Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

mardi 13 septembre 2022

William Klein, photographe et cinéaste (1928-2022)

William Klein (1928-2022) est un
 photographe, graphiste et réalisateur de fiction (
Qui êtes-vous, Polly Maggoo ?, 1966) et documentaires (Muhammad Ali The Greatest, 1964-74)américain Juif d'origine hongroise et ayant vécu à Paris depuis 1947Un street photographer (Life Is Good and Good For You in New York: Trance Witness Revels), un artiste qui a collaboré en innovant - il a photographié en grand angle et au téléobjectif des mannequins dans la rue - avec les magazines américains les plus importants (Vogue) et célèbre aussi pour ses films cinématographiques parfois emblématiques des Sixties. Un regard critique sur les Etats-Unis.

  
William Klein est né à New-York en 1928 dans une famille Juive d’origine hongroise qui a réussi dans le prêt-à-porter. Son père est ruiné par le krach financier de 1929.

William Klein grandit dans les Mean Streets de Manhattan.

Au sein des forces Alliées, il se rend en Allemagne dans une unité chargée de surveiller la restitution des œuvres d’art volées par Goering.

En 1948, après deux ans dans l’US Army, dont 18 mois à l'université de la Sorbonne, il étudie à Paris la comédie avec Tania Balachova, la peinture, travaille avec Fernand Léger et, à Milan, réalise des peintures murales pour des architectes et assimile l’évolution des arts plastiques de Masaccio au Bauhaus.

« J’étais peintre, abstrait, géométrique et hard edge. Donc totalement éloigné de la vie. Et puis comme ces gens du Bauhaus, je me voyais bien pluridisciplinaire, peintre mais aussi graphiste, cinéaste, etc. Car enfin, je pouvais parler de ce que je voyais autour de moi, constitué de ce que je ressentais », a déclaré William Klein.

Après avoir créé à New York « un journal photographique décapant (1954) », il collabore dix ans à Vogue, « créant des images nouvelles, insolites et graphiques ». Son livre New York (1956) est récompensé par le Prix Nadar (1957). « Pour la première fois, des photographies ont devancé l’évolution des arts plastiques. Klein a cerné, en effet, tous les thèmes traités par la suite dans la perspective du Pop Art, du Nouveau Réalisme et de la Nouvelle Figuration », écrit Alain Jouffroy.

Il réalise reportages pour Cinq colonnes à la Une, documentaires - Muhammad Ali the greatest (1964-74), Loin du Vietnam (1967), Grands soirs & petits matins (1968-78), Eldridge Cleaver Black Panther (1970) -, films de fiction - Qui êtes-vous Polly Maggoo ? (1966) - et publicitaires. Et devient une figure de l’underground. Des films engagés, militants, contestataires, mêlant satire et humour, financés souvent par la réalisation de films publicitaires.

Après ses livres sur Rome (1958), Moscou (1961), Tokyo (1962) et New York 1954-55 (1995), ce lauréat de nombreux prix a exposé à la MEP ses images de l’Amérique (1996).

En 2002, la MEP a présenté Paris + Klein, un kaléidoscope de photos sur la capitale, une « anti-New-York », une rétrospective de William Klein sur Paris, sa ville d’adoption. Etaient exposés 200 tirages depuis les années 1960, en grand format, en noir et blanc et en couleur, et inédits à 80%. Cet Américain engagé montre les métamorphoses et la diversité de la Ville Lumière. Il peint aussi sur ses planches-contact.

Son Paris n’est pas « romantique, brumeux et monoethnique : une ville qui est peuplée par des Blancs ». Il est « vivant et bigarré ». « Peut-être plus que New-York, c’est un melting-pot, une ville cosmopolite, multiculturelle et notamment pluriethnique, ancienne et moderne, qui se transforme (la Pyramide du Louvre)… Les minorités sont visibles à Paris. Le Nouvel An chinois, au début c’est une petite parade, puis il rassemble 40 000 personnes », énonçait-il. Un « creuset » à relativiser car les groupes se mêlent peu. Entourée de Noirs, une jeune femme blanche sourit. Des élus en écharpes tricolores prennent le métro ! Ou ces photos réunies : l’offre d’un immense gâteau au Maire de Paris, alors Jacques Chirac, les clients d’un café nord-africain, Ludmilla Tchérina, danseuse, s’ennuyant à une soirée mondaine et un dîner à l’Armée du Salut. Yves Saint-Laurent assis à son bureau, et les mains appuyées sur ses épaules, telles celles des vampires, de deux collaboratrices.

Le regard est aigu : des manifestants communistes tristes. Incisif : la laideur d’un défilé festif. Ironique : une colonne Morris entourée de gratte-ciels. Tendre : les adieux des fans de Montand. Dur : les deux dames en noir penchées sur Yves Saint-Laurent, assis à son bureau.

Riches d’histoires, certaines photos sont empreintes de mystère, d’étrangeté et de poésie. Elle prêtes ainsi à interprétations.

« Les gens croient que toutes les photos prises sont bonnes. C’est faux ». Klein dévoilait ses planches-contact, donc ses échecs et ses choix. D’un coup de pinceau vermillon, jaune ou violet, il avait rayé la photo mauvaise et décoré par des motifs. « Les planches-contacts, tu les lis de gauche à droite comme un texte. Tu vois ce qu’a vu le photographe à travers l’objectif, ses hésitations, ses choix, ses oublis, ses coups de tête, son agenda en quelques sorte. Dévoiler ses planches-contacts est une leçon d’humilité. On y apprend comment les photographes travaillent, mais aussi comment ils se plantent. La planche-contact, c’est comme un brouillon »

Sans légende, ses photos étaient parfois « aussi incompréhensibles que la vie... »

Après la Maison européenne de la photographie (MEP) à Paris, la Maison de la photographie à Lille a présenté l’exposition Roma + Klein. Photographies 1956-1960 consacrée au reportage photographique réalisé en 1958 par William Klein, jeune photographe Juif américain, auteur d’un livre de clichés sur New York, à Rome où il assiste le réalisateur Fellini lors du tournage des Nuits de Cabiria

En 2012, cette exposition a révélé la Rome festive, diurne et nocturne, culturelle - Pier Paolo Pasolini, Ennio Flaiano, Alberto Moravia, Giangiacomo Feltrinelli -, des années 1950 découverte par ce jeune Américain. Une balade du Café Rosati de la Piazza del Popolo à la plage d’Ostie, via le Forum et Cinecittà.

Le vernissage de l'exposition à la Maison de la photographie de Lille a officialisé le partenariat entre cette institution culturelle du Nord de la France et la MEP-Paris. Cette institution lilloise est devenue la Maison européenne de la photographie-Lille (MEP-Lille).

En 2013, la galerie Howard Greenberg - du nom du cèlébre collectionneur et galeriste newyorkais - présente deux expositions consacrées à William Klein : William Klein: Paintings, etc. et William Klein: Fashion + Street.
Le FOAM a rendu hommage à ce photographe par une rétrospective.

La Polka Galerie a présenté l'exposition Brooklyn + William Klein. Une performance numérique réalisée par le photographe. Soixante ans après Life is Good and Good for You in New York, son premier livre classé comme un des plus" importants de l’histoire de la photographie, William Klein s’est lancé un nouveau défi : photographier Brooklyn en numérique. Une manière pour le maître de l’esthétique du chaos de regarder autrement ce borough de New York.  “Pas de règles, pas d’interdits, pas de limites.” Telle est sa devise. L’important, c’est de saisir l’exubérance, l’impertinence de la vie. Pendant plusieurs semaines, l’artiste sillonne toutes les rues, travaille de jour ou de nuit, attrape des images depuis la fenêtre de sa voiture, arpente les plages de Coney Island et de Brighton. William Klein construit un kaléidoscope de Brooklyn. L’Attorney General lui ouvre les portes des tribunaux et des commissariats. Les Juifs hassidiques comme les Latinos dansent devant son objectif. Les façades des magasins pakistanais, russes, mexicains affichent leurs couleurs. Frontalement, souvent en légère contre-plongée, son boîtier capte tout. Nul ne l’agresse, bien au contraire. Souvent reconnu, il est salué par ses fans. Pour célébrer cette première production digitale, les murs de la galerie Polka se couvriront entièrement d’images, Brooklyn + William KLEIN ne formera qu’une seule œuvre magistrale: un mur visuel. Lors du Happening exceptionnel du samedi 24 mai 2014, "une sélection d'images sera tirée sous la supervision de William Klein à la galerie Polka en présence de tous les participants".  Ce "travail a été réalisé avec le concours de Sony, en collaboration avec la World Photography Organization, exclusivement pour le programme Global Imaging Ambassadors".

Les 11 et 12 décembre 2014, Sotheby's proposa à New York la vente aux enchères d'un seul propriétaire privé et intitulée 175 Masterworks To Celebrate 175 Years Of Photography: Property from Joy of Giving Something FoundationCes 175 chefs d’œuvres de photographes sont issues de la collection du philanthrope et financier Howard Stein (1926-2011) qui l'avait donnée à sa fondation. Parmi les artistes choisis depuis les origines de cet art : William Klein, avec deux photographies.

Simone + Olympic Wrestlers, Rome provient de la Howard Greenberg Gallery, New York, 1999, et est estimée 15 000-25 000 dollars. "I liked the tough girls from New York and the back-streets rather than the upper-class socialites. In my photos the girls are always in trouble, always askew . . . Helmut Newton's pictures come out of mine, because I was the first to use hard girls", a déclaré William Klein.

Pray + Sin, New York provient de la Howard Greenberg Gallery, New York, 1999. "48th and 7th Ave. The sandwich man preacher with sign, two bibles and the flag intoning his End of the World litany, up and down town. Nobody cares or notices, no one listens. I'm in my movie shooting away. A drugstore cowboy looks me over. What's the big deal? A kid checks out the prophet of doom. What's there to photograph? What's the big deal?", a expliqué William Klein, 1956.

LCentre Culturel Le Botanique de Bruxelles a présenté l'exposition William Klein. 5 Cities. "Légende vivante de la photographie contemporaine, William Klein est à l’honneur cet hiver au Botanique, pour sa première grande exposition à Bruxelles. Egalement peintre et cinéaste, cet américain exilé à Paris a marqué avec son premier ouvrage, New York, publié en 1956, une profonde révolution dans le monde de la photographie".

"En rupture totale avec l’idéal d’objectivité photographique défendu alors, William Klein prône au contraire une approche subjective et fragmentaire de la réalité. Les cadrages sauvages, le flou assumé, le grain marqué et les distorsions fondent la spécificité de son langage instinctif et brut. D’abord décrié et considéré comme vulgaire, son style à contre-courant percute et parvient à s’imposer jusque dans le monde de la mode. Il travaille en effet pendant plus de dix ans pour le magazine Vogue qui le soutient depuis ses débuts et dont il s’attache à bousculer le genre".

"Considéré comme l’un des pères de la street photography, cet outsider a vu nombre de ses clichés élevés au rang d’icônes. On pense à cet enfant brandissant un flingue, à cette jeune femme défiant l’objectif à Moscou ou encore à ces femmes posant dans les bains de Paris. Ces images et bien d’autres ont parcouru le monde entier et inspiré des générations de photographe"s.

L’exposition "présentée au Botanique pose un regard rétrospectif sur son travail, à travers les villes qu’il a immortalisées. Après New York, où il revisite les quartiers de son enfance, succèdent Rome en 1956, aux côtés de Fellini, puis Moscou et Tokyo en 1961, où il capture l’effervescence de la vie moderne. Ainsi que Paris, sa ville d’adoption depuis 1947, chacune de ces villes donne naissance à un ouvrage. Investi dans leurs maquettes éditoriales, il bouleverse là également les pratiques classiques en adoptant un rythme quasi cinématographique dans la succession des images".

"Aux clichés noir et blanc contrastés, se mêlent également ses contacts peints, oeuvres dans lesquelles il renoue avec sa pratique picturale, initiée dans l’atelier de Fernand Léger dans les années 1950 et où il revisite par le geste et la couleur l’ensemble de son travail photographique". 

William Klein "a fait l’objet de nombreuses expositions d’envergure à travers le monde entier, notamment au MoMA, New York (1980-81), au centre Pompidou à Paris (en 1982 et en 2005), Maison Européenne de la Photographie à Paris (2002), à la Tate Modern de Londres (avec Daido Moriyama en 2011) et au Foam à Amsterdam (2013). Cinéaste, il a réalisé de nombreux films, parmi lesquels Broadway by Light (1959), les films de fictions comme Qui êtes-vous Polly Magoo (1966) et Mister Freedom (1969), ainsi que le documentaire sur Muhammad Ali The Greatest (1964-74)". 

En parallèle à « 5 Cities », rétrospective du travail de William Klein, la Polka Galerie proposa Paris + Klein« Paris+Klein » est "une installation originale où l’artiste raconte son goût pour le désordre et sa fascination pour Paris, sa ville d’adoption. Construite comme un hommage à la capitale, l’exposition s’organise autour d’une mosaïque de 33 tirages à laquelle répondent une épreuve grand format d’un mannequin salué par des marines américains sur le Pont Alexandre III et des contacts- peints réalisés par l’artiste au début des années 90".  

Klein le new-yorkais, à propos de Paris, raconte : « J’ai constaté qu’en général le Paris des photographes, même celui des plus grands, était romantique, brumeux et surtout mono-ethnique : une ville grise peuplée par des blancs. Or, pour moi, Paris était – autant et peut-être plus que New York – un melting-pot. Une ville cosmopolite, multi-culturelle et totalement multi-ethnique, n’en déplaise à Le Pen. Puis si je parle de New York, ma ville natale, je suis frappé par combien Paris est une ville moderne en comparaison, qui se transforme et où les choses marchent : le métro, le RER, et même le trafic, contrairement aux idées reçues.  Et puis Paris est drôle. Evidemment, pas pour tout le monde, mais, comparé à l’angoisse de New York… ».

"De New York à Tokyo et de Rome à Paris en passant par Moscou, William Klein a toujours aimé la ville. Ses rues, ses trottoirs, ses cafés et terrasses, les passants, les amoureux, les manifestants. Il la photographie toujours dans la vérité de l’instant, de l’inattendu et de l’accident. Son credo: «No rules, no limits». Tout lui est permis. Il prend ce que l’on lui refuse, brise les interdits comme il casse les angles et néglige les réglages. Sa frénésie à se saisir de tout ce qui bouge et frétille provoque chez lui une transe créatrice. C’est sa danse".  

« Pourquoi tant de rassemblements, de manifestations de fêtes et de foules. D’abord parce qu’il y en a. Et puis, il est vrai que j’ai toujours adopté une façon de cadrer basée sur le bordel des corps qui s’entremêlent, les regards qui s’entrecroisent et qui finissent par s’ordonner. Mais en réfléchissant, je me demande s’il n’y a pas autre chose. Je vis ici depuis un bon moment, mais je me sens toujours étranger. Mêlé aux foules, je me demande si ce n’est pas un désir d’appartenir ».

GLOSSAIRE
(Source : le Botanique)

Action painting : Un mouvement de peinture abstrait, apparu dans les années 1950 à New York où l’acte physique de la peinture est visible sur la toile. Les artistes les plus connus de ce mouvement sont Jackson Pollock et Willem De Kooning. Ce mouvement fera de nombreux émules au Japon.
Cadrage : le choix du photographe pour le cadre de la prise de vue.
Cubisme : Mouvement artistique, principalement actif entre 1907 et 1914, où le réel est représenté sous le prisme de formes géométriques et la décomposition des formes. A côté de ses grands représentants comme Pablo Picasso et Georges Braque, Fernand Léger est connu pour sa version personnelle du cubisme, parfois appelée tubisme (parce que chaque élément semble avoir une forme conique).
Flou : contraire de la netteté. Un effet photographique obtenu quand il y a du mouvement pendant le temps de pose. Avant Klein, le flou était généralement considéré comme une faute en photographie. Avec Klein, le flou devient le moyen d’exprimer le mouvement.
Grain/granulation : dans la photographie argentique, quand l’émulsion des cristaux de sels fixée sur un papier n’est pas stable à cause d’une pellicule trop sensible, apparaît un effet qui ressemble à une ‘pixellisation’. Klein utilise le grain pour augmenter l’expressivité de ses photos.
Photo argentique : technique photo qui utilise la pellicule sensible à la lumière, en opposition à la photographie numérique.
Planche-contact : la version positive sur papier d’un négatif de l’ensemble d’un film, découpé en bandes sur une feuille photographique. Ce procédé permet au photographe de regarder tous les photos de la pellicule en même temps et en choisir la meilleure.


Au Botanique Centre Culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles 
Du 15 décembre 2016 au 5 février 2017
Rue Royale 236. 1210 Bruxelles. Belgique 
Tél. : 02 / 218.37.32 
Du mercredi au dimanche de 12 h à 20 h

Du 14 janvier au 4 mars 2017
Du 22 mars au 24 mai 2014
A la Polka Galerie
12, rue Saint-Gilles, 75003 Paris
Tél. : 01 76 21 41 30
Du mardi au samedi de 11 h à 19 h 30 ou sur rendez-vous
Happening exceptionnel avec William Klein le 24 mai 2014.

Du 20 décembre 2013 au 12 mars 2014
Au FOAM
Keizersgracht 609.  1017 DS Amsterdam
 Tel.:  +31 (0)20 5516500
Du samedi au mercredi de 10 h à 18 h. Jeudi et vendredi de 10 h à 21 h

Jusqu’au 23 mars 2013

et

Jusqu’au 27 avril 2013
The Fuller Building
41 East 57 Street. Suite 1406. New York, NY 10022
Tel.: 212.334.0010
Du mardi au samedi de 10 h à 18 h
Jusqu'en 30 mai 2012
A la Maison de la photographie ou MEP-Lille
18, rue Frémy. 59000 Lille
Tél. : 03 20 05 29 29
D
u lundi au vendredi de 10 h à 18 h
Vernissage le vendredi 13 avril 2012 à 19h

Jusqu’au 8 janvier 2012
5/7, rue de Fourcy. 75004 Paris
Tél. : 01 44 78 75 00
Du mercredi au dimanche inclus. 

Visuels de William Klein de haut en bas : 
Hat + 5 Roses, Paris (Vogue), 1956
Inventory # PF98202
Gelatin silver print; printed later
20 x 16 inche
Signed, titled, and dated in pencil on print verso

Mural Project No. 1, 1952
Inventory # PF110931
Acrylic and varnish on wood support
Sized individually to commission
Edition of 30. Signed, titled, dated and numbered on artwork label on verso.
Arret du metro aerien, New York, 1955
Inventory # PF98515
Hand-painted gelatin silver print; painted 2005
20 x 24 inches
Mounted. Signed, titled and dated in ink on mount verso.

Piazzale Flaminio, Rome, 1956
© William Klein
 Vittorio De Sica, Roberto Rossellini et Federico Fellini sur le plateau de tournage du film
Il Generale Della Roverede Roberto Rossellini, 1958
© William Klein

Simone + Olympic Wrestlers, Rome
ferrotyped, signed, titled, and dated in pencil and with the photographer's studio stamp in red ink twice on the reverse, 1960
15 3/4  by 12 in. (40 by 30.5 cm.)

Pray + Sin, New York
signed, titled, dated, and annotated in pencil and with the photographer's copyright and photo agency stamps in purple ink on the reverse, 1955
10 7/8  by 15 5/8  in. (27.6 by 39.7 cm.)

Affiche
William Klein
Club Allegro Fortissimo, Paris, 1990

William Klein
« Où va-t-on ? », Paris, 1998

Riverains au balcon, enterrement Maurice Thorez, Paris 1964
Tirage gélatino-argentique sur papier baryté
Titré, daté et signé
30 x 40 cm
40 x 50 cm
50 x 60 cm

Mary on lampost, Place de l’Opéra, Paris 1957 (Vogue)
Tirage gélatino-argentique sur papier baryté
Titré, daté et signé 

Manifestation étudiante contre l’amendement à la loi Falloux, Paris 1994
Tirage gélatino-argentique sur papier baryté
Titré, daté et signé 

Articles sur ce blog concernant :
Des citations sont extraites du dossier de presse.
Cet article a été publié les 8 janvier et 11 avril 2012, 22 avril 2013, 23 mars, 22 mai et 10 décembre 2014, 13 janvier 2017, 4 mars 2017.

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