et se reconnaissant dans l’oumma. Une utopie affectant aussi la "Palestine".

La Libye est constituée de trois régions : la Tripolitaine, le Fezzan et la Cyrénaïque.

La Libye est constituée de trois régions : la Tripolitaine, le Fezzan et la Cyrénaïque. 

Implantés depuis des millénaires, les Juifs ont du le quitter, essentiellement des années 1940 aux années 1970. 

Un Etat Judenrein plongé dans le chaos depuis l'intervention militaire en 2011, sous l'égide de l'ONU (Organisation des Nations unies), de puissances occidentales, dont la France : trafics (êtres humains, armes, drogues, pétrole), attentats de l'Etat islamique (ISIS ou ISIL) ou Daech... 

Juifs
Les Juifs vivaient en Libye depuis plus de 2 000 ans.

Sous domination islamique, ils ont été soumis au statut cruel et déshumanisant de la dhimmitude.

L'Empire ottoman s'efforce de l'alléger vers 1850.

En 1890, l'Alliance israélite universelle (AIU) s'implante en Libye en ouvrant une école.

La colonisation italienne a permis à la communauté juive de devenir florissante..

Vers 1939, les lois antisémites du régime fasciste italien ont visé aussi les Juifs en Libye.

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les Juifs subissent l'alliance entre les fascistes et les nazis. Environ 2 000 Juifs ont été contraints de rejoindre des camps de travail en traversant le désert. Un cinquième a péri.

En 1941, les Allemands ont occupé la Libye.

Les Juifs de Cyrénaïque ont été internés dans le camp de Giado, à 250 km de Tripoli. Les conditions de vie dans ce camp étaient horribles. En 1943, les troupes britanniques ont libéré le camp.

L'Armée militaire britannique était accompagnée de soldats juifs de la Palestine mandataire. Ce qui a impressionné vivement les Juifs libyens.

De février à mai 1944, les Juifs détenteurs de nationalités étrangères et expulsés de Tripoli ainsi que certains originaires de Benghazi ont été déportés au camp de Bergen-Belsen, tandis que la plupart des Juifs étrangers contraints de quitter Benghazi ont été déportés au camp d'Innsbruck-Reichenau situé en Autriche et lié au camp de Dachau.

 Shmuel Trigano a établi une chronologie qui présente maints points communs avec celle des autres pays Arabes, de la Turquie, de l'Iran à l'égard de leurs Juifs :
"Janvier 1945 : Émeutes anti-juives, pillage des quartiers juifs de Tripoli (60% des biens juifs détruits, 135 morts). Les militaires complices. Évacuation forcée des Juifs. Détention provisoire des Juifs de la Hara à Tripoli et à Benghazi.
1948 : Émeutes".
A la fin des années 1940, vivaient 40 000 Juifs en Libye.
"12 juin 1951, loi sur la nationalité (art 11, clause 27) :
- Les non-musulmans sont astreints à un statut personnel régi par leur tribunaux (rabbiniques), à l’instar des dhimmis de l’époque pré-moderne.
- Les Juifs ne sont pas autorisés à voter et à occuper une fonction politique.
La loi sur la nationalité dispose aussi que les Juifs n’ont pas droit à des passeports ou au certificat de nationalité libyenne mais à des documents de voyage dont le renouvellement, à expiration, n’est pas automatique.
1954 : Interdiction et nationalisation des clubs sportifs Maccabi.
Liaisons postales avec Israël suspendues, restriction de l’émigration vers Israël, interdiction du tourisme à destination d’Israël.
9 mai 1957 : Décret obligeant les Juifs libyens ayant des parents en Israël à se déclarer au bureau libyen du boycott (or 90% des Juifs étaient déjà partis)
3 décembre 1958 : Dissolution de la communauté juive tripolitaine, désormais administrée par un commissaire
  1960 :
- Interdiction d’acquérir de nouveaux biens pour les Juifs
- Les Juifs ne peuvent pas voter, prétendre à des charges publiques, servir dans l’armée ou dans la police
- 2 avril 1960 : Fermeture des écoles de l’Alliance Israélite Universelle.
  1961, loi n°6 : Séquestre des biens des Juifs se ren dant en Israël. Un conservateur général est chargé de les liquider.
15 juillet 1961 : Un certificat de nationalité est exigé pour tout acte commercial mais les Juifs ne peuvent l’obtenir.
Années 1960: Interdiction d’employer des Juifs dans les entreprises pétrolières
Eté 1963 : Une personnalité juive de 84 ans, Halfalla Nahum, est assassinée à Tripoli, des personnalités juives sont agressées et blessées
1967 : Émeutes" (18 morts) lors de la Guerre des Six-jours. Cesare Pasquinelli, ambassadeur d'Italie en Libye, a ordonné aux missions diplomatiques italiennes d'étendre leur protection aux Juifs. Quelques musulmans ont aidé des Juifs.
Dans les semaines suivantes, invités à quitter "provisoirement" le pays par le gouvernement libyen, les Juifs ont pris la voie de l'exil en étant autorisé à emporter avec eux une valise et l'équivalent de 50 dollars. La plupart sont allés en Israël et 2 000 en Italie".
"1969 : Campagne contre les Juifs
1970 : Cimetières juifs rasés. Confiscation des biens juifs.
1978 : Destruction de 64 synagogues et transformation de 78 synagogues en mosquées ou à Benghazi en église copte."
2002 : Esmeralda Meghnagi, dernière Juive, est décédée.

Résultat de cet exode contraint : la Libye est devenu un pays Jüdenrein.
          
Kadhafi et après
Arrivé au pouvoir en 1969 par un coup d’Etat qui renverse la monarchie – le roi Idris séjournait à l’étranger -, le colonel Mouammar Kadhafi, « Guide de la Révolution », a dirigé en dictateur durant quarante-deux ans la Libye créée en 1951. Sous sa férule, est proclamée la Jamahiriya arabe libyenne ou « Etat des masses » (1977-2011), nouveau nom de la République arabe libyenne, et les velléités de forces centrifuges sont affaiblies. Sont prônées le panarabisme, le panafricanisme. Et est encouragé le terrorisme. 

A la suite du « printemps arabe », de l’intervention militaire d’Etats occidentaux, de la Turquie et de l’OTAN ainsi que de l’assassinat en 2011 de Kadhafi, la Libye est déchirée par des divisions politiques, et a sombré dans la guerre civile, le chaos.

Après la rencontre le 25 juillet 2017 à La-Celle-Saint-Cloud entre le Premier ministre Fayez el-Sarraj du gouvernement d'entente nationale et le chef de l'Armée nationale libyenne Khalifa Haftar, le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé que des élections se tiendront en Libye « au printemps ».

« Les démineurs de Benghazi  »
« Des immeubles d’habitation aux terrains de jeux de Benghazi, la deuxième ville de Libye, des groupes djihadistes alliés à l’État islamique ont caché des pièges explosifs meurtriers. Pendant deux ans, un journaliste libyen a suivi les hommes chargés de déminer les décombres de la ville, au péril de leur vie ».

« Au commencement, ils étaient dix-huit. Des pères de famille chargés d’arpenter les rues dévastées de Benghazi, deuxième ville de Libye, pour y déceler et désamorcer, sans détecteurs ni protection, les mines dissimulées dans les décombres ». 

« Partout, des immeubles d’habitation aux terrains de jeux, des groupes djihadistes alliés à l’État islamique ont caché ces pièges explosifs meurtriers au moment où l’armée du futur maréchal Haftar les repoussait hors de la ville ». 

« Le journaliste et caméraman libyen Osama al-Fitori a suivi deux années durant ces démineurs aux mains nues pour présenter un visage méconnu de son pays exsangue, à travers des hommes attachés à le reconstruire, envers et contre tout. À l’issue du tournage, seul l’un d’entre eux restait encore indemne ».

« Dans le chaos libyen  »
« Dans le chaos libyen » est un documentaire réalisé par Juri Mazumdar.

 Le "politologue libyen Abdulsalam Hamtoun, exilé de longue date en Allemagne, livre sa vision, non dépourvue d'espoir, de l'évolution possible du pays".

« Depuis la déflagration des révolutions arabes puis les bombardements de l’Otan contre le régime de Kadhafi en 2011, la Libye s’est embourbée dans une guerre civile interminable ».

« Dans le pays, l’intervention occidentale a laissé le goût amer d’une « révolution volée ». 

« Le politologue Abdulsalam Hamtoun, parti en Europe en 1984, n’a pas perdu l’espoir d’un renouveau démocratique pour son pays : membre de l'Assemblée constituante, élue par le peuple en 2014, il poursuit ses travaux entre Benghazi, le Fezzan (sud-ouest de la Libye) et l’Allemagne », observé par la caméra du documentariste. 

« Quelles institutions refonder dans un pays traversé de fractures communautaires, religieuses et politiques irréconciliables, où le pouvoir se trouve aux mains des milices, des clans et des islamistes ? » s'interroge ce documentaire

« En accompagnant le politologue, ce documentaire « Dans le chaos libyen » réalisé par Juri Mazumdar offre un éclairage historique et humain d’un chaos qui semble sans fin ».

"Libye - Anatomie d'un crime"
 Arte diffusa le 23 octobre 2018 "Libye - Anatomie d'un crime("Libyen - Vergewaltigung als Waffe"), par Cécile Allegra.

"Reposant sur de rarissimes et effroyables récits de victimes, cette investigation exceptionnelle révèle le système de viols de masse qui, en Libye, cible les hommes. Une première brèche dans le mur de silence qui entoure cette entreprise de déshumanisation." Peur, méfiance à l'égard de l'institution judiciaire, sentiment d'humiliation... Ainsi, sont résumés les sentiments de ces "fantômes qui errent dans les rues de Tunis".

"Le viol est devenu, depuis une trentaine d’années, une arme de destruction massive en Bosnie, au Rwanda, au Congo et en Syrie. Alors que les femmes et les enfants en sont les premières cibles, dans la poudrière libyenne, ce crime de guerre érigé en système frappe d’abord les hommes. Exilés libyens à Tunis, Emad, un militant, et Ramadan, un procureur, tentent dans la clandestinité de recueillir les preuves d’une barbarie dont les victimes restent emmurées dans l’indicible. À force d’opiniâtreté, ces activistes, aidés par Céline Bardet, une juriste internationale, obtiennent les premiers récits circonstanciés d’une poignée d’hommes qui ont subi ces supplices". 

"Anéantis, le fantomatique Yacine, Nazir ou encore Ahmed livrent des bribes effroyables de leur histoire et de leur intimité saccagée. La voix brisée, ils racontent les prisons clandestines, la violence, les humiliations et les tortures commises par les milices armées dans un pays plongé dans le chaos depuis la chute de Kadhafi. Dans ce cycle sans fin d’horreur organisée, les migrants aussi sont utilisés. Détenu dans une dizaine de geôles, Ali, tout juste libéré, témoigne, lui, de la généralisation du viol qui vise systématiquement les Tawergha, une tribu noire ostracisée."

"Dans les pas de ces militants isolés qui luttent au péril de leur vie pour que justice soit rendue devant les tribunaux internationaux, Cécile Allegra lève le voile sur l’ampleur de ce crime de guerre jusqu'ici totalement occulté. Au fil des témoignages et de ce qu'ils révèlent des méthodes employées, des sévices vécus et de leur efficacité à broyer l'humanité des prisonniers se dessine l’enfer d’un pays dévasté, qui engendre rapts, vengeances et tortures. En faisant résonner la voix des victimes, ce film bouleversant participe d'une patiente et difficile quête de vérité, dans l’espoir, un jour, d’enrayer cette mécanique mortifère."

"Où sont les milliards de Kadhafi ?"
Arte diffusera le 20 avril 2021 "Où sont les milliards de Kadhafi ?" (The Hunt for Gaddafi's Billions) de Misha Wessel et Thomas Blom.

"Que sont devenus les milliards de dollars que le colonel Kadhafi, peu de temps avant sa chute, a mis à l’abri en Afrique du Sud ? Digne des meilleurs thrillers, une enquête au long cours sur les traces d’un trésor insaisissable."  

"Le 20 octobre 2011, après des mois d’affrontements entre ses soutiens et les forces rebelles, Mouammar Kadhafi, qui dirigeait la Libye d’une main de fer depuis plus de quatre décennies, est capturé et abattu".

"Avant d’être renversé, le dictateur avait pris soin de transférer à l’étranger une grande partie de sa faramineuse fortune, constituée avec les réserves pétrolières du pays". 

"C’est en négociant, pour le compte du gouvernement de transition, un contrat d’armement avec l’Afrique du Sud qu’Erik Goaied, un consultant tunisien, a vent d’une cargaison de 12,5 milliards de dollars libyens arrivée à l’aéroport de Johannesburg fin 2010. Mais où sont passés les conteneurs remplis de billets ? Et pourquoi Kadhafi les a-t-il envoyés ici ?"

"George Darmanovic, un influent agent des services secrets sud-africains, affirme que l’ANC, le parti au pouvoir, dont le leader libyen a soutenu financièrement les dirigeants depuis Mandela jusqu’à Jacob Zuma, aurait fait main basse sur une grande partie de l’argent. Épaulé par Johan Erasmus, un marchand d’armes ayant fait carrière dans le renseignement au temps de l’apartheid, et Fanie Fondse, un ex-membre des forces spéciales, Erik Goaied se met en tête de récupérer le magot". 

"Son entreprise se complique lorsque Darmanovic est assassiné en pleine rue et que le gouvernement libyen le met sur la touche, en confiant l’opération à l’homme d’affaires Taha Buishi. Ce dernier entre en contact avec Tito Maleka, le chef des services de renseignements occultes de l’ANC, qui fait lui-même appel à Jackie Mphafudi, un proche du président Zuma. Alléchées par la commission de 10 % promise par la Libye, les deux équipes se lancent dans une chasse au trésor acharnée…"

"Des agents secrets, des responsables de premier plan, des témoins forcés au silence, des rebondissements en cascade, entre manipulations et bouleversements politiques… : menée avec ténacité sur plusieurs années, l’enquête de Misha Wessel et Thomas Blom retrace les avancées et les revers des deux groupes rivaux dans leur quête des milliards toujours évanouis. Tandis que la rumeur dit qu’ils pourraient avoir été confisqués par Jacob Zuma, tombé pour corruption en 2018, le peuple libyen, lui, s’enfonce dans la misère, la violence et l’anarchie..."


"Au fil d’une investigation opiniâtre, les journalistes néerlandais Misha Wessel et Thomas Blom remontent la piste des milliards cachés par l’ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi. Entretien avec la coréalisatrice de cet incroyable thriller. Propos recueillis par Laure Naimski".

Quel a été le point de départ de votre film ?
Misha Wessel :
Avant d’être capturé et tué en 2011, le colonel Kadhafi avait eu le temps de dissimuler à l’étranger une partie de sa colossale fortune, estimée à 150 milliards de dollars. Thomas Blom a entendu parler en Libye de ces milliards disparus. Nous avons donc commencé à enquêter et la piste nous a conduits en Afrique du Sud. En faisant équipe avec un journaliste d’investigation sur place, nous avons appris que Nelson Mandela et Mouammar Kadhafi étaient des amis proches, le dictateur libyen ayant contribué au financement de la campagne électorale de "Madiba", le président postapartheid. Un témoin oculaire, George Darmanovic, a alors fait surface. Cet espion sud-africain proche de Jacob Zuma affirmait avoir assisté à l'arrivée de 12,5 milliards de dollars en espèces, juste avant que la vague du "printemps arabe" n’atteigne la Libye. Thomas s'est rendu à Belgrade et l'a rencontré.

Comment s’est déroulée cette enquête à rebondissements ?
Six semaines après cette rencontre, George Darmanovic a été abattu et un autre de nos interlocuteurs a fui l’Afrique du Sud après une agression. Nous avons dû sans cesse nous adapter. C’était une histoire difficile à raconter, à cause de tous ces rebondissements inattendus, mais aussi très excitante, car nous possédions tous les ingrédients d’un roman d’espionnage : un dictateur, des milliards, une guerre civile, des politiciens corrompus, des agents secrets, des trafiquants d’armes, etc. Nous avons suivi deux équipes de "chasseurs de trésor". Chacune d’elles rêve d’empocher la récompense, fixée par le gouvernement libyen à 10 % du montant du butin retrouvé.

Le film offre une extraordinaire galerie de portraits…  
Absolument. Johan Erasmus, par exemple, un trafiquant d’armes en Afrique du Sud, m’a immédiatement exhibé son arsenal. Autant lui se révèle fou et flamboyant, autant son comparse, Erik Goaied, un homme d’affaires tunisien proche de l’ancien régime libyen, veut toujours faire bonne figure alors qu’il manigance des coups bas. L’équipe rivale se compose notamment de Tito Maleka, compagnon de prison de Mandela à Robben Island, nommé chef de la sécurité du Congrès national africain (ANC). C’est la première fois qu’il témoigne à visage découvert.

Pourquoi ont-ils accepté de vous parler ?
Ils tentent de convaincre le monde qu’ils agissent en vertu de la justice, pour rendre cette fortune aux Libyens, mais en réalité, ils ne sont là que pour l’argent. Nous avons été surpris de constater à quel point ils étaient liés aux plus hautes sphères du pouvoir.

Où sont les milliards de Kadhafi aujourd’hui ?  
Les billets ont pu être dispersés. Mais tous les chemins mènent à Jacob Zuma, l’ancien président de la République, accusé de corruption. Il est l’un des rares protagonistes à avoir refusé de nous répondre."


"
Où sont les milliards de Kadhafi ?" de Misha Wessel et Thomas Blom
Allemagne/Royaume-Uni/Pays-Bas, 2020, 1 h 31mn
Coproduction : ARTE/ZDF, Brook Lapping Productions, Gebrueder Beetz Filmproduktion, VPRO, BBC, NPO Fonds
Visuels : © Brook Lapping/GBF


"Libye - Anatomie d'un crimepar Cécile Allegra
France, 2018
Sur Arte le 23 octobre 2018 à 22 h 45
Visuels :
Samir ©Cinétévé.jpg
Tripoli empty harbor ©Cinétévé.jpg

« Les démineurs de Benghazi » par Osama Al-Fitori
Allemagne, 2018, 45 min
Sur Arte le 12 juin 2018 à 23 h 30
Visuels : © Osama Alfaitouri

Allemagne, 2018
Sur Arte le 13 juin 2018 à 0 h 15
Visuels : © Juri Mazumdar

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Les citations sur les documentaires sont d'Arte. Cet article a été publié le 12 juin 2018, puis le 23 octobre 2018.

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