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mardi 1 mars 2022

La musique liturgique juive

La musique liturgique juive remonte à l'ère biblique dans le Temple de Jérusalem. Elle a perduré en diaspora dans les synagogues en accordant un rôle important au chantre ('hazan). Patrimoine émouvant, un art cantorial ('hazanout) est retranscrit à partir du XIXe siècle. Du 1er  au 3 mars 2022, de 15 h à 18 h 30, a eu lieu
à l'Université de musique de Hambourg et sur Youtube, la conférence internationale "De la musique de la synagogue portugaise au XIXe siècle à l'ère de Rolf Lieberman au XXe siècle".


« La musique des synagogues »
« La musique des synagogues » (Die Musik der Synagogen, Vernichtet, Verschollen und Wiederentdeckt) est un documentaire émouvant (2010) de Roland Mayer et Ulrike Brenning. L’action du musicologue et organiste Andor Izsák pour retrouver les partitions de la musique synagogale née en Allemagne septentrionale au début du XIXe, exclue de la liturgie hébraïque après la Nuit de Cristal (9 novembre 1938), puis oubliée après la Shoah (Holocaust). Ce chercheur a constitué des archives numérisées des chants et a aussi fondé le Chœur synagogal européen.  

La musique synagogale est apparue dans le nord de l'Allemagne au début du XIXe siècle, puis s’est étendue rapidement en Europe.

L’avènement du nazisme et surtout les massacres de la Nuit de Cristal, le 9 novembre 1938, ainsi que le génocide des Juifs, ont exclu cette musique de la liturgie hébraïque.

Au XIXe siècle, l’orgue jouait un rôle majeur dans les synagogues du mouvement Juif libéral européen. De nos jours, la majorité des synagogues allemandes sont membres du courant orthodoxe et bannissent la musique pour orgues et les chœurs. Aussi, Andor Izsák, musicologue et organiste, portant kippa et son Chœur se produisent dans… des églises !

Et c’est à la synagogue parisienne de la rue Notre-Dame-de-Nazareth (75003), inaugurée en février 1822, qu’Andor Izsák retrouve l’orgue qui accompagnait au XIXe siècle les offices, et qui "depuis s’est tu". Pourtant...

Andor Izsák parcourt le monde depuis 30 ans, tel un détective pour retrouver des partitions anciennes de musique synagogale dont nombre d’auteurs sont tombés dans un oubli injuste.

Grâce à la technologie moderne la plus sophistiquée, il restaure des copies de chants datant des années 1920, crée des archives numériques et organise des concerts avec le Chœur synagogal européen pour faire renaître cette musique brutalement disparue du continent européen avec le nazisme.

Ce directeur du Centre européen de musique Juive souhaite que les « partitions, manuscrits et imprimés rares » reviennent à leurs sources et s’inscrivent dans l’avenir. 

Diffuser ce remarquable documentaire, qui permet de découvrir des synagogues magnifiques et des œuvres musicales émouvantes, à des horaires si tardifs ou si matinaux ne contribue pas à mieux faire connaître ce beau patrimoine musical liturgique.

L’Institut Européen des Musiques Juives (IEMJ) organisa "son grand concert de gala "La musique juive dans tous ses états", le 8 novembre 2015, à 17 h 30, au Théâtre Adyar, 4 square Rapp, 75007 Paris. Placé sur l'égide de la Fondation du Judaïsme français (FJF), ce concert, composé de musiques classiques, klezmer, chansons yiddish et judéo-espagnoles, a été suivi d’un cocktail".

Salomone Rossi
Lors de la 14e édition du Festival Mars en Baroque (3-27 mars 2016) à la Villa Méditerranée (Marseille), ont été proposés le 8 mars 2016 à 16 h Le statut du musicien juif dans l’Italie du Seicento, conférence d'Alessandra Rossi Lürig, musicienne, musicologue et directrice artistique de la Fondation Arcadia, et à 20 h, le concert Salmi Ebraici - Musique pour la synagoguede Salomone Rossi (vers 1570-1630) par les Profeti della Quinta (1 h 30). Un concert avec le soutien du Consulat général d'Israël à Marseille et en partenariat avec la Villa Méditerranée / AVITeM. 

"De l'importante communauté juive dans l'Italie centrale émerge la figure singulière du compositeur Salomone Rossi, lointain héritier du roi David. La conférence portera sur ce compositeur qui parvint à réaliser une synthèse des musiques juives et chrétiennes, à l'opposé d'une certaine pensée orthodoxe qui refusa l'ouverture au monde extérieur. Le statut du musicien juif était loin d'être enviable aux XVIe et XVIIe siècles tant l'antisémitisme était ancré dans les mœurs et la littérature (le Shylock de Shakespeare ou le Juif de Malte de Marlowe). Il est toutefois intéressant de constater, en examinant la formation, l'évolution et la carrière des musiciens juifs du seicento, que malgré leur séparation (culturelle et physique, puisqu'ils vivaient dans les ghettos), leur participation à la vie artistique de certaines villes fut très active. Notons que les partitions de S. Rossi ont été préservées grâce au Baron de Rothschild qui les acheta au milieu du XIXe siècle, permettant de porter à la connaissance du public l'une des productions religieuses les plus attachantes du XVIIe siècle. Dénommé « Il Mantovano Hebreo » (le Juif de Mantoue), le compositeur Salomone Rossi (ca. 1570-1630) fut au service de la famille ducale des Gonzague et composa une oeuvre instrumentale et madrigalesque d'une grande richesse, aussi bien en italien que sur des textes hébraïques. Contemporain de Monteverdi avec lequel il collabora, Rossi adopte dans ses madrigaux une écriture d'une grande simplicité et transparence. Il est aussi l'un des rares compositeurs juifs à l'époque à avoir voulu révolutionner la musique de la synagogue, à travers des arrangements polyphoniques de psaumes et des prières en hébreu. Les musiciens des Profeti della Quinta, au chant aguerri et subtil, sont les meilleurs défenseurs de cette musique aux mille et une facettes, élégante et raffinée".

"LA MUSIQUE SYNAGOGALE À PARIS À L’ÉPOQUE DU PREMIER TEMPLE CONSISTORIAL (1822-1874)"
Tel est le titre de la thèse de Gérard Ganvert, soutenue en juin 1984, à l’Université de la Sorbonne (Paris-IV). Docteur en histoire de la musique et musicologie, Gérard Ganvert est habilité à diriger les recherches, ancien professeur associé de l’UFR de Musique et Musicologie de l’Université de la Sorbonne (Paris-IV) et chargé d’enseignement à l’Université de Versailles-Saint-Quentin (France).

"Le sujet du présent ouvrage, étudié à la fin des années 1970, résulte d’échanges préalables entre son auteur et le célèbre musicologue  Israël Adler (1925-2009). Pour ce dernier, il restait encore nécessaire et utile d’étudier une période peu ou insuffisamment explorée : celle qui, à la suite de l’action de Napoléon Ier, avait vu la mise en place d’une musique synagogale parisienne, expression liturgique contemporaine du premier temple parisien consistorial, demeuré la première et seule synagogue officielle de 1822 à 1874."

"Une telle étude devait aussi permettre de restituer l’action des deux agents essentiels de cette réforme cultuelle : le ḥazan Israël Lovy (1773-1832), personnage alors assez mal connu, et son lointain successeur Samuel Naumbourg (1817-1880)."

"Effectuée au début des années 1980, la présente étude fut basée sur un dépouillement minutieux du fonds des Archives Consistoriales et un examen approfondi de nombreux périodiques et documents musicaux post-révolutionnaires. Elle permit ainsi de faire réapparaître des éléments historiques et musicologiques contemporains de la mutation profonde des communautés juives parisiennes des deux premiers tiers du XIXe siècle, éléments qui étaient restés peu ou prou oubliés, négligés, ou même transmis avec des inexactitudes devenues traditionnelles."

"Ce travail s’est articulé autour de quatre chapitres. Le chapitre 1 a rappelé les évolutions des judaïsmes français et parisiens, de la Restauration aux débuts de la IIIe République. Le chapitre 2 a décrit la mise en place d’une musique synagogale, devenue parisienne au sein du premier temple consistorial. Le chapitre 3 a détaillé plus spécifiquement les actions des ḥazanîm Israël Lovy et Samuel Naumbourg, ainsi que celles de certains autres promoteurs culturels, juifs ou non. Le chapitre 4 a présenté et étudié la publication chronologique des éditions de recueils de musique synagogale. Il a aussi permis d’examiner les partitions manuscrites ou imprimées de cette période, ainsi que les témoignages musicologiques publiés."

"Enfin, sept appendices ont complété l’ouvrage, afin de rendre la consultation du lecteur plus facile, suivis par une très importante bibliographie commentée, structurée en quatre parties (sources manuscrites ; sources imprimées ; ouvrages de référence ; bibliographie illustrative) et d’un index nominum."

"Défini et reconnu en tant que sous-groupe national par les effets des deux émancipations successives – révolutionnaire et napoléonienne –, le judaïsme français put entreprendre sa modernisation avec la volonté forte d’offrir à ses contemporains un culte « renouvelé », capable d’être favorablement comparé aux cultes chrétiens installés."

"À partir d’une démarche initiale évidente axée sur les deux ḥazanîm Lovy et Naumbourg, les premières prospections permirent d’affirmer que, contrairement à nombre de sources, le vrai réformateur-promoteur de la musique synagogale parisienne avait été Israël Lovy et non Samuel Naumbourg, pourtant traditionnellement crédité comme tel, mais de fait simple continuateur de cette réforme vingt ans plus tard."

"Ces constats liminaires poussèrent à approfondir la période 1822-1874, demi-siècle durant lequel la première synagogue consistoriale parisienne resta l’unique temple officiel de la capitale, institution avec laquelle le monde musical et artistique contemporain noua des relations étroites. Le regard a ainsi cheminé d’une introduction historique indispensable vers l’intérêt recherché d’édifier une telle synagogue et d’y établir une tradition musicale nouvelle, puis vers l’étude des promoteurs de celle-ci et, enfin, vers sa description technique."

Samuel Naumbourg 
Samuel Naumbourg (1817-1880) est un compositeur, chef de chœur, chanteur de synagogue et musicologue français juif d'origine allemande. "Issu d’une lignée de chantres célèbres", il a réformé la musique de synagogue.

Il "étudie le chant et la composition à Munich et fait partie du chœur de la nouvelle communauté de cette ville. Pionnier en ethnomusicologie, il commence à recueillir et noter une part importante de la tradition orale ashkénaze d’Allemagne du Sud."

"Entre 1838 et 1845, il dirige les chœurs synagogaux des communautés de Strasbourg et de Besançon."

"En 1845, il se présente au poste de ministre officiant (hazzan) au temple consistorial de Paris, et y est engagé sur avis favorable de Fromental Halévy. Samuel Naumbourg veut redonner au service divin la pompe qu’il mérite. A cet effet, il poursuit la réforme entreprise quelques années plus tôt par Israël Lovy (1773-1852) en recréant un chœur qu’il dirige avec succès durant plusieurs décennies, et pour lequel il compose de nouvelles pièces".

"Entre 1847 et 1874, Naumbourg va publier quatre recueils de musique synagogale principalement pour solistes, chœur, avec parfois accompagnement d’une harpe, d’un piano ou d’un orgue (Zemirot Israel, Chants Religieux des Israélites, vol. I-II, 1847 ; Zemirot Israel, Chants Religieux des Israélites, vol. III, 1857 ; Chirei Kodech, nouveau recueil religieux à l’usage du culte israélite, 1864 ; Agoudat chirim, Recueil de Chants religieux et Populaires des Israélites, 1874). Ses recueils contiennent principalement ses propres compositions, mais également des arrangements d’airs traditionnels et quelques morceaux d’autres compositeurs (Lovy, Fromental Halévy, Alkan …)"

"En 1860, Naumbourg est nommé professeur de chant liturgique au Séminaire. En 1865, suite au décès du hazan Isaac David, il devient premier ministre officiant. Il occupera ce poste jusqu’à l’été 1878 où une grave maladie le maintiendra écarté de la synagogue jusqu’à sa mort, dix-huit mois plus tard, le 1er mai 1880. Il "décède le 1er mai 1880. Samuel Naumbourg est enterré au Cimetière Parisien du Sud-Montparnasse. Il laisse à la postérité quatre importants recueils de musique synagogale composés entre 1847 et 1874, principalement pour solistes, chœur, avec parfois accompagnement d’une harpe, d’un piano ou d’un orgue". 

"A ce titre, Naumbourg peut être considéré comme l’un des précurseurs de la réforme du culte consistorial français".

3000 ans de musiques juives
Le 2 mai 2017, de 20 h à 22 h, le PSEJ (Programme supérieur des études juives) du Beit Halimoud de Bordeaux accueillera Hervé Roten, ethnomusicologue, docteur en musicologie, qui donnera une conférence sur 3000 ans de musiques juives. "Il n’existe pas une, mais des musiques juives, chacune d’elles résultant d’une histoire et d’un environnement culturel spécifiques. Ainsi la musique hébraïque antique possède des racines sumériennes, babyloniennes, assyriennes, égyptiennes. Au début du XVIe siècle, des humanistes chrétiens s’intéressent aux systèmes des accents bibliques (te’amim) qu’ils essayent de transcrire musicalement. Cependant, ce n’est véritablement qu’à partir du XIXe siècle qu’un certain nombre de chantres européens commence à noter leur pratique de la ‘hazanout. La musique, à cette époque, est généralement considérée comme l’émanation culturelle du génie des peuples".
  
Festival de Fès - Musiques sacrées du monde
Du 22 au 30 juin 2018 se déroulait le Festival de Fès - Musiques sacrées du monde. la 24e édition a pour thème ``Savoirs Ancestraux". "Depuis vingt-quatre ans, le Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde contribue à entretenir le dialogue avec le sacré à travers son légendaire forum et la mise en exergue des arts et de la musique. Incarnant un symbole de dialogue des religions, des cultures, il élève la réflexion, invite aux échanges et interrogations indispensables dans un monde en pleine mutation économique, politique et social. Le festival de Fès des musiques sacrées du Monde est à l’image de sa médina : franchir ses portes est une manière de s’imprégner de traditions millénaires, de valeurs de tolérance et de spiritualité. Les générations défilent au cours des siècles mais l’âme de la ville se perpétue et ce grâce aux ramifications entretenues entre les différentes traditions culturelles creuset de l’Histoire du Maroc mais également artisanales à l’origine du tissu social qui la compose."

Florilège de chants yiddish et de musique cantoriale
Le 21 juin 2019, de 16 h à 17 h 30, à la Mairie du 4e arrondissement de Paris, dans le cadre du Festival des cultures Juives 2019 "De bouches à oreilles" (13-23 juin 2019) a eu lieu un récital "Florilège de musique yiddish et cantoriale" organisé par Anima & Cie avec Sofia Falkovitch, chant et Jasko Ramic, accordéon

"Sofia Falkovitch, chanteuse mezzo-soprano d’origine russe, a étudié l’Art cantorial à la School of Sacred Music de l’Hebrew Union College de Jérusalem et au Abraham Geiger Kolleg de Berlin. Sofia est la première femme cantor (hazan) diplômée en Europe et la seule en France. Son répertoire embrasse la musique baroque, classique, romantique, ainsi que des compositions contemporaines. Passionnée par la musique yiddish, Sofia a créé « Le Sacre du Désert », un récital de chants yiddish. Artiste polyglotte parlant notamment le français, le russe, l’allemand, l’anglais, l’espagnol, l’hébreu et le yiddish, Sofia accorde une place importante au dialogue inter-culturel et inter-religieux dans son travail."

"Jasko Ramic, Tzigane de Serbie, formé en partie par la musique traditionnelle de son pays et par le conservatoire de Moscou,  est un maître de l’accordéon. Sa carrière est celle d’un musicien de fêtes populaires mais aussi celle d’un soliste reconnu et récompensé par différents prix de concours internationaux.  Il accompagne notamment la chanteuse roumaine Rona Hartner et a enregistré pour les Gipsy Kings."

"De la musique de la synagogue portugaise au XIXe siècle à l'ère de Rolf Lieberman au XXe siècle"
Du 1er  au 3 mars 2022, de 15 h à 18 h 30, a eu lieu 
à l'Université de musique de Hambourg, en présentiel et sur Youtube, la conférence internationale "De la musique de la synagogue portugaise au XIXe siècle à l'ère de Rolf Lieberman au XXe siècle" (From the Music of the Portuguese synagogue in the 19th to the Rolf Lieberman Era in the 20th century). Entrée libre

"La présence de la culture juive en Europe remonte à l’époque de l’Empire romain. En 2021, l’Allemagne a célébré 1700 ans de présence, de vie et de culture juives.

En 2020, la ville de Hambourg a décidé de reconstruire la grande synagogue de la Bornplatz, qui avait été détruite en 1938 lors de la Nuit de cristal. À cette occasion, l’Université de musique de Hambourg organise une conférence internationale sur la musique juive à Hambourg, d’hier et d’aujourd’hui, à laquelle participera Hervé Roten, Directeur de l’IEMJ, au côté de Edwin Seroussi (Jérusalem), Jasha Nemtsov (Weimar), Reinhard Flender (Hambourg) et Yuval Shaked (Haïfa).

Visionner les conférences sur YouTube
Mardi 1e mars 2020 Jewish Music Research
Mercredi 2 mars 2022 Jewish Music Research
Jeudi 3 mars 2022 Jewish Music Research
Cliquez ici pour le streaming en direct
Intervenants : 
Jan Phillip Sprick, Vice-président de l’Université de musique de Hambourg
Edwin Seroussi, Directeur du Centre de recherche sur la musique juive de l’Université hébraïque de Jérusalem et chercheur invité en études juives au Dartmouth College
Hervé Roten, Directeur de l’institut Européen des Musiques Juives, ethnomusicologue, docteur en musicologie de l’Université Paris IV Sorbonne
Jascha Nemtsov, pianiste et professeur d’histoire de la musique juive à la Hochschule für Musik Franz Liszt de Weimar
Reinhard Flender, Directeur de l’Institut de recherche sur l’innovation culturelle à l’Université de musique et de théâtre de Hambourg, compositeur allemand et chercheur en musicologie.
Yuval Shaked, Directeur du Département de musique de l’Université de Haïfa et compositeur

Programme :
Mardi 1er mars
15h00 – 16h30 Edwin Seroussi (Jérusalem) Discours introductif et séance d’ouverture
Une rencontre musicale inattendue : La musique liturgique hispano-portugaise dans les synagogues allemandes
17h00 – 18h30 Hervé Roten (Paris) Conférence et discussion
L’introduction de la notation musicale occidentale et de l’orgue dans les communautés hispano-portugaises françaises au XIXe siècle : changements et continuités
Mercredi 2 mars
15h00 – 16h30 Jascha Nemtsov (Weimar) Conférence et discussion
Le Cantor du Temple Réformé de Hambourg Leon Kornitzer et son journal (Der jüdische Kantor)
17 h – 18 h 30 Jascha Nemtsov, Hervé Roten, Edwin Seroussi, Reinhard Flender (modération) – Table Ronde
Identité culturelle et assimilation – la musique juive en Allemagne et en France au 19ème siècle.
Jeudi 3 mars
15h00 – 16h30 Reinhard Flender Conférence et discussion
Rolf Liebermann – innovation culturelle pour Hambourg du NDR au Staatsoper
17h00 – 18h30 Yuval Shaked (Haifa) Conférence et discussion
L’opéra ‘Der Turm’ – La collaboration du compositeur Josef Tal avec le librettiste Hans Keller telle qu’elle est conçue et reflétée dans leur correspondance".

Profeti della Quinta
Doron Schleifer, David Feldman, cantus
Lior Leibovici, Dan Dunkelblum, tenor
Ori Harmelin, chitarrone
Elam Rotem, basse, clavecin, direction musicale


« La musique des synagogues  » de Roland Mayer et Ulrike Brenning
Allemagne, 2010, 52 minutes
Sur Arte les 12 septembre 2011 à 23 h 45, 16 septembre 2011 à 5 h, 18 septembre 2011 à 6 h
Visuels : © NDR-e-motion-factory

Articles sur ce site concernant :
France
Shoah (Holocaust)
Cet article a été publié le 12 septembre 2011, puis les 8 novembre 2015 et 6 mars 2016, 2 mai 2017, 22 juin 2018, 23 juin 2019, 1er mars 2022.

1 commentaire:

  1. il est étonnant de lire dans l'article (et d'entendre dans le reportage qui a été diffusé à la télévision) que l'orgue de Nazareth "s'est tu" ! Certes, s'il n'est plus utilisé pour les offices, il l'est toujours pour les mariages.

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