mardi 26 janvier 2021

« Art nouveau, la Révolution décorative » et « Tamara de Lempicka, la Reine de l’Art déco »

Des années 1890 à 1920, l’Art nouveau, mouvement narratif international rompant avec le classicisme et revendiquant une liberté totale, affectionne l’arabesque et les volutes, et se réfère à la sensualité et à l’érotisme. Malgré sa popularité, il est dénigré. Vers 1920, l’Art Déco, qui prise des formes plus géométriques, lui succède. La Cité de l'Architecture et du Patrimoine a présenté l'exposition 1925, quand l'Art Déco séduit le monde. Dans ses deux sites parisiens, la Pinacothèque  de Paris a présenté la « première rétrospective de l'Art nouveau français à Paris depuis 1960 et son évolution en mouvement Art déco par l'intermédiaire d'une de ses icônes, Tamara de Lempicka » (1898-1980). La Pinacothèque de Paris présenta l'exposition Au Temps de Klimt. La Sécession à Vienne sur un aspect de l'Art nouveau au début du XXe siècle. Arte diffusera les 31 janvier et 7 février 2021 "Les années 20 ou la décennie des femmes", série documentaire en deux volets d'André Meier qui évoque Tamara de Lempicka.


Dans la France de la IIIe République connaissant une deuxième révolution industrielle, l’Art nouveau apparaît en cette dernière décennie du XIXe siècle. Il rompt avec l'académisme qui prévalait depuis plus de trois siècles : il « n'impose aucune obligation à l'artiste. Conçu comme l'art de la liberté, il se dégage des convenances qui entravaient jusque-là la création. Les formes codifiées qui sont la caractéristique de l'académisme volent en éclats comme pour faire de l'Art nouveau un art transgressif au cœur duquel l'érotisme devient une donnée incontournable ».

Dès 1895, et pendant environ deux décennies, l’Art nouveau joue un rôle déterminant et controversé.

Gallé, Daum, Mucha, Majorelle, Horta, Van de Velde, Gaudí, Guimard, Lalique, Grasset, Steinlein, Ruskin, Klimt ou Bugatti... De la fin du XIXe à l’avant-Première Guerre mondiale, de Bruxelles à Paris, de Nancy à Londres, de Barcelone à Vienne, de Prague à Tunis, ces célèbres créateurs de l'Art nouveau « bouleversent les schémas de la vie et transforment son esthétique pour la rendre agréable et décorative ». Exeunt l’austérité et les règles ! Les thématiques de l’Art nouveau entrelacent la nature, la femme, les plantes.
Peinture, mobilier, bijou, architecture, verrerie… Art total et international, l'Art nouveau se décline dans les disciplines artistiques et artisanales, en Europe et en Amérique du nord, et connaît son apogée de 1890 à 1905.

Il triomphe lors de l'Exposition universelle de 1900.

Essoufflement artistique ? Effets des critiques méprisantes à son égard ? Juste avant la Première Guerre mondiale, l'Art nouveau évolue vers un style moins sophistiqué et plus géométrique : l’Art déco qui s’impose dès 1920.

Grâce à plus de deux cents objets – lampes de table, affiches publicitaires, vases, pendules, bronzes, céramiques, tables à thé ou à plateaux, bougeoirs, appliques, boucles de peinture, aquarelles, lithographies - des principaux fondateurs et créateurs de l’Art nouveau, cette exposition révèle ces bouleversements des arts, de l’esthétique et de la pensée induits par l’Art nouveau notamment dans la peinture et l’ameublement, mais n’aborde pas l’architecture.

Révolutions industrielle et scientifiques
En cette dernière décennie du XIXe siècle, « en une seule génération, les rapports humains furent transformés par l’évolution des réseaux de communication et de transport et l’apparition du télégraphe, de l’automobile, du téléphone, des gratte-ciel, des journaux et magazines de masse, des grands magasins, des paquebots et des avions ».

L’essor urbain se développe à grande vitesse, en Europe et en Amérique du Nord.

Edison, Einstein, Poe, Bram Stoker… Tous influent de manière déterminante les sciences et la littérature, créant ainsi un contexte particulier, terreau fertile de l’Art nouveau.

« Depuis 1840, la nature était devenue une sorte d’archétype moderne pour les courants progressistes ». Publiée en 1859, L’Origine des espèces de Charles Darwin bouleverse la science par sa théorie de l’évolution. Un bouleversement accentué par la publication de La Descendance de l’homme, de Darwin (1871), qui lança le darwinisme social « fondé sur une notion plutôt simple : si l’homme faisait réellement partie de l’ordre naturel des choses, alors la civilisation était soumise à l’évolution comme n’importe quel autre phénomène. L’humanité faisait désormais partie intégrante du monde naturel, un univers actif, dynamique, agressif, amoral et fondamentalement nihiliste, engagé dans une lutte constante pour la survie ».

Les implications esthétiques ? « Si l’homme n’était plus séparé de la nature, les formes naturelles et les formes humaines n’étaient pas distinctes, et ces dernières ne détenaient pas une place privilégiée dans l’organisation du monde. Les caprices, les désirs, les formes et les contours qui existaient chez l’homme n’étaient pas différents de ceux qui définissaient la faune et la flore. Les volumes et les lignes de l’Art nouveau pouvaient ainsi mêler les formes humaines, animales et végétales dans la reconnaissance d’une nouvelle synonymie. [Cependant] le naturalisme de l’Art nouveau pouvait être agressif, sombre, effrayant, érotique ou mélancolique ».

L’Art nouveau, la Révolution décorative
Dès la fin du XVIIIe siècle, artistes et théoriciens de l’art recherchent un « art nouveau, au sens d’une nouvelle forme artistique ». Une préoccupation partagée par ceux du siècle suivant, notamment Charles Garnier et Claude Nicolas Ledoux. Précurseur, Füssli « introduit des formes nouvelles, prémisses de cet usage intensif de la ligne courbe, de l’arabesque et de ce qui deviendra » rapidement le « style nouille ». 

L’Art nouveau « se veut issu des théories romantiques du XIXe siècle de l’Art total (Gesamtkunstwerk, dont Richard Wagner  sera le plus prestigieux représentant) qui impliquent que l’art est partout, présent dans chaque moment de la vie et dans l’ensemble des éléments qui la compose ».

Influencé par la littérature et de la poésie - « L’Art nouveau est issu du symbolisme, et ses sources sont aussi diverses et déroutantes que celles du courant qui lui a donné naissance » (Maurice Rheims) -, l’Art nouveau est caractérisé par une « trame narrative » et théorisé en Angleterre.

Il s’affirme vite dans le monde, spécifiquement dans les villes : Tiffany aux États-Unis, Jugenstil en Allemagne, Sezessionist en Autriche, Nieuwe Kunst aux Pays-Bas, Stile Liberty en Italie, Modernismo en Espagne…

Première application de l’Art nouveau : conçu par Victor Horta, l’Hôtel Tassel est construit à Bruxelles en 1893.

Et c’est à la France que l’Art nouveau est identifié dès 1895. Des immeubles Art nouveau sont édifiés à Lille, à Marseille, à Nice et dans d’autres agglomérations. Deux cités jouent un rôle prépondérant dans ce mouvement artistique : Paris et Nancy.

En 1895, la capitale française attire les artistes – peintres, sculpteurs, etc. - du monde entier, et abrite les industries du luxe. Là, dialoguent beaux-arts et arts décoratifs, et prospère le marché de l’art réunissant galeries, salons, marchands... En 1895 Siegfried Bing  (1838-1905), marchand et entrepreneur, appelle sa galerie parisienne Maison de l’Art nouveau. Il y présente les œuvres d’artistes et de décorateurs originaires d’Europe et d’Amérique du Nord. A son instar, d’autres galeristes et des salons artistiques exposent ces illustrateurs de l’Art nouveau qui influe sur l’aménagement des grands magasins parisiens.

« Capitale régionale de la Lorraine, dans l’Est de la France, Nancy disposait de capacités industrielles solides et revendiquait une identité culturelle farouche, encore renforcée par sa proximité avec l’Allemagne et la tension existant entre les deux pays ». Sous l’impulsion d’entrepreneurs ouverts à l’avant-garde artistique, Nancy s’émancipe des styles des rois Louis pour adopter l’Art nouveau.

Populaire, mais décrié
Les décorateurs pensent « que les arts décoratifs étaient un langage capable d’exprimer toute la palette des émotions humaines ». Ce qui explique « l’intérêt constant suscité par l’Art nouveau auprès d’un large public » et les controverses. « Par son exubérance et sa vitalité, l’Art nouveau est, sans aucun doute, le style de l’amour et de la colère ».

Revendiquant une liberté créative totale, ces artistes prisent la forme arabesque et la référence à la sensualité et à l’érotisme.

Ils travaillent les supports classiques et usent de techniques les plus variées : le bois, la pierre précieuse, le fer et le verre, la peinture, la lithographie, la peinture à la colle, les couvertures de livre, les illustrations de revue, les affiches publicitaires, l’émail, l’opale, le diamant… Ils « bouleversent les schémas de la vie et transforment son esthétique pour la rendre agréable et décorative ».

L’apogée de l’Art nouveau ? De 1890 à 1905. « Vite devenu un mouvement à la mode, ses créateurs sont dépassés par l’engouement » suscité. L’Art nouveau « devient rapidement le support d’une production foisonnante qui triomphe à partir de l’Exposition universelle de 1900 et que commencent à dénoncer les « inventeurs » du mouvement ». Siegfried Bing  et Henry Van de Velde  (1863-1957), architecte et décorateur d’intérieur, « se démarquent rapidement du développement incontrôlé de ce qu’ils ont créé ».

L’Art nouveau « avait inspiré plusieurs pavillons privés [de l’exposition universelle de 1900], dont la galerie de Bing, le théâtre Loïe Fuller dessiné par Henri Sauvage, le restaurant du Pavillon bleu de Gustave Serrurier Bovy et les stations de métro conçues par l’architecte Hector Guimard (1867-1942). Dans nombre de bâtiments, y compris des pavillons étrangers, l’Art nouveau s’affichait comme le nouveau modernisme ». Et acquiert une immense popularité.

« L’Art nouveau distille une ambiance respectable avec un parfum de scandale ». Méprisé par les critiques et historiens d’art, dénigré par les adeptes du classicisme, il est critiqué par ceux voulant poursuivre cette démarche artistique en explorant d’autres voies. « Rapidement surgissent les dénonciations de ses formes en arabesques. Qualifiant avec mépris l’Art nouveau de style « nouille » ou « ténia », ses opposants suggèrent une idée de mollesse dans les images strictement ornementales et décoratives qu’il voulait imposer ». Cet Art nouveau est pourfendu par « les mouvements réactionnaires mais également marxistes. Les milieux nationalistes, nourris par un climat antisémite et xénophobe, l’attaquent avec virulence ». Les réactions les plus acerbes se focalisent sur Hector Guimard.

L’Art déco
L’Art nouveau et l’Art déco, qui lui succède vers 1920, sont deux mouvements antagonistes : l’Art déco s’est constitué en réaction et en opposition à l’Art nouveau. Aux volutes et arabesques de l’Art nouveau dédaigné, l’Art déco préfère les formes plus géométriques à des fins décoratives.

Ce mouvement artistique tire son nom de l'Exposition internationale des Arts Décoratifs et industriels modernes à Paris en 1925.

A l’ère du fauvisme et du cubisme, l’Art déco connaît un succès bref, mondial - principalement la France, la Belgique, tous les pays anglo-saxons, les Indes et la Chine -, et concerne « de nombreux domaines des arts décoratifs - architecture, design, mode et costume -, sans atteindre l’étendue de l’Art nouveau.

Avec l’avènement de l’Art déco, la représentation de la figure féminine évolue : la sensualité et l'érotisme laissent place à « une sexualité transgressive beaucoup plus poussée ».
Tamara de Lempicka, la Reine de l’Art déco
Tamara de Lempicka est l’icône incontestée de l'Art déco.

Mondaine, libre et théâtrale, elle « développe durant les Années folles un style audacieux, qui lui confère une place tout à fait à part dans l’art moderne ».

De l’Art déco, émerge la figure de la « garçonne » correspondant à une période de souhait d’émancipation des femmes. Egérie et illustre représentante de l’Art déco et des Années folles, Tamara de Lempicka joue un rôle majeur dans ce mouvement. Son langage contient toutes les caractéristiques de l’Art déco : car il est « décoratif », accrocheur et immédiatement reconnaissable, « international », « moderne » car « il s’inspire des langages les plus novateurs du XXe siècle : la photographie, le graphisme, le cinéma et la mode ». Icône de l'élégance, elle est représentée par les photographes de mode les plus importants de l’époque : D'Ora, Joffé, puis Maywald. Ses œuvres sont louées par les journaux européens et américains.

Bisexuelle - mariée deux fois, elle exprime son homosexualité -, elle crée ses plus belles œuvres de 1925 à 1935. Inclassable, ambiguë, elle incarne un mode de vie mondain, une liberté de penser et de créer.

Ce « rapport à la transgression et aux idées progressistes en fait sans doute le personnage le plus troublant du début du XXe siècle. Jouant sans état d'âme sur les attitudes érotiques des femmes, ou tout au moins leur sensualité, elle les place néanmoins dans un univers néo-cubiste et profondément Art déco ».

Polyglotte, Tamara se définit comme une femme « sans patrie ». D'origine polonaise, elle est la fille de Boris Gorski, un Juif russe, et d'une mère polonaise. Elle grandit dans un milieu aisé. En 1916, elle épouse Tadeusz Lempicki (1888-1951), jeune avocat polonais. Elle a vécu en Russie jusqu'aux premiers mois de 1918, puis a émigré à Paris. Là, elle se forme notamment à l’Académie de la Grande Chaumière.

Dès 1925, elle expose à Milan, et rencontre Gabriele d’Annunzio, écrivain représentant du décadentisme italien et héros de la Première Guerre mondiale. Par sa vie mondaine et son activité artistique, elle côtoie André Gide, Suzy Solidor, des entrepreneurs aisés, des princes russes exilés, etc.

En 1928, elle ouvre sa maison-atelier, conçue par l’architecte Robert Mallet-Stevens, au n°7 de la rue Méchain à Paris. Dans son atelier, Tamara de Lempicka « a posé sur une table une série d’ouvrages qui attirent leur attention : les traductions françaises de livres de D’Annunzio (1863-1938), tous assortis de dédicaces passionnées « à la grande artiste ».

Elle élabore « un langage artistique autonome qui combine les études sur l’art classique avec le nouveau vocabulaire issu de la vie moderne, dans un rythme fait d'électricité cinglante, de cinéma, d'acier et de vitesse, intégrant les nouvelles formes des « médias » : le monde sophistiqué de la mode illustré par les revues Femina, L'Illustration des modes et L'Officiel de la Couture et de la Mode de Paris ; les mondes en noir et blanc des photographies de Kertész, Laure Albin-Guillot, Berenice Abbott, Tina Modotti et Dora Maar ; le monde du graphisme publicitaire qui montre la femme de l'avenir, une déesse moderne qui fume, participe à des courses d’automobiles, gère les affaires, agit sans scrupules ; le monde du cinéma fait de gestes silencieux et exacerbés, des grands yeux levés aux ciel de Maria Falconetti et de célébrités telles que Marlene Dietrich, Greta Garbo et Louise Brooks, des coiffures blond platine ou à la garçonne et des premières interprètes de scènes lesbiennes. Tamara touche à tous ces domaines et impose définitivement sa présence comme la reine de l’Art déco ». Tamara de Lempicka « donnait d’elle-même une image de femme fatale, tout en réalisant quelques tableaux qui sont parmi les emblèmes saphiques les plus célèbres du siècle ».

À Paris, école du monde, Tamara de Lempicka s’affirme par la « modernolâtrie », mot inventé par Boccioni. Son « idolâtrie de la modernité se greffe en réalité sur une étude constante de l’art ancien, de la statuaire classique à Ingres, par ailleurs affirmée et soulignée par Lempicka elle-même durant sa période américaine. La coexistence de ces inspirations donne naissance à ce que Marguerite Dayot définit en 1935 comme « un curieux mélange d’extrême modernisme et de pureté classique ». Ce qui rend Tamara de Lempicka représentative de son époque, c’est sa capacité à transposer dans ses tableaux l’esprit de son temps.

Son succès l’amène aux Etats-Unis en 1929, et poursuit sa carrière en Europe.

Exilée dès 1939, elle devient citoyenne américaine. A Hollywood, elle démontre ses qualités de communicante, émaillant d’oublis et d’informations erronées sa biographie, façonnant son image de modèle en élégance et beauté et artiste peintre.

Elle meurt au Mexique.

Après des décennies d’oubli, elle bénéficie d’un regain d’intérêt induit par la redécouverte de l’Art déco dans les années 1970.

Evolution cyclique
Au XXe siècle, alternent des périodes de regain d’intérêt pour l’Art nouveau – dès les années 1930, les surréalistes œuvrent à la réhabilitation de l’Art nouveau (dans un article publié par Minotaure, Dalí rend hommage à cet art) ; années 1960 - des marchands et des collectionneurs exhument l’Art nouveau et le valorisent dans le monde. L’Art nouveau influe alors la culture de masse - et 1980, début du XXIe siècle - et de périodes de discrédit.

Sans appui dans les mouvements politique, de gauche comme de droite, l’Art nouveau n’est pas non plus soutenu dans les cercles institutionnels : « les urbanistes démolissaient ses œuvres ; les conservateurs de musée négligeaient d’en acquérir ou s’en débarrassaient lorsqu’ils en découvraient dans leurs collections ; les historiens de l’art bannirent ce courant de leur discipline ou le taxèrent d’irrationalité instable ; les professeurs démontraient à leurs élèves son impéritie esthétique ; quant aux philosophes, ils le présentaient comme un révélateur de l’effondrement de la civilisation. De grands noms du monde artistique, tels qu’Adolf Loos, Le Corbusier, Walter Benjamin, J. M. Richards et Nikolas Pevsner, le décrivirent chacun à leur façon comme l’œuvre réactionnaire de marginaux morbides, décadents et névrosés ». Cette « délectation de la courbe, de la spirale, du méandre, ces effets de vignes entrelacées, de serpents, de ressorts hélicoïdaux à la fois souples et tendus – de tels plaisirs ne signent-ils pas le déclin, si ce n’est la fin, d’une civilisation dont la première guerre mondiale sonna le glas ? »

Mais le public a conservé son enthousiasme pour l’Art nouveau.


 La Biennale Art Nouveau-Art Déco a eu lieu en octobre 2013 en Belgique.
Jusqu’au 8 septembre 2013
A la Pinacothèque 1
  et à la Pinacothèque 2
28, place de la Madeleine. 75008 Paris
Tél : 01 42 68 02 01
Tous les jours de 10 h 30 à 18 h 30. Nocturnes tous les mercredis et vendredis jusqu’à 21h
Visuels :
Affiche
Eugène Grasset, Affiche pour le Salon des Cent
1894, pochoir, 64,2 x 50,2 cm
Collection privée
© Arwas Archives
Photo Pierluigi Siena
Tamara de Lempicka, L'Écharpe bleue
Mai 1930, huile sur bois, 56,5 x 48 cm
Collection privée
© Tamara Art Heritage / Licensed by Museum Masters International NYC / ADAGP, Paris 2013

Georges Clairin
Sarah Bernhardt sur son divan
1876
Eau-forte et aquatinte
46,6 x 38 cm
Collection privée
© Arwas Archives Photo Pierluigi Siena

Eugène Grasset
L'Éventail
1897
Lithographie en couleur 126 x 82 cm
Collection privée, Londres
© Arwas Archives

Émile Gallé
Table Libellule
c. 1900
Bois
75 x 81 x 57,8 cm
Collection Robert Zehil, Monte Carlo, Monaco
© Robert Zehil, Monte Carlo, Monaco

Lucien Hirtz, pour Frédéric Boucheron
Large bol avec trois portraits d'après Lucien Lévy-Dhurmer
c. 1895
Argent forgé et émaillé
12,5 x 24 x 23 cm
Collection privée
© Arwas Archives

Daum Frères
Aubépines en fleurs
c. 1905
Vase Verre
h. 28,8 cm
Collection Robert Zehil, Monte-Carlo, Monaco
© Robert Zehil, Monte-Carlo, Monaco

Hector Guimard
Vase
c. 1900
Grès
h. 27,5 cm
Collection Robert Zehil, Monte-Carlo, Monaco
© Robert Zehil, Monte-Carlo, Monaco

Émile Gallé
Armoire murale
c. 1890
Bois sculpté et marqueterie
89 x 67 x 26 cm
Collection Victor et Gretha Arwas
© Arwas Archives Photo Pierluigi Siena

René Paul-Hermann
Affiche pour le Salon des Cent 1895
Lithographie en couleur
64,7 x 47,7 cm
Collection Victor et Gretha Arwas
© Arwas Archives Photo Pierluigi Siena

Bernard Hoetger
Loïe Fuller
1901
Bronze à patine brune
27 x 34 x 27 cm
Collection privée, Londres
© Arwas Archives Photo Pierluigi Siena

Paul Berthon
Mandore
1898
Lithographie en couleur
48,9 x 64,1 cm
Collection privée, Londres
© Arwas Archives

René Lalique
Boucle de ceinture
c. 1900
Argent, or et émail
Collection Robert Zehil, Monte-Carlo, Monaco
© Robert Zehil, Monte-Carlo, Monaco

Daum Frères
Mince vase sur pied
c. 1905
Verre
h. 33 cm
Collection Robert Zehil, Monte Carlo, Monaco
© Robert Zehil, Monte Carlo, Monaco

Tamara de Lempicka
Portrait d'Arlette Boucard
Avril 1928
Huile sur toile
70 x 130 cm
Collection privée
© Tamara Art Heritage / Licensed by Museum Masters International NYC / ADAGP, Paris 2013

Tamara de Lempicka
Deux Fillettes aux rubans
1925
Huile sur toile
100 x 73 cm
Collection Dr George et Vivian Dean
© Tamara Art Heritage / Licensed by Museum Masters International NYC / ADAGP, Paris 2013

Tamara de Lempicka
La Bohémienne
c. 1923
Huile sur toile
73 x 60 cm
Collection M. et Mme Nezhet Tayeb
© Tamara Art Heritage / Licensed by Museum Masters International NYC / ADAGP, Paris 2013

Tamara de Lempicka
Arlette Boucard aux arums
1931
Huile sur bois
91 x 55,5 cm
Collection privée
© Tamara Art Heritage / Licensed by Museum Masters International NYC / ADAGP, Paris 2013

Tamara de Lempicka
Nu aux buildings
1930
Huile sur toile
92 x 73 cm
Propriété de la collectionneuse Caroline Hirsch
© Tamara Art Heritage / Licensed by Museum Masters International NYC / ADAGP, Paris 2013

Tamara de Lempicka
La Tunique rose
Avril 1927
Huile sur toile
73 x 116 cm
Propriété de la collectionneuse Caroline Hirsch
© Tamara Art Heritage / Licensed by Museum Masters International NYC / ADAGP, Paris 2013

Tamara de Lempicka
Portrait de Mme P. ou Sa Tristesse
1923
 Huile sur toile
116 x 73 cm
Collection privée
© Tamara Art Heritage / Licensed by Museum Masters International NYC / ADAGP, Paris 2013


Les citations proviennent du dossier de presse, notamment de Marc Restellini, des catalogues, de Paul GREENHALGH, « Le style de l’amour et de la colère : l’Art nouveau hier et aujourd’hui », in L’Art nouveau, la révolution décorative, Skira, Milan, 2013, p.9-29. et de Gioia MORI, “Tamara de Lempicka, Internationale, moderne, décorative », in Tamara de Lempicka, la reine de l’Art déco, , Skira, Milan, 2013, p. 13-91.

 A lire sur ce blog :
 
Cet article a été publié les 2 septembre et 15 octobre 2013, 3 mars 2014 et 18 février 2015.

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