mardi 25 avril 2023

« Tsahal, nouvelle histoire de l’armée israélienne » de Pierre Razoux


Les éditions Perrin ont publié une édition actualisée de « Tsahal, nouvelle histoire de l’armée israélienne », une somme passionnante, didactique, précise et quasi-exhaustive de Pierre Razoux, dont la première édition date de 2006. Style clair, vivant et précis, cartes, annexes précieuses… Tout concourt à informer sur la spécificité de cette armée dont les qualités se sont vite imposées sur les champs de bataille et la renommée affirmée dans le monde. Un livre de référence qui n’élude pas les échecs subis et présente les défis à relever par les Forces israéliennes de défense (IDF). Yom HaZikaron est la journée à la mémoire des soldats morts lors des guerres de l'Etat d'Israël et des victimes du terrorisme depuis 1860. Depuis la refondation de l'Etat d'Israël, le nombre de soldats morts s'élève à 24 213 et celui des civils victimes d'attentats terroristes à 4 255.

 Yom HaZikaron est la journée à la mémoire des soldats morts lors des guerres de l'Etat d'Israël - au nombre de 23 169 en mai 2014 - et des victimes du terrorisme depuis 1860. Le nombre de membres de familles endeuillées s'élève à 17 038dont 9 931 parents4 966 veuves et veufs, et 2 141 orphelins. Le ministre de la Défense estime qu'un million et demi de personnes ont assisté aux cérémonies commémoratives dans un des 57 cimetières militaires.

Pierre Razoux est un jeune fonctionnaire, responsable de recherches au Collège de défense de l'OTAN à Rome après s’être distingué au sein du ministère français de la Défense.


Les lecteurs de Guysen ont pu lire un résumé de son article Les réorientations de Tsahal depuis l’été 2006.

« La guerre au Proche-Orient est un conflit générique où il y a beaucoup à apprendre. Depuis la Seconde Guerre mondiale, toutes les tactiques, toutes les technologies, toutes les philosophies y ont été utilisées. Ce n’est pas un conflit israélo-palestinien. Il l’est devenu, mais sa thématique est israélo-arabe, lié à la terre, l’eau, la religion », confie cet historien militaire « athée, neutre » à Guysen-Paris.

Son livre actualisé Tsahal, Nouvelle histoire de l’armée israélienne est le fruit de 20 ans de recherches.


Plutôt que de présenter l’histoire de Tsahal – abréviation de Tsva Haganah Le’Israel (Forces de défense d’Israël) - par thèmes, ce qui aurait induit des redondances, Pierre Razoux a retenu, avec justesse, l’ordre chronologique en y insérant des remarques sur des sujets transversaux, tels le Code déontologique ou le rôle des femmes.

De plus, son ouvrage « traite de questions brûlantes tels que le rôle des grandes puissances, l’importance du facteur nucléaire, le poids des services de renseignements, ou bien encore l’impact du terrorisme sur la politique sécuritaire d’Israël et de ses voisins ».

L’une des originalités remarquables est de remonter à l’Antiquité – la ruse pour compenser l’infériorité numérique des Hébreux, professionnalisation de l’armée par un service militaire obligatoire de plusieurs années - afin d’éclairer les stratégies, les mythes fondateurs ou les décisions contemporaines de l’Etat juif et de ses dirigeants.

Pierre Razoux souligne comment tous les éléments constitutifs de l’Etat d’Israël, notamment l’armée, existent dès le Yishouv, la communauté Juive d’avant 1948, plus de vingt-cinq ans avant l’indépendance de l’Etat d’Israël proclamée par David Ben Gourion, au terme d’une « guerre coûteuse : 5 700 morts et 12 000 blessés graves » et qui a révélé la pertinence de l’emploi des chars, un concept défendu par Ytzhak Sadeh, et le rôle majeur de l’aviation.

L'auteur a le mérite de rappeler que c’est « le Grand Mufti Hadj Amine el-Husseïni, rentré d’Allemagne, qui décrète le djihad (guerre sainte) contre les Juifs de Palestine et crée l’Armée du djihad » car il refuse le plan de partage de la Palestine mandataire en 1947.

Tsahal accorde un rôle fondamental à l’officier dont les « qualités de courage, d’initiative, d’autorité et d’ardeur au combat constituent les principaux critères d’avancement ». Habile à décrire de manière passionnante les batailles, l’auteur soulève deux problèmes du système israélien : la « maturité parfois insuffisante des officiers et leur manque d’expérience dans les poste d’état-major ».

Pierre Razoux souligne l’originalité et l’importance accordée au service de renseignement militaire au sein de Tsahal.

Il précise les fonctions protéiformes de Tsahal, armée de conscrits juifs, Druzes, Bédouins, Arabes de Jérusalem, etc., caractérisée par la place défavorisée de la marine : assurer la défense d’un Etat juif menacé et représenter un creuset favorisant l’intégration des olim (nouveaux immigrants en Israël). Et pépinière de talents dans de multiples secteurs, notamment le High Tech.

Dès l’origine, la stratégie de Tsahal, « résolument offensive – notion originale de raid destiné à punir l’adversaire -, doit déboucher sur une victoire incontestable ». Emergent des figures quasi-mythiques : Ben Gourion, Ezer Weizman[1], Moshe Dayan, Ytzhak Rabin, Ariel Sharon[2], Shimon Peres[3]

Pierre Razoux décrit l’essor d’une industrie nationale de la défense, avec le soutien constant des autorités publiques et pour « pallier l’embargo sélectif de grandes puissances ». Ainsi, sont conçus l’avion de combat Kfir ou le char Merkava.

La guerre des Six-Jours « permet d’inverser les données stratégiques au profit d’Israël » et marque l’orientation vers une « stratégie défensive » avec la Ligne Bar Lev.

La victoire israélienne induit une sur-confiance dont Israël paie un prix humain élevé lors de la guerre du Kippour (1973). Celle-ci marque un autre tournant majeur et constitue un « véritable électro-choc » en Israël, comme plus tard la guerre du Golfe.

A chaque fois, les autorités israéliennes tirent les leçons en adaptant Tsahal et affûtant sa stratégie avec, dans les années 1990, l’ISR (Révolution dans la politique de sécurité d’Israël) afin d’avoir la « connaissance la plus parfaite du champ de bataille afin de s’assurer un avantage décisif sur l’adversaire ». Ainsi sont perfectionnés les drones aériens (Hermes, Heron) ou navals de protection (Katbam, Protector)

En 1998, après l’Intifada I et sous les accords d’Oslo, la nouvelle doctrine d’Israël « s’appuie sur quatre éléments clés : la dissuasion, l’alerte précoce, la recherche d’effets militaires décisifs et la riposte systématique en cas d’attentats terroristes ».

Les prouesses de Tsahal ? Bien sûr, les raids sur Entebbe en Ouganda (juin 1976) et la centrale nucléaire en Irak (1981). Mais l’opération « Paix en Galilée » en 1982 induit « l’illusion d’une victoire » parmi les Israéliens et le « bourbier libanais ».

Pierre Razoux insère son histoire de Tsahal dans la géopolitique en insistant sur des partenariats stratégiques : les liens d’Israël avec la France si profonds jusqu’à la guerre des Six-jours se distendent ensuite, et ceux avec les Etats-Unis se renforcent sous certaines présidences.

Ce livre s’achève sur les menaces actuelles : le Hezbollah qui renforce son influence et son armement au Nord malgré la guerre contre ce mouvement islamiste à l’été 2006, le Hamas dans la bande de Gaza, le nucléaire iranien...

Tout ou presque tout
Pierre Razoux a su éviter deux écueils : l’admiration béate et l’esprit détracteur partial.

La grande qualité de son livre est d’aborder les sujets avec un souci d’honnêteté dans la présentation et de rigueur dans l’analyse, sans occulter les erreurs ou fautes de Tsahal.

Il démythifie l’aide tchécoslovaque – en fait du matériel soviétique – à l’Etat d’Israël renaissant, le faux couple mythique Rabin/Peres et l’invincibilité de Tsahal.

On n’est guère convaincu quand il qualifie de « défaite en pointillés » la guerre menée contre le terrorisme palestinien depuis un demi-siècle, allègue que, lors des massacres de Sabra et Chatila, « une impitoyable chasse à l’homme se déroule à travers les venelles des camps sous le regard indifférent des militaires israéliens » (p.410)[4], présente de manière partielle l’affaire Jonathan Pollard[5] (pp.431-432) ou le début de l’Intifada II (pp.487-488) imputée à tort à Ariel Sharon[6] et déclenchée par les dirigeants de l'Autorité palestinienne.

Pierre Razoux se méprend sur les « jeunes femmes et enfants [qui] sacrifient volontairement leur vie, soulignant l’état de désespoir dans lequel se trouve la société palestinienne » (p.496)[7].

Curieusement, Pierre Razoux endosse une version erronée de l’attaque menée par l’Irgoun à Deir Yassin en 1948 : en fait, ce village n’était pas seulement habité par des civils, mais aussi par des combattants de plusieurs nationalités (60 d'entre eux sont morts lors des combats). Si ce groupe Juif avait souhaité massacrer des civils, pourquoi a-t-il pris le soin à plusieurs reprises, lors des combats, d’assurer l’évacuation de plus d’une centaine de femmes, d’enfants et de personnes âgées ? Il s'agissait d'une bataille rude, vitale pour les indépendantistes, dans un lieu stratégique.

Force est de regretter l’utilisation de certains vocables - « résistance » pour qualifier le Fatah (p.258) ou les fomenteurs de l’attentat de Lod (p.280), Holocauste, qui suggère un caractère religieux, au lieu de Shoah, et « colonies » au lieu d’implantations -, l’absence d’un index et de mention sur les aspects et les enjeux médiatiques, notamment Pallywood et l’affaire al-Dura (p. 488) qui ont si gravement détérioré l’image de Tsahal.

Malgré ces remarques et l’absence de photos, la lecture de cet excellent livre, assorti d’une chronologie, de notes et d’annexes éclairantes, s’avère indispensable en cette période si cruciale.
  
Le chapitre 6 Une décennie demodernisation peut être lu sur le site Internet des éditions Perrin.

Yom Hazirakon
Yom HaZikaron est la journée à la mémoire des soldats morts lors des guerres de l'Etat d'Israël et des victimes du terrorisme depuis 1860, soit 23 646 soldats  et 3 134 victimes d'attentats terroristes en avril 2018 . 

La journée du Souvenir des soldats tombés pour la défense d'Israël et des victimes du terrorisme (Yom Hazikaron) "est commémorée le 4 Iyar. Une sirène retentit deux fois au cours de Yom Hazikaron. Toute activité, y compris la circulation, cesse immédiatement. Les gens sortent de leur voiture, même au milieu des autoroutes, et observent une minute de silence en mémoire du sacrifice de ceux qui sont morts en défendant Israël. La première sirène marque le début de Yom Hazikaron, et la seconde annonce la récitation publique des prières dans les cimetières militaires. La veille, les sirènes retentiront pendant deux minutes dans le pays. et, en silence, la nation tout entière se souvient de sa dette et exprime sa reconnaissance éternelle à ses fils et à ses filles qui ont donné leur vie pour que le pays parvienne à l'indépendance et poursuive son existence. Cette cérémonie est également dédiée aux victimes du terrorisme. Peut-être parce que la plus grande partie de la population israélienne a des parents ou des amis proches qui ont ainsi perdu la vie, Yom Hazikaron est largement respectée, à l'exception de la plupart des Arabes (sauf les Druzes et les Bédouins, dont beaucoup ont servi dans l'armée) et des Haredi non-sionistes. Tout au long de la journée (la veille au coucher du soleil, selon le calendrier lunaire juif) les magasins, restaurants, cinémas, lieux de divertissement, etc sont fermés par la loi. Radio et télévision passent des programmes sur les guerres d'Israël. Malgré une forte composante laïque, Il y a une composante religieuse dans Yom Hazikaron. On lit un yizkor particulier, la prière "El Male Rahamim" ainsi que le Kadich. Au coucher du soleil, Yom Hazikaron cède la place aux festivités de Yom Haatsmaout, Jour de l'indépendance".

"The figure of 23,646 fallen soldiers is counted from when Jews first began to settle outside of Jerusalem in the 1860s, including 71 fallen IDF officers and soldiers who died in the past year. The last one to join the sad but distinguished list was Sgt. Eliyahu Drori, who was killed on Saturday in an operational accident".

"Since the establishment of the state, 3,117 civilians were murdered in acts of terrorism. Since last year’s Yom Hazikaron, 12 civilians were killed in attacks. The latest victim was Adiel Coleman, a father of four who was stabbed to death in Jerusalem last month".

The dead include members of the Israel Defense Forces, the Shin Bet (Israel’s Security Service), the Mossad, the Israel Police, the Israel Prisons Service and the World War II Jewish Brigade, including 148 fallen soldiers who were also Holocaust survivors and soldiers who died from their disabilities suffered during combat. “On this day, we bow our heads alongside bereaved families – our dear ones who experience daily the yearning and lasting pain,” stated IDF Chief of Staff Lt. Gen. Gadi Eisenkot".

"There are currently some 9,000 bereaved parents in Israel, some 4,800 widows of fallen security servicemen, about 1,800 orphans under the age of 30 and thousands of bereaved siblings and older orphans. Terrorist attacks have left many orphans, including about 100 orphans who have lost both parents, along with some 830 widows and widowers and some 940 bereaved parents".

"More than 1.5 million Israelis are expected to visit Israel’s 52 military and other cemeteries throughout Yom Hazikaron. Sirens will wail on Tuesday night, and a two-minute siren will wail across Israel at 11 a.m. on Wednesday marking the start of memorial ceremonies at military cemeteries. The day’s events conclude with a candle-lighting ceremony at Mount Herzl and the melancholic atmosphere ends sharply at sundown Wednesday when Israel kicks off its 70th Independence Day celebrations".

C'est durant une pandémie de coronavirus que Israël marque Yom Hazikaron le 28 avril 2020. Depuis la refondation de l'Etat d'Israël, le nombre de soldats morts s'élève à 23 816 et celui des civils victimes d'attentats terroristes à 3 153.

Depuis le 3 mai 2022 au soir et le 4 mai 2022, se déroulait Yom Hazikaron. Depuis la refondation de l'Etat d'Israël, le nombre de soldats morts s'élève à 24 068 et celui des civils victimes d'attentats terroristes à 4 217. "56 militaires se sont ajoutés au bilan, 84 autres, souffrant d'un handicap et décédés des suites de cette invalidité ont été reconnus comme tombés au combat".

Depuis 2006, des organisations gauchistes "organisent une cérémonie alternative israélo-palestinienne" au cours de laquelle un parallèle est mis entre les victimes israéliennes et les Palestiniens tués par Tsahal durant des opérations. Une cérémonie critiquée, qui suscite une polémique. "Les critiques l’accusent de légitimer le terrorisme et d’assimiler les soldats israéliens tombés au combat à ceux qui les ont attaqués. Pour ses soutiens, cette cérémonie permet à ceux qui ont perdu ce qui leur était le plus cher dans le conflit de donner un sens à la mort de leurs proches en tournant le dos à la violence. Lors d’une session houleuse de la Commission des finances de la Knesset lundi, Raz a riposté aux critiques du député du Likud Ofir Katz. « Qui êtes-vous pour dire aux familles qui ont perdu des êtres chers comment exprimer leur chagrin ? », a interrogé Raz. « Quelle audace et quelle haine pour oser exprimer les choses ainsi. » 

Cette cérémonie rassemble un nombre croissant de spectateurs. "S’ils étaient 200, en 2006, en 2020 et 2021, plus de 200 000 personnes ont assisté à cet événement soit en présentiel, soit à distance. Des célébrités et notamment des artistes prennent part à cette cérémonie, chaque année, et cette fois, une députée de la coalition sera aussi présente". 

Le 2 mai 2022, on a appris que la députée travailliste Ibtisam Maraana et le député du Meretz Mossi Raz devaient y participer. "Le parti d’opposition Likud a publié une déclaration appelant Bennett à interdire aux membres de sa coalition d’assister à l’événement. « Bennett doit condamner et empêcher les membres de sa coalition d’assister à une cérémonie commémorant les terroristes et de les comparer aux soldats de Tsahal, le jour du Souvenir », a déclaré le Likud dans le communiqué."

"La travailliste Ibtissam Marana a déclaré :  "J’ai beaucoup de respect pour Yom Hazikaron et pour les familles endeuillées, je partage leur douleur immense et incompréhensible. Je crois que la voie pour éviter d’autres guerres et d’autres morts passe par la reconnaissance de la souffrance des autres ». L’annonce de sa participation à cette cérémonie est condamnée à droite de l’échiquier politique mais aussi par les familles endeuillées. Eli’haï Ben-Ishay, le frère de Routhi Fogel, z’l, a tweeté : "La participation honteuse d’une députée de la coalition au  "Yom Hazikaron alternatif » devrait être une raison de faire tomber le gouvernement. Le narratif est en train de changer, nous sommes en train de nous perdre ».

"Des dizaines de familles endeuillées ont lancé un appel cette semaine exigeant que les ministres du gouvernement n’assistent pas aux cérémonies organisées dans le cadre de Yom HaZikaron en hommage à leurs proches".

"Dans une publicité pleine page publiée par le journal Makor Rishon, des proches de personnes disparues à la défaveur de la guerre ou du terrorisme ont accusé le gouvernement d’être soutenu par des partisans du terrorisme et ont appelé les ministres à se tenir à l’écart des cérémonies commémoratives".

"La phrase « Nous ne voulons pas de votre accolade » a été imprimée en gros caractères sous une photo du Premier ministre Naftali Bennett, du ministre des Affaires étrangères Yair Lapid et du dirigeant du Raam Mansour Abbas. Le tract – qui a également été affiché en différents endroits de Jérusalem – dit in extenso : « Nous, familles endeuillées, qui avons perdu ce qui nous était le plus précieux, exigeons que les membres d’un gouvernement comptant en son sein des soutiens du terrorisme n’assistent pas aux commémorations en hommage à nos proches, assassinés par des terroristes. »

"La participation de Raam, parti politique islamiste, au gouvernement actuel suscite régulièrement des attaques de la part de l’opposition de droite, accusant la coalition d’être incapable de lutter contre le terrorisme. Abbas, du parti Raam, a dénoncé à plusieurs reprises le terrorisme, indiquant s’être entretenu avec l’ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu avant la formation de cette coalition, ce que le chef de l’opposition a minimisé et nié être lié à la formation de la coalition."

"D’autres proches de victimes se sont prononcés contre les signataires de ce tract. « Je ressens l’obligation morale et éthique de dire clairement qu’il n’y a pas de place pour les déclarations politiques dans le deuil, en particulier à la veille de Yom HaZikaron, date sacrée pour nous tous », a déclaré Eli Ben Shem, président de Yad Labanim, organisation mémorielle pour les soldats israéliens, selon la Douzième chaîne. Ben Shem a perdu son fils, le lieutenant Kobi Ben Shem, dans la collision de deux hélicoptères israéliens en 1997. Herzl Hajaj, un père endeuillé signataire du tract, a déclaré à la Douzième chaîne que les autres familles endeuillées étaient, comme lui, « opposés au gouvernement formé par Bennett avec des soutiens du terrorisme », accusant les députés de Raam d’être des « soutiens déclarés du terrorisme ».

"Aucun ministre ne semble avoir changé ses projets en réaction à ce mouvement. Selon cette même source d’information, cela aurait toutefois provoqué un sentiment de malaise chez certains ministres, qui pourraient finalement limiter leur participation aux cérémonies afin d’éviter des confrontations avec les proches des disparus animés de tels sentiments".

Coronavirus
Les forces de défense israéliennes (FDI) ont participé à l'effort national pour combattre la pandémie de coronavirus ou COVID-19.

"Le 5 avril 2020, 2876 soldats étaient en quarantaine. 154 soldats de Tsahal ont reçu un diagnostic de COVID-19 depuis le début de l'épidémie; tous les 154 présentent ou présentaient des symptômes bénins et toute personne soupçonnée d'entrer en contact avec eux a été placée en quarantaine.

"Tsahal continue d'assister tous les soldats, dont les soldats isolés, qui ont été touchés par le virus. Tsahal poursuit également sa mission et continue de défendre les frontières d'Israël ainsi que de maintenir ses capacités opérationnelles.

Comment Tsahal combat la propagation du COVID-19:
Jusqu'à nouvel ordre, Tsahal développe la politique suivante afin de limiter la propagation du COVID-19 et de maintenir ses capacités opérationnelles:

Il est interdit à tous les soldats de voyager à l'étranger à des fins personnelles ou officielles sauf en cas de circonstances exceptionnelles et d’une autorisation explicite.
Tous les soldats revenant de l'étranger sont soumis à une quarantaine de 14 jours.
Tout soldat soupçonné d'entrer en contact avec un porteur du COVID-19 sera placé en quarantaine à domicile pendant 14 jours.
Les rendez-vous à Tsahal sont limités à 10 personnes, les rassemblements dans des endroits clos sont restreints à 30 personnes et les regroupements dans des espaces ouverts sont limités à 100 personnes.
Tous les soldats doivent se tenir à une distance d'au moins 2 mètres l'un de l'autre.
Les civils ne sont pas autorisés à entrer dans les bases de Tsahal, sauf dans des circonstances exceptionnelles et avec une autorisation explicite.
Toutes les périodes de tests (pour combat) ont été annulées jusqu'à nouvel ordre. Toutes les commandes directes et tests ont été remis à apres Pessah.
Tous les soldats servant dans des bases fermées (unités de combat) doivent être prêts à rester sur la base pendant une période pouvant aller jusqu'à un mois.
Tout soldat qui a été en contact avec une personne en quarantaine ne pourra pas entrer dans des bases cruciales pour la sécurité d’Israël.
Tsahal fournira des moyens de transport aux soldats entre les différentes bases et encourage les soldats à éviter les transports publics.
Les soldats servant en bases ouvertes s’y rendront par rotations afin de limiter tous contacts.
Au terme de chaque journée, les bases seront désinfectées tel que cela a été déterminé par la Direction des opérations.
Les personnes suspectées d’être infectées seront évacuées conformément aux directives du corps médical.
Les soldats avec une température corporelle au-dessus de 37,5 degrés Celsius ne seront pas autorisés à entrer dans les bases militaires.
Tsahal continuera de conduire des évaluations régulières, de mettre à jour le protocole en lien avec les directives du Ministère de la Santé et limitera les mouvements de personnel militaire.

En outre, Tsahal assistera le Ministère de la santé en transportant le matériel nécessaire aux tests médicaux, selon les besoins exprimés.

Les efforts de Tsahal pour aider les civils face au COVID-19:
Environ 15 000 soldats et 3 000 véhicules assistent désormais les civils dans l'effort national de lutte contre la propagation du COVID-19. Tsahal a mis en œuvre une série de protocoles destinés aux soldats qui aident les populations civiles pendant cette période:
Les soldats restreindront autant que possible les contacts avec les civils et maintiendront une distance de 2 mètres avec eux.
Les soldats d'une unité dans laquelle un cas de COVID-19 est soupçonné n'ont pas le droit de venir en aide aux civils.
La santé des soldats impliqués dans ces projets sera surveillée quotidiennement.
Tsahal a livré aux civils à travers le pays plus de 125 000 colis de nourriture et plus de 11 000 colis en vue des fêtes de Pessah.
Le Commandement du Front intérieur de Tsahal fournit une variété de services pour aider les civils au cours de cette période difficile. Parmi ces services se trouve un centre d'appels ouvert 24h / 24 et 7j / 7 coordonné avec Magen David Adom - le service médical d'urgence d'Israël - et un portail d'urgence, qui fonctionne conjointement avec le Centre national d'information en anglais, hébreu, russe et arabe. L'objectif de ces services est d'apporter des réponses et d’informer les civils en fournissant une assistance appropriée.

Les efforts de Tsahal pour lutter contre le COVID-19
Le Centre de fabrication d'armes de Tsahal -autrefois uniquement dédié à la production de pièces de chars et de gilets pare-balles- a été converti afin de créer des lunettes de protection pour le personnel médical et des ustensiles désinfectants utilisés dans les lieux publics.
En coordination avec le ministère de la Santé, Magen David Adom et les hôpitaux à travers le pays, l'unité 81 -spécialisée dans la Direction des renseignements de Tsahal- a révélé que son expertise était actuellement employée à trouver des solutions aux problèmes posés par le COVID-19:
Adaptation du dispositif de ventilation à domicile pour pouvoir examiner l’air, filtrer la pollution et ventiler les patients atteints de COVID-19.
Fabrication de 1000 masques de protection par jour pour les équipes médicales militaire et civile afin d’éviter la pénurie de masques en Israël.
Fabrication de cloisons et de systèmes de climatisation séparés dans environ 50 ambulances, pour permettre aux conducteurs d'évacuer les patients COVID-19 sans se mettre en danger.
Création d'un logiciel de gestion des informations pour gérer efficacement les résultats des tests du COVID-19.

Tsahal se joint à l'effort national pour venir en aide aux personnes âgées
Le Commandement du front intérieur de Tsahal soutient l'effort national pour aider la population âgée d'Israël ainsi que d'autres groupes vulnérables. Actuellement, plus de 1 000 soldats du Commandement du front intérieur aident dans près de 200 maisons de retraite à travers Israël. Ils y distribuent de la nourriture et des médicaments, ainsi que des services supplémentaires tels que des soins d'urgence.
De plus, le Commandement du front intérieur gère le Centre national d’assistance de Tsahal et travaille avec les autorités locales afin de garantir l’aide nécessaire aux personnes âgées et autres populations exposées.
Afin de soutenir cette population d’Israël, dont l’accès aux articles essentiels est limité, Tsahal s’efforce d’envoyer de la nourriture et du matériel de première nécessité. Le Centre d'équipement opérationnel des unités de Tsahal, attaché à la Direction technologique et logistique de Tsahal, était autrefois chargé de la manipulation et de l'échange d'armes cassées. Il a été transformé en centre d'emballages alimentaires pour les personnes âgées.
Plus de 54 000 colis de nourriture, de médicaments et d'autres produits fondamentaux ont été livrés avec succès à des civils âgés à travers le pays.

5 avril 2020:
La 98e division de Tsahal travaille de paire avec le Commandement du front intérieur pour aider la population civile de Bnei Brak. Dans la ville de Bnei Brak se trouve un nombre élevé de cas de COVID-19. Les soldats évacueront les personnes âgées vers des hôtels gérés par l’armée. En outre, l'unité fournira une aide supplémentaire au sein de Bnei Brak, comprenant la distribution d'articles essentiels, tels que de la nourriture et des médicaments, ainsi qu’une assistance sociale et logistique.
Le Commandement du Front intérieur de Tsahal travaille avec le Corps de l'éducation et de la jeunesse pour aider le personnel médical en Israël. Il s’agit de fournir des services de garde d’enfants. Dans 45 hôpitaux en Israël, plus de 2 500 enfants sont pris en charge par 350 soldats, 12 heures par jour, 5 fois par semaine.

2 avril 2020:
Le Commandement du front intérieur de Tsahal et la Direction technologique et logistique parcourent le pays avec 9 véhicules destinés à opérer le test du COVID-19. Fonctionnant comme des centres ouverts 24h / 24 et 7j / 7, les civils peuvent se rendre dans ces locaux et faire des tests de dépistage depuis leurs voitures. Le but du projet est de faciliter l’accès au test du COVID-19 et de minimiser les contacts entre ceux qui ont contracté et ceux qui n'ont pas contracté le virus.

1er avril 2020:
Le Chef d'état-major de Tsahal, le lieutenant-général Aviv Kohavi, a obtenu des résultats négatifs au test du COVID-19. Le lieutenant-général Aviv Kohavi restera néanmoins isolé jusqu'à la fin de la semaine, conformément aux restrictions en vigueur.

31 mars 2020:
Le 22 mars 2020, le Chef d'état-major général de Tsahal, lieutenant-général Aviv Kohavi, a assisté à une réunion. Un officier ayant reçu plus tôt dans la journée un diagnostic positif au test du COVID-19 s’y trouvait également. Conformément aux instructions du ministère de la Santé, le lieutenant-général Aviv Kohavi a été placé en isolement, bien qu'il déclare ne pas présenter de symptômes et se trouver en bonne forme.
Environ 600 soldats de Tsahal ont commencé à aider la police israélienne à appliquer les restrictions imposées par le ministère de la Santé et le gouvernement dans les zones civiles. Les soldats de Tsahal effectueront des patrouilles, isoleront, sécuriseront les zones et bloqueront les routes pour limiter la propagation du virus.

29 mars 2020:
200 réservistes de l'unité d'assistance hospitalière de Tsahal sont recrutés afin de fournir une assistance logistique et administrative dans 10 hôpitaux en Israël. Les réservistes participeront à des tâches telles que l'évacuation des services hospitaliers, l'adaptation des services aux différents besoins, la création de nouveaux services et le transport de l'équipement médical.

26 mars 2020:
Conformément aux instructions du Ministère de la santé impliquant d'annuler progressivement tous les transports publics, Tsahal a construit et commencé à exploiter un autre système de transport pour le personnel militaire. Afin de maintenir une capacité opérationnelle maximale, 260 bus circuleront entre les bases du pays du dimanche au jeudi et suivront des directives strictes pour assurer la bonne santé des soldats à bord.

24 mars 2020:
Tsahal a ouvert un laboratoire médical dans le but de tester le personnel militaire pour le COVID-19. Le laboratoire, dirigé par le corps médical de Tsahal, est capable de prendre en charge des centaines de tests COVID-19 par jour.
L’hôtel Kinar situé sur le plateau du Golan s’est converti en centre de quarantaine et de réhabilitation afin d’accueillir 260 civils revenus d’Italie récemment.

22 mars 2020:
L'armée de l'air israélienne envoie une délégation de 16 membres d'équipage à bord d'un KC-707 en Allemagne pour ramener 30 soldats de la marine israélienne en Israël. Conformément aux instructions du Ministère de la santé, les troupes sont immédiatement placées en quarantaine à leur arrivée en Israël.

20 mars 2020:
40 soldats de la Brigade de recherche et sauvetage ont aidé les autorités locales à évacuer et désinfecter une auberge de jeunesse dans la ville de Gedera, où un membre du personnel avait reçu un diagnostic de COVID-19.
Le corps médical de Tsahal a converti un centre de loisirs à Ashkelon en un établissement médical pour traiter les cas bénins de soldats atteints de COVID-19. Les patients seront en contact avec un médecin et une infirmière via une application spéciale et recevront un kit médical personnalisé dans le cadre de leur rétablissement.

mars 2020 18:
Le second centre de quarantaine et de réhabilitation, l’hôtel Dan à Jérusalem est ouvert.
Afin de dissiper la désinformation concernant le COVID-19, le Commandement du front intérieur, en collaboration avec le centre national d'information, a ouvert un portail national d'urgence pour les civils israéliens en hébreu, anglais, russe et arabe pour répondre aux questions des civils et des soldats sur le virus.

17 mars 2020:
Le Commandement du front intérieur a été chargé par le Ministère israélien de la défense de travailler à contenir la propagation du COVID-19 en Israël et d’ouvrir une structure de quarantaine et de réhabilitation pour les civils porteurs du COVID-19. Le Dan Panorama à Tel Aviv a ouvert à cet effet.

15 mars 2020:
Le Commandement du front intérieur a ouvert un centre d’information en collaboration avec Magen David Adom afin d’informer les civils au sujet du virus et de traiter les personnes infectées.
Craignant que l'isolement - nécessaire pour lutter contre la propagation du COVID-19 - entraîne une pénurie dans les banques de sang en Israël, Tsahal a travaillé en étroite collaboration avec Magen David Adom pour initier des dons de sang de ses soldats. Depuis le 15 mars 2020, les soldats de Tsahal ont fait don de près de 2000 litres de sang.

12 mars 2020:
Le Commandement du front intérieur ouvre un centre d'appels 24h / 24 et 7j / 7 avec Magen David Adom, le service médical d'urgence d'Israël, pour répondre aux questions des civils et des soldats sur le virus.

5 mars 2020:
Tsahal a coopéré avec des équipes médicales palestiniennes afin de limiter la propagation du COVID-19 dans les territoires palestiniens:

Transfert des kits de test COVID-19 et de matériel désinfectant d'Israël vers les territoires palestiniens.
Fermeture du poste frontalier d'Erez (avec Gaza) et Bethléem - sur instruction de l'Autorité palestinienne - sauf dans les cas humanitaires.
Organisation de sessions conjointes de formation médicale avec l'Autorité palestinienne.

L'armée israélienne reste déterminée à protéger le peuple d'Israël et ses soldats contre toutes menaces, tout en maintenant sa capacité opérationnelle."

Yom HaZikaron 2023
Depuis les cérémonies de Yom HaZikaron 2022, "59 soldats ont été tués en service, et 86 autres anciens combattants handicapés sont décédés des suites de complications liées à des blessures infligées en service. Ces chiffres portent le nombre total de victimes mortes pour le pays depuis 1860 à 24 213" personnes. Ce décompte de Tsahal remonte à 1860. 

Et "31 civils ont été assassinés dans des attaques terroristes au cours de l’année écoulée. Depuis le début du décompte de l'assurance nationale en 1851, 4 255 civils ont été assassinés. Parmi ces victimes civiles se trouvent 740 enfants et adolescents de moins de 18 ans, 120 Israéliens tués à l'étranger et 135 citoyens étrangers tués dans des attentats terroristes".


Pierre Razoux, Tsahal, nouvelle histoire de l’armée israélienne. Editions Perrin, collection Tempus. Paris, version actualisée 2008. 736 pages. ISBN : 978-2-262-02792-6


[1] Discours de Ariel Sharon lors de la cérémonie à la mémoire de l’ancien président Ezer Weizman (z’’l), traduction par Véronique Chemla, 26 avril 2005, http://www.guysen.com/
[2] Freddy Eytan, Sharon, le bras de fer. Picollec, 2006. 410 pages. ISBN : 2864772213
Michel Gurfinkiel, Le testament d’Ariel Sharon. Editions du Rocher, 2006. 201 pages. ISBN : 978-2268058610
Luc Rosenzweig, Ariel Sharon. Librairie Académique Perrin, 2006. 433 pages. ISBN : 978-2262024116
[3] Michel Bar-Zohar, Shimon Peres et l’histoire secrète d’Israël. Odile Jacob, 2008. 416 pages. ISBN : 2-7381-1995-6
[4] La source est Alain Ménargues… Extrait du dossier Ménargues publié par L’Arche n° 560 (novembre-décembre 2004), http://www.upjf.org/detail.do?noArticle=9139&noCat=125&id_key=125
Mitchell G. Bard, Myths and Facts
[5] David Ruzié, Le mystère de l’affaire Pollard, 23 juin 2004, http://www.guysen.com/articles.php?sid=2419 et http://www.jonathanpollard.org/
[6] Khaled Abu Toameh, Intifada II : Comment la guerre a commencé, Jerusalem Post, 19 septembre 2002
[7] Il s’agit en fait de l’instrumentalisation des enfants, transformés cyniquement en enfants-soldats, et des femmes par les mouvements terroristes palestiniens.

Visuels : © DR, Tsahal, Library of Congress

Articles sur ce blog concernant :

Cet article a été publié par Guysen, et sur ce blog le 25 avril 2012, puis le :
- 14 avril 2013 à l'approche du jour de Yom HaZikaron, journée à la mémoire des soldats morts lors des guerres de l'Etat d'Israël - au nombre de 22 993 en avril 2012, 23 085 en avril 2013 - et des victimes du terrorisme (2 493 civils) ;
- 13 septembre 2013 à la mémoire des soldats morts - plus de 2500 - ou blessés lors de la guerre du Kippour en 1973. Le ministère israélien de la Défense a rendu publics des documents sur ce conflit, notamment le témoignage de Golda Meir devant la Commission Agranat ;
- 5 mai 2014. Yom HaZikaron est la journée à la mémoire des soldats morts lors des guerres de l'Etat d'Israël - au nombre de 23 169 en mai 2014 - et des victimes du terrorisme depuis 1860. Le nombre de membres de familles endeuillées s'élève à 17 038, dont 9 931 parents4 966 veuves et veufs, et 2 141 orphelins. Le ministre de la Défense estime qu'un million et demi de personnes ont assisté aux cérémonies commémoratives dans un des 57 cimetières militaires ;
- 26 février 2015. Toute L'Histoire a diffusé le 27 février 2015 le documentaire Tsahal (1994) ;
- 21 avril 2015. Yom HaZikaron est la journée à la mémoire des soldats morts lors des guerres de l'Etat d'Israël et des victimes du terrorisme depuis 1860, soit 23 320 en avril 2015, dont 67 lors de l'opération Bordure protectrice ;
- 11 mai 2016. Yom HaZikaron est la journée à la mémoire des soldats morts lors des guerres de l'Etat d'Israël et des victimes du terrorisme depuis 1860, soit au 6 mai 2016, 23 447 soldats israéliens morts en actions, dont 68 l'année juive 5775 (2015-2016). Ce qui représente 9 442 familles endeuillées, 4 917 veuves et 1 948 orphelins. Le 11 mai, 1,5 million d'Israéliens se sont recueillis dans 52 cimetières militaires. A 11 h, retentit pendant deux minutes une sirène ;
- 1er mai 2017. Yom HaZikaron est la journée à la mémoire des soldats morts lors des guerres de l'Etat d'Israël et des victimes du terrorisme depuis 1860, soit au 1er mai 2017, 23 544 soldats israéliens morts en actions, dont 97 l'année juive 5776 (2016-2017). Ce qui représente 9 157 parents endeuillés, 4 881 veuves et 1 843 orphelins. Le 1er mai 2017, 1,5 million d'Israéliens se recueilleront dans 52 cimetières militaires. A 11 h, retentira pendant deux minutes une sirène. Le 30 avril 2017, a été inauguré un Mémorial en hommage à ces soldats. Doté d'une hauteur de 18 mètres, il est situé "à l'entrée du cimetière du Mont Herzl. "Dans le hall du Mémorial, plus de 6000 briques de pierre alignées s'ouvrent comme une cheminée en spirale sur le ciel. Elles sont séparées d'un espace pour laisser passer la lumière. Sur chacune de ces briques figure le nom d'un soldat tué et sa date de décès. Les noms sont classés chronologiquement selon les dates de décès des soldats. Un ordinateur est également mis à la disposition des visiteurs, qui peuvent localiser rapidement la pierre d'un soldat grâce à un système de recherche. Des photos, des films, ainsi que de courtes biographies de chaque soldat sont également accessibles. Grâce a une application, les visiteurs peuvent aussi prendre une photo d'un nom et obtenir directement des informations sur le soldat recherché. L'objectif de ce nouveau mémorial est de permettre au pays de se souvenir de ces soldats disparus en tant qu'individus et de leur histoire personnelle. Le site, dont la construction a démarré en janvier 2015, ouvrira ses portes au public lundi, jour du Souvenir des victimes du terrorisme dans tout le pays" ;
- 18 avril 2018, 7 mai 2019, 28 avril 2020, 4 mai 2022.

1 commentaire:

  1. je possede la premiere version de ce livre , mr razoux n'echappe pas a la bienpensance a la française qui melange ideologie fumeuse et realité tronquée , sans parler d'une certaine jalousie de certains cercles proche de l'armee française pour tsahal et ses faits d'armes

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