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lundi 14 mai 2018

« Jérusalem : une ville au cœur de la controverse »


Arte rediffusera le 14 mai 2018 et sur son site Internet, dans le cadre de ARTE Regards « Jérusalem : une ville au cœur de la controverse » (Re: Wem gehört Jerusalem ? Kampf um einen Sehnsuchtsort). Un énième reportage partial présentant l’Etat d’Israël comme « occupant » Jérusalem, comme l’abri des Juifs persécutés, comme une « compensation » à la Shoah au détriment des « Palestiniens » ! Et ce, le jour de l'anniversaire de la refondation de l'Etat d'Israël et de l'inauguration de l'ambassade des Etats-Unis dans sa capitale, Jérusalem.

« Suite à la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale officielle de l’État d’Israël, cette ville, où se trouvent à la fois des lieux saints juif, chrétien et musulman, est plus que jamais un enjeu politique ».

« Suite à » est un anglicisme : c’est la traduction littérale de « following to ». 

Le mépris d’Arte est patent dès l’omission du titre de Donald Trump : le Président des Etats-Unis, démocratiquement élu en 2016. Il n'est que le chef de la première puissance mondiale...

Le reportage illustre sa foi en la coexistence pacifique inter-religieuse en montrant une école dont les élèves sont juifs et musulmans. Mais cette école ne peut fonctionner que sous administration israélienne. La bande de Gaza sous la férule du Hamas depuis 2005 est Judenrein. Et Abu Mazen (Mahmoud Abbas) a déclaré refusé tout Juif dans sa "Palestine".

Cet énième reportage partial présente l’Etat d’Israël comme « occupant » Jérusalem, comme l’abri des Juifs persécutés, comme une « compensation » à la Shoah au détriment des « Palestiniens » ! En occultant l'alliance des dirigeants Arabes musulmans, dont le grand mufti de Jérusalem al-Husseini, avec le IIIe Reich.

Ainsi, la fête juive de Hanoucca est définie comme la « réinauguration du deuxième Temple juif de Jérusalem ». Or, cette fête des Lumières, commémore la victoire, en l'an -165 avant l’ère commune, des Hasmonéens, dirigés par Juda Macchabée – fils du grand prêtre Matatiahou -, sur la dynastie hellénistique séleucide qui dominait la Judée. Le roi Antiochos IV veut helléniser la Judée. Surnommé « épimane » (insensé), il persécute les Juifs : il place l’auteur du dieu Baal Shamen dans le Temple de Jérusalem, veut offrir des porcs en holocauste (sacrifice religieux), prohibe la brith mila (circoncision) et le chabbat, tue des Juifs, etc. Moins nombreux, les courageux Juifs révoltés parviennent miraculeusement à vaincre les soldats grecs aguerris d’Antiochos IV et à libérer Eretz Israël du joug grec. Ils prient et allument alors une ménora (chandelier à sept branches) avec une fiole d’huile consacrée dans le Temple de Jérusalem. Au lieu de durer un jour, l’huile brûle miraculeusement pendant huit jours. Mais évoquer cette révolte juive victorieuse des Maccabées contre les Séleucides, c’eût été rappeler que cette Terre est juive, et Jérusalem sa capitale depuis des millénaires.

Ce faisant, Arte campe en porte-parole d'une "diplomatie arabe" française fossilisée, ignorant le chaos arabe, injustifiée, contraire aux intérêts de la France. 

Alors que le Président Donald Trump a tiré les conséquences des fautes du Département d'Etat américain depuis des décennies et a dit la vérité, le Président de la République Emmanuel Macron, énarque, n'a pas eu le courage, ou la volonté de contrarier le Quai d'Orsay. Et la France à l'Assemblée générale des Nations unies a condamné la décision d'un Etat souverain !?

Curieusement, à l'égard du conflit en Syrie, le Président Emmanuel Macron a opéré un revirement diplomatique rompant rapidement avec la position irréaliste, intransigeante de son prédécesseur, François Hollande, il persiste à soutenir une cause génocidaire antijuive représentée notamment par l'alliance entre deux autorités terroristes corrompues : Abou Mazen (Mahmoud Abbas) et le Hamas dans la bande de Gaza.


Allemagne, 2017, 31 min
Sur Arte les 22 décembre 2017 et 14 mai 2018 à 13 h

Les citations sont d'Arte. Cet article a été publié le 22 décembre 2017.

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