mercredi 6 avril 2011

Diatribe anti-israélienne sur le site Internet de l’ambassade d’Israël en France


Article mis à jour au 14 avril 2011 : cette diatribe a disparu de ce site.
Ni courageux(se) – il ou elle se cache derrière l’anonymat -, ni expert(e) en langue française – il ou elle commet des fautes d’orthographe et de grammaire -, mais violent(e) et persifleur, cet(te) Internaute a laissé une réaction choquante du 10 mars 2011 à un texte sur l’aide internationale à la bande de Gaza publié par le site Internet de l'ambassade d'Israël en France le 7 janvier 2011. Un commentaire choquant par sa virulence, ses mensonges, et ses emprunts à des stéréotypes antisémites.

Jugez par ce seul exemple. Les Israéliens y sont traités d’assassins, « de manière diabolique », de « dizaines de milliers de civils innocent » ( sic) palestiniens.

Comment expliquer que ce commentaire d’Internaute ait pu être autorisé par l'ambassade d'Israël ? Analphabétisme d'un membre de cette ambassade dirigée par S.E. Yossi Gal ? Ignorance de la langue française ? Amateurisme ? Laxisme ? Conception aberrante de la liberté d'expression ? Incompétence ? Masochisme ? Assimilation du site de l'ambassade à celui d'un media lambda ? Ou acte d'un espion ?

Et combien d’autres réactions ont été autorisées ? Par qui ?

La guerre contre l’Etat d’Israël est aussi électronique : cyberattaques de sites ciblés, campagnes de buzz avec vidéos, commentaires biaisés des Internautes aux articles sur Israël, etc.

Qu’un membre de l’ambassade d’Israël ait publié ce long message stupéfie. Dès la première ligne, les mots employés ne laissent aucun doute sur la volonté perverse de diffamer l’Etat Juif.

Que nul ne s’en soit rendu compte au sein de cette ambassade depuis près d’un mois est troublant. Qu'une fois alertée, cette ambassade n'ait pas réagi est inquiétant.

Internet est un media indispensable pour la communication de l’Etat d’Israël. Dans cette utilisation de nouvelles technologies électroniques visant à faciliter « l’interactivité » avec et entre les Internautes, des règles élémentaires de bon sens semblent avoir été oubliés.

Déléguer un travail implique aussi exercer un contrôle a posteriori. C’est le B A BA du management.

Une enquête s’impose sur ces dysfonctionnements et cette vulnérabilité de l'ambassade d'Israël en France. Peut-être pas seulement dans cette ambassade...

A noter que moins d’une heure après l'impression de la page écran de ce texte diabolisant l'Etat Juif, l’ambassade de cet Etat a publié une réaction indignée d’un Internaute pro-israélien. Est-ce suffisant, a fortiori après un mea culpa du juge Richard Goldstone, président du groupe auteur du rapport onusien si partial, mensonger et hostile à l'Etat d'Israël ? Et alors que des médias n'ont pas hésité à censurer des commentaires similaires de leurs lecteurs Internautes ou fermer leur forum ?

Ce 7 avril 2011, une quatrième réaction - celle de Terre Promise - a été postée. Il s'agit de la première phrase de mon article.

Le site de Terre Promise a illustré par un visuel de la république française la reprise de mon article. Or, il s'agit du site de l'ambassade d'Israël en France, et non du site de l'ambassade de France en Israël.

Dès le 6 avril 2011, nous avons alerté l’ambassade d’Israël en France dirigée par l’ambassadeur Yossi Gal.

Nous avons aussi signalé ces faits graves au ministère israélien des Affaires étrangères dirigé par Avigdor Lieberman. En effet, celui-ci avait prononcé le 26 décembre 2010 un discours important aux ambassadeurs et consuls israéliens réunis à Jérusalem (Israël). Il avait stigmatisé les diplomates israéliens qui « s'identifiaient avec l'autre partie » (Ndlr : les ennemis d’Israël) et ajouté :

« Le problème de la diplomatie israélienne, c'est qu’elle ne préserve pas suffisamment l'honneur d'Israël à travers le monde… Il ne faut pas être complaisant et hésitant et surtout, il ne faut pas éprouver le besoin de tendre la joue gauche et d’expliquer les positions de l’autre partie ».
L’ambassadeur d’Israël en France,Yossi Gal, a-t-il bien compris le discours de son ministre ?

Le 14 avril 2011, cette réaction d'Internaute diffamant l'Etat d'Israël avait disparu du site Internet de l'ambassade d'Israël en France.


Cet article a été modifié le 14 avril 2011 à 8 h 14

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