samedi 15 décembre 2018

Édouard Moyse, peintre de la vie juive en Lorraine


Originaire de Lorraine, Édouard Moyse (1827-1908), peintre de l’émancipation des Juifs, graveur et illustrateur, « artiste original méconnu, se voulut le chantre de la tradition spirituelle juive et le défenseur des valeurs d'intégration ». Le  musée des Beaux-arts de Nancy présenta l’exposition Édouard Moyse, peintre de la vie juive en Lorraine. "À l’occasion de son vingtième anniversaire, le mahJ met à l’honneur une centaine de donateurs dans le parcours permanent et le foyer de l’auditorium, auprès des œuvres qu’ils ont données", notamment un tableau d'Edouard Moyse. Le 19 décembre 2018, le mahJ propose une visite guidée de cet hommage.


            Organisée par le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (mahJ) et le musée des Beaux-arts de Nancy, l’exposition inédite Édouard Moyse, peintre de la vie juive au XIXe siècle réunissant des œuvres du plus important, mais méconnu, peintre juif français du XIXe siècle a été d'abord présentée au mahJ. La « redécouverte de l’œuvre de Moyse, en partie perdue et présentée pour la première fois au public, s’inscrit dans une exploration des expressions artistiques, souvent méconnues, du judaïsme ».

Artiste d’origine lorraine, Édouard Moyse (1827-1908), peintre d’origine lorraine , « s’est attaché à développer une œuvre de « genre israélite » – selon la formule de l’époque –, traitant à la fois des scènes de la vie juive et des moments historiques qui ancrent les principes défendus par les juifs émancipés intégrés aux nations européennes ».

Moyse est de la même génération que Daniel Iffla (1825-1907), financier, patriote, collectionneur, mécène et philanthrope français juif qui changea en 1861 son patronyme en Osiris, nom d’un dieu égyptien. Tous deux ont en commun des valeurs juives et françaises.

Dans les années 1880, Édouard Moyse peint « ses premières scènes juives. Cet artiste est pionnier dans la représentation des thèmes juifs et l’exposition au Salon de « scènes de la vie juive et des moments fondateurs de l’émancipation ». Il « illustre ainsi un idéal où s’entremêlent les valeurs françaises et celles du judaïsme dans une synthèse qualifiée » d’« israélitisme ».


Célèbre comme « peintre des rabbins », Moyse « a tenté de réhabiliter l'image des Juifs et du judaïsme en développant une nouvelle vision esthétique du rabbin comme un personnage magistral et respectable ».

Avec Édouard Brandon  (1831-1897) et Alphonse Lévy  (1843-1918), Edouard Moyse forme « la triade majeure, en France, des peintres juifs du judaïsme au XIXe siècle », « adeptes d’une peinture de genre israélite » dont il s’affirme en « maître incontesté, et qui est également pratiquée » en Allemagne par Moritz-Daniel Oppenheim (1800-1882) ou en Pologne par Maurycy Gottlieb (1856-1879).


« Chantre de l’israélitisme ou franco-judaïsme, il en représente le moment fondateur, le Grand Sanhédrin institué par Napoléon en 1806, pour marquer son adhésion à cet idéal ».

De son séjour en Algérie, il restitue en une série de pastels la vie des Juifs qu’il y a rencontrés.


Moyse « traite de deux thèmes majeurs répondant à sa volonté, d'une part, de faire connaître le judaïsme, dans ses différentes composantes, et ses valeurs en les intégrant à la culture française, et, d'autre part, de défendre les Juifs face à la montée de l'antisémitisme, en recourant à des scènes historiques. Car peintre académique, il ne peut montrer directement son engagement politique, mais le transpose en présentant au Salon de 1895 Une famille juive insulte par les truands dont les commentateurs n'ont pas manqué de percevoir le message en réponse à Drumont… »

L’exposition a pour commissaire Dominique Jarrassé, université de Bordeaux, et commissaire adjoint Jean Bernheim, arrière petit-neveu du peintre Moyse. Elle est accompagnée d’une monographie de Jean Bernheim, préfacée par Dominique Jarrassé, Édouard Moyse ou la peinture israélite  (Esthétiques du divers, 2012). Jean Bernheim, « esquissant un essai sur cette « peinture israélite » nous fait découvrir qu'au-delà des scènes religieuses, Moyse nourrissait l'ambition de mettre l'art au service d'un humanisme et d'une spiritualité partagée entre toutes les confessions  ».

On peut regretter que certaines œuvres soient si sombres. Effet de la poussière au fil des décennies ?

Cette exposition a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme (DILCRA). Avec le concours des peintures Farrow & Ball.

L’artiste entre Nancy, Alger et Paris
Edouard Moyse est né à Nancy en 1827 dans une famille alsacienne. Il appartient à la tradition ashkénaze.

Il garde des liens « avec sa ville natale, y expose quelquefois au Salon lorrain des amis des arts et y entretient des liens étroits avec Lucien (1828-1909) et René Wiener (1855-1939), animateurs de la vie culturelle nancéienne et collectionneurs ».

Arrivé jeune à Paris, il étudie à l’Ecole des Beaux-arts.

Dès 1850, ce jeune artiste âgé de 18 ans présente sa première exposition.

Paris « est le centre de son activité, en lien avec le Salon qui structure sa carrière ».

La famille de Moyse a inspiré à l’artiste de nombreux tableaux.

Influencé par Martin Drolling d’origine alsacienne, Edouard Moyse  peint d’abord des notables de la vie civile, magistrats ou avocats.

En 1882, il est distingué par la médaille d'argent au Salon de Paris.

« Parallèlement à une production de portraitiste », Moyse « traite d’autres thèmes faisant écho à ses préoccupations : la musique, le culte chrétien, le monde de la justice et de l’art… Il est sensible à la parenté entre les hommes de savoir et de foi : rabbins, moines et avocats ».

En Afrique du Nord, Moyse « découvre un judaïsme original dont il perçoit la dimension profonde ; il refuse la pacotille orientaliste au profit de scènes religieuses et familiales ».

Scènes de la vie religieuse juive
Les artistes juifs de ce temps cherchent à conserver ou à restaurer leur passé qui s'estompe en évoquant ses thèmes à travers dans leurs œuvres.

Édouard Moyse est le maître français incontesté de cette peinture de l’émancipation, pratiquée en Allemagne par Moritz Oppenheim ou en Pologne par Maurycy Gottlieb.


Si d’autres peintres tels Édouard Brandon ou Alphonse Lévy « ont aussi traité de scènes de la vie juive, Moyse s’en est fait une spécialité au point d’être surnommé » « le peintre des rabbins ». Il donne une coloration spécifique à ses représentations.

« Avec un véritable projet d’illustrateur (ses œuvres sont reprises dans les journaux qui tentent d’expliquer les rites juifs), Moyse entreprend, dès 1861, de présenter différents aspects de la vie religieuse, à la fois à la synagogue et au foyer ».


Il « présente les rites synagogaux à travers les étapes de l’office, la sortie, puis la présentation du rouleau de la Torah (hagbaha), le sermon, et à travers le cycle des fêtes… »

« Chaque toile est empreinte d’une grande solennité, même s’il choisit sciemment de montrer des oratoires et non des synagogues monumentales comme celles qui se construisent alors à Paris : il met en valeur l’intimité et la proximité des fidèles malgré leur diversité. Il se représente lui-même dans Le Grand Rabbin présente aux fidèles le livre de la Loi ». Un tableau exposé en 1896 au Salon de Paris.

« Parmi les rites domestiques, Moyse s’attache au seder de Pessah (la Pâque juive), à la circoncision et surtout à la bénédiction de l’aïeul. Brouillant époques et espaces par le recours à des costumes anciens ou orientaux, il donne au foyer la dimension d’un sanctuaire ».

Moyse « livre également une magnifique série de pastels sur les Juifs d’Algérie, où il découvre l’universalité du judaïsme ; il combinera désormais dans ses compositions des motifs typiques des mondes juifs européen et maghrébin ».

Valeurs du judaïsme : l’étude et le dialogue
« Fidèle aux traditions de l’École des Beaux-arts, Moyse privilégie deux thèmes majeurs en écho à son idéal israélite : les rites et les valeurs du judaïsme intégrés à la culture française ».

Moyse « choisit de transmettre ses valeurs les plus profondes en recourant à l’art et met en images la prescription de l’Éternel à son peuple : « Ce livre de la Doctrine ne doit pas quitter ta bouche, tu le méditeras jour et nuit afin d’en observer avec soin tout le contenu. » (Josué 1, 8). Il privilégie ainsi les thèmes de l’étude des textes et de la discussion talmudique ».

« L’étude se présente comme celle du néophyte sous la férule du maître, celle du rabbin qui poursuit, solitaire, sa lecture et sa méditation, et la discussion théologique à plusieurs ».

Dans « le contexte de l’israélitisme français, le dialogue talmudique fait parfois place à des réunions pleines de décorum, tel le synode où sont conviés les rabbins afin de prendre des décisions doctrinales ».

Au « cœur de la plupart des compositions, le Livre – Torah ou Talmud – objet majeur de la transmission dont le message ne peut vivre hors de la parole des commentateurs et de leur fidélité, tel Moses Mendelssohn confronté à la conversion comme ticket d’entrée dans la société allemande, un impératif désormais dépassé dans la société française ».

Moyse a grandement contribué à la création d'une nouvelle image des Juifs. Comme d'autres artistes tels que Jacques-Émile-Edouard Brandon, il a dépeint avec une grande exactitude les rites qui étaient encore largement pratiqués à son époque, tout en composant ses toiles de façon à les rendre intemporelles plutôt que contemporaines.

Peint en 1859, La Synagogue pendant la lecture de la Loi représente une vingtaine de personnages. Ce tableau dépeint « des Juifs séfarades d'une époque indéfinie avec leurs longs châles de prières et leurs turbans, dans une digne posture de dévotion, mêlée à une ambiance chaleureuse et conviviale ».

L’israélitisme face à l’antisémitisme
Peintre de « genre israélite », Moyse « s’est moins consacré à la peinture d’histoire », genre pictural noble.

« Cependant il évoque des moments fondateurs comme le Grand Sanhédrin convoqué par Napoléon Ier en 1807, assemblée qui permit l’intégration des Juifs à la société française au prix d’une soumission du judaïsme à la loi commune ».

Dès « 1861, le critique d’art Isidore Cahen, dans les Archives israélites, l’avait encouragé : « L’intérieur des familles, les souvenirs de la persécution, les rites de la synagogue offrent encore un vaste champ à ses études. »

Moyse « a repris quelques personnages historiques dans des toiles perdues, Rabbi Akiva en 1868, Esdras en 1908… »

Dès « 1870, il aborde, à travers des scènes historiques empruntées au Moyen Âge, le thème de l’antijudaïsme, dont la persistance sous la forme de l’antisémitisme accompagne ainsi toute sa production ».

Dans « sa longue carrière, il représente des épisodes importants de l’histoire des Juifs de France, ainsi que des scènes de la vie juive quotidienne, et en décrit avec une grande exactitude les rites. Il s’en est fait une spécialité au point d’être surnommé dès 1870 par Cerf Berr de Médelsheim, non sans ironie « le peintre des rabbins ».

« Tout en conservant sa fidélité à la Lorraine il entremêle les valeurs françaises à celles du judaïsme dans une synthèse propre au franco-judaïsme du XIXe siècle que l’on a qualifiée d’« israélitisme ».

Il « s’en fait le chantre, en représentant en 1868 son acte fondateur, le Grand Sanhédrin, assemblée de rabbins convoquée par Napoléon en 1806. Le Grand Sanhédrin, qui commémore la réunion de l’assemblée des notables juifs ordonnée par Napoléon Ier en 1807, et la fondation du Consistoire des israélites de France est un des tableaux les plus importants d’Édouard Moyse. Présenté au Salon de Paris de 1868, il met en scène l’assemblée du Grand Sanhédrin réunie par Napoléon en février-mars 1807 et présidée par le grand rabbin de France David Sintzheim. Ce tableau représentant le Sanhédrin qui est aujourd'hui dans les collections du Musée des Beaux-arts de Nancy est probablement le tableau le plus connu d'Edouard Moyse. Il y décrit un moment fondateur du judaïsme français. Il n'est donc pas étonnant qu'il lui ait consacré plusieurs études et esquisses ».

La gravure comme synthèse
En 1863, Moyse, « initié à l’eau-forte, commence à produire des gravures dans le cadre de la Société des aquafortistes ».

La « série d’une grande qualité et cohérence permet de réintégrer l’œuvre juive dans son ensemble, car Moyse use de la gravure comme d’un mode de présentation synthétique : tous ses thèmes de prédilection sont repris, la discussion talmudique – dont le célèbre épisode confrontant Moses Mendelssohn à ses contradicteurs –, la bénédiction de l’aïeul, Un Philosophe aux allures de rabbin rembranesque, le moine violoncelliste, les musiciens en répétition… C’est aussi un témoignage sur des œuvres disparues ».

La « gravure lui permet aussi d’aborder des thèmes plus rares comme Michel-Ange (1866), ou l’étonnant Un souvenir agréable de la Commune (1871), qui révèle un Moyse attentif aux événements révolutionnaires ».

Le 20 novembre 2016, à 16 h, l'Auditorium du musée des Beaux-arts de Nancy organisera la conférence, co-organisée avec le centre André Spire, Édouard Moyse (1827-1908), peintre de la vie juive au XIXe siècle, par Dominique Jarassé, professeur d'histoire de l'Art contemporain à l'Université Bordeaux Montaigne, commissaire de l'exposition.

"À l’occasion de son vingtième anniversaire, le mahJ met à l’honneur une centaine de donateurs dans le parcours permanent et le foyer de l’auditorium, auprès des œuvres qu’ils ont données", notamment un tableau d'Edouard Moyse. Le 19 décembre 2018, le mahJ propose une visite guidée de cet hommage.

La famille de Jean Bernheim est l'une des donateurs. "Arrière-neveu du peintre Edouard Moyse (1827-1908), Jean Bernheim s’est passionné pour la vie et l’œuvre de son aïeul, et lui a consacreé une riche monographie, Édouard Moyse ou la peinture israélite (Esthétique du divers2012). Originaire de Nancy, Edouard Moyse (Nancy, 1827 – Paris, 1908) appartient à la première génération d’artistes juifs professionnels qui émerge dans le sillage de l’Emancipation. Dans les années 1860, le peintre se tourne vers des représentations de la vie religieuse et de l’histoire juives, avec des scènes de synagogue, ou une représentation du Grand Sanhedrin convoqué par Napoléon en 1807."


En 2001, la famille Jean Bernheim a offert "Une famille juive insultée par les truands" (1895), huile sur toile. "Peinte en 1895 alors qu’a éclatée l’affaire Dreyfus, cette œuvre évoque les émeutes antisémites qui ont suivi l’accession au trône de Charles VI en 1380. Des truands, a la recherche d’or, menacent une famille juive et ne trouvent que des livres, leur seule véritable richesse."

"Composition triangulaire d'un père assis au centre en robe brune et coiffé d'un bonnet caractéristique. Il tient son jeune fils enlacé qui cache son visage dans l'épaule de son père. La mère, à genoux, protège aussi l'enfant et elle regarde vers l'extérieur du tableau avec un air effrayé. Deux personnages masculins encadrent la famille, l'un encapuchonné à gauche, montre le cabinet ouvert dans le fond de la pièce, l'autre, tête et épaule nues, à droite, tient un poignard.
Dans la scène, l'attitude dynamique des personnages latéraux est en contraste avec le statisme du bloc central de la famille .
Originaire d'une famille juive nancéenne, Édouard Moyse vient à Paris étudier à l'École des Beaux-Arts de Paris sous la direction de Michel-Martin Drolling (Paris, 1786- 1851). Il expose pour la première fois au Salon en 1850. Édouard Moyse appartient à la première génération d'artistes juifs professionnels qui émerge dans le sillage de l'émancipation et dont l’œuvre atteint sa pleine maturité dans la seconde moitié du XIXe siècle. Tout d'abord attiré par l'art du portrait, il se tourne, dans le cours des années 1860, vers des représentations de la vie religieuse et de l'histoire juives. À l'instar des peintres Moritz Oppenheim en Allemagne et Isidor Kaufmann en Autriche, Moyse transmet une vision idéalisée du passé juif et souligne le contraste entre un mode d'existence révolu et la vie des juifs émancipés dans une société marquée par des transformations mentales, sociales et économiques propres à l'acculturation et à la modernité. Son souci d'affirmer la dignité de la vie religieuse et familiale juive passée et contemporaine explique le caractère sobre et parfois intemporel de certaines représentations telles que La dispute rabbinique et le Juge rabbinique (dépôts du Musée d'Orsay au MAHJ), réalisées dans les années 1860-70, ou bien Le grand Sanhédrin (1867, MAHJ). Ce même souci se retrouve dans la manière dont il évoque les persécutions subies par les juifs d'Espagne et les marranes dans son tableau Hérétiques devant le tribunal de l'Inquisition à Séville en 1481 (musée municipal de Louviers) ainsi que dans l’œuvre présentée ici et qui lors de sa présentation au Salon de 1895 portait le titre Famille juive insultée par des truands (titre attribué temporairement). Dans ce dernier tableau tout particulièrement, la violence des deux accusateurs contraste fortement avec la dignité du père de famille serrant sa femme et son fils contre lui. La nappe à demi arrachée de la table, le banc renversé, le livre jeté au sol s'associent au poignard et au poing brandi par les accusateurs, au désordre de leurs vêtements. La tension créée entre le calme de la famille le regard fixe du père illustrant sa fermeté d'âme et son attachement inébranlable à la foi juive et les gesticulations brutales des deux hommes ne permet à l'observateur aucune illusion sur le dénouement de la situation. L'intérêt qu’Édouard Moyse a éprouvé pour la description de la vie juive au temps de l'Inquisition met l'accent sur les épreuves traversées par le peuple juif au cours de son histoire. Au contraire, d'autres artistes, tels Hirszenberg et Gottlieb, préféreront interroger les figures du marranisme (Uriel D'Acosta et Spinoza) comme étant les précurseurs de la modernité et de la liberté de pensée que tant d'artistes et d'intellectuels juifs revendiquent au XIXe siècle par rapport au statut de leurs origines."


Jusqu’au 15 août 2016
Hôtel de Saint-Aignan
71, rue du Temple 75003 Paris
Tél. : (33) 1 53 01 86 60
Lundi, mardi, jeudi, vendredi de 11 h à 18 h, mercredi de 11 h à 21 h et dimanche de 10 h à 18 h

Du 4 novembre 2016 au 27 février 2017
3 place Stanislas. 54000 Nancy
Tél. : 0033 (0)3 83 85 30 72
Tous les jours de 10 h à 18 h, sauf le mardi. Fermeture les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er novembre et 25 décembre.

Visuels :
Affiche Nancy
Édouard Moyse, La leçon de Talmud

Édouard Moyse, autoportrait (1853)
© RMN-Grand Palais / Franck Raux

Édouard Moyse, Juge rabbinique
Fin XIXe siècle
Photo © RMN-Grand Palais (musée d'art et d'histoire du Judaïsme) / Jean-Gilles Berizzi

Édouard Moyse, Une famille juive insultée par les truands
France, 1895
photo Gilles Berizzi © RMN-Grand Palais - mahJ

Édouard Moyse, Portrait de jeune femme, 1878
Collection particulière
Le Grand Sanhédrin, 1867
© mahJ ; photo Christophe Fouin

Edouard Moyse (Nancy, 1827 – 1908), Tribunal rabbinique
Deuxième moitié du XIXe siècle
Huile sur toile
Photo Gilles Berizzi. Réunion des Musées Nationaux, Paris
Dépôt Musée d'Art Juif
Inv. MAHJ D.98.02.008.MAJ

Édouard Moyse, Sermon dans un oratoire israélite, 1897.
© mahJ  ; photo Gilles Berizzi /RMN-Grand Palais

Édouard Moyse, Le Grand Sanhédrin, 1867 © mahJ, photo Christophe Fouin

Edouard Moyse, Une discussion théologique, 1863
27 x 22 cm 

MOYSE, Edouard
"Une famille juive insultée par les truands" 
France, 1895
Inv. 2001.30.001
Dimensions : H. 98 - L. 146,5 cm
Huile sur toile
mahJ, don de la famille Jean Bernheim

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Les citations sont extraites de documents du MAHJ. Cet article a été publié le 4 août, puis le 5 novembre 2016, puis le 25 février 2017.

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