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jeudi 26 mai 2016

« Hatufim - Prisonniers de guerre » de Gideon Raff



Arte rediffusera le 27 mai 2016 dès 0 h 45 la deuxième saison d’Hatufim (חטופים), série israélienne (2010) écrite et réalisée par Gideon Raff, primée, au grand succès public et critique en Israël, et qui a inspiré son homologue américaine Homeland. Dix épisodes, thrillers psychologiques, sur le retour difficile dans leurs foyers et dans la société d'otages militaires israéliens après 17 ans de captivité au Liban consécutifs à l’échec d’une mission. Sans héroïsation. Une preuve de la qualité artistique télévisuelle israélienne mondialement reconnue. Arte Boutique a réuni les deux séries en un coffret de DVD. 


Mobilisé en avril 1942 par l'U.S. Army dans le détachement Signal Corps comme George Stevens, John Huston réalise en 1945-1946, trois documentaires, dont Let There Be Light (Que la lumière soit ). Réalisé en 1945 et sorti aux Etats-Unis en 1980, ce film montre la thérapie – hypnose, séances de groupes, etc. - de soldats américains traumatisés par la guerre. Selon l’armée américaine, « un blessé de guerre sur cinq a souffert de symptomes psychoneurotiques » : stress post-traumatiques, blessures psychologiques ou neuropsychiatriques…

En 1946, sortait Les Plus Belles Années de notre vie (The Best Years of Our Lives), comédie dramatique américaine oscarisée de William Wyler. Un mong métrage évoquant avec tact le retour difficile à la vie civile , aux Etats-Unis,, après la Seconde Guerre mondiale, de vétérans américains, de différentes générations, dont l’un est handicapé physique.

Un “sujet tabou en Israël”
Plus de 60 ans après, Gideon Raff  crée et réalise Hatufim (“kidnappés” en hébreu) sur le retour éprouvant dans leurs familles de Nimrod Klein – 43 ans et âgé de 26 ans lors de sa capture - et Uri Zach – 40 ans et 23 ans lors de sa capture -, otages militaires israéliens libérés après 17 ans de captivité au Liban consécutive à l’échec d’une mission militaire ; leur camarade de combat Amiel Ben Chorin y est mort, et c’est sa sœur Yael qui voit revenir son frère dans un cercueil.

Ces deux soldats de Tsahal « retrouvent une société dans laquelle ils n’ont plus de repères et des familles qui leur sont devenues presque étrangères. Alors qu’ils essaient de se réinsérer et de surmonter leurs traumatismes, les services de sécurité israéliens s’interrogent : pourraient-ils dissimuler des secrets et ainsi mettre en danger la sécurité du pays ? »

Un sujet  donc original, sensible.

« Je m’étais aperçu que le sujet des prisonniers de guerre était si tabou en Israël qu’il n’existait pas de fiction sur ce thème. Le gouvernement négocie, et paie souvent un prix élevé, pour faire libérer les soldats. Mais une fois libres, les Israéliens ne veulent plus entendre parler d’eux. Le pays souhaite un happy-end et n’est pas capable de faire face aux syndromes post-traumatiques des prisonniers libérés, aux familles qui se disloquent, aux vies brisées », déclare Gideon Raff. Arte indique "prisonniers de guerre" et non "otages". L'absence de visites de délégués de la Croix-Rouge internationale à ces détenus, l'absence de nouvelles sur leur sort, la pratique des tortures physiques et morales sur les captifs, etc. Ces faits démontrent que ces trois soldats israéliens de cette série télévisuelle étaient otages, et non "prisonniers de guerre".

Et d’expliquer : « La libération des soldats marque la fin de l’histoire alors que dans Hatufim, c’est là que tout commence. Pour certains, le retour est plus dur que la captivité car ils sont incapables de se sentir chez eux et de redevenir ceux qu’ils ont été. Ils n’arrivent pas à combler le fossé qui s’est creusé avec leurs proches. C’est une expérience horrible. Je pose la question mais je n’ai pas de réponse : un prisonnier de guerre peut-il réellement revenir du lieu où il a été détenu ? »

L’auteur de la série a enquêté  notamment auprès de Hezi Shai, qui a fondé l’association Erim Balayla (« Réveillé la nuit ») qui assiste psychologiquement les anciens prisonniers ateints de stress post-traumatique et leurs proches.

Gideon Raff  n’élude pas les violences subies: « Je ne pense pas qu’on puisse traiter de la question post-traumatique sans montrer le trauma. Mais l’une des vérités atroces que j’ai apprise pendant que j’interrogeais d’anciens prisonniers de guerre pour préparer Hatufim, c’est que la violence, les tortures à l’électricité, à l’eau… les prisonniers peuvent le supporter. C’est la solitude et le fait de ne pas savoir quand celle-ci va finir qui les détruit. Un ancien prisonnier m’a confié qu’à chaque fois que la porte de sa cellule s’ouvrait, même s’il savait qu’il allait sortir pour être torturé, il était heureux parce qu’il avait des contacts humains. Mais ces longs jours et ces longues semaines où il ne voyait personne le brisaient complètement ».

Cette série suscite un engouement d’autant plus élevé dans un Etat d’environ huit millions d’habitants, en guerre depuis sa refondation, où le service militaire obligatoire touche quasiment toutes les familles, en formant des jeunes, garçons et filles, à peine sortis de l’adolescence, où cinq soldats israéliens sont portés disparus  à ce jour, où un débat récurrent concerne le prix élevé pour la libération des otages : des terroristes sont relâchés, et récidivent souvent.

Cette série laisse dubitative. Même de retour dans leurs foyers, ces deux soldats bouleversent l'équilibre qui s'était établi lors de leur captivité. La dernière image du dernier épisode de la première saison stupéfie tant elle ouvre de perspectives de réflexions sur la durée de la captivité, les effets pervers de l'acceptation par les deux soldats des ordres de leurs tortionnaires - frapper leur camarade devenu leur putching ball -, etc. Parmi les Juifs prisonniers en tant que Juifs dans les geôles égyptiennes sous Nasser, certains se sont convertis à l'islam, d'autres sont devenus fous.

Succès en Israël
Avant sa diffusion par Aroutz 2 de mars à mai 2010, Hatufim a suscité une polémique. En effet, Guilad Shalit, capturé en 2006, était toujours otage du mouvement terroriste Hamas dans la bande de Gaza. Ce soldat franco-israélien a été libéré  le 18 octobre 2011 contre 1027 terroristes palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, dont Salah Hamouri.

« C’est la plus forte audience de tous les temps en Israël pour une fiction télé ! », constate Gideon Raff, soit 40% de parts de marché, et près de 48% pour le dernier épisode de la deuxième saison (14 épisodes) diffusée d’octobre à décembre 2012, soit environ trois millions de téléspectateurs.

Et d’ajouter : « À mon sens, son succès vient du fait qu’elle explore leur psyché. Car j’aborde à la fois le sujet des prisonniers de guerre libérés mais aussi la manière dont leurs familles sont affectées. La série est d’autant plus émouvante que tous les Israéliens sont obligés d’aller à l’armée. Hatufim est devenue un phénomène de société ! Dans la rue, les passants n’hésitent pas à prendre les acteurs dans leurs bras comme s’ils voulaient les consoler ». Gideon Raff écrit la troisième saison de la série...

En 2010, les Israel Academy Awards for Television  ont couronné cette série  : meilleur réalisateur (Gideon Raff), meilleur acteur (Ishai Golan) et meilleure actrice (Yael Abecassis) d’une série dramatique.

Hatufim connaît un succès mondial : en 2012 aux Etats-Unis, en 2013 au Royaume-Uni, en Finlande, en Australie, dans les pays scandinaves, en Allemagne, en Belgique...

La chaîne franco-allemande Arte l'a diffusée en mai-juin 2013.

Le Musée d'art et d'histoire du Judaïsme (MAHJ) a diffusé, le 23 février 2014, de 11 h à 21 h, l'intégrale de la première série de Hatufim.

En avril 2015, Arte Boutique a réuni les deux séries en un coffret de DVD.

Hatufim, 2e saison
Arte rediffusa, dès le 15 avril 2015, la première des deux saisons d’Hatufim (חטופים).

Elle diffusa les épisodes de la 2e saison d'Hatufim (2012) les jeudis à 22 h 50 du 16 avril au 14 mai 2015.

"Une deuxième saison encore plus intense et riche en révélations pour les prisonniers de guerre israéliens Nimrod et Uri, rentrés au pays après dix-sept ans de captivité. Une grande série sur la perte de repères et la quête identitaire post-traumatique".

Après "une première saison qui avait dépeint le retour problématique des deux soldats israéliens prisonniers pendant dix-sept ans d’un groupe fondamentaliste islamiste, la saison 2 redistribue les cartes".

"Nimrod et Uri ont toujours autant de difficultés à se défaire de leur passé, mais ils ne sont plus les seuls pôles d’attraction. Leur codétenu Amiel est vivant et sa nouvelle identité est explosive, dérangeante : il a adopté la religion de ses bourreaux, jusqu’à devenir l’un de leurs leaders. Sur ces bases provocantes, Hatufim développe une action encore plus dense avec des personnages pris dans des destinées toujours paradoxales. Un parfait dosage entre thriller et drame intimiste mettant en lumière les tiraillements de la société israélienne".

La deuxième série déconcerte, parfois déçoit : rythme ralenti, intrigue parfois obscure, situations peu vraisemblables - focalisation sur l'opposition de deux chefs de services de renseignements présentés uniquement dans leur relation à l'otage converti à l'islam, comme s'ils n'avaient ni vie familiale, ni d'autres dossiers, ni supérieur hiérarchique -, familles éclatées ou absentes, autorité politique invisible, etc. On se demande comment les principaux personnages gagnent leur vie.

Mais cette série décrit de manière humaine ces jeunes soldats israéliens, dévoués, courageux ou flirtant, et montre de beaux paysages israéliens.

Hatufim/Homeland
Avec Howard Gordon et Alex Gansa, Gideon Raff a collaboré au pilote de la série américaine  Homeland, inspirée de Hatufim et diffusée en 2011 aux Etats-Unis par Showtime chaine payante – deux millions de téléspectateurs -. « "L'épisode pilote d'Homeland coûte plus à produire que deux saisons d'Hatufim », relève Gideon Raff.

Différences : les soldats israéliens sont libérés après de longues tractations. « Dans Homeland, les prisonniers sont libérés pendant des opérations militaires ». De plus, Gideon Raff a « réuni les trois détenus d’Hatufim en un seul personnage. Par ailleurs, je suis frappé de voir combien les approches vis-à-vis des prisonniers de guerre sont différentes en Israël et aux États-Unis. J’ai écrit Hatufim alors que je vivais à Los Angeles durant les guerres d’Irak et d’Afghanistan et j’ai vu que la télévision américaine ne parle jamais des prisonniers de guerre. Les Américains ne négocient pas avec les terroristes ».

En outre, Nicholas Brody, soldat américain de Homeland, est libéré après huit ans d’enfermement dans son cachot en Afghanistan par un commando de l’US Army. Dans Hatufim, les trois soldats israéliens captifs sont échangés, après 17 ans de privation de liberté, contre des terroristes détenus dans des prisons israéliennes. Dans les deux séries, les violences, psychologiques et physiques, subies hantent, marquent le présent des soldats libérés, jusque dans leur sommeil. Des flash-backs montrent ces tortures.

Par ailleurs, Homeland concentre l’action sur le combat opposant Nicholas Brody – un terroriste ? -  et Carrie Mathison, agent de la CIA. « Là où la première joue sur le registre anxiogène du thriller paranoïaque et sécuritaire, la seconde s'emploie à explorer le retour des soldats sur un mode intimiste et psychologique », estime la journaliste Christine Rousseau.

Or, Hatufim  se soucie de la manière dont les familles – épouse, enfants, fiancée, sœur, mère décédée lors de la détention - des trois soldats ont vécu ces disparitions, et réagissent au retour des deux survivants et du défunt : l’ancien équilibre familial peut-il se réinstaller ? Comment renouer des liens affectifs quand chacun a vécu des situations distinctes et si longtemps ? Comment faire le deuil de la mort d’un frère décédé dans ces circonstances si tragiques ? Comment vivre entre des débriefins militaires dans le centre de réhabilitation de l’Armée dénommé La Plate-forme, les interrogations du Dr Haïm Cohen, psychiatrie militaire soucieux de découvrir les circonstances du décès du soldat Amiel Ben Chorin, la réinsertion sociale et familiale, l’écart entre l’image de héros nationaux et le vécu de fragilités et de fêlures internes ? Quels buts s’assigner ? Comment réorganiser sa vie ?

Lors de sa diffusion en France, en septembre 2012, par Canal +, la série Homeland a attiré 1,3 million-1,4 million d’abonnés téléspectateurs. C’est une des meilleures audiences d’une série télévisée américaine diffusée en exclusivité par la chaîne cryptée.

Direct 8 a diffusé le 21 octobre 2013, à 20 h 50, le premier épisode de la série américaine Homeland, créée par Howard Gordon, Gideon Raff et Alex Gansa et adaptée de la série israélienne Hatufim.

Hatufim/Guilad Shalit
La communauté Juive française institutionnalisée s’était mobilisée  depuis 2006 pour la libération du soldat franco-israélien Guilad Shalit, capturé en Israël à l’été 2006 et détenu otage par le Hamas dans la bande de Gaza.

A l’instar des médias français, ceux communautaires ont largement évoqué la diffusion par Arte d’Hatufim.

Curieusement, la communauté Juive française institutionnalisée et des médias Juifs français ont occulté les circonstances de la capture de Guilad Shalit qui ont été révélées par Ben Caspit dans le Jerusalem Post (28 mars 2013) : une capture par des terroristes palestiniens sans les avoir combattus. Il convient de souligner l'importance de la vie par les Juifs, notamment Israéliens, l'urgence pour Tsahal de tirer les leçons de ce rapt et le recours avec plus de parcimonie au terme « héros ».

Pourquoi ce refus généralisé d’informer sur ces révélations ? Refus de la démystification ? Réticences à accepter les faibles humaines d’un soldat de Tsahal ? Volonté d’amortir le coût financier de la venue de Guilad Shalit en France : frais de transports, d'hébergement, etc. ? Craintes que ces révélations ne découragent des Juifs français à assister aux évènements festifs et onéreux dont il était l’invité d’honneur ? Certains Français Juifs ont exprimé, notamment sur Radio J, leur gêne devant  l’« exhibition » de ce jeune homme timide.


 Hatufim (2010)
Scénariste/réalisateur : Gideon Raff
Montage: Simon Herman, Ido Mochrik
Costumier : Natalie Sarig
Décors : Yael Kardo
Image : Itai Ne’eman
Son : Itzik Cohen
Direction artistique : Ido Dolev
Musique : Avraham Tal, Adi Goldstein
Production : Keshet TV
Producteur : Gideon Raff, Liat Benasuly
Avec : Yaël Abecassis (Talia Klein)Yoram Toledano(Nimrod Klein)Mili Avital(Nurit Halevi-Zach)Ishai Golan(Uri Zach)Adi Ezroni(Yael Ben Horin)Assi Cohen (Amiel Ben Horin)Guy Selnik (Hatzav)Yael Eitan (Dana)

Diffusion des dix épisodes de la 1ère saison  de la série  Hatufim  (2010) les jeudis du 9 mai au 6 juin 2013, du 14 au 16 avril 2015, , dès le 15 avril 2015
1er épisode, Le retour, 9 mai à 20 h 50 et 16 mai 2013 à 1 h 50, 62 mn
2e épisode, La Plate-forme 1, le 9 mai à 21 h 55 et 15 mai 2013 à 2 h 50, 49 mn
3e partie, La Plate-forme 2, le 16 mai à 20 h 50 et le 22 mai 2013 à 2 h 50, 48 mn
4e épisode, Lettres de maman, le 16 mai à 21 h 40 et le 22 mai 2013 à 3 h, 48 mn
5e épisode, Le regard de l’absent, le 23 mai à 20 h 50
6e épisode, Le journal, le 23 mai à 21 h 35
7e épisode, Séjour en enfer, le 30 mai à 20 h 50
8e épisode, Portrait de famille, le 30 mai à 21 h 35
9e épisode, Insomnie, le 6 juin 2013 à 20 h 50
10e épisode, La révélation, le 6 juin 2013 à 21 h 35

Hatufim (2e série, 2012)
Réalisation/scénario : Gideon Raff
Costumes : Laura Sheim
Décors / Bauten : Ido Dolev
Image : Itai Ne’eman
Montage : Simon Herman
Musique : Amit Poznanski
Production : Tender Productions, Keshet TV
Producteur/-trice : Liat Benasuly

Diffusion sur Arte les jeudis à 22 h 50 du 16 avril au 15 mai 2015
1er épisode : Je t'aime mon fils, 16 avril 2015 à 22 h 50, 63 mn
2e épisode : Bon anniversaire, 16 avril 2015 à 23 h 55, 51 mn
3e épisode : Petits mensonges, 17 avril 2015 à 0 h 45, 48 min
4e épisode : Bleu, 23 avril 2015 à 22 h 50, 48 min
5e épisode : La secrétaire de l'unité, 23 avril 2015 à 23 h 40, 47 min
6e épisode : Les plages, 24 avril 2015, à 0 h 30, 48 min
7e épisode : La photo. 30 avril 2015 à 22 h 50, 54 min
8e épisode : Passage, 30 avril 2015 à 23 h 45. 51 min
9e épisode : L'ami de Mika, 1er mai 2015 à 0 h 35. 47 min, le 27 mai 2016 dès 0 h 45 
10e épisode : Halva, 7 mai à 22 h 50, 53 min
11e épisode : Notre agent à Damas, 7 mai à 23 h 40, 53 min
12e épisode : La directive Hannibal, 8 mai à 0 h 35, 55 min
13e épisode : Opération Judas, 14 mai 2015 à 23 h 15, 51 min
14e épisode : Retrouvailles, 15 mai à 0 h 05, 61 mon

Sur Arte.tv/Hatufim :
- extraits, bande-annonce et portraits des personnages de la série.
- en exclusivité, la captation du débat du 8 avril 2013 au MIPTV entre Gideon Raff (créateur et réalisateur d’Hatufim, co-auteur d’Homeland) et Howard Gordon (producteur d’Homeland) à propos du processus créatif, de la conception jusqu’à l’écran, qui a mené au succès de ces deux séries.
- également en ligne, l’intervention de Gideon Raff au Festival « Séries Mania » en 2012.
En replay 

Visuels : © Ronen Akerman (2e série)
Amiel Ben Chorin (Assi Cohen), Uri Zach (Ishai Golan) et Nimrod Klein (Yoram Toledano).
En 1990, le petit Yinon (Ofek Levitin) a connu une attaque terroriste dont son père a été victime.
Amiel (Assi Cohen) s'est converti à l'islam et a prit le nom de Yusuf.

A lire sur ce blog :

Cet article a été publié les 9 mai et 21 octobre 2013, 23 février 2014 et 14 avril 2015, 10 avril 2016. Il a été modifié le 24 avril 2015.

3 commentaires:

  1. Merci pour cet article intéressant !

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    1. Quand sera diffuse la seconde saison d'hartufim en france

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  2. série ô combien saisissante : on est scotché dans la réalité des prisonniers de guerre. Quand les rôles ne sont plus des jeux... la performance des acteurs n'est plus une performance : on est entré dans la réalité des prisonniers de guerre, tout entier, coeur, âme, pensées, et elle reste en nous pour toujours. j'espère qu'ils ont eu l'oscar!

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