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mardi 30 juin 2020

« Le rabbin de Salonique » de Michèle Kahn


Érudit polyglotte germanophone né en 1894 à Rzeszów (alors austro-hongroise et polonaise en 1918), Zvi (Hirsch Simcha) Koretz, « rabbin adjoint de la synagogue de Charlottenburg, la plus chic de Berlin », devient en 1933, peu après l’arrivée au pouvoir d’Hitler, grand rabbin de Salonique (Grèce), ville ottomane jusqu’en novembre 1912, puis devenue grecque. Son action lors de l'occupation nazie en fait un personnage controversé. Arte diffuse sur son site Internet "L’héritage juif de Salonique" (Thessalonikis jüdisches Erbe) par Cordula Echterhoff. Le 30 juin 2020 à 19 h, Yad Vashem propose la conférence en ligne "La Shoah en Grèce : les déportations tardives à partir des îles grecques  (Corfou, Crète, Rhodes et Kos)", avec Léa Micha, directrice du bureau des pays des Balkans du Département européen de l’Ecole internationale pour l’enseignement de la Shoah de Yad Vashem. Le 2 juillet 2020 à 18 h, Valiske Assoc organise l’événement en ligne "Sur les traces des Juifs de Grèce", par Anastasio Karababas, enseignant à l’Alliance Israélite Universelle (AIU), guide-conférencier au Mémorial de la Shoah de Paris et auteur de “La Shoah - L’obsession de l’antisémitisme depuis le XIXe siècle” (Bréal, 2017). 
Cette « Jérusalem des Balkans » a été en partie détruite par l’incendie de 1917 - le 18 août 1917 un incendie a ravagé Thessalonique (autre appellation de Salonique), a laissé sans domicile 70 000 personnes, dont 53 000 Juifs - suivi d’un exil de nombreux Juifs en particulier vers la Palestine mandataire et les Etats-Unis. Elle n’a pas enrayé son déclin. Diverse, sa communauté juive de plus de 50 000 membres, parlant le judéo-espagnol (judesmo), demeure divisée.

Zvi Koretz renforce ses relations avec les autorités politiques grecques, et gagne l’estime, mais non l’amour de ses coreligionnaires saloniciens. Son contrat de grand rabbin est renouvelé en 1938.

En avril 1941, l’Allemagne nazie occupe la Grèce. Sous l’autorité d’Adolf Eichmann, Hauptsturmführer Alois Brunner et Dieter Wisliceny organisent dès février 1943 la déportation des Juifs saloniciens. Ils s’appuient sur un Judenrat dirigé par Zvi Koretz, chef spirituel et président de la communauté, devenu un maillon dans l’engrenage qui a mené en quelques mois au départ de la quasi-totalité des Juifs saloniciens, par wagons, vers Auschwitz. "

Le 2 août 1943, Zvi Koretz est déporté avec son épouse Gita et leurs deux enfants, Léo et Lili, vers Bergen-Belsen, puis en avril 1945 à Theresienstadt. Le 3 juin 1945, il meurt à Tröbitz et est enterré dans le cimetière Juif de cette ville allemande.

Le 2 juillet 1946, s’ouvre en Grèce le procès des « collaborateurs qui avaient trahi leurs frères de Salonique », dont Zvi Koretz, Jacques Albala et Vital Hasson.

Ce roman historique de Michèle Kahn comprend deux éléments fictifs gênants : la rencontre à Vienne en 1941 d’Aloïs Brunner et Zvi Koretz, et le dialogue entre celui-ci et l’auteur.

Il décrit le même processus observable dans d’autres villes occupées par les Nazis : ghettoïsation dans des conditions déplorables, rackets systématiques et spoliations généralisées des Juifs, Judenrat avec une spécificité salonicienne – le président en est le grand rabbin, chef spirituel -, établissement de listes de Juifs, port de l’étoile jaune, travaux forcés pour les jeunes Juifs, départs des convois vers un ailleurs inconnu, aveuglement d’élites Juives, rares Justes, etc.

Avec empathie, Michèle Kahn portraiture Zvi Koretz, intelligent, mais vaniteux et naïf.

Un grand rabbin que certains considèrent comme « irrémédiablement terni » par sa stratégie d’obéissance aux ordres des Nazis et son long aveuglement, et silence, quant à leur dessein.

ADDENDUM :
Le 26 décembre 2012, 668 pierres tombales en marbre de Juifs de Salonique, détruites par les Nazis, ont été découvertes à Thessalonique (Grèce). 
Heinz Kounio, alors jeune Juif déporté dans le premier train de déportés juifs quittant le 15 mars 1943 Salonique, dans le nord de la Grèce, pour le camp d'Auschwitz-Birkenau, est l'un des derniers survivants Juifs grecs de la Shoah. Agé de 85 ans, M. Kounio a témoigné en mars 2013 devant des dirigeants communautaires de divers pays, à Thessalonique (autre appellation de Salonique), "inquiets de l'émergence de partis néonazis en Grèce et dans le reste d'une Europe affaiblie et divisée par la crise économique et financière à Thessalonique (Grèce)". Des 46 091 Juifs déportés de Salonique vers les camps nazis d'extermination, 1 950 ont survécu en 1945.
Le 1er décembre 2013, à 15 h le Mémorial de la Shoah étudie la destruction des Juifs de Salonique. La ville de Salonique, dénommée actuellement Thessalonique, "abritait la plus importante communauté juive de Grèce jusqu’en mars 1943. En quelques mois, la quasi-totalité (85 %) des Juifs de cette ville est assassinée dans les camps nazis".

Le 20 décembre 2013, Yiannis Boutaris, maire de Thessalonique, a annoncé la future construction d'un musée de la Shoah  dans cette deuxième ville de Grèce. Il a déclaré : « Ainsi, Thessalonique va remplir son devoir d'Histoire ». Ce monument sera dédié à la mémoire des plus de 46 000 Juifs qui en ont été déportés vers le camp nazi d'Auschwitz (Pologne) pendant la Deuxième Guerre mondiale. D'une superficie d'un hectare, ce musée sera édifié d'ici à 2020 à l'emplacement de l'ancienne gare d'où les trains sont partis pour ce camp nazi dès 15 mars 1943 : d'environ 50 000 personnes à l'époque, la population Juive de cette "ville multiculturelle, sorte de pont entre l'Orient et les Balkans, est tombée à un millier environ aujourd'hui".


"L’héritage juif de Salonique"

Arte diffuse sur son site Internet "L’héritage juif de Salonique" (Thessalonikis jüdisches Erbe) par Cordula Echterhoff. "Thessalonique, deuxième ville grecque en nombre d’habitants, a une histoire mouvementée. Les troupes allemandes qui occupèrent la ville d’avril 1941 à l’automne 1944 ont décimé la communauté israélite installée sur place depuis des siècles."

"la Shoah en Grèce : les déportations tardives à partir des îles grecques"

Le 30 juin 2020 à 19 h, Yad Vashem propose la conférence en ligne "La Shoah en Grèce : les déportations tardives à partir des îles grecques  (Corfou, Crète, Rhodes et Kos)", avec Léa Micha, directrice du bureau des pays des Balkans du Département européen de l’Ecole internationale pour l’enseignement de la Shoah de Yad Vashem. Rencontre animée par Eliad Moreh Rosenberg, conservatrice du Musée d’art de la Shoah et directrice du département artistique de la division des musées de Yad Vashem, et Arièle Nahmias, directrice du bureau francophone du département européen de l’Ecole internationale pour l’enseignement de la Shoah de Yad Vashem. "Yad Vashem, institut de premier plan sur la scène internationale de la mémoire, vous propose de réfléchir ensemble autour de différents sujets. il lui parait opportun de resserrer les liens avec nos amis de par le monde, de nous unir pour lutter contre l’obscurantisme et l’ignorance trop souvent sources de maux et de menaces et ainsi, façonner à la génération de demain un avenir prometteur, ancré dans une compréhension humaniste du passé. Tous les mardis, Yad Vashem vous propose une rencontre hebdomadaire, à distance, via la plateforme numérique Zoom. Chaque semaine, une conférence en français sera organisée sur des thèmes liés à la Shoah. Avec pour intervenants des experts francophones de Yad Vashem, mais aussi des rescapés de la Shoah ou des intervenants extérieurs.

"Sur les traces des Juifs de Grèce"
Le 2 juillet 2020 à 18 h, Valiske Assoc organise l’événement en ligne "Sur les traces des Juifs de Grèce", par Anastasio Karababas, enseignant à l’Alliance Israélite Universelle (AIU), guide-conférencier au Mémorial de la Shoah de Paris et auteur de “La Shoah - L’obsession de l’antisémitisme depuis le XIXe siècle” (Bréal, 2017). 
Sur Zoom : 
ID de réunion : 948 5403 0609
Mot de passe : 354007
Anastasio Karababas a rédigé cette présentation concise "Les Juifs de Grèce : une histoire méconnue". "En 2019, il publie une étude intitulée Sur les traces des Juifs de Grèce, disponible sur https://www.mededition.fr/ et sur http://www.crif.org/fr/etudesducrif/crif-etude-du-crif-ndeg51-sur-les-traces-des-juifs-de-grece. De nombreuses conférences sont réalisées à travers la France afin de faire connaître cette riche histoire.
Qui sont ces Juifs ?
• La Grèce est un pays qui fascine. Les livres nous parlent des découvertes et réflexions des grands savants de l’Antiquité. Mais qui connaît vraiment l’histoire des Juifs de Grèce et leur apport à la culture hellène ?
La plus vieille communauté juive d’Europe est présente sur le territoire depuis la période d’Alexandre le Grand. A travers les siècles, elle va tenter de s’intégrer et de s’adapter aux nombreux envahisseurs : Romains, Byzantins, Vénitiens, Ottomans, Français, Anglais, Italiens ou Allemands. Les Romaniotes, nom donné aux premiers Juifs de Grèce, les Ashkénazes d’Europe de l’Est qui fuient les massacres perpétrés par les croisés entre le XIème et le XIIIème siècle, ainsi que les Séfarades de la péninsule ibérique chassés par Isabelle la Catholique, vont former un judaïsme grec pluriel et dynamique. La diversité religieuse, culturelle, intellectuelle va permettre à certaines villes comme Thessalonique, appelée par les Turcs Selanik, de connaître la prospérité. Malgré un antijudaïsme (l’Eglise orthodoxe véhicule l’idée que les Juifs ont trahi et assassiné Jésus) et un antisémitisme latents depuis le Moyen-Age, artistes, penseurs, rabbins et hommes d’affaires participent pleinement à la vie du pays.
A la veille de la Seconde Guerre mondiale, environ 75.000 Juifs vivent en Grèce sur un pays de plus de 7 millions d’habitants. 54.000 sont à Thessalonique, surnommée la « Jérusalem des Balkans ». La Shoah vient effacer plusieurs siècles d’histoire. Synagogues, cimetières et écoles disparaissent. Entre 1941 et 1944, les Juifs subissent spoliations, humiliations et déportations vers les camps de la mort. 60.000 à 67.000 personnes (les chiffres font encore l’objet de débats parmi les historiens) seront exterminés, soit près de 90% de la communauté juive. Proportionnellement à la population, c’est le chiffre le plus élevé d’Europe après la Pologne et la Lituanie. Environ 10.000 rescapés des camps ou cachés dans tout le pays tentent de reprendre une vie normale. Mais c’est presque impossible. Le pays, traumatisé par l’occupation, se déchire dans une guerre civile qui dure jusqu’en 1949. Puis, l’antisémitisme n’a toujours pas disparu. Nombreux sont ceux qui vont partir vers l’Europe de l’Ouest, les Etats-Unis et surtout le futur Etat d’Israël. Aujourd’hui, sur 11 millions de Grecs il n’existe plus que 5. 000 Juifs.
75 ans après la guerre, le pays, secoué par dix ans de crise économique sans précédent, commence à faire face à son passé. Le réveil mémoriel émerge progressivement.
Des témoins
Des 60.000 à 67.000 Juifs déportés de Grèce, environ 2.000 sont revenus des camps de la mort. Quelques décennies après la Shoah, certains vont entreprendre une lourde tâche : mettre par écrit leur vécu. Parmi eux Shlomo Venezia, déporté de Thessalonique, qui publie en 2007 Sonderkommando – Dans l’enfer des chambres à gaz (Albin Michel).

Un an après, le livre est également traduit en grec. Un autre rescapé salonicien est le judéo-espagnol Jacques Stroumsa, connu sous le nom de « violoniste d’Auschwitz ». Il publie en 1997 en grec Διάλεξα τη ζωή…Από τη Θεσσαλονίκη στο Άουσβιτς (« Dialexa tin zoi…Apo tin Thessaloniki sto Aousvits » ; Traduction : J’ai choisi la vie…De Thessalonique à Auschwitz). En 1998, le livre paraît en langue française avec une préface de Beate Klarsfeld. Le titre est désormais Tu choisiras la vie : violoniste à Auschwitz (Cerf). C’est le père Patrick Desbois qui lui a conseillé ce nouveau titre, inspiré de la Bible, afin de mettre en avant une sorte de mission divine. Ce prêtre est l’un des acteurs les plus importants du dialogue entre l’Eglise catholique et le Judaïsme. Il est président de Yahad In-Unum, association qui parcourt l’Europe de l’Est afin de mettre en lumière les crimes des Einsatzgruppen (« groupes d’intervention » chargés de fusiller les Juifs dans les forêts).

Jacques Stroumsa décrit sa déportation à Birkenau le 29 avril 1943: « Ma famille et moi-même avons fait partie du convoi numéro 16, composé de 2500 personnes au départ [Le train arrivera 10 jours après]. Sur ce total, 568 hommes et 247 femmes ont reçu un numéro de tatouage, soit 215 personnes au total. Les autres, soit 1685 personnes, ont disparu dès l’arrivée (chambre à gaz et crématorium)».
Sa femme Nora, enceinte de huit mois, ainsi que le reste de sa famille ne sont pas sélectionnés pour le travail. Il ne les reverra plus jamais sauf sa petite sœur Bella. A Auschwitz, il porte dans sa peau le numéro 121.097. Le soir de son arrivée dans le camp, le Blockältester (responsable du Block, c’est-à-dire du baraquement) réunit les internés dont il a la charge : « Quand nous fûmes réunis autour de lui, il nous demanda : Y a-t-il parmi vous des « Häftlinge » (prisonniers) qui savent bien jouer de la musique ? Cette question, formulée brutalement, nous surprit un peu : après tout ce qu’on avait déjà enduré depuis notre arrivée, il fallait encore savoir jouer d’un instrument musical ! Personne ne dit rien ; mais mes nombreux camarades qui me connaissaient de Salonique se tournèrent instinctivement vers moi pour me désigner. « Puédé séré és buéno para todos » (C’est peut-être bien pour nous tous »). Devant cette pression amicale, je fis un pas en avant en disant, en allemand : « Je joue du violon, mais ce n’est pas ma profession »… Effectivement, quelques minutes plus tard, le « Stubedienst » (l’assistant du chef de bloc) me mit dans les mains un violon et un archet. Je demande naïvement : « Que voulez-vous entendre ? Mozart, Beethoven, Haydn ? Concerto, sonates ? – Ce que tu veux » me dit-il… j’ai commencé à jouer, pendant une vingtaine de minutes…Nous étions tous brisés d’émotion. Chacun de nous se rappelait sa vie d’homme libre à Salonique…C’est ainsi que, durant tout un mois, j’ai exercé les fonctions de violon solo à l’orchestre de Birkenau».
Engagé donc comme premier violon à Auschwitz, il raconte en quoi consiste son « travail » : « Après l’appel matinal, qui souvent durait une, deux heures ou plus, et pendant lequel le froid ou la pluie fine qui tombait nous faisait claquer des dents, chaque « Kommando » s’organisait pour être prêt à partir pour le travail. Nous, les musiciens de l’orchestre, devions courir à notre baraque, prendre nos instruments et aller vite sur l’estrade située devant la sortie principale du camp. Dès que le coup de sifflet retentissait, l’orchestre, sous la baguette du chef, se mettait à jouer, pendant que le défilé des prisonniers-esclaves commençait ».
Il restera dans le plus grand camp d’extermination pendant presque deux ans. Le 18 janvier 1945, il subit les marches de la mort. Jacques est libéré au camp de concentration de Mauthausen le 8 mai 1945. Après la guerre, il passe quelques années de sa vie en France, se remarie puis s’installe en Israël en 1967. Il décède en 2010. Le compositeur et interprète Leonard Cohen s’est inspiré de son histoire pour écrire en 1984 la chanson « Dance me to the end of love ».


"L’héritage juif de Salonique" de Cordula Echterhoff.

Auteur : Cordula Echterhoff
Chargé(e) de programme :
Barbara Brückner, WDR
Allemagne, 2019, 14 min
Disponible du 05/12/2019 au 06/06/2023

Michèle Kahn, Le rabbin de Salonique. Editions du Rocher. 560 pages. 19,90 €. ISBN : 978-2-268-07032-2

Articles sur ce blog concernant :

Cet article a été publié dans le n° 633 de février 2011 de L'Arche et sur ce blog le 26 février 2011, puis le :
- 26 décembre 2012 alors que 668 pierres tombales en marbre de Juifs de Salonique, détruites par les Nazis, ont été découvertes à Thessalonique (Grèce), les 18 mars et 19 août 2013, et le 1er décembre 2013 ;
- 1er décembre 2013. 

2 commentaires:

  1. Vous écrivez que le 2 juillet 46 s'ouvre le procès des collaborateurs juifs dont koretz, en êtes vous sure ? Autant que je sache koretz n'a pas été jugé ne serait ce que parce que le droit grec à l'époque ne le permettait pas.

    Vous soulignez à juste titre deux éléments fictifs génant et vous avez raison, mais la gène est plus proche de la colère en ce qui me concerne car le procédé pose question.
    - Peut on développer n'importe quelle thèse sous prétexte qu'il s'agisse d'un roman ?
    - Peut on aller à l'encontre des témoignages des survivants (à l'exception de ceux de la famille koretz) juste pour écrire une histoire ?
    - Qui a le droit de réhabiliter quelqu'un sans apporter la moindre justification ?
    - Quelle est la mémoire qui peut être transmise dans ces conditions et comment prétendre au respect de la mémoire ?

    Alors, que les historiens prennent la parole !

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  2. bravo et merci à "anonyme" pour son commentaire qui tente de rétablir la vérité historique face à la désinformation propagée par M Kahn totalement ignorante d'un problème pour lequel elle ose porter un jugement
    une fille de saloniciens qui étaient en Grèce pendant la guerre mais ont réussi échapper aux griffes des nazis

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