mardi 21 avril 2020

« Assassinat d'une modiste » de Catherine Bernstein



« Assassinat d'une modiste » (The Murder of a Hatmaker) est un documentaire bouleversant de Catherine Bernstein qui évoque sa grand-tante Fanny Berger (1901-1943). Issue d’un milieu juif aisé de Neuilly-sur-Seine, Odette Fanny Bernstein  avait créé à 29 ans son atelier de modiste rue Balzac, près des Champs-Elysées. Elle a été spoliée, internée dans des camps français, déportée par le régime de Vichy, puis assassinée au camp nazi d'Auschwitz en Pologne. Ce documentaire démontre le mécanisme administratif implacable, cupide d'expulsion de la vie sociale, économique, financière, culturelle, etc. infligé aux Juifs sous l'Occupation nazie, afin de les ruiner, spolier, marginaliser. Une persécution protéiforme prélude à leur assassinat dans les camps nazis en Pologne durant la Shoah (Holocaust).


Petites mains, secondes mains, secondes d’atelier, « première » d’atelier, couturier, artisans, tailleur, coupeur… Le secteur de la (haute) couture était divers, vivant, et jouait un rôle important : économique – sous-traitants (tissus, boutons, accessoires, etc.) -, social, culturel, artistique dans l’âge d’or de ce secteur, au cours du premier tiers du XXe siècle.

Paris fascinait en capitale incontestée de la haute couture, et lançait les modes, les styles. Apparue à la charnière des XIXe et XXe siècles, « la Parisienne » s’avérait une quintessence d’élégance et d’esprit spirituel, de légèreté et de curiosité.

Comment ont réagi les acteurs de ce secteur durant la Deuxième Guerre mondiale, notamment en France sous le régime de Vichy, quand ont été promulgués les statuts des Juifs ?

Certains livres se sont attachés aux célébrités, tel Dans le lit de l'ennemi : Coco Chanel sous l'Occupation, de Hal Vaughan, révélant la tentative de Coco Chanel d’obtenir le parfum Chanel n 5, propriété de la famille Wertheimer . Madame Carven a été distinguée en Juste parmi les Nations. Stylistes et mannequins juives ont payé un lourd tribut à la Shoah. Bella Ariel (1912-1943), mannequin Juive turque brune, élancée, distinguée, chez Jeanne Lanvin, faubourg Saint-Honoré à Paris, a été dénoncée, déportée et tuée à Auschwitz. Sur le site de l'INA (Institut national de l'audiovisuel), deux vidéos sur Jeanne Lanvin et ses ateliers montrent Bella Ariel. L’exposition itinérante « Stitching History from the Holocaust » montre les robes fabriquées au XXIe siècle d’après des dessins datant des années 1930 de la styliste juive pragoise Hedwig Strnad.

Diffusé cet été sur Histoire, « Assassinat d'une modiste », documentaire de Catherine Bernstein évoque sa grand-tante Fanny Bernstein dite Berger  (1901-1943), créatrice de mode à Paris de 1930 à 1943. Mais « cette jeune femme, libre et moderne est morte en 1943 au camp nazi d’Auschwitz en Pologne, après avoir été spoliée de tous ses biens et internée dans des camps français ».

« Assassinat d'une modiste »
« Odette-Fanny Bernstein (dite Berger), était la sœur de mon grand-père. Elle a fortement marqué ma famille, ceux qui l’ont connue mais aussi ceux qui ne l’ont pas connue. Je ne sais pas si c’est grâce à sa réussite professionnelle - ses chapeaux connaissaient un grand succès -, ou à cause de son assassinat. Probablement un peu des deux. Toujours est-il que cette absente est devenue omniprésente, au point que je réalise aujourd’hui qu’elle m’a toujours accompagnée, voire même hantée. Il y a probablement dans chaque famille un aïeul qui, lorsque l’on est enfant, frappe notre imagination. Cet héritage m’est pourtant un jour devenu pesant. J’ai alors ressenti le besoin de partir sur les traces de cette grand-tante à jamais disparue », a déclaré la documentariste Catherine Bernstein, réalisatrice aussi d’« Un crime français » (2011), enquête sur l’assassinat de Jean Zay, ministre de l'éducation nationale de Léon Blum et premier condamné politique du régime de Pétain en 1940.

Et d’ajouter : « J'ai décidé de faire ce film car il n'y avait pas de documentaire traitant de la spoliation des juifs durant cette période. De plus, l'ouverture des archives nationale au public, en 2005, m'a permis de retracer son parcours ».

« Entre la date de sa naissance, le 2 juillet 1901, et celle de sa déportation à Auschwitz, le 18 juillet 1943 par un convoi parti de Drancy, la vie d’Odette Fanny Bernstein a laissé peu de traces hormis celles retrouvées dans les archives administratives ».


« Après-guerre, Fanny Berger n’est plus là. Daté du 27 février 1946, un « acte de disparition » à en tête du ministère français des Anciens Combattants, porte les informations suivantes : « Bernstein Odette, Fanny. Arrêté le 20 mai 1942. Interné à Beaune-la-Rolande puis à Drancy. Déporté à Auschwitz (Pologne) par le convoi parti de Drancy le 18 juillet 1943 ». Pas de « e » à arrêté, interné, déporté qui permette de savoir qu’il s’agit bien d’une femme ». Les « archives de l’administration française sous l’Occupation permettent de découvrir ce qui lui est arrivé ».

« Assassinat d'une modiste » (The Murder of a Hatmaker) est « l'histoire bouleversante d'une humble modiste juive dans les années 1940. Méticuleusement, à l'aide de factures ou d'actes de vente, Catherine Bernstein démonte  les rouages de la machine administrative qui a spolié, déporté puis gazé à Auschwitz, sa grand-tante » Fanny Berger. Documents d’archives et photos d’époque illustrent le film.

Odette Fanny Bernstein "naît le 2 juillet 1901 à Neuilly sur Seine. Son père Paul Bernstein la déclare sous le nom d’Odette Fanny Bernstein. Elle a deux frères, Serge et Daniel. Originaire de Kichinev en Biélorussie, Paul Bernstein s’installe en France et devient liquidateur dans les procès internationaux. La mère de Fanny, Alix Neuburger vient d’une famille bourgeoise installée depuis longtemps au Palais-Royal. Elle et son mari sont juifs. Mais ils ne sont ni croyants, ni pratiquants".

Odette Fanny Bernstein "vit entre une mère autoritaire et de surcroît extrêmement misogyne et un père bon mais faible. Fanny quitte le foyer familial pour ne plus revoir sa mère. Toutefois, à l’insu de celle-ci, Fanny continuera de voir régulièrement son père". Quitter le domicile familial, se lancer dans les affaires ? « Un exploit à l’époque, car une jeune fille de « bonne famille » ne devait pas quitter le domicile de ses parents sauf pour se marier », explique sa nièce.

"ll faut attendre ses 30 ans pour retrouver sa trace. A cette époque, elle ouvre un salon de modiste rue de Richelieu puis avenue de Wagram. Les chapeaux qu’elle crée sont rapidement remarqués".

"En 1932, elle enregistre son salon de mode sous le nom de Fanny Berger, au registre de commerce. Il est situé au 4, rue Balzac près des Champs-Élysées".

"Entre 1932 et 1939, elle rencontre Raymond de Sonis, grand séducteur, avec qui elle a une relation suivie".

Cette jeune femme indépendante dirigeait donc « un atelier de confection de chapeaux à Paris ». Une maison de mode qui rencontrait un grand succès.

"Au moment de l’invasion allemande puis de l’armistice, Fanny a 39 ans et ses chapeaux connaissent un succès certain. Elle voit de nombreux Juifs de Hollande, de Belgique et du Luxembourg affluer, tandis que d’autres de Paris se réfugient dans le sud de la France. Des actes antisémites sont perpétrés
de plus en plus ouvertement dans la capitale ; ce que Fanny ne peut ignorer ».


« Dès juillet 1940, des cafés arborent sur leurs vitres la pancarte « Interdit aux juifs ». De nombreux incidents antisémites surviennent boulevard de Ménilmontant, aux puces de Saint-Ouen, devant les magasins Lévitan et Bouchara, et dans les cafés de la République. Les 20 et 21 août, sur les Champs-Elysées, des jeunes s’acharnent sur les vitrines des magasins juifs. L’antisémitisme se répand sur les murs, dans les journaux, à la radio et dans les files d’attente qui s’allongent devant les épiceries ».


« Si l’occupation allemande ne met pas tout de suite un terme à son activité prospère, les lois antisémites du régime de Vichy vont très vite resserrer leur étau autour d’elle – comme autour de tous les juifs de la France occupée : obligation de se faire recenser, interdiction d'avoir des contacts avec sa clientèle, de posséder un compte bancaire et de fréquenter les lieux publics, port de l’étoile jaune... »

« Le 2 octobre, Fanny Berger apprend par le journal qu’elle doit se faire recenser en tant que Juive. « Est regardé comme Juif toute personne issue de trois grands-parents de race juive… » Fanny a quatre grands-parents juifs. Le 4 octobre, elle se rend au commissariat du VIIIe arrondissement pour se faire recenser. Ce jour-là, on lui donne un matricule qui figurera dans son « dossier juif ». C’est le numéro 20 900 ».

« Quelques jours plus tard, Fanny doit coller sur la vitrine de sa boutique une affiche jaune indiquant qu’il s’agit d’une entreprise juive. Elle apprend que son père ne peut plus exercer son métier ».

« En novembre 1940, elle est à nouveau convoquée à son commissariat, mais cette fois individuellement". Sa carte d’alimentation est tamponnée avec la mention « Juive » et on lui remet sa première carte d’identité ».

"Le 26 avril 1941, Fanny n’a plus le droit d’être en contact avec sa clientèle. Elle doit se mettre à l’écart dans sa boutique, ne pas être visible de ses clientes".

"Le 28 mai 1941, Fanny apprend qu’elle ne peut plus accéder à son compte en banque, ni à son livret de caisse d’épargne".

"Le 5 juillet 1941, elle est informée que l’administrateur de biens, Monsieur Georges Nérot, est chargé de vendre son salon de mode. Si elle refuse, son entreprise sera liquidée. Elle n’a donc pas le choix".

"Entre le 13 août et le 1er septembre, elle se rend à nouveau à son commissariat pour déposer son poste de TSF ».


"L’administration française aura procède à l’« aryanisation » des entreprises juives, et l’atelier de la jeune modiste fait l’objet d’une vente forcée: placée sous l’autorité d’un administrateur provisoire, Fanny Berger voit son affaire liquidée, c’est-à-dire reprise par une « acheteuse » non juive". 

"C’est l’une de ses anciennes employées, Mademoiselle Martin, qui fait une offre de rachat de l’entreprise Fanny Berger auprès de l’administrateur de biens. Fin septembre, Monsieur Nérot informe le Service du Contrôle des administrateurs-provisoires que : « Mademoiselle Fanny Bernstein, propriétaire israélite, est prête à signer l’acte de vente ».

"Le 29 novembre 1941, Fanny est obligée de s’affilier à l’UGIF, Union Générale des Israélites de France, organisme ambigu créé à l’initiative des Allemands et de Vichy".


"Le 8 décembre 1941, Fanny signe chez Maître Faroux l’acte de vente de son salon de mode. Fanny ne perçoit rien de cette vente".

En 1942, elle se retrouve à la rue, spoliée de tous ses biens et de tous ses droits », après avoir été contrainte de « signer la vente forcée de ce qui représentait sa vie et ses biens ».

"Le 10 février 1942, Fanny Berger redevient Odette Bernstein car elle n’a plus le droit d’utiliser le prénom et le nom qu’elle s’était choisis. Elle n’a plus le droit de sortir de 20 heures à 6 heures du matin".

"Lors des bombardements, elle n’a pas le droit de se réfugier dans les abris du quartier".

"Fanny apprend, durant ce printemps 42, l’arrestation de son frère aîné, Serge puis celle de son second frère, Daniel, suite à une dénonciation".

"Le 2 juin, Fanny va chercher à son commissariat trois étoiles jaunes. Elle doit les coudre « solidement et bien visible sur le côté gauche de son vêtement ». Fanny n’a désormais plus le droit de posséder un téléphone, ni de se rendre dans une cabine téléphonique".

"Durant cet été 42, Fanny n’a plus le droit de pénétrer dans un jardin public, ni dans une piscine, ni dans les bains douches. Elle n’a pas le droit d’aller au cinéma, au théâtre, à un concert, dans un musée, une bibliothèque ou une exposition. Les concours sportifs, les champs de courses et les campings lui sont interdits comme entrer dans une auberge ou un café. Elle n’a pas le droit de se rendre sur les marchés, dans les grands magasins, les magasins de détails et artisanaux pour y faire ses achats. Elle ne peut faire ses courses que de 15 à 16 heures, heure où la majorité des magasins d’alimentation sont fermés. Elle n’a pas le droit pour se déplacer, de posséder une bicyclette. Elle peut utiliser le métro mais uniquement dans le dernier wagon des rames".

"Le 19 septembre 1942, Fanny qui tentait de franchir la ligne de démarcation, est arrêtée sur le pont de Moulins. Elle est enfermée dans la seule prison allemande sur le sol français. Il s’agit d’une ancienne bâtisse en plein cœur de Moulins, équipée de cachots du XIVe siècle".

"Un mois plus tard, le 19 octobre, elle voyage en train, de Moulins à Beaune-La-Rollande dans le Loiret. Durant exactement huit mois, elle est internée dans le camp de Beaune-La-Rolande".

"Le 19 juin 1943, elle est emmenée au camp de Drancy dont Aloïs Brunner vient de prendre la direction. Le 20 juin, elle est interrogée par Brunner qui cherche à savoir si elle a de la famille à Paris et où elle se trouve. Ses parents n’ont pas été inquiétés : Fanny a répondu qu’elle n’avait plus de famille à Paris. Le 1er juillet, elle est tenue de déposer ce qui lui reste dans un compte qui lui est ouvert dans le camp. Elle y dépose 85 francs".

"Le 15 juillet, elle est désignée par Aloïs Brunner pour le prochain convoi".

"A l’aube du 18 juillet 1943, Fanny est délestée de ses derniers effets".

"Fanny Berger est ensuite emmenée en bus avec 1000 autres Juifs à la gare de Bobigny située non loin du camp de Drancy".

"Elle est enfermée avec d’autres dans un train de marchandises qui quitte la gare de Bobigny à 9 h 30".

"Elle voyage durant trois jours en pleine canicule entassée dans un wagon".

"Le 21 juillet, Fanny arrive dans le camp d’Auschwitz en Pologne".

"Quelques heures plus tard, elle est gazée".

« Assassinat d'une modiste » (The Murder of a Hatmaker) « éclaire d’un jour cru et détaillé le processus de spoliation des biens juifs en France. « travers le récit exemplaire de la spoliation dont Fanny Berger été victime, une enquête minutieuse et bouleversante sur le processus d’aryanisation des entreprises juives en France, prélude à la Solution Finale. Petit à petit, le destin de cette jeune femme volontaire se mêle à celui de tous ceux qui l’ont accompagnée dans l’enfer de la machine à anéantir, mise en place par les Nazis ».

« Comme à la lumière d’une braise, quelques secondes réanimée, Catherine Bernstein croit percevoir un instant le visage de Fanny, sa grand-tante. Plus elle s’acharne à vouloir lui redonner vie, plus elle lui échappe pour retourner dans le néant ».

Catherine Bernstein  « cherche, en réalisant ce film, à redonner vie à sa grand-tante et à rendre ainsi palpable le calvaire progressif d’une citoyenne scrupuleusement fichée et condamnée par des fonctionnaires zélés de l’administration française ».

Ce documentaire remarquable « Assassinat d'une modiste » a été distingué par l’Etoile de la SCAM 2007.

Catherine Bernstein a aussi réalisé Kassel, années 30 : une trilogie allemande (1996). « Kassel, « ville-test » du régime nazi, à une centaine de kilomètres à l'est de Cologne. La grand-mère de la réalisatrice y a passé son Bac dans les années 30. Soixante ans après, à travers 3 films documentaires, Catherine Bernstein est allée à la rencontre (ou à la recherche) des camarades de classe de sa grand-mère - parmi lesquelles 7 juives - pour recueillir leurs témoignages et ceux de la génération qui a suivi ».

Elle est aussi la réalisatrice d’Après la guerre, les restitutions. « À la Libération vient le temps de la reconstruction politique, sociale et économique d’une France dévastée. Pour certaines catégories de Français, les Juifs particulièrement, tout est à reconstruire. Les familles ont été décimées, les survivants dépouillés de leurs biens : conséquence de la politique de spoliation mise en place à partir de septembre 1940. Dès 1944, une politique publique de restitution est mise en place avec d’immenses difficultés. À Lyon, le professeur Émile Terroine, grand chercheur en biologie, socialiste, résistant et humaniste, mène cette politique avec tant de conviction et de fermeté qu’il est nommé à Paris pour diriger le Service National des Restitutions le 30 avril 1945. Ce documentaire explore la mise en place des mesures de restitutions entre 1944 et le début des années 50, ses enjeux politiques, administratifs et humains. Il raconte, en parallèle, les destins d’objets particuliers, de la grande entreprise jusqu’à la machine à coudre dérobée dans l’atelier d’un tailleur juif. La recherche de ces biens, leur restitution ou dédommagement, livre les histoires d’individus et de familles qui cherchent à refaire leur vie et à retrouver leur place dans la société française.

                                
« Assassinat d'une modiste », documentaire de Catherine Bernstein
IO Production, ADR Productions, Arte France, Blaq out, Dissidenz Films, ADAV, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, 2005, 82 min
Image : Jérôme Colin 
Son : Nicolas Zwarg
Montage : Stefan Richter
Bonus du DVD :
- « A propos de la Commission d'Indemnisation des Victimes des Spoliations (CIVS) » par Rosine Cusset, magistrate (15 min),
- « Le rôle de la Caisse des dépôts et consignations dans la spoliation des biens juifs » par Jean-Marc Dreyfus, historien (29 min)
- « Les camps du Loiret » par Hélène Mouchard-Zay, directrice du Cercil (12 min)

Articles sur ce blog concernant :
Articles in English
Les citations proviennent du communiqué de presse et du documentaire. Cet article a été publié le 28 juillet 2017.

3 commentaires:

  1. Le mecanisme de spoliation des Juifs en france ,risque de se reproduire a nouveau.
    La collaboration avec les allemands ,et le zele des autorites francaises coincident parfaitement avec le comportement des politiques et leurs suiveurs , les medias , l elite francaise affiche ouvertement son hostilite a l etat Juif .Aujourd hui , les arabes musulmans pesent tres lourdement dans les prises de decisions a tous les niveaux .
    Je pense que les drames qu ont vecu nos parents , se reproduiront .

    RépondreSupprimer
  2. 1. La spoliation des Français juifs se reproduit depuis une quinzaine d'année : cf. affaire du Dr Krief, parmi d'autres (http://www.veroniquechemla.info/2016/04/spoliations-de-francais-juifs-laffaire.html)
    2. Concernant les "Arabes musulmans", je ne généraliserai pas.

    RépondreSupprimer
  3. Je suis abasourdi, anéanti par cet article. Tant de lâcheté, de couardise, de sauvagerie de la part des autorités françaises envers la population juive me laisse pantois!
    Reverrons-nous celà en France, de nos jours ? Tout est possible !
    La convergence de nos élites avec une population de bobos islamo-gauchistes et une population de musulmans antisémites peut nous ramenez aux années 30.
    Tout est possible !

    RépondreSupprimer