mercredi 12 novembre 2014

« Gaza-Parkour : les Palestiniens volants » de Carmen Butta


Arte diffusera le 12 novembre 2014 à 15 h 40 « Gaza-Parkour : les Palestiniens volants » (Die fliegenden Jungen von Gaza, The Flying Boys of Gaza), documentaire partial de Carmen Butta. Pour oublier un triste quotidien marqué par « l’occupation israélienne » - l'Etat d'Israël s'est retiré de la bande de Gaza en 2005 - et la pression du Hamas, de jeunes Gazaouis s’adonnent au parkour (ou PK), activité physique dangereuse consistant à défier la gravité en courant, escaladant et sautant dans des lieux non traditionnels, telles des ruines urbaines gazaouies.


S’entrainer au parkour, « c’est notre manière pour nous d’oublier l’occupation israélienne et de goûter à la liberté », déclare sans rire un jeune Gazaoui prénommé Mohamed. 

Et la réalisatrice Carmen Butta, auteur des Catcheuses de Mexico (2007) et des Footballeuses des Andes (2006), ne le contredit pas.

 Or, l’Etat d’Israël s’est entièrement retiré de la bande de Gaza en 2005… Quid du blocus égyptien ?

Et c’est cet extrait qui a été curieusement choisi par Arte pour aiguiser la curiosité des Internautes.

Parkour
Inventé dans les années 1990, le Parkour est « une activité physique qui consiste à explorer par la course, le saut, l’équilibre, voire la marche à quatre pattes, des éléments du milieu urbain qui n’ont pas été conçus pour la circulation, par exemple, des barres d’immeuble ». 

De jeunes Gazaouis acrobates exercent le parkour dans des immeubles bombardés. Par qui ? Pourquoi ? La réalisatrice ne s'embarrasse pas trop d'explications pour contextualiser.

La « démonstration de leur talent n'est pas toujours appréciée par les zélateurs de l’ordre moral du Hamas ».

Carmen Butta suit onze jeunes gazaouis parkouristes qui “parlent de leurs angoisses et de leurs espoirs ainsi que de leur rêve de se produire prochainement à Gaza-ville… à seulement 30 km de là, mais il n’est pas sûr qu’ils pourront faire le voyage. D’autant que deux de leurs copains n’ont pas voulu revenir dans leur village après un championnat en Italie”.

Des jeunes Israéliens pratiquent eux aussi, notamment de toits d’immeubles en toits de bâtiments, cet art du déplacement périlleux qui requiert souplesse, rapidité de jugement, précision et courage, voire témérité. Et eux aussi, souhaitent s'évader d'un quotidien marqué par le terrorisme palestinien. Mais cela indiffère Carmen Butta.


ZDF, 2013, 44 min

Visuels : © Hanfgarn und Ufer/John Toft

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Les citations sont extraites du communiqué de presse.

1 commentaire:

  1. Il ne faut surtout pas désespérer nos banlieues, nouveaux viviers de voies électorales, et encore moins les idiots utiles de l'islamisme, qui ont adoubé le "palestinien" en tant que succédané au damné de la terre colonisé.
    Arte connait bien son public et ses dilections..

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